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Challenges

Chapitre 3

Le challenge de Yann : la clef

Hétéro
Un objet bien en évidence, auquel il n’avait pas prêté attention jusque-là, attire son regard : un gode ceinture doté de deux phallus. D’un côté, le plus petit a une forme particulière : relativement court et très courbé à son extrémité, il est certainement destiné à être inséré dans le vagin d’une femme afin de lui stimuler le point G. De l’autre, le second, d’une bonne taille, ressemble à un pénis masculin de manière très réaliste. Il est visiblement destiné à pénétrer sa partenaire ou… son partenaire ?
Yann blêmit subitement quand une foule de détails lui viennent à l’esprit. Cette coupe de cheveux très courte, cet air sévère, cet ensemble noir et blanc si strict, ce constant défi dans le regard, cette attitude méprisante. Et si cette femme si froide était en fait… une dominatrice ? De cette espèce qui ne peut jouir sans avoir auparavant totalement asservi et humilié sa victime ?
La perspective de se soumettre au bon vouloir d’une Maîtresse ne l’enchante pas du tout. Surtout quand il regarde le double-gode et la taille du phallus qui lui serait destiné si ses craintes s’avéraient fondées. Car, en dehors de massages de la prostate prodigués par son épouse avec les doigts ou de petits objets spécialement conçus pour cet usage, il n’a pas vraiment apprécié les rares pénétrations qu’il a subies par des godes de taille pourtant plus raisonnables.
Mais échouer serait ressenti comme une cuisante défaite vis-à-vis de Laure, qui a surmonté son précédent challenge avec brio malgré sa grande difficulté. Son cerveau est en ébullition. Après tout, peut-être se trompe-t-il, se fait-il un film catastrophe pour rien ? Une seule manière de le savoir toutefois. Le temps presse, il reste désormais à peine plus d’une demi-heure.
Il demande à sa partenaire de se relever, de descendre du lit et de se positionner debout face à lui. Quand elle se trouve bien en place, il la fixe quelques secondes dans les yeux, la défie à son tour du regard dans une sorte de baroud d’honneur avant sa reddition. Il prend une grande inspiration puis baisse le regard et tombe à genoux devant elle. Il tend les bras et lui présente le martinet posé sur ses deux mains ouvertes, paumes orientées vers le haut et lui déclare d’une voix mal assurée :
— Maîtresse, j’ai été stupide et je vous ai traitée avec beaucoup de désinvolture. Je mérite une punition.
Il hasarde un bref coup d’œil vers son visage et baisse immédiatement le regard. Le sourire carnassier qu’il a entraperçu lui confirme qu’il a hélas probablement vu juste.
Sa Maîtresse se saisit lentement du martinet, fait mine de l’évaluer avant de demander à Yann de se retourner et de se mettre à son tour à quatre pattes, cul face à elle. Il s’exécute et attend. Longuement. Il se sent ridicule dans cette position, la bite collée au ventre, douloureuse d’être en érection depuis près d’une heure et demie.
— Je vais te rendre deux coups pour chaque coup que tu m’as donné, sale chien ! Et tu vas les compter.— …— Je n’ai rien entendu !— Oui Maîtresse.
Quarante coups de martinet. Pour une première… Yann en est là dans ses pensées quand le premier coup s’abat, léger. Il grimace.
— Un.
Les autres s’enchaînent sans rythme précis mais de plus en plus appuyés. Il compte en serrant les dents et en tentant de se donner une certaine contenance.
— Deux, trois… trente-neuf, quarante.
C’est enfin fini. Yann se détend, toujours à quatre pattes. Il a les fesses en feu. Le périnée aussi. Toutefois, sa Maîtresse, visiblement experte dans le maniement du martinet, a soigneusement évité ses couilles. Curieusement son érection n’a pas faibli. L’afflux de sang dans la région l’a même rendue encore plus dure. Le gland est violacé, énorme. Il aimerait pouvoir se soulager mais il sait qu’il doit tenir la position sans bouger et attendre les ordres.Sa Maîtresse reste immobile et silencieuse. Yann est déconcerté. Toujours préoccupé par l’idée de trouver la clef dans l’objectif devenu quasi-obsessionnel de gagner son challenge, il prend le risque de lui adresser la parole :
— Maîtresse, est-ce que je peux maintenant vous lécher pour votre plaisir ?
Celle-ci revient se placer devant lui et lui assène pour toute réponse une paire de gifles sonores. À la réflexion, il n’est pas vraiment surpris de… la réponse. Puis elle reste campée sur ses jambes légèrement écartées, bras croisés, immobile, le toisant sévèrement. Une position d’attente.
Bien qu’il lui en coûte, Yann se résout à suivre son intuition. À quatre pattes, il se dirige vers le double gode, se saisit du harnais avec les dents et retourne vers sa Maîtresse. Il dépose l’engin à ses pieds et lui dit, la voix tremblante :
— Maîtresse, faites-moi l’honneur de prendre votre plaisir avec moi.
Pendant un long instant, il ne se passe rien. Yann est en pleine crise de priapisme malgré la perspective peu excitante qui l’attend. Il se dit en plus que la dureté de cette érection combinée avec la correction subie doivent resserrer énormément un trou du cul qui n’est pas du tout coutumier de ce type de pénétration.
Sa Maîtresse se baisse alors lentement et ramasse l’objet. En restant bien dans le champ de vision de Yann, qui hasarde de brefs coups d’œil inquiets, elle s’éloigne, saisit un tube de lubrifiant et en enduit généreusement le petit gode qu’elle installe dans sa chatte. Elle serre ensuite fermement le harnais autour de sa taille et de ses cuisses, tout en fixant Yann droit dans les yeux avec un air à la fois gourmand et méprisant. La voilà maintenant dotée d’une bite d’une taille qui paraît monstrueuse à Yann. Elle se dresse entre ses jambes de manière obscène et inquiétante.
Toujours chaussée de ses escarpins qu’elle n’a jamais ôtés, sa Maîtresse s’approche du visage de Yann et lui ordonne :
— Suce-moi, sale chien.— …— Je n’ai rien entendu !— Oui Maîtresse.
C’est une première pour lui. Après une brève hésitation, il s’exécute maladroitement avec dégoût, manquant plusieurs fois de vomir quand elle prend l’initiative de s’enfoncer un tout petit peu dans sa bouche. Mais comment font donc les femmes, pense-t-il en lui-même ?
Après s’être fait sucer quelques minutes en procédant à de touts petits va-et-vient qui ont dû commencer à stimuler son point G, sa Maîtresse se retire et enduit généreusement son nouveau sexe de lubrifiant, ce qui rassure un peu Yann. Elle le contourne sans se presser, se positionne debout derrière lui et lui demande d’écarter ses fesses avec ses deux mains. L’humiliation est totale. Il se crispe. Il sait que c’est la dernière chose à faire, il l’a suffisamment répété à des partenaires peu expérimentées à qui il infligeait le même traitement. Mais il se rend compte à cet instant que ça ne se contrôle pas sans un entrainement poussé. Elle fléchit alors ses jambes écartées, positionnées de part et d’autre de ses cuisses.
Yann sent des mains agripper ses hanches, une masse tiède s’appuyer sur son anus, puis la pression sur son trou du cul augmenter progressivement. Même s’il est complètement contracté, la généreuse lubrification fait son œuvre et il sent son sphincter s’ouvrir peu à peu contre son gré, lentement mais inexorablement. Il a l’impression qu’on l’écartèle, puis soudainement qu’un tison brûlant s’introduit inéluctablement dans son rectum. La défense vient de céder. Le gland a franchi l’obstacle et la progression se poursuit sans résistance jusqu’à ce que la totalité du phallus ait pénétré en lui. Yann a envie de hurler sa douleur et sa rage mais, dans un sursaut de d’orgueil, il parvient à se maîtriser.
Sa Maîtresse s’immobilise alors pour lui laisser le temps de s’accoutumer, certainement consciente de son manque d’expérience. Il respire profondément, se détend un peu, mais se sent toujours désagréablement envahi par cette présence étrangère même si la douleur initiale s’estompe peu à peu. Un mouvement de va-et-vient commence dans ses entrailles. D’abord très lent, puis de plus en plus rapide. Il entend le souffle de sa Maîtresse s’accélérer, signe de la montée de son plaisir, déclenchée par la stimulation conjointe de son point G et de son clitoris comprimé par la base de la bite artificielle. Enfin, se dit Yann avec soulagement.
Au-delà de la douleur et de l’humiliation qu’il ressent, ce traitement ne le laisse pas totalement insensible : sa prostate massée par cette bite artificielle lui procure quelques sensations agréables. Quoiqu’il en soit, il n’en peut plus, il a un besoin animal de décharger. Mais il n’y arrivera pas sans intervention manuelle sur son pénis. Il lâche ses fesses et approche une main de sa bite douloureuse dans l’espoir de pouvoir se faire enfin éjaculer. Un déluge de claques sévères s’abat sur son postérieur déjà bien endolori :
— Interdiction de jouir tant que tu n’en as pas l’autorisation, sale chien.— Oui Maîtresse.
Ses mains reprennent immédiatement position pour écarter ses fesses.
Toujours accrochée à ses hanches, sa Maîtresse accélère encore ses mouvements en gémissant. La montée de son plaisir lui fait adopter exactement le même comportement que celui d’un homme dans la même situation. Il sent ses mains se crisper sur ses hanches. Elle se cale enfin au plus profond de son cul et entreprend des petits mouvements verticaux pour masser vigoureusement son point G. Après quelques secondes, elle crie, prise d’un orgasme aussi intense que soudain.
Yann consulte prend la liberté de consulter sa montre : en une heure et cinquante-deux minutes. Il sourit intérieurement malgré sa situation peu enviable. C’est gagné !
Après de longues secondes, elle se retire sans ménagement. Yann ressent une impression de vide du côté de son arrière-train. Son érection n’a pas faibli et il ressent toujours un besoin impérieux d’éjaculer.
Il regarde sa Maîtresse revenue devant lui dans les yeux, ne sachant pas trop quelle conduite adopter. Si son air est toujours aussi sévère, son regard a changé. Elle se dirige vers la chaise, enlève son harnais, met un pied sur l’assise en écartant les cuisses de manière indécente et fais signe à Yann de venir la lécher. Curieusement, alors qu’il a remporté son challenge et qu’il pourrait reprendre sa vraie place, il la rejoint à quatre pattes et s’exécute, comme hypnotisé.
Fou d’excitation, il lèche frénétiquement ce sexe offert désormais dégoulinant du plaisir qu’elle a pris… et de celui qui s’annonce très vite. Elle lui caresse la tête.
— Bon chien. Tu peux te soulager sur mon pied mais pas avant que j’aie moi-même à nouveau joui.— Oui Maîtresse.
Yann ne se fait pas prier. Tout en s’activant avec sa langue, il s’astique la bite avec une main, se caresse les couilles de l’autre en se tenant prêt à éjaculer aussitôt que sa Maîtresse aura joui, impatient. Heureusement, cela arrive très vite. Dans un feulement rauque et continu, un orgasme moins violent mais plus long la secoue. Il accélère le mouvement sur sa queue, comprime un peu ses couilles gonflées et expulse enfin des jets puissants et abondants sur l’escarpin de sa Maîtresse, qui le regarde d’un œil goguenard en finissant de jouir. Une éjaculation sans plaisir, douloureuse mais libératrice.
Quand il a enfin fini de maculer son pied de sperme, elle se retourne sans lui accorder la moindre attention et se dirige vers la sortie de la pièce, toujours entièrement nue, le port altier. Il la suit du regard toujours à genoux, vanné, en fixant d’un air envieux et frustré cette croupe magnifique qu’il a tant espéré posséder.
À peine cette femme splendide et mystérieuse est-elle sortie que Laure rentre dans la pièce. Elle reconnaît la réussite du challenge. Yann s’inquiète intérieurement de savoir si elle a assisté à la scène, mais il préfère finalement rester dans le doute.
À cet instant, il se dit qu’il faudrait peut-être arrêter ce type de challenge…
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