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Changement professionnel

Chapitre 4

Au service d'Antoine

SM / Fétichisme
Le lendemain, je retrouvai Antoine à l’aéroport. Il était en communication téléphonique dans le hall. Il me fit un signe et lorsque je le rejoignis, il me demanda de tirer son bagage pendant qu’il continuait à téléphoner et nous nous dirigeâmes vers les guichets, lui tenant sa mallette d’une main et son téléphone de l’autre, moi avec mon sac à dos et deux valises à faire rouler. Personne ne pouvait douter de qui était au service de l’autre ! Nous avions évidemment notre place en business-class. C’était une première pour moi. Pendant le trajet, au hasard de la conversation, Antoine me fit part de sa philosophie politique.
Selon lui, pour résumer et en caricaturant quelque peu, il y avait des winners et des losers ; dans le milieu de la finance, comme dans toutes les sociétés humaines ou animales, il y avait des mâles dominants qui devaient assumer la responsabilité et au service desquels devaient se mettre les autres ; la hiérarchie admise était la condition essentielle de la régulation et de la pérennisation de l’espèce ; chacun a la place qu’il se fait et qu’il mérite et donc l’accepter ; il n’y avait pas lieu de s’excuser du succès et de la réussite, mais bien plus avoir honte de ses échecs. Je me gardai de lui faire remarquer le caractère simpliste de son analyse et me demandai de quel côté il me classait.
Arrivés à Tirana, nous partîmes directement vers le siège de notre client pour un meeting qui dura toute l’après-midi. Antoine présentait nos propositions qui étaient ensuite discutées. Celles-ci semblaient satisfaire. En fin de réunion, le client nous lança une invitation pour un dîner le lendemain soir. Nous rejoignîmes notre hôtel en début de soirée. Une suite avait été réservée : elle était composée de deux chambres, chacune avec sa salle de bain et, entre les deux, une grande pièce commune disposant d’un coin cuisine, d’un coin bureau et d’un salon. Antoine choisit la chambre qui lui convenait et demanda au groom d’y déposer sa valise ; tandis que je pris possession de la mienne, Antoine m’appela ; il était affalé dans un fauteuil du salon.
— Excellent travail ! Je crois qu’on devrait signer demain. Bravo Fabien, voici ton premier contrat... et ton premier bonus ! Ça va faire 20 k pour toi ! Tu vas pouvoir payer un petit voyage à Madame.— Merci Boss ! J’ai été très impressionné par votre présentation et la manière dont vous avez balayé leurs inquiétudes sur le montage fiscal.— Tu sais, le bouche-à-oreille fonctionne en Albanie comme ailleurs. Mes autres clients ont parlé pour moi !... A part ça, je boirais bien un petit whisky pour fêter ça. Il doit y avoir tout ce qu’il faut là-bas... Tu peux nous servir, s’il te plaît, je suis vanné. Et tu pourras appeler le room service, ça sera plus simple de manger ici. Surtout que ma petite Andrea ne devrait pas tarder.
Je préparai un plateau apéritif que je posai sur la table du salon. Je servis un verre à Antoine et pris le téléphone pour commander un repas. Je me servis également un verre de whisky et m’apprêtai à m’asseoir sur le divan lorsqu’Antoine me demanda :
— Fabien, avant de t’asseoir, peux-tu me rendre un service ? J’ai les pieds en compote avec ces nouvelles chaussures. Peux-tu m’aider à les enlever ? J’ai plus la force de me plier pour défaire les lacets.— A votre service, Boss, fis-je, avec un sourire qui voulait dire : « est-ce que je peux refuser ce service avec ce que je vous dois ».
Je me mis à genoux devant lui et retirai ses chaussures. Après tout, pour 20k, il y en a d’autres au bureau qui accepteraient cette petite entorse à la fiche de poste.
— Ah, merci, je respire enfin !
Ces chaussettes trempées de transpiration témoignaient du calvaire qu’avaient dû subir ses pieds.
— Oh, Fabien, s’il te plaît, je suis un peu gêné de te demander cela, mais si tu pouvais masser un peu mes pieds. Ils sont vraiment très meurtris.
Que pouvais-je faire ou dire ? A sa place, avec des pieds dans l’état des siens, j’apprécierais sans doute le bénéfice thérapeutique d’un bon massage. J’ôtai ses chaussettes humides et je commençai à pétrir avec application un pied en insistant sur les orteils et la plante. Par des soupirs et de petits gémissements, il me guidait vers les endroits les plus sensibles. Il restait détendu, les yeux fermés, et ne semblait pas vouloir que cela s’arrête. Je décidai malgré tout après plusieurs longues minutes d’entreprendre l’autre pied. Estimant ma tâche accomplie, je lui dis, pour le lui faire comprendre :
— Je vous apporte des chaussons.
Je pris ses chaussettes et ses chaussures, les portai dans sa chambre et revins avec les chaussons que je déposai à ses pieds. Il les enfila sans mon concours, cette fois. Je m’installai sur mon siège et sirotai mon whisky. J’avais oublié de me laver les mains et lorsque je portais le verre à la bouche, j’avais les effluves de transpiration qui gâchaient un peu mon plaisir, mais je n’eus pas le courage de me relever pour remédier au désagrément.
Nous prîmes chacun une douche et nous retrouvâmes au salon pour prendre le dîner qui avait été monté entre-temps. Au moment d’attaquer le dessert, on frappa à la porte. Antoine me demanda d’aller ouvrir pour accueillir son invitée. Andrea était une jeune fille, la vingtaine à peine passée, brune, de taille moyenne, la poitrine généreuse que sa robe moulée faisait ressortir. Sa robe, au demeurant, m’évoquait celle que Julie avait portée lors de la soirée « corporate ». Son maquillage et ses faux-cils déformaient son joli minois et en cachaient la fraîcheur. Nous nous saluâmes d’une poignée de main, et je la fis entrer. Elle refusa que je lui prenne le sac de voyage qu’elle tenait à l’épaule. Elle se dirigea vers Antoine qui l’accueillit avec un sourire d’aise. Il lui indiqua sa chambre pour qu’elle y dépose son sac. Lorsqu’elle revint, il lui proposa de s’asseoir sur ses genoux et lui roula un patin entre deux bouchées de gâteau.
Il l’enlaça de son bras droit et lui pressa le sein d’une main ferme. Elle se crispa un bref instant sous le coup de la douleur, mais garda son sourire, comme pour me donner le change.
— Fabien, sers un verre de champagne et un morceau de gâteau à notre invitée, me demanda Antoine.
J’allai chercher une flute, une assiette et une cuiller dans le placard de la cuisine et je servis la demoiselle. Je priai pour que mon érection naissante ne se remarque pas. Le traitement qu’Antoine infligeait à Andrea m’excitait malgré moi.
— A notre santé, s’exclama-t-il en levant son verre d’une main et en administrant de l’autre une claque sur la cuisse d’Andrea un peu trop brutale pour être confondue avec la tape amicale qu’elle voulait paraître.
Andrea, à nouveau encaissait avec juste une petite crispation du visage. Nous trinquâmes.Le repas fini, Antoine emporta avec lui la bouteille de champagne ; il passa un bras autour du cou d’Andrea qu’il serra juste assez pour exercer une pression inconfortable sur sa nuque. Ils se dirigèrent ainsi vers leur chambre.
— Fais de beaux rêves, Fabien ! Avec 20 k dans l’escarcelle, il y a matière à en faire. Son propos était ponctué du fou rire d’un homme déjà éméché.
Je rejoignis ma propre chambre et, encore sous le coup de l’excitation, j’éprouvai le besoin d’appeler Julie et de lui proposer un jeu sexuel à distance, faute de mieux. Je passai à la salle de bain puis m’allongeai totalement nu sur le lit ; je composai le numéro de Julie sur mon portable. Malheureusement, j’avais oublié de faire le nécessaire avec mon opérateur pour pouvoir donner des appels depuis l’étranger. Je dus renoncer et je me livrai à une masturbation frénétique pour décharger mon sperme, mais surtout l’adrénaline qui m’empêcherait à coup sûr de trouver le sommeil. J’éjaculai rapidement et, enfin détendu, je finis par m’endormir.Le lendemain, nous prîmes le petit-déjeuner en chambre. Andrea avait déjà quitté l’hôtel. Antoine fit une courte allusion à sa nuit érotique :
— Avec ce qu’elle a pris cette nuit, celle petite salope, j’espère qu’elle sera encore en état ce soir... J’ai trop bu hier soir ; j’étais trop ivre pour me contrôler. J’y suis allé un peu fort. J’espère que tu n’as rien entendu.— Non, rien du tout. Je me suis endormi aussitôt allongé sur mon lit.— Veille à ce que je ne boive pas trop, ce soir !— Entendu, Boss.
Je fus rassuré, lorsque je revis Andrea en fin de soirée, de ne voir aucune séquelle apparente de sa précédente nuit. Elle ne semblait pas non plus en vouloir à Antoine d’un quelconque mauvais traitement.
Comme Antoine l’avait prévu, nous signâmes le contrat le deuxième jour et nous reprîmes comme prévu l’avion le lendemain. Depuis l’aéroport, j’avais appelé Julie pour lui confirmer mon retour et surtout lui annoncer le succès de notre expédition. Quand elle apprît le montant probable de la prime, elle me suggéra d’inviter Antoine, notre « mécène » un soir à la maison pour fêter ce premier succès. Antoine, contrairement à ce que j’avais craint, ne déclina pas l’invitation. La date fut fixée au vendredi de la semaine suivante.
Julie me fit un accueil royal pour nos retrouvailles. Un string en soir rouge, des bas résille, un soutien-gorge projetant les tétons nus vers l’avant, de longues bottes en cuir remontant jusqu’à mi-cuisse et des gants à la Rita Hayworth. Elle avait aussi ramassé ses cheveux en une queue-de-cheval qui retombait.
— Alors, est-ce que ton maître t’a manqué, esclave, lui fis-je pour donner le ton de la soirée.— Oui, Maître, répondit-elle en se prosternant à mes pieds.— Ma queue aussi manifestement. Je sens que tu en as faim.
Je plaquai sa tête sur mon entrejambe.
— Respire mon sexe ! Sens l’odeur du mâle qui va t’en mettre plein les trous ! Intoxique-toi ! Je veux faire de toi ma chienne, ma pute.— A vos ordres, Maître.— Va chercher le vibromasseur et mon fouet ! A quatre pattes, comme tu sais le faire.
Je me déchaussai, retirai ma ceinture que je posais sur la table du salon. Je l’attendis assis dans mon fauteuil. Elle revint le vibromasseur introduit dans la chatte et le fouet entre les dents. Avait-elle le choix de faire autrement sans ses mains disponibles ? Il ne lui restait que ces trous comme outils de préhension. Elle revint se planter devant moi. Je lui ordonnai d’ôter mes chaussettes et de me masser les pieds. Je vivais cet instant comme une petite revanche sur Antoine. C’était stupide, mais je me disais que, moi aussi, je pouvais me faire masser les pieds sur ordre. Sauf que, dans le cas d’Antoine, ce ne semblait pas être un jeu. Julie, sans que je lui demande, après le massage, déposa un baiser sur chaque orteil, sans être dégouttée par l’odeur ni la moiteur de la transpiration.
— Est-ce qu’un baiser suffit à leur rendre hommage, demandai-je pour tester ses limites ?
Elle prit derechef le gros orteil dans sa bouche et le suça comme si elle voulait le laver.
— Oh, oui, continue, c’est bon !
J’étais aux anges. Ça au moins, Antoine n’y avait pas eu droit. Elle administra le même traitement à chacun de mes orteils.
— Bien, il ne te reste plus qu’à nettoyer ma queue maintenant. Comme tu as appris à la faire.
J’activai le vibromasseur. Elle se trémoussa d’aise. J’entravai avec ma ceinture ses bras dans son dos, descendis mon pantalon et la laissais se débrouiller pour sortir ma queue du slip. Elle avait encore des progrès à faire et rien ne valait la pratique. Lorsque mon sexe fut enfin libéré, l’odeur d’urine et de transpiration de toute une journée de voyage arriva bien vite à mes narines. Elle me montra que cela ne la révulsait pas en inspirant profondément le nez sur mes couilles et en donnant de grands coups de langue sur tout le sexe.
— T’aimes ça, grosse salope !
Elle finit par prendre ma tige dans sa bouche et à l’astiquer avec appétit. Je pris le fouet et l’incitai par plusieurs coups dans le dos et sur les flancs à accélérer l’allure.
— Pompe bien, chienne ! N’arrête pas avant que je remplisse !... Ah, je jouis ! Avale, salope !
Elle ne se fit pas prier. Elle avala le sperme à mesure qu’il sortait de ma queue. Elle garda mon sexe dans sa bouche pendant que je prenais un repos bien mérité. J’entendais le bruit du vibromasseur qui continuait d’exciter son con. Quelques minutes passèrent ainsi et mon sexe reprit de la vigueur.
— Il est temps de remplacer ce bout de plastique par de la chair. Enlève ton gode et mets-toi à quatre pattes sur le canapé, que je te chevauche !
J’enfilai ma queue sans difficulté dans son trou qui avait été bien élargi par le vibromasseur. Je pris sa queue-de-cheval d’une main et le fouet de l’autre, et je partis au galop. Je me sentais puissant, grisé par mon succès nouveau dans les affaires, ma revanche sur un départ plutôt médiocre dans la vie. J’explosai une seconde fois et Julie fut saisie en même temps d’un orgasme violent.
Après ce début frénétique, la suite de la soirée fut plus romantique. Nous prîmes une douche ensemble et nous fîmes un dîner aux chandelles. Quand, dans notre lit, Julie, lovée contre moi, m’embrassa, elle me pria de tempérer quelque peu mes ardeurs lors de prochaines séances. J’avais été au plus fort de l’excitation, un peu trop fougueux en tirant sur ses cheveux et en maniant le fouet ; elle en avait encore des douleurs au cuir chevelu et sur les flancs. Je m’en excusai auprès d’elle, promettant de mieux me contrôler la prochaine fois. Elle me sourit en avouant que malgré tout, elle avait aimé. Nous découvrions tous les deux de pratiques nouvelles qui nous révélaient une face cachée de nous-mêmes : cela nous déstabilisait ; le caractère addictif du plaisir que cela nous procurait nous inquiétait, mais ce qui nous inquiétait plus encore, c’était notre envie d’explorer un peu plus loin ce territoire.
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