Dans le château du royaume d’Ilza, le roi Galthora traversa les couloirs jusqu’à une porte bien précise. Il l’ouvrit et entra, la pièce était une chambre assez luxueuse. Sur le lit, il trouva deux jeunes hommes en pleine activité sexuelle : le premier, allongé sur le dos et avec les mains derrière la tête, avec un beau physique musclé, les cheveux violets, les yeux verts, ainsi que des oreilles de chat. Le second au-dessus de lui et remuant le bassin, était mince, mais avait un peu de muscles, les cheveux bruns et vit vite fait que ses yeux étaient bleus. Il avança vers eux et interpella : — Ildharix, navré de te déranger en plein ébat, mais...— Non pas de soucis, l’interrompit l’intéressé, si vous venez pour participer, j’ai rien contre, mettez-vous à l’aise.— Ce n’est pas pour ça que je suis venu, c’est à propos de l’attaque contre le royaume d’Althaxim. D’après les rapports de certains soldats : le roi est bel et bien mort, mais le prince a pu se sauver grâce à l’aide de quatre puissants guerriers.— Ha bon ? Vos soldats ne doivent pas être si compétents que ça pour que quatre malheureux hommes seulement puissent les battre aussi facilement.— D’après certains d’entre eux, l’un de ses guerriers a les cheveux violets et des oreilles de chat, comme toi. Ildharix resta silencieux un moment, l’air songeur. Puis, il se mit à afficher un sourire narquois et à donner des coups de reins à son partenaire, le faisant bien gémir. — Alors Metaclore avait raison, dit-il, j’ai bel et bien un frère jumeau.— Tu sais qui c’est ? demanda le roi.— Pas personnellement, mais j’ai déjà entendu parler de lui. Ça promet un futur combat intéressant, même si l’issu ne fait aucun doute de par mon immortalité, néanmoins j’aurais enfin un adversaire à ma hauteur !— Tu n’as pas oublié notre accord ?— Non, non je n’ai pas oublié. Comme convenu : je vous aide à éradiquer les royaumes ennemis, vous assurant d’avoir le plein pouvoir, et moi je profite du luxe et du confort, ainsi que la gloire ! De par mon immortalité et mes pouvoirs, je serai considéré comme un dieu et tout le monde se prosternera devant moi ! Galthora se mit à songer à l’avenir offert par son alliance avec le demi-dieu élevé par une sorcière. Il voulait certes obtenir plus de pouvoir, mais est-ce que ce guerrier-ci ne risquerait pas de se retourner contre lui et lui prendre sa couronne ? Dans ce cas-ci, il devrait se montrer prudent, car personne n’avait pu le blesser au combat. Cependant, il se surprit à cet instant en train de reluquer les deux jeunes hommes avec envie, et un peu plus excité par les cris et gémissements de plaisir du pénétré. Il vit ensuite qu’Ildharix le regardait avec un air provocateur et le vit tendre le bras vers lui et lui palper l’entrejambe. — Mais c’est qu’il est drôlement excité ce bon vieux roi Galthora, il veut se joindre à nous ? La vue de leurs ébats, leurs corps (et surtout celui du demi-dieu), et de cette puissante main qui lui malaxait les parties génitales l’excita de plus en plus. Il hésita un peu, mais se déshabilla entièrement et se joignit à eux. Il embrassa le jeune brun puis le guerrier immortel, leurs langues se caressèrent et pendant cette longue et langoureuse embrassade, le roi se mit à envisager de partager la couronne avec lui à ses côtés.Galthora se plaça ensuite derrière le jeune homme brun et lui inséra son membre en érection en lui. Et avec Ildharix, ils enchaînèrent avec des mouvements de bassin qui firent davantage crier le pénétré qui eut l’impression de devenir fou de désir et en redemanda davantage.
Pendant ce temps, notre groupe arriva à une grotte. — Ca doit-être l’endroit dont elle nous a parlé, fit Haylux.— Restons sur nos gardes, ajouta Killath, qui sait quels genres de danger ce vieux temple doit abriter. Ils y entrèrent, ils n’avaient fait que quelques pas à l’intérieur qu’ils aperçurent déjà de grandes portes bleu argenté. Ils s’en approchèrent avec prudence quand soudain, une grande créature leur barra la route. Elle ressemblait à une sorte de chauve-souris géante, mais sans ailes ni yeux, elle semblait même dépourvue d’oreilles.Killath, Setharix et Haylux se jetèrent dans la mêlée tout en se dispersant pour mieux l’encercler, Hurta resta près d’Alaxar et se tint prêt à l’emmener avec lui vers des emplacements plus sûrs en cas de besoin et décocha des flèches. Le monstre ne sembla pas tellement brocher contre les coups subis et poussa un cri de fureur avant de donner des coups de patte et tenta de mordre l’un de ses adversaires.Setharix lui attrapa une patte et le tira à lui puis le cogna contre les parois. Alaxar vit que le gardien semblait avoir un coin de son poitrail qui palpitait comme un cœur et indiqua à l’archer : — Hurta ! Tu vois cette espèce de tache rougeâtre ? Vise-la ! Hurta s’exécuta et tira une flèche à l’emplacement indiqué, la chose cria de douleur, Setharix glissa sous le gardien, lui griffa la partie vulnérable, lui donnant le coup de grâce. La créature s’effondra, inerte.Hurta tapota l’épaule du prince puis ce fut au tour du guerrier aux oreilles de chat de le prendre dans ses bras, il le souleva et tourna joyeusement avec lui. Puis l’embrassa. — Tu pourras en être fier ! fit-il.— Je... je n’ai pas fait grand-chose, bafouilla le prince qui rougit.— Au contraire ! tu t’es montré très observateur durant ce combat, dit Haylux, ça nous a bien aidés. Setharix l’embrassa de nouveau et lui palpa les fesses. — Setharix ! râla Alaxar.— Quoi ? Ils t’ont vu nu eux aussi, fit son garde du corps, et ils ont même participé l’autre nuit. Et d’ailleurs ça ne t’a pas déplu à ce qu’il m’a semblé. Alaxar regarda autour et vit de la part des trois autres guerriers quelques regards et sourires aguicheurs semblant vouloir dire : "ça te tente qu’on remette ça ?", l’idée lui plut et il enviait déjà que cette nouvelle occasion se reproduise. Mais dans l’immédiat, il fallait entrer dans l’ancien temple et trouver ce cœur de Metaclore.
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