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Changement professionnel

Chapitre 3

La fin du stage

SM / Fétichisme
Je ne revis Antoine qu’à la fin de ma formation. Il me reçut dans son bureau pour le débriefing final qui incluait bien entendu le résultat des courses quant à mon embauche. Conscient de certaines de mes limites, j’étais très incertain quant au verdict. Comme la première fois, il m’accueillit de manière sympathique, mais sans beaucoup de chaleur. Mon inquiétude n’en fit que grandir. Il me fit asseoir face à lui devant son bureau. Il avait sur sa table le rapport d’évaluation confidentiel qu’on lui avait transmis. Il l’ouvrit, en feuilleta quelques pages en silence puis le reposa et s’adressa enfin à moi.
— Fabien, je voudrais d’abord te féliciter d’être allé jusqu’au bout de la formation. Je sais, à ce qu’en dit ce rapport, que cela n’a pas été toujours facile pour toi. Il est clair que tu as pas mal de lacunes, ce qui ne me surprend pas compte tenu de ta formation... Bref, tu as encore du travail pour acquérir tout ce qui est attendu dans ce job. Tes évaluations montrent également que tu es un peu lent : il va falloir aussi que tu progresses sérieusement sur ce plan. J’espère que tu te rends compte que tes prestations n’ont pas été pleinement satisfaisantes.— Oui, j’en ai bien conscience, mais c’est une gymnastique intellectuelle qui mérite de l’entraînement, et je suis sûr que je vais l’acquérir rapidement avec de la pratique. Il me semble que je me suis déjà amélioré sur la fin de la formation. Pour ce qui est de mes lacunes, j’ai bien l’intention de les combler : ramener du travail à la maison le soir et le week-end ne me fait pas peur.— Je sais que tu es très motivé. J’espère que cela suffira, dit-il avec une moue interrogative... Au moins, je pourrai compter sur ton dévouement, reprit-il entre deux longs silences... En fait, toi et ta charmante épouse, vous m’êtes sympathiques et j’ai vraiment envie de vous aider à sortir de votre galère. Tu mérites sans doute mieux que le job insipide que tu avais à l’agence.
Il me regarda dans les yeux longuement, comme s’il tentait de trouver les derniers arguments propices à emporter sa décision et il me lâcha finalement, sans sembler être totalement convaincu de son choix.
— Bon, je t’embauche. Tu commences demain à 8 h. — Merci Monsieur, vous pouvez compter sur moi.— Mais attention, ne t’emballe pas, tu es à l’essai pendant 6 mois et tu vas devoir encore faire tes preuves... Au fait, ne m’appelle pas Monsieur, c’est ringard. Tu peux m’appeler Antoine ou à la rigueur Boss.— OK, Boss, répondis-je instantanément, comme si cela me paraissait difficile de franchir trop rapidement la distance, car je dois avouer qu’Antoine m’en imposait, par sa réputation, mais aussi par sa manière d’être : l’aisance, la confiance, une prestance physique et un charisme. — Viens, je te montre ton nouveau bureau. Il a un accès direct au mien, car, comme je te l’ai dit, nous allons travailler en binôme.
Nous empruntâmes la porte latérale qui donnait directement, sans sas, sur une pièce certes spacieuse et confortable, mais d’une taille plus habituelle et sans la partie salon. Dans le prolongement du bureau d’Antoine, elle bénéficiait également d’une baie vitrée avec une vue magnifique. Mon meuble de bureau était un plan de travail en L sur lequel reposaient une station informatique et une imprimante ; le fauteuil était installé face à la porte par laquelle nous étions entrés. L’espace était également occupé par une table de réunion et trois chaises. Antoine ouvrit les portes coulissantes d’un grand placard qui occupait la moitié du mur opposé à la baie vitrée : il y avait une partie bibliothèque et une partie de rangement des dossiers. Une seconde porte était percée sur l’autre partie de ce mur. Antoine l’ouvrit et nous nous retrouvâmes dans le même espace de secrétariat par lequel j’avais accédé à son bureau.
Il me fit les présentations officielles avec la secrétaire que j’avais déjà rencontrée deux fois maintenant et qui serait désormais un contact essentiel pour organiser mon travail. Elle s’appelait Myriam ; elle devait avoir autour de la trentaine ; elle était très séduisante avec ses grands yeux marron ; son côté très BCBG était souligné par sa chevelure sombre ramassée en une queue-de-cheval très soignée, un collier de perle au ras du cou, de discrètes boucles d’oreilles en or et par un tailleur très strict. Manifestement, elle ne devait pas craindre les fins de mois difficiles. Elle portait aussi une alliance. Cela ne m’empêchait pas de penser qu’elle devait avoir une relation intime avec Antoine. Les regards échangés entre eux, la familiarité et une liberté de ton témoignaient d’une complicité qui dépasse le cadre professionnel ; mais, peut-être ne faisais-je que fantasmer !
D’ailleurs, mon fantasme ne s’arrêtait pas là : et si, un jour, Myriam se glissait sous mon bureau pour me faire une petite gâterie. Je commençais à me demander si le jeu de domination que nous avions initié avec Julie n’avait pas altéré mon jugement et si je n’entrai pas dans un trip obsessionnel.
Les présentations faites, Antoine mit un terme à notre entretien et me libéra. Je quittai le bâtiment et appelai Julie pour lui annoncer mon embauche.
— J’ai décroché le job. Je commence demain. — Bravo, mon chéri, j’avais confiance en toi et je savais que tu le décrocherais.— Tâche de faire à ton prince l’accueil qu’il mérite après avoir mené bataille et triomphé.
— Soyez sûr mon bon maître que votre épouse sera prête à vous recevoir et vous sera offerte en guise de butin.
Je ne fus pas déçu. Julie m’accueillit vêtue uniquement d’un tablier blanc de soubrette qu’elle s’était procuré à mon insu. Elle avait forcé sur le maquillage pour se donner un petit air d’allumeuse. Elle avait préparé le repas et avait dressé la table avec deux couverts. Tandis qu’elle se dirigeait vers la cuisine pour aller chercher un plat, j’allai ôter mon costume et enfiler une robe de chambre. Je récupérai aussi le fouet, symbole de mon joug. Je posai l’assiette de Julie à même le sol. Je m’installai à table ; Julie revint avec un plat rempli de frites et de petites saucisses, ainsi qu’un bol de mayonnaise. Elle posa le tout sur la table et attendit, perplexe.
— Une soubrette ne mange pas à la table de son maître. Je te veux à mes pieds.
Je pris un coussin du salon, le posai à côté de mon siège et, en lui administrant deux coups de fouet sur les fesses, je la fis se mettre à genoux dessus. Avec la ceinture de ma robe de chambre, je liai ses deux mains dans son dos.
— Comme ça, ma salope, tes seins sont mieux mis en valeur et bien exposés.
Je lui administrai alors un coup de fouet sur chaque sein pour les chauffer un peu et un dernier sur son sexe. Je m’installai à table et commençai mon repas. De temps à autre, je prenais une poignée de frites que je lâchais dans son assiette faisant office de gamelle ; j’y ajoutais un peu de mayonnaise. Elle devait de courber pour attraper chaque frite avec sa bouche. Elle ne pouvait éviter la mayonnaise qui barbouillait à chaque bouchée un peu plus son visage. Lorsqu’elle se penchait sur son assiette, je jouais avec une saucisse tiédie à caresser son clitoris puis à pénétrer son vagin. Le jeu terminé, je posais la saucisse dans son assiette au milieu de la mayonnaise. Pour la manger, elle devait d’abord la sectionner avec les dents pour la partager en deux morceaux. Elle s’acquittait difficilement de sa tâche, mais elle ne rechignait pas. Je recommençai l’opération avec deux autres saucisses.
Le repas fini, je détachai Julie et l’envoyai à la salle de bain pour se débarbouiller, non sans lui avoir donné deux coups de fouet supplémentaire. Elle me rejoignit dans la chambre. Je la fis s’allonger sur le lit. Je ligotai avec des cravates ses chevilles et poignées aux quatre coins du lit. Je me servis d’une cinquième cravate pour lui bander les yeux.
— Te voici à ma merci, offerte à ton conquérant !
Tandis que je malaxais son clitoris de l’index, je caressai son corps avec les lanières du fouet. Par moments, je stoppais la caresse, laissant craindre la préparation d’un coup de fouet qui survenait quelquefois sur une partie aléatoire de son corps, et qui le plus souvent, ne survenait pas. Ce petit jeu avait le don de mettre en éveil tous ses sens. J’étais moi-même très échauffé et j’avais envie de son sexe. Je lui fis un cunnilingus tout en pétrissant ses seins. J’enfonçais la langue à l’intérieur de son vagin et mélangeais ma salive à sa cyprine. Après avoir longtemps farfouillé son vagin, je décidai de remplacer ma langue par ma queue. Je libérai ses deux chevilles de leur lien, remontai ses jambes de sorte à avoir un accès le plus ouvert possible à son con et y plongeai sans difficulté ma queue. Julie poussait un cri de jouissance à chacun de mes coups de reins. A force de la labourer, je finis par envoyer ma mayonnaise au fond de ses entrailles.
Le lendemain, je commençais mon nouveau travail. Myriam m’instruisit des dossiers à suivre et du planning pour les prochaines semaines. Ainsi, j’appris qu’un premier déplacement en Albanie pour 3 jours était programmé dans la deuxième semaine, qu’un autre un peu plus long, encore à caler, se ferait ensuite aux Iles Bermudes. Auparavant, je devais étudier les dossiers pour préparer ces missions, esquisser des montages juridiques, fiscaux et financiers. Myriam me glissa d’un air entendu que je devais aussi organiser le séjour et en particulier les fins de soirée, me faisant ainsi comprendre qu’elle était au courant des activités sexuelles d’Antoine. Amusée par mon air interloqué, elle me dit qu’Antoine n’en faisait pas mystère auprès d’elle et qu’elle n’était pas jalouse. Ce qu’elle venait d’ajouter me surprit encore plus : était-elle en train de confesser sans gêne qu’elle avait une relation adultère avec Antoine ?
Elle ne crut cependant pas utile de répondre à mon interrogation muette ; elle préfèrera me demander si j’envisageais moi-même de consommer. Je lui répondis qu’étant marié et amoureux de ma femme, cela ne m’intéressait pas. Je me rendis compte que cette remarque pouvait laisser insinuer que je condamnais l’infidélité qu’elle venait de m’avouer à demi-mot. Comme pour se défendre, elle ponctua notre échange d’une formule lapidaire : « l’amour n’est pas affaire de fidélité ! Chacun est juge de sa conduite et je me garderai bien de vous dicter la vôtre. » Je regrettai mon propos qui sans intention risquait de faire de Myriam une ennemie.
Je pris les dossiers et me dirigeai à mon bureau pour les étudier. Je travaillai sans même m’arrêter pour manger, sachant que je devrais faire un retour à Antoine en fin d’après-midi sur mon analyse du dossier et l’accompagner de propositions. A l’heure de la pause déjeuner, Antoine, sans prendre la peine de frapper à la porte, passa une tête dans mon bureau pour me saluer et me rappeler notre réunion de l’après-midi. Il ne s’inquiéta pas des arrangements que j’aurais pu prendre pour le déjeuner.
L’heure de mon débriefing arriva bien vite. Nous passâmes ensemble deux bonnes heures de réunion. Le retour que je fis à Antoine sembla le satisfaire. Il me fit quelques suggestions pour approfondir certains points et me corrigea sur d’autres sans me faire aucun reproche. Il était plutôt détendu et agréable. Je repartis rasséréné à mon bureau. Je travaillai encore deux bonnes heures et c’est Antoine qui vint me dire que je pouvais laisser du travail pour le lendemain et ne plus faire attendre ma charmante épouse.
Les autres journées se déroulèrent dans le même climat et je prenais un peu plus de plaisir à mon travail et à ma collaboration avec Antoine. Je gagnais aussi en confiance. Antoine se révélait à l’expérience à hauteur de sa réputation : il était brillant et je me sentais fier d’être son proche collaborateur. Il lui arrivait souvent depuis son bureau de me demander un service simplement en élevant la voix pour que je parvienne à entendre malgré l’écran de la porte.
— Fabien, tu peux m’apporter un café !— Fabien, le dossier CANDUCO, s’il te plaît !— Fabien, peux-tu réserver une table pour deux personnes chez Jaurier, ce midi !— ...
Pourquoi n’adressait-il pas ses demandes à Myriam ? Après tout, cela relevait plutôt de son travail et un interphone lui permettait de communiquer avec elle instantanément et sans effort. Sans doute, le faisait-il pour tester ma patience de collaborateur et me faire comprendre, si besoin était, qu’il était le chef. Cela étant, je me pliais à ce petit jeu de bonne grâce. Il en fallait plus pour blesser mon amour-propre. Quant à Myriam, elle ne paraissait pas avoir pris ombrage de notre premier échange et elle se montrait serviable et agréable. Elle m’aida notamment dans la partie de ma mission qui consistait à fournir une call-girl à Antoine pour ses fins de soirée. Elle me suggéra de réserver auprès de l’agence les services d’une certaine Andrea qu’Antoine appréciait pour sa docilité et sa sensualité.
— Comment êtes-vous si bien informée de ses affaires intimes ? interpelai-je Myriam.— Antoine n’a pas de secret pour moi. C’est un être exceptionnel qui mérite d’avoir des assistants à la hauteur, qui savent se préoccuper de le mettre dans les meilleures conditions de travail. Cela passe aussi par sa satisfaction sexuelle. — Je vois... fis-je benoîtement, ne sachant pas quoi dire d’autres. — Et, si vous voulez tout savoir, ajoute-t-elle, nous avons l’occasion de coucher ensemble lorsqu’il en a envie, et cela avec le consentement de mon mari.— ...— Et je peux vous dire que c’est un excellent amant.
La mission à Tirana se rapprochait à grands pas. La veille du départ, nous fîmes avec Antoine et Myriam un point sur tous les éléments du dossier, sur le planning des réunions. En particulier, Antoine vérifia que j’avais pu lui assurer les services d’Andrea pour les trois que nous passerions sur place. Je me sentais prêt à vivre cette nouvelle expérience, bien qu’avec quelques appréhensions.
Je quittai le bureau sur les coups de 19 h. J’invitai Julie à un dîner en amoureux dans un bon restaurant de la ville sur le bord de mer. Avant de la laisser seule quelques jours, j’avais à me faire pardonner les soirées précédentes où je rentrais à la maison sur les coups de 21 heures, grignotais à peine et m’endormais devant la télé, à peine installé sur le canapé du salon.
Après le dîner, nous avons marché sur la plage jusque vers les rochers. Nous nous sommes arrêtés dans une anfractuosité à l’abri des regards ; nous nous sommes longuement embrassés, puis dévêtus et avons fait l’amour, allongés sur le sable encore tiède.
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