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Cécile, amour de ma vie...

Chapitre 2

Erotique
DEBUT DE LA SECONDE PARTIE
La semaine me parût longue. Je lui téléphonais presque tous les soirs et nos conversations restaient sibyllines car, habitant chez ma mère, je ne pouvais pas avoir les mots crus nécessaires à l’expression du désir que j’avais d’elle depuis ce dimanche inoubliable. Je me masturbais tous les soirs en imaginant sa bouche sur mon sexe et tout ce que ferions ensemble pendant notre périple.
Pour répondre à sa demande, je fis provision de préservatifs, une chance je trouvais une pharmacie avec un homme seul au comptoir !
Le vendredi je la récupérai avec ma voiture, un coupé Fiat 124, au bas de son immeuble. Elle était craquante dans sa robe à fleurs sans manches. Je sortis de ma voiture pour élégamment lui ouvrir la portière, je mis son bagage dans le coffre et nous partîmes immédiatement pour Saint Malo. Par précaution j’avais réservé un hôtel la veille pour trois nuits. Sur la route, nous nous arrêtâmes dans un routier pour diner. L’alcool nous avait échauffés. Il n’était pas rare à cette époque de faire un repas gastronomique dans ce type de restaurant où l’on prenait l’apéritif, du vin et un pousse-café. L’alcotest n’existait pas encore.
A peine dans la voiture, Cécile, toute excitée, déboutonnât ma braguette, introduisît sa main dans mon slip et commençât à me branler doucement.
Je démarrais difficilement pour continuer notre route et pour ne pas être en reste avec elle je lui demandais d’enlever sa culotte afin d’avoir un libre accès à sa chatte pour pouvoir la doigter. Elle était déjà trempée. Elle libérât ma verge du carcan qui la maintenait toute fière de l’effet qu’elle me faisait. Puis elle se penchât entre le volant et moi pour entamer une douce fellation. Ça commençait à devenir dangereux. Heureusement il n’y avait pas beaucoup de voitures à cette heure et j’arrivais à maintenir le cap. Mais je sentais qu’il fallait conclure et autrement que comme ça. Aussi je repérais un chemin de terre dans lequel je m’engageais. Nous descendîmes de voiture. Je rejoignis Cécile, la fis tourner sur elle-même afin qu’elle se trouve dos à moi et après l’avoir penchée sur le capot je la pris en levrette d’une seule poussée. Nous étions tellement échauffés qu’en quelques secondes nous avons joui tous les deux sans aucune retenue.
Le long week-end ne faisait que commencer…
Nous atteignîmes Saint Malo et notre hôtel vers une heure du matin, fourbus mais heureux d’être ensembles.
Inutile de vous dire, qu’à peine dans notre chambre, nous avons refait l’amour tant nous étions insatiables.
Ces trois jours furent ponctués de visites, « de bonnes bouffes », de longues discussions tant nous avions de points communs : La musique classique, le Jazz, la littérature, l’humour mais aussi à multiplier nos relations sexuelles pour inventer ou découvrir de nouvelles positions tant nous avions soif l’un de l’autre. Je me demandais d’ailleurs si je n’allais pas manquer de préservatifs… C’est à cette occasion que je lui fis littéralement l’amour dans la bouche. Sa tête pendante en dehors du lit, qui était juste à la bonne hauteur, la bonne position pour bien aller au fond, je fis pénétrer ma queue au fond de sa gorge pour la coïter tandis que je buvais sa jouissance à la source de sa chatte. Nous terminâmes une fois de plus ensemble comme ce le fût pratiquement tout le temps lors de nos rapports. Nous étions en pleine harmonie sexuelle, attentifs à notre plaisir mutuel.
Ce week-end fut le réel démarrage d’une vie à deux comme on pouvait la pratiquer à cette époque. Il n’était pas question d’habiter ensemble hors mariage, ma mère, très à cheval sur les principes ne l’aurait pas admis et en plus la différence d’âge entre nous lui faisait peur.
Nous passions donc la plupart des fins de semaine tous les deux. Nous nous étions cooptés ses amis et moi ce qui facilitât les choses. A l’inverse, j’avais érigé un mur entre les miens et les siens. Pourquoi ? A l’heure où j’écris je n’ai pas la réponse. Les seuls amis qu’elle ait connus de mon côté furent mon meilleur ami et sa femme. Personne au travail ne fut au courant de notre liaison. Certains collègues continuaient à se vanter d’avoir une aventure avec elle et cela nous faisait beaucoup rire lorsque je lui en parlais.
Travaillant dans l’édition, Cécile amenait chez elle de nombreux ouvrages récents. Lors des nuits passées ensemble, dans les périodes où nous ne faisions pas l’amour, rares il est vrai, hormis ses périodes menstruelles et encore – vous le découvrirez plus tard, nous lisions ces livres chacun de notre côté et, lorsqu’un chapitre était intéressant, nous le faisions découvrir à l’autre.

A cette époque la Presse commençait à parler de romans érotiques malgré la censure : Emmanuelle, Emmanuelle l’anti-vierge et Histoire d’Ô. J’achetais ces trois livres dans une librairie spécialisée dans l’ile Saint-Louis qui les vendait « sous le comptoir ». Nous nous passionnâmes à leur lecture hormis que nous étions en plus, communément, participatifs. En clair, nous reproduisions certaines scènes ou nous nous masturbions mutuellement jusqu’au moment, ou ne tenant plus, je la pénétrais pour un orgasme final. Parfois elle me suçait pendant que je lui lisais un chapitre. Ces moments étaient sublimes. Cécile aimait particulièrement une scène où Emmanuelle se faisait prendre dans la chatte puis son amant venait sur elle pour lui perforer les seins avec son vît, se faisait faire une branlette espagnole et se vidait dans sa bouche. Nous reproduisîmes souvent ce tableau qui finalisait, lorsque je n’avais pas de préservatif, le « Coïtus interruptus ». Cà se terminait alors par une simple phrase, au moment de sa jouissance finale, précédent juste mon éjaculation qu’elle sentait venir : « Finis dans ma bouche ! »
Mais quelquefois cela faisait partie aussi des préliminaires et cela servait uniquement pour mieux nous exciter.
Il m’arrivait quelques fois d’être fatigué après une semaine de travail intense, heureusement rarement, dans ce cas je la faisais jouir uniquement avec ma langue et mes mains. L’une ses séances se terminât un jour où je réussis, après une très longue préparation, à la fister, mon poing disparaissant entièrement dans sa chatte béante. Elle eût d’ailleurs à cette occasion une succession d’orgasmes tout le temps de ma lente progression. Nous avons renouvelé l’expérience quelques fois pour son propre plaisir.
Se voir les week-ends uniquement nous posait quelques problèmes, les périodes fastes, propres à ne pas enfanter, ne coïncidaient pas forcément avec eux, pire, elle pouvait avoir ses « règles ».
Comme précédemment expliqué pour le premier des cas « Coïtus interruptus » et capotes étaient de mise, pour l’autre, sa période de menstrues, sachant que nous ne pouvions pas résister, il suffisait de mettre une serviette éponge sous ses fesses et nous faisions l’amour en position de missionnaire. Les entrées en matière étaient bien sûr limitées mais les étreintes préalables avaient suffi à nous mettre en condition. De plus, dans cette période, Cécile était particulièrement réceptive, elle mouillait énormément et prenait son pied très, très rapidement…
Cela nécessitait de nous deux une très grande hygiène mais nous y étions habitués. Je devais juste faire attention au moment où je me retirais afin de ne pas tâcher la moquette dans ma progression vers la salle de bains et elle devait en faire autant.
Il est à remarquer que dès mon arrivée en début de soirée le vendredi, même si nous devions sortir après, nous nous jetions l’un contre l’autre pour faire l’amour comme des bêtes. Cécile m’attendait quasiment nue et entreprenait vite fait de me déshabiller.
Dans ces cas- là je la prenais souvent debout, puis l’empalant sur ma queue je l’emmenais ainsi jusqu’à son lit où je la finissais en levrette. Parfois elle baissait mon pantalon, se précipitait sur mon sexe et ne tardait pas à me faire éjaculer tant mes bourses étaient pleines. Elle me disait juste alors : « Comme ça ce sera mieux tout à l’heure quand nous reviendrons du théâtre… ! »
Nos étreintes étaient bruyantes, Cécile aimait crier son bonheur et je l’y incitais par mes paroles crues. Sa voisine de palier, une veuve avec qui elle conversait souvent, le lui fît remarquer un jour qu’elles parlaient des nuisances qu’elles pouvaient se créer mutuellement. Elle lui dit en souriant : « Il y a juste un problème quand votre compagnon vient chez vous. Il doit être fougueux car je vous entends manifester vos émotions de l’autre côté du mur ! » Elles éclatèrent de rire toutes les deux. Depuis nous fermions la porte de la salle de bains qui jouxtait l’appartement voisin ainsi que la porte du couloir qui menait à la porte d’entrée. La voisine n’entendît plus rien…
Nous étions un couple libre et nous n’avions pas l’intention de partager notre bonheur avec d’autres. D’ailleurs, à ma connaissance l’échangisme était quasiment inconnu ; le Minitel pas encore connu et l’Internet du domaine de la science-fiction… Nous nous suffisions à nous-mêmes.
J’avais découvert la sodomie avec deux autres compagnes précédentes : une qui voulait rester vierge et avec qui j’ai eu un rapport unique, l’autre qui était prête à tout pour me conserver et qui avait trouvé ce moyen pour tenter de me garder. Elle n’avait pas réussi !
La première, habituée de ce mode, m’indiquât qu’elle se préparait à l’avance en s’enduisant l’anus de vaseline. Mon intromission fût trop facile et comme elle m’avait bien chauffé je jouis rapidement dans son cul. Je n’en garde pas un souvenir impérissable. L’autre était réticente mais je voulais lui donner une bonne leçon, réellement la dominer. Aussi je commençai par la chauffer en la pénétrant vaginalement puis je récupérai un tube de vaseline fourni alors avec certaines boites de préservatifs, je m’enduisis la verge et je l’enculai d’une seule poussée. Là encore, trop rapide, elle était tellement serrée, que j’éjaculai quasi immédiatement. Elle n’éprouvât aucun plaisir mais je m’en fichai…
Avec Cécile ce fut autre chose car nous y vinrent en plusieurs paliers. Il me fallut au moins deux tentatives pour y arriver. Elle n’était pas réticente mais désirait que cela se fasse naturellement, sans artifices autrement dit : sans vaseline.
La première ce fut dans un hôtel en Alsace, au bord du lac de Gérardmer. Notre chambre avait une vue sur celui-ci. C’était le soir, la nuit était tombée. Cécile était accoudée à la rambarde de la fenêtre, nue, personne ne pouvait nous voir car nous étions au dernier étage, sans vis-à-vis. J’étais nu moi aussi et je vins dans son dos, ma bite raide entre ses fesses magnifiques qui étaient un véritable appel au viol, prenant dans mes mains ses seins durs. Je ne sais ce qui me passât par la tête, peut-être avions nous trop bu, mais je tentais, sans aucune préparation, de faire entrer mon gland dans son anus. Elle poussât alors un cri de douleur, violent. Je la fis retourner pour la prendre dans mes bras et, la couvrant de baisers, je m’excusai auprès d’elle de mon attitude insensée. « Tu m’as fait mal ! » « Pardon ma chérie ! Je ne voulais pas te faire souffrir ! » Puis je l’entrainais vers le lit où nous fîmes l’amour normalement.
En allant à la salle de bains elle me dit : « Il faudra recommencer un autre jour et ne pas rester sur un échec. Là j’ai trop mal. Mais il faudra que tu sois plus doux dans ton approche… » Elle m’embrassât les lèvres pour exprimer le pardon qu’elle m’accordait.
La deuxième fut la bonne et pas la dernière…
Nous étions chez elle dans son lit, encastrés l’un dans l’autre, ma verge avait pris position dans sa chatte et la perforait lentement. Comme à son habitude elle mouillait au maximum. Recueillant avec mes doigts sa liqueur je tentais une intromission de mon index dans son cul. Je la sentis se détendre. Il était entré. Faisant tourner mon doigt dans des mouvements de plus en plus amples, je parvins à en introduire un second et continuai mon action. J’estimais qu’elle était prête désormais pour notre première sodomie. Mon sexe sorti de son vagin, plein de ses sucs, vînt s’appuyer sur son petit trou bien préparé. Sans forcer, par petits coups, tout en tournant, mon gland parvint à franchir le premier sphincter. L’une de mes mains, qui ne restait pas inactive, lui branlait le sexe pour récupérer sa cyprine qui servît à enduire le restant de ma verge encore dehors.
A ce rythme le deuxième sphincter fut passé. J’étais en elle complètement, prêt à la défoncer.
Je lui demandais si elle était prête. Elle me répondît : « Oui c’est bon. Tu as été doux. Je n’ai pas mal et tes doigts devant me font du bien. Continue comme ça ! Tu peux y aller ! Je suis à toi complètement ! »
J’entamais alors la défonce de son cul en me préoccupant uniquement de son plaisir, de NOTRE plaisir. C’était merveilleux cette femme qui me donnait tout d’elle-même. En quelques secondes, je la sentis partir différemment, entièrement, sous l’action conjuguée de mes doigts au plus profond de son vagin et de ma bite qui s’enfonçait dans son fondement. Tétanisée, elle poussât un unique cri, violent, mais significatif de son orgasme, provoquant un spasme de ses sphincters qui serrant ma queue au maximum me firent éjaculer au même moment dans ses entrailles.
Epuisés nous mîmes plusieurs minutes pour nous remettre de nos émotions. C’est elle qui prît la parole : « Nous y sommes arrivés. J’ai vraiment aimé et je regrette que nous ne l’ayons pas fait plus tôt ! J’ai adorée ta domination graduelle qui m’a fait devenir une femelle à ta merci. J’avais même l’impression que deux hommes me prenaient à la fois tant se fût intense. »
« Tu veux dire que tu aimerais être prise par deux hommes à la fois ? »
« C’est ce que j’ai pensé à ce moment-là. Ça ne veut pas dire que je désire le faire ! C’est toi que je veux uniquement ! »
Elle se retournât alors et me dit pour la première fois : « Je t’aime. »
« Je t’aime aussi. » fût ma réponse.
EPILOGUE
Nous avons vécu un amour fou comme cela pendant six ans. Nous avons rompu une fois d’un commun accord mais nous avons vite repris deux mois plus tard.
Notre différence d’âge a été un obstacle que nous n’avons pas pu franchir ou, pour être plus franc, que je n’ai pas voulu surmonter : l’époque qui ne se prêtait pas à ce genre de situation, ma mère que j’adorais, rétive à notre liaison, le regard des autres dans lequel je croyais voir le jugement définitif : « Regarde le celui-là avec sa vieille ! »
Pourtant nos amis disaient que nous formions un très beau couple où l’entente était totale et qu’ils n’y discernaient aucun hiatus.
Cécile s’est retrouvée une fois enceinte. Elle a avorté et je n’ai rien fait pour l’en empêcher. C’était son choix. Peut-être parce qu’elle se rendait compte que nous ne pourrions pas continuer à vivre ensemble toute la vie. Et puis le temps passant, elle eut quarante ans, j’en avais vingt-neuf et j’avais envie d’avoir des enfants, elle ne voulait toujours pas disant qu’il était trop tard.
Nous avons rompu, définitivement cette fois-ci. Je me souviens encore de ce jour où je l’ai laissé sur le trottoir en bas de chez elle après notre dernière soirée au restaurant. Elle savait que c’était la fin mais elle n’en a rien laissé paraître, digne tout le long du repas, comme pour me faciliter la tâche. Elle m’a juste dit : « Tu veux monter pour la dernière fois ? » J’ai refusé car je savais que si j’accédais à sa demande je succomberais encore une fois, j’avais trop envie d’elle.
Elle a franchît le portail de son immeuble. Je ne l’ai plus jamais revue. Elle était forte mais j’ai eu peur qu’elle se suicide. Ça m’a poursuivi pendant toute ma vie jusqu’au jour où, faisant des recherches dans les pages jaunes sur Internet, je l’ai retrouvée. Elle n’avait pas changé de nom, mais avait déménagé.
Depuis, je me suis marié, j’aime ma femme, les enfants que nous avons eus. Nous avons une vie sexuelle épanouie aujourd’hui encore, malgré mon âge.
Je pense toujours à Cécile, telle qu’elle était au moment de notre rupture et j’ai toujours envie d’elle mais ce n’est plus qu’un fantasme supplémentaire.
Pour conjurer ce démon je l’ai appelée en numéro caché, j’ai reconnu sa voix, je n’ai rien dit, j’ai raccroché. Elle a quatre-vingt-trois ans…
C’est mieux ainsi !
Juillet 2014
FIN
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