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Champagne !

Chapitre 2

Gay
— T’es sérieux, là ?! Tu bandes même pas !
Je ne réponds pas, trop absorbé par mes pensées.
— Hé, mec !
Je reçois une tape sur l’épaule qui me reconnecte à la réalité. Je suis sur le siège conducteur de ma voiture, le pantalon sur les chevilles. A côté de moi, Cédric, un plan rencontré sur une appli me fixe du regard, visiblement vexé.
— Hein, quoi ? — Ca va faire cinq minutes que je te pompe et t’as même pas le début d’une gaule...— Oh. Euh, ouais, désolé. C’était peut-être pas une bonne idée de se voir, en fait.— C’est quoi le souci, je te plais pas ? — Si ! Si, si, tu es beau gosse. C’est juste que j’ai pas trop la tête à ça. Et puis je reprends bientôt le boulot. Ca te dérange si je te ramène sur le parking et qu’on remet ça à une autre fois ?
Il se contente de hocher la tête en se renfrognant sur son siège. Je me rhabille et démarre pour sortir du chemin de terre où je me suis garé. Quand j’arrive sur le parking de supermarché sur lequel lui et moi nous étions donné rendez-vous, Cédric sort de la voiture sans un regard en arrière. Je m’en fiche royalement. Les applis dont j’ai l’habitude regorgent d’hommes, ce n’est pas lui qui va y changer quelque chose. Et s’il n’a pas réussi à me donner une érection, c’est qu’il ne devait pas sucer aussi bien qu’il le disait. Je reprends la nationale sans demander mon reste. Il est un peu tôt pour que je retourne au travail mais je n’ai pas envie de retourner chez moi. Je trouverai bien quelque chose à faire pour m’occuper avant que le reste de mes collègues n’arrivent...Comme il fallait s’y attendre, le vestiaire est encore désert quand j’y entre. Je rejoins mon casier, situé tout au fond de la salle, passant inévitablement devant le casier de Johann, resté entrouvert. Un effluve de son parfum vient me chatouiller les narines. Mes sens perdent pied, comme à chaque fois que je le vois. Ou que je pense à lui. Ou que quelque chose me rappelle à son bon souvenir. Trois semaines se sont écoulées depuis... Je ne sais même pas comment appeler ça. Notre folie passagère ? Notre baise alcoolisée ? L’erreur la plus monumentale que j’ai pu faire de toute ma vie ?
Trois longues semaines durant lesquels Johann a complètement cessé de m’adresser la parole pour autre chose que pour le travail. Plus de blagues. Plus de bières après le service. Plus rien d’autre que des regards distants et impersonnels. Et tout ça... de ma faute. Je n’aurai jamais dû nous entraîner lui et moi dans cette histoire courue d’avance. Deux collègues de boulot, fiancés tous les deux dont un père de famille, qui finissent par baiser sauvagement sur une table de restaurant ? Il n’y a que dans les films pornos que ce genre de scènes peut se dérouler sans incidence. Je ne sais pas comment j’ai pu croire que cela ne changerait rien entre nous. Enfin si. Si je suis totalement honnête avec moi-même, je sais pourquoi j’ai fait ça. Au fil des mois, mon attirance pour Johann a pris tellement de place dans mon esprit que j’ai fini par laisser de côté toutes mes barrières. J’ai trouvé une occasion, je l’ai saisie, et j’ai vécu la meilleure partie de jambes en l’air de ma vie. Si c’était à refaire, même aujourd’hui, sachant les conséquences que cela a eu, je ne sais pas si j’aurai la force de caractère de ne pas succomber à la tentation. Cette fin de soirée est presque devenue une obsession, au point d’en occulter tout le reste. Au point d’avoir enchaîné les engueulades quatre jours de suite avec Margot. Au point de ne même plus bander quand un beau gosse essaye de s’occuper de mon chibre...La frustration de voir notre amitié voler en éclats mêlée au désir plus vivace que jamais de renouveler cette expérience me mine le moral à chaque jour que Dieu fait. Le voir m’ignorer est un supplice. Le fait de devoir faire comme si de rien n’était pour garder la face aux yeux des autres n’arrange rien. Je n’arrive pas à savoir exactement pourquoi je me mets dans des états pareils, mais je sais que rien ne s’arrangera tant que je ne serais pas parvenu à tirer les choses au clair.
Je suis sorti de ma rêverie par la porte des vestiaires qui s’ouvre.
Johann entre. À croire que mes supplications silencieuses ont été entendues...Il se fige quand il me voit. Son visage se ferme.
— Salut... je tente en restant le plus naturel possible.— Salut, répond-il sans même m’adresser un regard en ouvrant la porte de son casier.
Je me mords l’intérieur de la joue. Est-ce que je dois saisir l’occasion, au risque d’envenimer les choses ? Ou est-ce que je dois le laisser faire son propre cheminement personnel et le laisser revenir à moi, si tant est que cela se produise un jour ? Contre toute logique, je choisis de saisir l’occasion.
— Écoute, il faut qu’on parle de...— Je t’arrête tout de suite, me coupe-t-il en se plantant devant moi, le regard glacial. J’ai rien à te dire. Ni sur ça ni sur quoi que ce soit d’autre. Il ne s’est jamais rien passé entre nous, et nous ne sommes plus amis. On est de simples collègues de boulot et je te remercierai d’agir en tant que tel. C’est compris ?
Sa voix est implacable. Froide. Sans appel. Je reste immobile, désemparé.
— Tu peux sortir s’il te plaît ? Demande-t-il pour m’achever. Je n’ai pas envie de me changer devant toi.
Dans un état second, à peine conscient de mes gestes, je finis de boutonner ma veste de cuisine et quitte le vestiaire. La seule consolation que je trouve dans ce désastre est qu’au moins la situation a été clarifiée. Seulement voilà, je ne m’en trouve pas mieux pour autant. Je crois même que je suis au fond du trou...**Les jours suivants filent sans que je n’y prête vraiment attention. Je m’enferme dans une sorte de routine mécanique. Boulot/appartement/crises de Margot/réconciliations sur l’oreiller, et ainsi de suite... Tout sonne faux et creux. Comme si ma vie était un groupe de rock dont le batteur venait de foutre le camp. Johann, fidèle à ses paroles, me traite comme tous les autres collègues, à la différence près qu’il ne me calcule qu’à peine, quand il passe son temps à rire et blaguer avec les autres, ajoutant à chaque fois un peu plus à ma tristesse et à ma colère.
Un jeudi soir, alors que je suis en repos et que Margot est partie pour deux jours en séminaire avec sa boîte, seul dans notre appartement, je fais quelque chose que je n’avais jamais fait jusqu’à maintenant. Cela fait trois bonnes heures que je tourne en rond comme un lion en cage, tournant et retournant dans ma tête tout ce qu’il s’était passé pour que j’en arrive là, et je me sens sur le point de devenir complètement dingue. Alors quand j’ouvre le réfrigérateur et que mes yeux se posent sur la bouteille de champagne que Margot garde au frais pour je ne sais plus quelle raison, je lâche un ’’et puis merde, tiens’’, attrape la bouteille et me laisse tomber sur le canapé. J’ai toujours pensé que boire seul était l’un des signes que l’on courait vers la mauvaise pente. Mais je vois mal comment les choses pourraient empirer pour moi, alors au diable les préjugés. Je fais sauter le bouchon qui s’expulse avec un PLOC pour aller rebondir sur le mur d’en face, à quelques centimètres seulement au-dessus de la télévision, et bois directement au goulot. L’alcool me pique la gorge et les bulles pétillent désagréablement dans ma bouche, mais je m’en moque. Je ne relève la tête qu’après avoir ingurgité une petite moitié du contenu de la bouteille. Je lâche un rot sonore en grimaçant. Naturellement, cela n’arrange rien à la situation. Pire encore, je sens déjà mon estomac remuer de mécontentement. Mais là encore, je m’en moque. Je n’ai que ce que je mérite, de toute façon. J’attrape la télécommande et zappe entre les quelque trois cents chaînes du bouquet satellite sans rien trouver qui puisse retenir mon attention. Pour ce qui est de se changer les idées, c’est raté. Je bois une nouvelle gorgée de champagne, beaucoup plus petite cette fois. Je ne tiens pas non plus à vomir tripes et boyaux. Et si je me trouvais un plan ? J’ai l’appartement pour moi tout seul jusqu’à demain soir... Me trouver un mâle alpha bien viril et en rut et devenir son objet le temps de quelques minutes n’est peut-être pas une mauvaise idée.
— Sauf que tu sais très bien qu’il n’y a qu’un seul mâle avec qui tu as envie de faire ça, là, maintenant, tout de suite...
Je soupire. Je me fatigue moi-même, à penser encore et encore, prisonnier de ma tête sans jamais trouver quoi faire pour m’en sortir. C’est au moment où je bois ma troisième gorgée de champagne que mon téléphone vibre dans ma poche. J’ai d’abord envie de ne pas regarder de quoi il s’agit. Il y a huit chances sur dix que ce soit un texto de Margot qui m’explique que son séminaire est d’un ennui sans nom. Mais mon instinct me dicte de sortir le téléphone et mon cœur rate un battement quand je le regarde. C’est un texto de Johann !Devant chez moi. Passe me prendre. Pose pas de questions.Je reste une longue minute à lire et relire le message sans réagir. Puis la machinerie se remet en marche et je manque de sauter de joie.
Johann me demande de le rejoindre... Il me demande de le rejoindre ! Ni une ni deux, je pose la bouteille de champagne sur la table basse et file dans le placard pour attraper ma veste. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’élance ma vieille Clio à toute allure direction les immeubles à l’autre bout de la ville. **Je ne trouve personne quand j’arrive à hauteur de la porte de ton immeuble. Je m’apprête à faire demi-tour, mais je le vois un peu plus loin me faire un signe de la main. Je le rejoins et il monte sur le siège passager. Je remarque aussitôt que quelque chose ne va pas. Son visage est crispé, une veine palpite sur sa tempe. Tous ses muscles sont tendus.
— Roule, dit-il en attachant sa ceinture.— Tu veux que j’aille où ? — Je m’en branle. Barre-toi loin d’ici, grouille-toi.
J’obtempère sans poser de questions, incapable de savoir quoi dire. Je tourne quelque temps dans le quartier en empruntant des routes au hasard puis, voyant qu’il n’a pas l’air de vouloir se calmer, je roule en direction de l’autoroute. Après vingt longues minutes de silence et alors que je roule un peu plus vite que la vitesse autorisée, je décide que j’ai le droit de savoir ce qu’il se passe.
— Il se passe quelque chose ?
Sa réaction ne se fait pas attendre. Il donne un grand coup de poing sur le tableau de bord - si fort que je crains l’espace d’un instant que le plastique se soit fendu.
— C’est cette CONNASSE de Jessica, là ! Elle ne comprend jamais rien à rien, elle me casse les couilles !
Il est clairement hors de lui. Je l’ai rarement vu dans cet état.
— On vient de se prendre méchamment la tête, elle menace de se barrer avec mon fils... T’y crois, toi ?! Madame n’arrive même pas à trouver un boulot et elle croit qu’elle peut se tirer du jour au lendemain en m’empêchant de voir mon gosse ! — Elle te reproche quoi, au juste ? — C’est ça le pire ! Elle me reproche de jamais être à la maison ! De jamais être là dans les moments importants, de préférer être au boulot...— Bah en même temps, la restauration...— C’est ce que je me tue à lui dire ! Que si je taffe autant c’est pour pouvoir subvenir à nos besoins ! Que si je pouvais j’arrêterais, mais jusqu’à preuve du contraire on ne vit pas encore d’amour et d’eau fraîche et que c’est pas toute la meilleure volonté du monde qui paiera le loyer. Mais elle est têtue comme une bourrique, elle refuse de voir plus loin que le bout de nez...
Sa voix se meurt dans sa gorge et il continue à fulminer en marmonnant pendant de longues minutes, lâchant parfois un ’’quelle conne !’’ ou un ’’surtout mon fils’’. Je le laisse faire, conscient qu’il a juste besoin de changer d’air et de vider son sac. Au bout d’une grosse demi-heure et plus de cinquante kilomètres avalés sur l’autoroute, il semble retrouver un semblant de calme.
— Désolé de t’avoir demandé de venir, lâche-t-il. Je voulais à tout prix me barrer et j’ai pas réfléchi. Merci d’être venu. — C’est normal... J’ai toujours été là dans les coups durs tu le sais bien.
Nouveau silence. J’ai la sensation de retrouver le Johann que je connais si bien, et si j’occulte le fait que son couple part à la dérive, ça me comble littéralement de joie.
— Du coup... on est de nouveaux amis ? Je me risque à demander, incapable de tenir ma langue plus longtemps. Enfin je veux dire, toi et moi, on...
Il m’interrompt par un soupir et il se prend la tête dans les mains.
— Écoute, le prends pas mal, mais j’ai suffisamment de merdes à gérer en ce moment pour pas me rajouter ça sur le dos, d’accord ?
Je m’apprête à répondre mais je ravale ma salive. Sa phrase me fait l’effet d’une claque, et il a l’air de s’en être rendu compte.
— C’est compliqué, pour moi, tout ce qui se passe en ce moment, continue-t-il d’une voix plus douce. C’est un bordel sans nom, et je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas quoi dire... Je ne sais rien du tout. — Il faudra bien qu’on en parle un jour pourtant...— Ouais, ça je sais bien... Juste... pas maintenant. Tu veux bien ?
J’acquiesce en silence. Il a besoin de temps, ça peut se comprendre. Si moi-même, ayant l’habitude de partager des moments chauds avec des hommes, me suis retrouvé autant bouleversé, je n’ose pas imaginer ce qu’un père de famille pas vraiment enclin au sexe gay doit traverser. Au bout de quelques autres minutes, l’atmosphère est devenue beaucoup plus respirable. Je me croirais presque de retour quelques semaines auparavant, au beau milieu d’un simple moment sympa entre potes. Après m’avoir demandé s’il avait le droit de fumer et s’être allumé une clope, il me jette un regard que je n’arrive pas à décrypter.
— Quoi ? J’ai un truc sur le nez ?
Il met un peu de temps à me répondre :
— Dis, si je te promets que la prochaine fois qu’on se verra, on parlera tranquillement et honnêtement de... de tu sais quoi, tu crois que t’accepterais de m’accorder une faveur ?
Une petite lumière s’illumine quelque part sous mon crâne. Est-ce que c’est bien ce que je pense ?
— Dis toujours, je lance en ayant l’air le plus détaché possible.— Je connais un truc infaillible qui m’aide à me détendre. Et la dernière fois, t’avais sacrément bien fait le job...
Il appuie son propos en passant une main sur son pantalon de survêtement au niveau de son entrejambe. Mon sexe se réveille instantanément. Le Johann du soir du banquet est de retour, j’arrive à le voir dans son regard. Sans alcool, cette fois. Juste lui, assis à côté de moi, la main entre les jambes, qui vient de me proposer de pimenter les choses.
— Hé mon grand, si tu veux quelque chose, va falloir le demander clairement, le taquiné-je en rentrant dans son jeu. — D’accord, mais on est d’accord. C’est une parenthèse dont on ne reparlera pas après. En tout cas pas avant qu’on se pose tous les deux pour tout mettre à plat. Vendu ?
Je hoche une nouvelle fois la tête.
— OK, alors trouve-nous un coin tranquille et viens me bouffer la queue.
J’appuie sur l’accélérateur sans faire attention à ma vitesse. Il n’y a plus qu’une chose qui compte, faire du bien à mon pote. La voiture passe devant un panneau indiquant une aire de repos à quatre kilomètres. J’accélère encore un peu l’allure jusqu’à ralentir pour m’engager sur la voie d’accès de l’aire. L’endroit est quasi désert, hormis deux camions endormis. Je me gare le plus à l’écart possible, sur une des quelques places qui ne sont pas éclairées par les lampadaires et détache ma ceinture. Johann lui, semble déjà très en forme. Il me nargue avec la forme de son pénis déjà en érection. Il n’a pas mis de boxer, je le vois à la façon dont son membre se dessine sur le tissu.
— Une pipe, c’est ça que tu m’as demandé ?
Il se contente pour toute réponse de baisser son pantalon. Il m’attrape par l’arrière de mon crâne et me baisse violemment la tête pour la plaquer sur son chibre chaud.
— Ta gueule et suce !
Je ne demande pas mon reste. En une fraction, toutes les galères de ces dernières semaines se volatilisent. Tous les doutes, les craintes, les questionnements... tout ça n’a plus la moindre importance. Je viens de retrouver Johann dans toute sa masculinité, toute son autorité. J’ai accès à cette facette la plus profonde et intime de sa personne. Il se livre complètement à moi et m’offre cette bite avec laquelle j’ai tant aimé jouer et qui n’a jamais totalement quitté mon esprit depuis. A cet instant, c’est la seule chose qui compte.J’attrape d’une main experte ce membre turgescent et l’enfourne dans ma bouche sans préambule. Je commence une série de va-et-vient à un bon rythme, ne ralentissant la cadence que pour enserrer son gland gonflé de mes lèvres et aspirer de toutes mes forces. Je le sens se relâcher. Je sais exactement ce dont il a besoin et je fais tout pour le lui donner. Je n’essaye pas d’être doux, je n’essaye pas d’instaurer la moindre tendresse au travers de caresses ou de baisers. Ce n’est pas ce qu’il attend de moi. Il veut se vautrer dans ce rôle de mâle alpha qui lui redonne l’espace d’un instant toute sa confiance en lui et son assurance, qui chasse d’un revers de manche tout ce qui peut aller de travers dans sa vie. Il veut que son pote soit entièrement dédié à son plaisir. Il veut que je lui sois totalement soumis. Il veut sentir la façon dont ce qu’il m’offre me bouleverse et me transcende.
— Elle est trop bonne ta queue, dis-je en soufflant en m’interrompant un instant.
Il a les yeux fermés, la tête penchée en arrière. Ses traits sont apaisés. Il sourit et passe une main dans mes cheveux, derrière mon crâne, beaucoup plus délicatement que tout à l’heure. Il appuie doucement et je fais voyager ma langue sur toute la longueur de son manche.
— Ah ouais ? Tu la kiffes tant que ça ?— Humm oui... Je demandais que ça, de pouvoir te revider les couilles...— Vas-y alors, amuse-toi. Elle est toute à toi.
Les choses sont tout à la fois semblables et diamétralement opposées à cette nuit au restaurant. J’ai la sensation qu’il se laisse dompter beaucoup plus facilement. Que même si c’est lui qui joue le rôle du dominateur, il me laisse prendre les choses en main et agir comme bon me semble. Il y a quelque chose de plus intime aussi. De plus... profond. Cette fois l’alcool n’est pas là pour troubler nos personnalités et c’est un véritable lien qui semble se tisser entre lui et moi. Ma langue s’attarde un peu sur ses boules avant que je ne reprenne son chibre en bouche. Je me souviens de son amour pour les gorges profondes. Et je compte bien lui offrir ce cadeau. J’avale progressivement le membre et je sens son gland commencer à me chatouiller la gorge quand j’entends une succession de bruits secs. Johann sursaute. Je me redresse aussitôt.
Côté conducteur, le nez collé à la vitre, un homme nous adresse un sourire goguenard.
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