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Causes et conséquences

Chapitre 1

Aurélie est une coquine

Divers
Je vais te répondre, je n’éluderai pas la question. Tu as le droit de savoir. En fait, tu dois savoir ! Je serai franc et direct, au risque de te choquer. Ça te paraîtra parfois irréaliste, parfois absurde, parfois sale. Pourtant, je t’en fais la promesse : je ne te dirai que la vérité. Simplement, ne m’interromps pas ; écoute mon histoire jusqu’au bout.
C’était il y a dix-huit ans. A l’époque, je n’étais pas l’homme que tu connais : ça te surprendra peut-être, mais j’étais franchement timide. Mes expériences se limitaient avec des filles à quelques flirts et un coup d’un soir - ce dernier n’était pas une réussite, et je préfère oublier cette expérience -, et avec des mecs à des après-midi d’ado "branle" et "porno" où l’on me traînait. Bref ! Du classique pour le jeune intello hétéro, légèrement coincé, que j’étais.
Il y a dix-huit ans, donc, fraîchement diplômé de mon école d’ingénieurs, je venais de rejoindre une boîte de conseil en région parisienne. Éric était l’ingénieur d’affaires d’une petite équipe à laquelle je fus intégré. Il m’avait recruté grâce à mon diplôme, mes expériences professionnelles, et un entretien réussi - j’apprendrais plus tard que mon apparence physique n’y était pas pour rien. Éric avait cinq ans de plus que moi. Il était un chef travailleur, charismatique, exigeant, mais juste.
Au fil des mois, Éric et moi nous étions trouvés quelques atomes crochus, dont une certaine dépendance au sport. Éric proposa de venir à sa salle de musculation. Il prétextait l’occasion à la fois de se motiver réciproquement, et de dépasser la relation exclusivement professionnelle que l’on avait jusqu’alors. Je n’avais pas refusé parce que, d’une part, il était mon supérieur et que je ne savais pas encore dire "non", et d’autre part, ne connaissant personne à Paris, j’avais envie de trouver quelques potes pour sortir.
Un soir de semaine, je suivis Éric jusqu’à sa salle. J’avais droit à une séance "découverte". Nous nous dévêtîmes dans les vestiaires : sous sa chemise, Éric cachait un corps d’athlète, véritablement taillé en V à la manière des nageurs.
— Des années de natation ! avait-il répondu à mon regard innocemment captivé par sa musculature. Le sien n’était pas en reste.— Des années de course à pied !
J’avais certes une morphologie moins massique que lui, mais elle convenait mieux au coureur que j’étais. En outre, mes abdominaux apparents n’avaient pas l’habitude de laisser autrui indifférent. "Quel est ton programme pour ce soir ?
— Haut du corps. Développé-couché, butterfly, tirage dos, épaules, biceps, triceps, puis abdos.— Ah oui ! Quand même, séance bien complète." Je ne lui avais pas encore dit, mais j’allais débuter en musculation : je n’avais guère de référence aux exercices qu’il évoquait dans son programme. Cela avait dû se remarquer, aussi m’empressais-je d’ajouter : "Mes activités sportives favorites se pratiquent plutôt soit sur la route, soit sur un terrain de foot, soit en montagne - je fais beaucoup de randonnées. C’est ma première fois dans une salle de musculation.— T’inquiète pas, Julien ! Je vais te guider."
Et en effet, Éric fut un merveilleux guide. Patient, attentif, progressif. Je suivais ses recommandations à la lettre. J’appréhendais le développé couché : je craignais de me retrouver coincée sous la barre de vingt kilos. Il sut facilement me mettre en confiance, et l’exercice se déroula convenablement. Lors des phases de repos, nous discutions nutrition et prise de masse.Une heure plus tard, nous nous retrouvâmes dans les vestiaires. Je sentais mes muscles bandés comme jamais. Torse nu, j’admirais dans le miroir combien la séance fut payante : mes pectoraux et mes biceps avaient gonflé !
— Alors, on se mate ? dit mon guide, en boxer, serviette et gel douche à la main.— Ouais, c’est efficace !— Tu vas devenir accro.

Après la douche, Éric m’invita à l’accompagner boire quelques verres dans un bar. Il devait y retrouver une amie de passage dans la capitale. J’acceptais avec plaisir.
Nous étions attablés depuis un quart d’heure autour d’une pinte quand une brune aux cheveux longs attachés en queue-de-cheval se glissa derrière Éric et posa ses mains sur ses yeux.
— Mon premier a été mon petit cri d’admiration en te voyant nu la première fois. J’adore que tu caresses mon deuxième. Mon troisième est l’endroit où je préfère être le plus avec toi. Mon tout est tout à toi pour ce soir. Qui suis-je ?— Hum... J’hésite...— Ah non ! Tu n’as pas le droit !— Ne serait-ce pas ma petite Aurélie ?— Gagné !
La petite Aurélie explosa d’un rire sincère et embrassa à pleine bouche Éric. Elle était particulièrement belle. Son pull léger qui lui collait au corps révélait une taille fine, et des seins généreux. Son jean moulant, quant à lui, mettait en valeur son petit cul qui ne me laissait vraiment pas indifférent. Les voir ainsi s’embrasser goulûment, ces deux beaux gosses face à moi, avait suscité quelques petits tressautements dans mon boxer.Éric me présenta comme la dernière recrue dont il lui avait parlé. Lorsque ses yeux rencontrèrent les miens, lorsqu’un sourire se dessina sur ses lèvres pulpeuses, mon cœur manqua un battement, ma bite cogna contre la braguette. Cette fille avait un charme fou. Elle me fît la bise, posa ses affaires, et s’excusa de s’absenter quelques instants pour soulager une envie pressante.
— Je n’avais pas compris que tu avais un rendez-vous avec ta copine. Je vais me sentir de trop...— Alors premièrement, ce n’est pas ma copine puisqu’elle a déjà un mec ; c’est juste une copine avec qui j’entretiens de bonnes relations. Deuxièmement, je t’assure, tu n’es pas de trop !— Quoi ? Tu veux dire qu’elle trompe son mec avec toi ? Tu es son amant ?— C’est plus compliqué que ça, Julien...— Je t’assure, de mon point de vue, la situation est très claire.— Son mec est au courant.— Ah... Ah ! Donc ils vont rompre, en fait !— Non, ce n’est pas ça. Ils sont très amoureux, mais lui est partageur, et elle sait en profiter.— Ah... D’accord...— Son mec est consentant, d’ailleurs on se connaît assez bien. C’est juste qu’il aime bien savoir que je m’occupe d’Aurélie de temps en temps.— Ils sont libertins, c’est ça ?— Oui. Candaulistes plus exactement.— Candau... quoi ?— Candaulistes. En gros, son mec prend du plaisir à voir ou savoir sa femme coucher avec d’autres hommes. En l’occurrence, l’autre c’est moi.
Sur le coup, je dois t’avouer que j’étais abasourdi par les propos qu’Éric tenait. Je faisais un blocage, je ne pouvais pas admettre qu’une telle situation puisse exister pour de vrai. Ça me paraissait surréaliste, tout droit sorti d’un scénario pour un film de cul. J’étais d’une naïveté navrante.
Aurélie revint, une pinte à la main, et s’assit entre nous deux. Éric posa sa main sur la cuisse d’Aurélie et prit de ses nouvelles. Elle entama un long monologue sur sa vie à Marseille, son taf, son copain qui s’appelait Benjamin, son actuel déplacement professionnel à Paris, son impatience de retrouver Éric. Elle me parlait de sa relation à trois comme s’il était évident que j’étais au courant depuis longtemps. Je me sentais très mal à l’aise.
— Donc, si je comprends bien, tu es amoureuse de Benjamin, mais d’un commun accord, il t’autorise à avoir quelques aventures avec d’autres hommes ? demandais-je.— C’est presque ça. Il ne m’autorise pas : il m’incite à voir d’autres hommes, que nous choisissons ensemble. Mais ce n’est pas tous les jours non plus, hein ! Il peut se passer un, deux ou trois mois entre deux aventures.— Et Benjamin, il fait quoi pendant ce temps ?— A ton avis, Julien ? fit-elle d’un air condescendant. Soit il assiste aux ébats, soit il participe, soit il est dans la pièce d’à côté... Ça dépend de son humeur. Elle se tourna vers Éric et lui demanda, suspicieuse : "Mais tu ne l’as pas mis au courant, pour ce soir ?"
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