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La carriériste déchue

Chapitre 2

2/3

Lesbienne
Je m’écrase sur mon canapé et regarde un film et comme d’habitude, je m’endors dessus. Vers dix-neuf heures, je me réveille en sursaut par la sonnerie du téléphone. C’est Marco, mais je n’ai pas envie de lui parler, car je sais qu’il ne me demandera pas si je vais bien, ce que je fais, mais qu’il va m’expliquer où nous en sommes avec le contrat et qu’il va probablement prolonger son séjour, bref les banalités de la vie de couple qui n’est plus vraiment un couple. Après trois ou quatre minutes, je reçois le signal d’un message vocal…
— Bonsoir chérie. Quand tu auras deux minutes, est-ce que tu peux me rappeler, il faudrait que je te parle. À +.
Bon, il veut quoi ? ET en plus, même pas de « je m’ennuie » ou de « je t’aime » et sa voix est bizarre. Je me sers un verre de vin et décide de le rappeler.
— Coucou amour, désolée, j’étais sous la douche. Il y a un problème avec les clients ?— Salut, non tout va bien de ce côté. Je ne voulais pas t’annoncer ça au téléphone, mais je n’ai plus le choix. Eli, je ne rentrerai plus à Montréal.— Quoi ? Tu prolonges de combien de semaines ?— Non, je ne reviendrai plus. J’ai rencontré quelqu’un ici et je vais demander le divorce. Je suis désolé.— Et t’as même pas le culot de me l’annoncer en face ? T’es un beau chien sale, tu sais ça et j’espère que ta nouvelle pute suce bien.
Je raccroche en larmes. Après toutes ces années, il me l’annonce de la pire façon. Je fais quoi maintenant ? Je crie ? Je pleure ? Je ris ? J’engage un avocat ? J’appelle Thomas :
— Salut Eli, ça va ?— Non Thom. Il demande le divorce.— Oh merde ! Quand t’a-t-il dit ça ?— Il y a cinq minutes par téléphone… je fais quoi ? Tu peux venir ?— Non, je ne peux pas ce soir, mais demain oui. J’ai les filles et nous sommes à l’extérieur de la ville. Merde Eli…— C’est bon, je comprends. Je te laisse.— Non atte…
J’ai raccroché. Il reste qui ? Laurence ? Un message texte…
[SMS,Laurence,Elizabeth]> Il demande le divorce. Je sais plus quoi faire…< J’arrive.

En moins de vingt minutes, elle sonne et je lui ouvre. Je pense que personne n’a monté les marches aussi vite qu’elle. Elle cogne et entre sans attendre.
— Hey, ça va aller, dit-elle en me prenant dans ses bras. Shhhttt…
Je suis littéralement en nage à force de pleurer. Comment une fille qui me connaît depuis à peine quarante-huit heures, peut-elle être aussi avenante ? J’enfile les coupes de vin une derrière l’autre et me laisse tomber sur le canapé.
— Il est où là ?— À Vancouver.— Hein ? Il t’a dit ça comment ?— Au téléphone et qu’il avait rencontré une autre femme.— Salaud ! Là, il te faut un avocat et un bon. J’en connais un excellent.— L’excellence vient avec le tarif aussi.— Pas avec lui, il le fera « pro Bono ». C’est mon père. Je l’appelle.
Elle va dans ma chambre, passe son appel et revient au bout de quinze minutes.
— Tout est arrangé, il nous attend demain soir à la maison.— Ben non, je ne peux pas…— Oh si tu peux et tu n’as pas le choix. Une entreprise à deux, le loft et tous les biens, désolée, mais déjà qu’il vient de te sacrer-là au téléphone, ce n’est pas vrai qu’il va tout avoir. Demain, nous allons faire du ménage ici et placer son « stock » dans des sacs poubelles. S’il ne vient pas les récupérer la semaine prochaine, ce sont les éboueurs qui s’en chargeront.
Elle se colle à moi et je finis par coucher ma tête dans son creux d’épaule tout en pleurant à chaudes larmes. Non mais quel être sans-cœur de laisser sa femme par téléphone ! Là, j’ai plein d’images et de moments qui me reviennent. Pourquoi ses absences, pourquoi il ne baisait plus, pourquoi il insistait pour que ça soit toujours lui qui parte pour l’Ouest Canadien. AHHHHHH le chien galeux !
Ma tête commence à tourner et je cours à la toilette vomir. Laurence vient me tenir les cheveux et me parle, assise sur le rebord du bain elle engueule Marco comme si elle le connaissait et qu’il était là. Mais dans le fond, est-ce que ça m’évite de prendre la décision ? J’ai quand même avouée,  pas plus tard qu’hier, qu’il ne se passait plus rien et que c’était plus de l’amitié que de l’amour entre nous. Finalement, je le voulais au fond de moi.
— Lau ? Tu peux me lâcher, c’est bon, j’ai plus rien dans le corps.— Oh, désolée ! Tu veux t’étendre ?— Oui et je vais prendre un grand verre d’eau et des trucs pour le mal de tête.— Je m’en occupe.
Elle revient avec le nécessaire et se couche à côté. Elle est super douce et prend soin de moi. Elle m’aide à retirer mes vêtements et se place en cuillère. Elle continue à déblatérer sur Marco, mais moins violemment en me flattant les cheveux et je finis par tomber endormi. Au matin, elle est toujours là, fidèle à elle-même et toujours collée à moi. Je pense que je n’ai pas bougé de la nuit tellement j’étais intoxiquée, choquée et fatiguée. J’essaie de m’extirper de ses bras sans la réveiller et je vais me faire un café. À peine quelques minutes et la voilà qui émerge encore tout habillée de la veille.
— La nuit porte conseil, alors comment tu vas ?— Mal à la tête, mais ça va.— En tout cas, tu ronflais.— Euh OK ! Désolée.— Voyons, ce n’est pas contrôlable ça. Tu viens toujours voir mon père ?— Je me sens mal de ne pas le payer ?— Pas du tout, il est toujours là quand j’ai besoin de lui et il le fait avec plaisir.— D’acc ! Quelle heure ?— Ils nous attendent pour souper, donc je te ramasse vers seize heures trente et on y sera vers dix-sept heures. D’ici là, repose-toi et prends une douche, tu as l’air d’une morte-vivante. Je te laisse et si tu as un problème, tu m’appelles ?— Promis.
Avant de partir elle m’embrasse, mais comme je suis loin d’avoir une haleine fraîche, je me garde une petite gêne. Le reste de la journée, je la passe à rapatrier les choses de mon ex, pleurer et parler à Bertrand. Seize heures trente, je suis dehors et j’attends Lau, elle me ramasse avec sa voiture, une BMW de l’année.
— Lau, tu fais quoi dans la vie ?— Je termine ma médecine à l’UQAM.— Et la voiture ?— Cadeau de papa.— Putain !
Tout en conduisant, elle me raconte que son père est avocat et que sa mère est médecin à l’hôpital pour enfants. Elle est enfant unique et donc privilégiée et gâtée. Arrivées à la demeure de ses parents, en fait, c’est quasiment un château leur affaire, il doit bien y avoir 15 pièces ! Bref, je suis accueilli comme une princesse et son père m’amène dans son bureau sans tarder. Au bout de quarante-cinq minutes, nous ressortons et avons établi un plan d’attaque. Nous rejoignons Laurence et sa mère à la cuisine et je propose mon aide pour le souper. Refusant, Laurence vient vers moi, me colle et m’embrasse dans le cou devant sa mère, qui se retourne et sourit.
— Euh… tu fais quoi là ?— Ce qui me plaît.— C’est que nous ne sommes pas seules.— Ils savent que je suis lesbienne et ça ne leur dérange pas que j’embrasse une femme devant eux. N’est-ce pas maman ?— Absolument pas Elizabeth. Laurence est libre de ses choix et de ses fréquentations. La seule chose que nous demandons, est la discrétion si vous faites l’amour dans sa chambre.— Tu vois, il n’y a pas mieux comme parents !
Effectivement ! Si j’avais baisé à la maison, mon copain aurait sorti cul par-dessus tête en moins de deux avec mon père. Sa mère est une belle grande femme dans la cinquantaine, cheveux noirs, les yeux verts comme sa fille, une paire de seins hauts et ferme, mais pas aussi gros que ceux de Laurence et une chute de reins incroyable. Tandis que son père est encore plus grand que nous toutes, cheveux et barbe courte sel et poivre, de grandes mains, une voix grave et chaude et un regard noir. Il cajole beaucoup sa femme et la complimente sur tout. Bref, un homme parfait ! Mais oui ça existe ça, mais plus pour moi. À la table, nous discutons et son père enchaîne les bouteilles de vin. Ses parents sont extras, s’informent sur mon entreprise, où j’ai étudié, sur ma famille et qui je suis, bref une belle conversation. Après le souper, Lau me fait faire le tour du propriétaire et me cajole dans chaque pièce. J’avoue être déstabilisé par la vitesse à laquelle les événements arrivent.
La soirée de beuverie, la première baise gouine, Marco et là, les parents ! Euh, je peux-tu avoir vingt-quatre heures pour souffler ? Non, mais vendredi dernier, j’étais encore en couple avec un homme et hétéro. Eli focus et prend du temps pour savoir ce que tu veux.
— Tu veux rester à dormir ici ?— Euh, je ne sais pas… il y a Bertrand qui est seul.— Parfait, je te ramène, mais avant, j’ai envie de toi.— Quoi, ici ?— Oui et maintenant.— Tu ne voudrais pas plutôt rester à coucher chez moi ?— Non, viens.
Eh voilà, c’est reparti ! Laurence m’entraîne dans sa chambre et elle saute sur le lit en me disant de venir. Je suis mal. Papa et maman en bas. Oh putain, elle revient prendre ma main et me dit de relaxer. Elle pose ses mains sur mes hanches et vient dégrafer mon pantalon et le baisse.
— Relax, nous avons juste à ne pas crier et il n’y a pas de problème.— Facile à dire ça !— Tu préfères attendre ? Si oui alors laisse-moi me masturber.— HEIN ? Maintenant ?— Ben oui…— Ok, mais rien de hard ?— Super !
Elle se lève et déboutonne ma chemise, passe ses mains sur mon buste tout en me baisant le cou et me retire ma chemise et dégrafe mon soutif. Mes deux tétons pointent déjà et elle s’en empare avec ses doigts. Sa langue se promène sur moi tandis que mes mains lui jouent dans les cheveux. Elle est d’une grande douceur et retire son chemisier et sa jupe avant de se rasseoir et de m’entraîner dans sa chute. Couchées toutes les deux sur le côté, elle passe sa main dans mon dos et me rapproche d’elle. Je détache son soutien-gorge et dévoile cette voluptueuse poitrine avant de foncer la bouche ouverte sur un sein. Ma langue tourne autour de son mamelon alors que sa main longe mon corps et glisse sous mon tanga. Elle va direct à mon clito et commence à me masturber. Mais c’est qu’elle est coquine cette Lau ! Tu veux jouer direct, très bien ! Je fais la même chose, retire ma bouche de son sein et la regarde.
Je joue avec mes doigts dans sa fente et remonte majeur et index sur sa petite boule dure et j’active la pression. Justes des respirations soutenues se font entendre. Pas de gémissement, pas de cris, rien. Comme si nous jouions à touche-pipi et que nous ne voulions pas nous faire surprendre par papa et maman. Je bouge mes hanches et je commence à respirer plus fort.
— Ahhh…
Elle active sa manœuvre et m’embrasse pour éviter que je crie. Ses doigts s’activent sur mon clitoris et je serre les jambes sur sa main. Oh putain, je jouis en silence là ! Comment ils font les ados pour le faire ? Moi faut que je hurle ! Ferme-la Eli, shhhttt ma grande, pas un mot ! Dans ma tête, ça fait AHHHH ! Et je me recule d’elle et lui dis :
— Stoppe j’ai joui.
Elle retire sa main et la porte à sa bouche.
— Perverse !— Non, gourmande !
Je continue ma masturbation en la basculant sur le dos et en lui avalant un sein. Son cœur bat vite et elle grimace d’extase. Je ne l’entends pas lorsqu’elle jouit et elle finit par me dire à l’oreille de m’arrêter. Déjà ? J’ai à peine eu le temps de jouer sur ta montagne. Shit !
— Sérieux ?— Je suis experte au silence. Tu vas apprendre à me connaître, tu vas voir.
C’est ce qui s’appelle un quiky ! Nous nous rhabillons et allons dire au revoir à ses parents. Son père m’indique qu’il va s’occuper de contacter l’autre avocat et de me tenir au courant de la situation. Les remerciant de leur hospitalité, nous retournons à mon appartement nourrir Bertrand. En entrant, il commence déjà à me chialer après.
— Oh, je sais ! Désolée bon. C’est pas de ma faute si j’ai baisé une superbe femme.— Tu lui parles toujours comme ça ?— Lui et moi, c’est spécial.— Décidément, tu me surprends.— J’ai une question pour toi.— Vas-y.— La relation avec ta mère est comment ?— Très bonne et très proche. Nous parlons beaucoup et elle connaît presque tout de moi. Pourquoi ?— Ne panique pas, mais je la trouve superbe et elle dégage quelque chose de sensuelle, d’érotique, bref elle est très attirante.— Tu aimerais la baiser, c’est ça ?— Mais non franchement, je te dis simplement que c’est une très belle femme.— Ah d’accord, me dit-elle en souriant.
Le lendemain matin, Laurence doit retourner chez elle et je me retrouve seule avec Bertrand.
— Alors mon gros, on fait quoi aujourd’hui ? Je sais que tu vas vouloir manger et dormir, mais ça ne me dit pas ce que MOI je fais.
Quelques heures plus tard, la sonnette retentie. Qui peut bien arriver sans s’annoncer ? J’ouvre sans savoir qui est-ce et la personne entre dans le loft.
— Lau ?— Je suis allée acheter ça pour Bertrand. Ouvre.
Je déballe le cadeau et découvre un distributeur à nourriture automatique.
— En quel honneur ?— Tu vas pouvoir partir plus que quarante-huit heures et monsieur sera nourri.— T’es folle, ça coûte une fortune ces trucs-là !— Pour pouvoir t’avoir à moi toute seule, il n’y a pas de prix. Tu veux sortir ce soir ?— OK, on va où ?— Danser !
Je m’approche d’elle et lui donne un baiser. Trop vorace, elle me plaque contre son corps et force ma grotte avec sa langue. Elle est très sexuelle. Je la repousse et lui dis :
— Ce soir pour le reste.— Aller, juste un petit rapide ?— Non, car je t’emmène manger avant de sortir, alors va te préparer chez toi.— On va où ?— Habille-toi chic, mais pas trop. Allez ouste !— Super, je te ramasse en voiture ou ce n’est pas loin ?— Tu peux venir en voiture, mais le resto n’est pas loin. Arrive vers dix-neuf heures.
Elle se recolle à mon joli corps et m’embrasse fougueusement. Une fois partie, je saute dans la douche et examine mon corps pour qu’il soit parfait. En sortant, une serviette autour de la tête, je cherche quoi mettre.
— Ma jupe rouge ? Bertrand, tu es où, j’ai besoin de conseil.— Grmoui !— Enfin, pas trop tôt. Donc, ma jupe rouge ou noire ? Si je prends la rouge, mon chemisier est au lavage et si je prends la noire, je peux mettre mon chemisier mauve. Par contre, je peux aussi prendre ma robe moulante bleue et aucun sous-vêtement.— Grmoui !— La bleue ? Bonne idée !
Je m’installe à ma maquilleuse et commence par faire mes cheveux. Je décide d’y aller avec une tresse française.
— Alors, tu en penses quoi ? Ben… part pas ! Bertrand, revient !
Maquillage maintenant, là je mets l’accent sur mes yeux bleus, car j’avoue qu’ils sont beaux lorsque je prends le temps de m’appliquer. Ce qui n’est pas toujours le cas au boulot, étant donné que c’est décontracté là-bas. Les lèvres elles, juste un gloss, car j’aime la couleur naturelle de mes lèvres, elles sont rosées et je me trouve sexy comme ça. Ok ! Voilà pour le visage… Ah mais non j’oubliais les bijoux ! Focus Eli ! Un collier de perles avec boucles d’oreilles assorties et mon bracelet. Ça ne fait pas trop « madame » ? Ouais, peut-être un peu finalement. Je vais y aller avec des boucles en argent et le pendentif de ma mère, une petite marguerite avec quartz jaune comme centre et mon bracelet Pendora. Ah voilà qui fait moins « madame ». Donc j’ai dit ma robe moulante bleue sans rien dessous.
— Voyons ce que ça va donner. Bertrand, viens voir !— Grmoui !— Alors, tu en dis quoi ? Sexy ? Trop ? Dis-moi que ça ne fait pas putain ?
Il ne répond pas, alors j’en déduis que ça va. Prête, je me sers un verre de blanc et mets de la musique pour attendre Lau. Vers dix-neuf heures, elle sonne à la porte et grimpe les deux étages. J’ouvre la porte et la vois ! O M G ! Un pantalon de cuir très moulant, un chemisier blanc transparent sans manche et un soutif en dentelle sans bretelles. Souliers à talons hauts noirs, les cheveux détachés, du gloss, eye-liner noir et des boucles d’oreilles. À son poignet, quelques bracelets de cuirs.
— Bordel !— Quoi, ce n’est pas assez ?— Non, c’est… juste parfait ! Tu es tellement sexy !— Grmoui !— Même Bertrand approuve !
Je lui serre un verre de vin et nous allons nous asseoir dehors sur la terrasse. Elle me fait de l’œil, retire son soulier et joue du pied sur ma jambe.
— Tu sais que tu vas faire tourner des têtes ce soir toi ?— Pas autant que toi, lui dis-je. On y va ?— Go !
Nous marchons en direction du resto italien et mangeons tranquillement en discutant de nos projets respectifs. Après le repas, vers vingt-deux heures trente, elle m’amène dans un bar du Village où elle connaît bien le portier qui nous laisse entrer sans file d’attente. Elle nous commande des verres et quatre shooters. Après les premières consommations, nous allons sur la piste de danse et nous nous déchaînons sur la musique. P!nk ! Gaga ! Latto ! Bref, les hits s’enchaînent jusqu’à ce qu’une musique plus sensuelle joue. Laurence passe derrière mon dos et se colle à moi. Ses mains parcourent mon ventre, mes hanches alors que je passe mes mains dans sa nuque, elle remonte les siennes et les place sous mon buste. Certaines femmes nous regardent, elles jalousent notre sensualité. Alors regarder ailleurs, c’est à nous ça ! Pfff ! Lau passe sa langue dans mon cou, elle me mordille l’oreille, nos mains se joignent et dansent aussi.
Mon souffle se fait plus soutenu, plus profond, je me retourne et cherche sa langue dans sa bouche. J’ai besoin de sa passion. Nos seins se collent et je passe mes bras autour de son cou alors qu’elle palpe mes fesses et remonte légèrement ma robe.
— On va chez moi ?— Je te suis Eli.
À peine sommes-nous sorties du bar qu’elle m’entraîne dans une ruelle et me plaque au mur de briques.
— Je deviens accro à toi, dis-je.
Putain, je croyais que c’était mon cerveau qui venait de parler, mais non, c’est ma bouche ! Oh, je viens de lui exprimer des sentiments. Non. Attendez. Sérieux, est-ce que j’ai le droit de dire ça quand mon divorce n’est même pas encore entamé ? Ok, je reprends mon récit et je m’en parlerai à moi-même plus tard.
— Sérieux, tu deviens accro à moi ou au sexe ?— À toi !— Alors on peut faire un bout de chemin ensemble ?
Je ne dis rien et je tire sa tête vers moi pour l’embrasser. Elle remonte ma robe et vient palper mes fesses. J’agrippe son chemisier et lui enlève des pantalons, passe mes mains sur ses seins et finis par lui dire :
— On rentre ou on baise ici ?— On rentre, allez viens.
Elle prend ma main et nous quittons pour chez-moi. Je n’ai jamais trouvé un trajet aussi long. À peine arrivée au loft, elle enlève son chemisier, défait son soutif et déboutonne son pantalon tout en m’embrassant alors que moi, je me bats avec la fermeture de ma robe et grogne en même temps.
— Grmoui !— Mhhh… tantôt mon gros…
Laurence finit par me retourner, dézippe ma robe et la fait glisser le long de mon corps en prenant le temps de passer ses mains dans mon dos, palper ma poitrine par l’arrière et de faire pointer mes tétons.
— Tu sais que tu es très excitante quand tu te laisses faire ?— Et toi avec ton pantalon en cuir, tu as fait tourner plusieurs têtes ce soir.— Dommage, je me réserve qu’à une seule personne à la fois.— Et c’est qui ?— D’après toi !
Je me retourne et la guide jusqu’à ma chambre tout en l’embrassant. Au bout du lit, je la pousse et regarde son corps, elle est superbe. J’avance et attrape le bas de ses pantalons et tire pour la dévêtir. Je le savais, elle n’a pas de string !
— Moi qui croyais que j’étais osée en ne portant pas de sous-vêtements, tu ne donnes pas ta place.— Tu ne trouves pas que ça va plus vite ?— Pourquoi aller vite quand on a toute la nuit ?
Elle me fait signe avec son index de la rejoindre et je prends mon temps pour le faire. Je pose mes mains sur ses cuisses et laisse glisser mes ongles sur elle en remontant. Arrivée près de son ventre, elle me saisit les poignets et me tire sur elle.
— Putain, arrive que je te baise !
Elle me fait tourner sur le dos et attaque d’emblé mes seins en les massant entre ses doigts. Elle sort la langue et donne de petits coups sur mon mamelon et le prend entre ses lèvres et le suçote. Ses mains caressent mon corps, elle prend son temps et bouge son corps au rythme de mon souffle. Prenant un sein, elle le presse pour faire gonfler mon mamelon, me tire vers elle et me demande de remonter mon corps afin que ma poitrine soit au-dessus de sa bouche pour qu’elle puisse me téter comme un veau à sa mère. Elle prend mes fesses et les comprime fermement.
— Je te ferais mal tellement tu m’excites !— Ah oui ?— Ouais !
Je baisse mon corps et me colle à sa bouche, son cou, son buste et finalement son pubis. Elle écarte les jambes et me laisse aller explorer sa vallée juteuse. De mes doigts, j’écarte ses grandes lèvres et finalement ses petites avant de passer ma langue à plat et de remonter vers sa mini-montagne.
— Ahhh… t’es géniale !— Mets-toi en levrette.
En se relevant, elle prend mon visage entre ses mains et passe sa langue sur mes lèvres. Une fois positionnée, je me place sous elle et lèche sa chatte humide. Laurence bouge son bassin et gémit. Je pétris ses fesses, ouvre son vagin et ose introduire deux doigts.
— Hummm… ouii…
Appréciant ma pénétration, elle se couche sur ses coudes et brame de plus belle. Je suce son clitoris, avance une main vers un sein et lui malaxe en prenant soin de pincer son téton alors qu’elle baisse ses hanches et hurle.
— Ahhhh putain… ouiiiiiii !
Laurence s’écroule sur le lit en sueur et essoufflée, je viens me coller dans son dos et la serre dans mes bras.
— Tu sais que j’aime te faire jouir toi ?— Ah oui ?— Oui, j’apprends à aimer baiser une femme.
Encore à bout de souffle, je la laisse récupérer et passe mes doigts sur sa peau, elle frissonne. Laurence se tourne sur le côté, m’embrasse et saisi un de mes seins et approche sa bouche en sortant sa langue. Elle se met à le sucer et monte sur moi, se relève et pelote mes seins de ses deux mains tout en me regardant.
— Qu’est-ce que tu aimes quand tu baises ?— La sensualité, la douceur, le romantisme et parfois j’ai un fantasme. Un homme me surprend à me masturber et me prend brutalement.— Et si c’était une femme avec un « strapon » ?— Seulement si c’est toi !
Ses yeux s’illuminent, elle a des idées la coquine. Je sens que je vais me faire prendre un jour. Pas que ça me dérangerait, au contraire, mais… oh merde, je recommence à mouiller ! Foutu cerveau qui s’excite à une simple pensée.
— Mais pour le moment, je te veux toi.
Elle pince et étire mes mamelons, se penche et pose ses lèvres sur le bout de mon nez ! Elle descend son corps, sa vulve frôle ma cuisse, elle laisse une trace de mouille et elle se glisse entre mes jambes. Elle lève les yeux et sort sa langue, l’insère dans ma fente et la remonte à mon clitoris.
— Ahhh… hummm…
J’aime la lenteur qu’elle prend. Laurence se relève et me demande :
— Tu as des jouets ?— Oui, dans ma table de nuit.
Elle se lève et va ouvrir. Oh boy ! Elle va forcément tomber sur mon dildo à succion. Vous savez celui qu’on peut coller sur la paroi d’une douche ou au sol, car il a une suce en dessous ? Eh bien, j’en ai un ! Et disons qu’il est d’une bonne grosseur.
— Putain ! Tu as vu la taille ? Dis-moi pas que tu arrives à enfiler ça ?— Euh, oui…— Je peux ?— Bien sûr !
Elle revient avec et se réinstalle entre mes jambes, me regarde et me sourit. Elle place le gland en plastique sur ma fente, le fait glisser pour étendre ma cyprine et le pousse légèrement. Je courbe le dos comme Bertrand et exprime ma joie. Elle le retire et recommence en le poussant plus loin, elle avance sa langue sur ma petite bute qui vient de sortir de sa cachette avec son aide et tourne sa langue dessus. Elle fait de lents va-et-vient en moi et mes mains se cramponnent aux draps. Mon bassin monte et descend alors que Lau prendre mon bourgeon entre ses lèvres et le suçote. Je ne serai pas capable de tenir très longtemps comme ça si elle continue !
— Argghhh… ouiiii vas-y…
Elle augmente la pénétration et place son pouce à la place de sa langue et me masturbe énergétiquement. J’ai des spasmes et je crie alors qu’elle enfonce très profondément la fausse queue.
— Ahhhhh OUIIIIIIIII…
Elle retire le gode, ralenti sa masturbation et finit par venir lécher ma mouille et remonte mon corps en passant sa langue et ses doigts sur mon corps frémissant.
— J’adore baiser avec toi. Tu te laisses aller pour une hétéro.— Pourquoi je ne me laisserais pas aller justement. Je ne peux pas dire que j’ai eu beaucoup de sexe dernièrement et j’ai envie de me rattraper.— Grmoui !— Coucou mon gros ! Bertrand, je te présente Laurence et je t’interdis de lui faire la gueule, compris ?— Grmoui !— Ok, va falloir que tu m’expliques pourquoi tu lui parles comme ça ?— Quand mon mari... mon EX mari est absent, j’ai juste lui à qui parler alors pour ne pas virer folle, nous discutons.— Tu sais que ça se soigne ton affaire ?— Ahhhhhhh méchante !
Elle me chatouille et m’embrasse alors que Bertrand nous regarde et finit par partir. Nous nous installons confortablement, mais difficile à résister lorsque deux corps nus se touchent, se cajolent et s’embrassent. Ses doigts frôlent mon mamelon gauche, elle en fait le tour et vient déposer des bisous dessus. Sa langue fait le tour et de ses lèvres elle le tire délicatement alors que je passe une main sur sa nuque et prends sa jambe pour la monter sur moi et faire glisser mes ongles en arrière de sa cuisse.
— Grhhmmm… Tu as un avantage avec tes ongles.— Oui et je sais m’en servir.— Je vois ça !
Elle m’embrasse et me demande si elle peut aller à la douche, sans problème, je la guide et la prends avec elle. Nos corps mouillés se soudent un à l’autre et le savon nous permet de glisser ensemble jusqu’au sol. Assises, nous explorons nos corps par des touchers, des caresses et des baisers. Jambes entrecroisées, nos lèvres se fusionnent et nos langues cabriolent alors que mes mains flattent son dos.
— Eli ?— Oui.— Je crois que je suis en train de tomber amoureuse de toi.
Stupéfaite, je me recule et la regarde. Est-ce que je suis prête à ça ? Hé là là ! Elle me lance ça après quoi, 72-96 heures de rencontre.
— Je ne sais pas quoi te dire. Tu voudrais peut-être que je te réponde que moi aussi, mais avec ce que Marco m’a annoncé, je n’y arrive pas.— Je ne te demande pas d’être amoureuse de moi après avoir baisé trois, quatre fois, je fais juste t’exprimer ce que je ressens présentement.
Avec ce qu’elle m’a dit concernant ses précédentes copines et du fait qu’elles lui reprochaient d’être dépendante affective, j’avoue que ça me fait un peu peur. Malgré le fait que je dis toujours que Marco me laissait seule plusieurs jours, voir semaines, je tiens à mon indépendance. Après ce petit moment d’interlude, nous nous relevons et allons se blottir dans mon lit. Laurence finit par s’endormir avant moi, alors que je regarde le plafond. Se retournant, je me faufile hors du lit et vais à la cuisine parler à Bertrand.
— Tu en penses quoi toi ? Tu la trouves comment cette femme ?— Grmoui !— Oh, elle serait ici plus souvent que Marco et je suis certaine qu’elle prendrait soin de toi plus que lui. Alors, est-ce qu’on lui fait une place dans notre vie mon gros ?— Grmoui !— AH, je ne dis pas qu’elle va emménager avec moi demain matin, mais pour le moment elle me plaît.
Je retourne au lit et découvre Lau assise sur le fauteuil dans le coin.
— Oh, tu ne dors pas ?— Non, je te cherchais et quand je suis allée au salon, je t’ai entendu parler à Bertrand.— Tu as entendu quoi ?— Je te plais, mais pas au point de faire un bout avec moi.— Oh, attend Laurence, nous venons à peine de se rencontrer et l’amour entre femmes est complètement nouveau pour moi. Donne-moi du temps et je suis certaine que nous allons faire ce bout ensemble. N’oublie pas que je suis en instance de divorce et que j’ai une entreprise avec lui. Donnons-nous du temps, veux-tu ?— Oui...
Je me place dans le lit et relève le drap pour lui faire comprendre que je veux qu’elle vienne se coller à moi. Nous nous plaçons en cuillère et je passe mon bras autour de sa taille. Le lendemain matin, je reçois un appel de son père qui m’explique la situation et me conseille d’y aller « all in ». J’en discute avec Laurence et elle aussi appuie son père. Alors GO ! Divorce et rachat de ses parts dans la compagnie, je vais gérer ça toute seule, après tout, j’ai étudié dans le domaine, je connais ma boîte, mes employés et j’ai le meilleur comptable.
J’entame ma deuxième semaine de vacances et je vois toujours Laurence. Notre relation avance tranquillement, je ne vois pas de signe de dépendance de sa part ni de crise de jalousie. Nous nous entendons très bien et Bertrand commence à s’habituer à elle, ce qui est bon signe.
Ce soir, j’ai décidé de l’inviter à souper ici et c’est moi qui cuisine. Euh, ce n’est pas parce que je suis un carriériste que je ne sais pas me débrouiller avec des casseroles ! Au menu, Osso Buco et Opéra. Quand même non ? Je mets tout en branle relativement tôt, pour laisser l’Osso mijoter tranquillement et attaque l’Opéra. Ouais, ça, j’avoue que c’est la première fois que je m’y risque. Après 2 heures, je me décourage et fous tout ça à la poubelle et part à la pâtisserie du coin. J’arrête pour le vin et reviens au loft et me prépare. Je décide d’y aller très sexy. Je sors un déshabillé en dentelle noir, qui laisse parfaitement voir mes courbes vu sa transparence. Cheveux, léger maquillage et des talons hauts. Lorsque j’entends la sonnette de la porte d’entrée, j’appuie sur l’interphone et lui indique qu’elle n’a qu’à entrer dans le loft, il est débarré et je quitte pour ma chambre. Laurence entre et m’appelle.
— Eli ?— J’arrive ! Sers-toi un verre.
J’entends la porte du réfrigérateur et le glou glou du vin qui coule. C’est le signal. Je marche lentement en m’assurant que mes talons claquent sur le plancher et arrivant au coin du mur, je pose une main plus haut que ma tête et l’autre sur ma hanche et la regarde. Elle recrache la gorgée de vin et dépose sa coupe.
— BORDEL ! Ça t’arrive souvent de faire des entrées comme ça ?— Seulement quand je reçois mon amoureuse.— Ton amoureuse ?— Tu as bien compris.— Est-ce officiel ?— Si tu le désires, oui.
Elle s’approche de moi, place ses mains sur mes hanches alors que je passe les miennes dans son cou et soude mes lèvres aux siennes. Elle entrouvre la bouche et me l’offre. Elle est chaude, elle goûte le vin et elle tourne doucement en moi. Laurence palpe mes fesses et me monte sur ses hanches. Pour une cardiaque, elle est très en forme et nous nous déplaçons sur le canapé. Elle s’assied et je me place sur ses cuisses. Mes mains flattent son visage, son cou et je me recule pour la regarder.
— Ça fait deux semaines que je te connais et j’aimerais en savoir plus sur toi.— Avant ou après avoir baisé ?— Ah parce que pour toi, nous allons baiser et ce même si je viens de te dire que j’officialise notre couple ?— Ouais, désolée, j’avoue que je pourrais te faire l’amour à la place.— Effectivement ! Mais avant de s’aimer, nous allons manger, boire, parler, danser et boire encore.— Bon planning.
Nous nous installons à la table et mangeons alors que Lau joue du pied et remonte mon tibia, je penche ma tête et la regarde en voulant dire « pas tout de suite ma belle ! ». Elle repose son pied au sol et nous continuons notre conversation. Elle me ressert du vin et après le repas, je lui demande si elle veut du dessert tout de suite.
— Peut-être plus tard.— Alors on va sur la terrasse ?— Volontiers, il fait tellement beau ce soir.— Dis-moi, depuis quand es-tu cardiaque ?— J’ai une malformation cardiaque depuis la naissance.— Et le « pacemaker » ?— Ça doit faire quatre ans que je l’ai.— Il y a des choses que tu ne peux pas faire ?— Avoir deux orgasmes de suite, fait qu’une infirmière peut m’appeler pour vérifier si je vais bien.— Oh ! Quand même. Je vais essayer de ne pas te baiser trop fort dans ce cas.— Faut pas exagérer non plus ah ah ah ! Je dois aussi faire attention aux choses pesantes et ne pas faire forcer mon cœur outre mesure, mais en général, j’arrive à faire pas mal de choses. Toi, des problèmes de santé ?— Non, rien à part un divorce sur le dos !— T’inquiète, ça va bien se passer avec mon père.
Elle se lève et vient s’asseoir près de moi sur le petit siège deux places et me caresse une cuisse avant d’approcher ses lèvres.
— Tu as déjà baisé dehors ?— Nonnnnn les voisins penseraient quoi ?— Simplement que tu es épanoui ! Laisse-toi faire.— Lau, sérieux ?
Elle passe sa main sur ma poitrine et la palpe dangereusement alors que je dépose mon verre de vin sur la table, elle en profite pour lever ma nuisette de sous mes fesses et les caresse.
— Je n’avais pas remarqué que tu n’avais rien en dessous.— Ça te perturbe ?— Un peu oui, mais en bien.
Elle se lève, prend mes mains et m’oblige à me lever aussi. Elle commence à danser avec moi un slow collé, elle passe ses doigts dans mes cheveux et me renverse la tête pour lécher mon cou et remonter le long de ma mâchoire. Descendant sa main le long de mon corps, elle agrippe mon déshabillé et le soulève tranquillement. Des frissons m’envahissent et mon souffle s’accélère tandis qu’elle passe sa langue sur mon oreille et croque mon lobe.
— Tu es excitante ce soir.— Ah oui ? Excitante comment ? Dis-je.
Sans répondre, elle me couche sur le canapé extérieur, s’étend sur moi en prenant appui sur ses genoux et relève mon déshabillé pour lécher mon ventre. La douceur de ses mains me rend sensible à chaque effleurement. Ses cheveux tombent sur moi lorsque j’y faufile mes doigts. Mes jambes se séparent doucement alors que ma respiration s’active sous son étreinte buccale. Elle ajuste ses mains sur ma poitrine et l’englobe totalement et de ses paumes, elle tourne mes mamelons pour les édifier. Les doigts filant dans ses cheveux, je voûte le dos et exhale profondément. Nos corps suivent le même mouvement. J’attire Laurence vers moi et lui retire son haut, la laissant en soutien-gorge, j’admire la façon qu’elle a de me toucher. Aucun geste brusque. Elle remonte à mon buste et s’empare d’un téton avec sa bouche. Elle applique de la salive dessus, sa langue tournoie autour avant de l’aspirer.
Levant mes bras, je retire ma nuisette et mes talons hauts avant de lui conquérir la tête et d’amener ses lèvres aux miennes. Voyant la situation devenir sérieuse, elle me dit de rentrer. Passant devant elle, lorsque nous arrivons à la hauteur du canapé, elle me retient et me fait basculer dessus. N’en pouvant plus, elle retire son bermuda, brassière et se réinstalle entre mes cuisses. Ma nouvelle amoureuse passe sa main sur mon ventre et rampe vers mon paradis humide pour trouver mon olive.
— Hum, il est gonflé lui !
Je ne réponds pas et m’empresse de prendre un sein dans ma main et titille son téton. Elle retourne la tête et se laisse palper doucement tout en jouant avec ma vallée. Ses doigts se promènent en moi, elle sépare mes lèvres, passe son majeur, l’insère et revient sur mon clitoris.
— Mhumhh…
Ses seins longent mon corps comme une rivière, elle s’installe entre moi et me lèche l’intérieur des cuisses. Je laisse sa langue s’infiltrer en moi et soudainement, je lui demande de venir s’installer sur mon visage.
— Tu veux un 69 ?— Oui, viens !
Elle se redresse, me regarde et glisse lentement son tanga le long de ses cuisses, dévoilant ainsi sa montagne à mon regard. Je me pourlèche les lèvres, tends mes bras et l’invite à venir. M’enjambant, Laurence s’installe et je perçois toute la moiteur de son sexe. Elle baisse son bassin sur mon visage alors que je sors la langue en attente de ce délice. Mains posées sur ses fesses, je les masse avant de les écarter et faufile ma langue dans sa fente humide. Lau gémit au contact de ma langue et laisse entendre son plaisir.
— Ohhhh ouiii…
Je recommence en faisant le contour de son clitoris et plante mes ongles dans son fessier, elle le serre et grogne.
— MGrrr… salope !— Oh, ce n’est pas gentil de me traiter de salope !— Tu sais bien que je ne le pense pas.— Tu es bien mieux, car j’ai encore mes ongles sur ton cul !
Elle se met à rire et reprend son œuvre en plus d’insérer deux doigts en moi. Ça, je ne m’y attendais pas ! Mais c’est qu’elle a des idées cette Lolo ! Elle poursuit sa progression dans mon vagin avec de rapide va-et-vient et suce mon clitoris déjà très excité. Mon bassin monte et descend de plus en plus vite pendant que je lui dévore la chatte en lui palpant les fesses. Nos corps suintent, ils se collent l’un sur l’autre et le bruit de nos plaisirs se fait entendre. Lau lâche mon vagin et gémit en serrant mes cuisses.
— GHMUmmm… Ouiiii… vas-y…
Ma langue tourne et lèche ce fruit, c’est si bon de sentir ses parois vaginales se contracter sur ma langue, elle mordille mon entrecuisse et plaque sa bouche dessus pour gémir.
— Ahhhhhhhhh putaiiiiiin…
Je sens que ses spasmes sont moins forts et elle recommence à passer sa langue entre mes lèvres et me tape sur une cuisse pour me signifier de cesser toute invasion clitoridienne. Laurence s’applique avec sa langue et reprend la pénétration de ses doigts. Elle fait des allers-retours vifs tout en me suçant l’olive avidement. En quelques minutes, mon ventre se contracte et j’empoigne ses fesses, y plante mes ongles et commence à haleter.
— Ahhhggg… ahhhh… ahhhh ouiiii Lauuuu…
Je jouis ouvertement et lui mordille l’intérieur d’une cuisse avant d’expirer mon dernier souffle.
— Woahhh…
Nous nous relevons et assise à l’extrémité l’une de l’autre, nous nous regardons reprendre notre souffle. Je m’approche d’elle en rampant sur le canapé et me place entre ses jambes face à elle, le menton dans mes mains et lui souris.
— Tu veux du dessert ?— Ah ah ah, tu es une spéciale toi !— Pourquoi ?— Au lieu de te coller à moi et de profiter de ce moment, tu me proposes de manger.— Ça donne faim de baiser.— Aller, GO !
Pendant que je nous sers une bonne portion, Bertrand vient nous voir et se frôle à Laurence.
— Oh, il t’aime bien, sinon il ne serait pas venu. N’est-ce pas Bertrand ?— Grmoui ! Grmoui !— Ah non, tu ne vas pas commencer à me demander de la bouffe ? Tu en as dans ton bidule, aller ouste !— Grmoui !
Frustré, il nous tourne le dos et quitte. Celui-là, je vous jure des fois, il m’exaspère.
Assises, nous dégustons le dessert, nues, simplement en se touchant les pieds et se regardant.
— Eli, pourquoi tu m’as posé des questions sur ma mère ? Elle te plaît ? Tu voudrais la baiser, n’est-ce pas ?
Gênée, je baisse la tête et continu de manger sans répondre. Laurence dépose son assiette et s’approche de moi, me relève la tête et me dit :
— Réponds-moi.— Elle dégage quelque chose de très sensuel et depuis que je te connais, je découvre des sensations, des sentiments que je ne me connaissais pas.— Donc ?— Oui…— Et si je te proposais de baiser avec elle ?— Comment ? Tu…— Oh, ne stresse pas avec ça ! Oui, nous faisons l’amour quelques fois et nous aimerions t’inviter à participer à nos ébats. Comme personne n’a voulu avant, je…— Ah, parce que tu l’as proposé à d’autre avant ?— Absolument, c’est un de nos fantasmes.— Et ton père est au courant ?— Oui, il a même baisé ma mère une fois et je me masturbais au bout du lit.— BORDEL !
Je ne sais plus quoi dire. Une première pour moi en 34 ans de vie ! Ok Eli là, il faut que tu regardes la situation, que tu analyses et que tu prennes les bonnes décisions. NON, mais ce n’est pas vrai tout ça ? Nha, c’est certain qu’elle me taquine, impossible qu’une famille comme la leur, soit « ouverte » de cette façon, mais en même temps, il y a quelque chose qui m’excite dans tout ça. Son père est très séduisant, sa mère envoûtante et elle… ouf !
— Ça va ? Tu es sous le choc, c’est ça ?— Un peu, mais en même temps, je suis très excitée. Je me fais des images dans ma tête et… ouf !— Serais-tu partante pour l’expérimenter ?— Si tu me jures que tu ne m’abandonnes pas et que ton père ne sera pas là, oui j’accepte.— SÉRIEUX ? OMG ma mère sera tellement heureuse. Tu sais qu’elle m’a texté ? « Ta blonde m’a fait mouiller ma chérie ! »
Je me tape le front et m’écroule sur le dos. Comment une MÈRE peut-elle écrire ça à sa fille ? Ok, je suis rendue vieux jeux ou quoi ? Laurence s’avance vers moi et s’étend sur mon corps.
— Tu sais que tu me donnes beaucoup d’idées toi ?— Oh Lau, sérieux. Elle m’a vu seulement une fois et elle t’a écrit ça ?!— Il est encore tôt, tu veux que je lui envoie un texto ?— HEIN ? QUOI ? Ce soir ?— Pourquoi pas, le temps qu’elle arrive, nous allons avoir le temps de se doucher.— Dans quoi tu m’embarques Laurence ?— Dans une belle aventure ma petite Eli. Alors ?— Bordel… OK !
Je me recouche sur le canapé et place mes mains sur mon visage en faisant signe non de la tête alors que j’entends Laurence dire à sa mère que je suis partante. Elizabeth, qu’est-ce que tu fous ?
— Grmoui !— Ah, te voilà toi ! Tu n’imagines pas une seconde ce qui est en train de se tramer ici. Imagine-toi donc que la mère de Lau veut baiser avec elle et moi. Tu sais ce que j’ai dit, non bien sûr que tu ne le sais pas. J’ai dit oui Bertrand !— Grmoui !— Alors aussi bien aller te cacher dans tes appartements, car il va avoir de l’action ici tantôt, aller ouste mon gros.— Grmoui !
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