Ils franchirent les grandes portes d’argent, ils s’aventurèrent dans un long couloir dont les parois semblaient gravées d’anciennes runes. Après quelques mètres, ils arrivèrent dans une sorte de sanctuaire en ruine. — Ca doit être le fameux temple, supposa Killath.— Ouvrons l’œil et cherchons, fit Kaylux, le cœur doit être ici. Ils se dispersèrent et cherchèrent partout. Alaxar contempla les lieux avec fascination, malgré son état, l’ancien temple conservait sa beauté et sa majesté qui donnait l’impression d’être dans un étrange rêve.Après quelques minutes, Setharix entendit un son étrange derrière un mur, il s’en approcha et entendit le son plus distinctement : ce son ressemblait à des battements de cœur. — Hé les gars ! appela-t-il, je crois que je l’ai trouvé ! Tous lui prêtèrent attention, le demi-dieu frappa un grand coup dans le mur créant un trou et engendrant également la chute de quelques briques au sol. Ils découvrirent un coffret noir aux gravures semblables à des branches ou à des tentacules. Le champion aux oreilles de chat voulut le prendre, mais l’objet se mit subitement à l’éviter et à rapidement voler vers le centre des ruines. — Qu’est-ce que c’est que ce délire ? lâcha le guerrier aux cheveux violet.— Je me disais aussi que ça me paraissait trop simple, marmonna le prince. Ils voulurent le rattraper, mais à peine avaient-ils rejoint le coffret qu’une sorte de nuage violet l’entoura et se propagea dans les lieux. Tous furent aveuglés un moment et se sentirent lourds. Lorsqu’ils ouvrirent les yeux, la sensation de lourdeur avait disparu, et virent qu’ils se retrouvaient au centre d’une ancienne arène. Mais à leur grande surprise, ils virent qu’à part leurs armes, toutes leurs affaires avaient disparu, les laissant sans protection. — Est-ce que l’un de vous sait pourquoi on se retrouve tous les cinq nus ? demanda Hurta.— J’en ai pas la moindre idée, répondit Kaylux.— Avec ou sans habits, ça ne changera rien à l’issue d’un éventuel combat ! s’exclama Setharix bombant le torse.— Tu oublies que contrairement à toi, on n’a pas de sang divin, fit Killath, bon au moins on a encore nos armes. Alaxar s’inquiéta de la tournure que prenaient les choses, mais dans l’immédiat, la vue de leurs superbes corps dénudés lui ravissait l’esprit. Mais ce moment de plaisir visuel fut de courte durée, car apparut une mystérieuse forme qui semblait être entièrement composée d’ombres et leva les bras, diverses créatures à l’air hostiles apparurent soudain. — Je crois bien qu’on a pas le choix, dit Haylux.
— On va bien s’amuser ! fit Setharix. Killath, Setharix et Haylux se jetèrent dans la mêlée, Hurta décocha des flèches et Alaxar, poignard en main, se tint prêt à se défendre. La lutte fût acharnée, mais le prince constata l’aspect à la fois épique et érotique de la situation : tous se battirent nus contre des êtres maléfiques. Mais il revint vite à la réalité lorsqu’Hurta le tira vers un coin de l’arène, manquant de peu de se faire trancher par une longue griffe. — Reste concentré, lui conseilla-t-il, ou sinon tu risques d’y laisser la vie !— Désolé... Un être à l’aspect humanoïde, mais au visage déformé, se rua vers lui, le prince se défendit et parvint à lui couper la paume de la main. Killath intervint en décapitant le monstre avec sa hache. Cela impressionna Alaxar qui lorgna vite fait les belles fesses du guerrier qui se tourna vers lui et lui dit : — T’en fais pas, on te trouvera une arme un peu meilleure. Puis il repartit se battre. Le combat continua pendant un moment, puis, lorsqu’ils éliminèrent leurs derniers adversaires, tous scrutèrent les alentours avec méfiance. Un son de corne se fit entendre ainsi qu’une sorte de cri de frustration de la part de l’entité obscure qui disparut en poussière. Le coffret réapparut et tomba au sol et roula à leurs pieds. Une lumière jaillit de nulle part et les aveugla.En rouvrant les yeux, ils se retrouvèrent allongés au sol du temple. — Qu’est-ce qu’il s’est passé au juste ? demanda Hurta.— Je ne sais pas, répondit Killath, mais en tout cas, on est de nouveau habillé.— Regardez ! fit Alaxar. A leurs côtés se trouvait le coffret ouvert, le cœur encore palpitant à l’intérieur. Setharix referma le coffret et le prit en main et annonça fièrement : — C’est bon ! on a réussi toutes les épreuves pour le récupérer !— Rapportons-le à la sorcière, ajouta Killath. Ce soir-là, dans la chambre du roi, Galthora et Ildharix se trouvèrent nus sur le lit. Le roi allongé sur le dos et le demi-dieu en train de lui faire une fellation, explorant le gland de sa langue. Il le trouva très doué et avait bien conscience que le fait qu’il y prenait du plaisir ne lui échappait pas. — Notre cher roi a peur du noir ? Ou voulait-il juste un peu de "compagnies" pour la nuit ? fit le demi-dieu aux oreilles de chat en le regardant avec un regard qui mélangeait à la fois provocation et sensualité.— Ne me manque pas de respect surtout ! fit l’intéressé, je reste ton roi après tout ! Je peux te faire arrêter ou te faire exiler pour simple manque de respect.— Vous souffrez pas d’un sentiment de solitude caché ? Ou bien c’est plutôt que je ne vous laisse pas indifférent. Dans le second cas, je suis flatté. Ildharix s’arrêta de le sucer puis vint contre lui et l’embrassa fougueusement, il lui mordilla la lèvre inférieure puis lui lécha le cou, le roi en poussa des soupirs. — Vous comme moi, on sait très bien que vous ne le ferez pas, je vous suis trop indispensable pour mener à bien vos plans de conquête, en plus du fait évident que vous me désirez beaucoup trop. Il admit intérieurement qu’il avait vu juste, il désirait ce guerrier, il voulait le faire sien. Il l’embrassa à son tour, le demi-dieu lui inséra sa langue dans sa bouche. Le roi glissa ses mains sur le corps puissant de ce beau guerrier aux oreilles de chat jusqu’à ses fesses. Il les palpa avec plaisir tout en frottant son érection contre la sienne.A un moment, il tenta de lui insérer un doigt dans l’anus, mais Ildharix lui attrapa les poignets d’un geste vif et précis et les lui plaqua. — Je n’ai pas pour habitude de laisser quiconque entrer par là, lui dit-il, je préfère garder une totale domination sur les autres. Suite à ces mots, il attrapa les jambes du roi et le retourna sur le ventre, il lui écarta les fesses puis lui lapa l’orifice. Après de longues et agréables minutes, Ildharix lui inséra son membre en lui, Golthora en poussa un cri. Puis son partenaire enchaîna avec des va-et-vient de plus en plus intenses. Le roi ne s’attendait pas à se faire pénétrer ce soir, mais il trouva ça bon et se surprit à vouloir le supplier de ne surtout pas s’arrêter et de continuer encore et encore. Peut-être était-ce cela ? Peut-être qu’intérieurement, il voulait que quelqu’un défie son autorité et le domine ? Au moins de temps en temps, ce qui le changeait de tous ses serviteurs et gardes qui obéissaient à ses ordres sans discuter. Il ne cogita davantage plus longtemps, car il se retrouva rapidement pris en levrette par le demi-dieu qui ne manqua pas de lui faire savoir sa supériorité sur lui, notamment avec une main autour de son cou, et l’autre qui claquait les fesses de temps à autre. Mais Galthora aimait cela et ne broncha pas davantage, il n’avait pas saisi le moindre mot qu’il lui avait dit, mais il s’en fichait. Pour le moment, il voulait savourer cette chaude nuit de sexe avec Ildharix.
L'auteur a prévu une suite à ce chapitre. Ajoutez cette histoire à vos favoris et soyez alerté de la sortie du prochain chapitre !
