Elle me tend le document en se penchant sur moi, me dévoilant son sein gauche intégralement bronzé, mais ça ne m’intéresse pas, je veux qu’elle me voie moi. J’en profite pour me pencher un peu sur le document afin d’augmenter mon décolleté, dévoilant ainsi la presque totalité de mes seins. Elle plonge son regard sur ma poitrine, j’ai l’impression qu’elle y prend du plaisir. Elle reste penchée devant moi, son corsage bâille un peu plus, me dévoilant sa poitrine. Je ne peux résister et porte mon regard sur ses magnifiques seins une seconde, juste en bougeant les yeux. Je ne sais pas si elle l’a remarqué. –Vous avez raison, il a été remplacé par un autre, je vais vous le chercher.–Merci Léa. Elle se redresse, non sans jeter un dernier coup d’œil à mes seins largement dénudés. Mes tétons érigés forment deux chapiteaux sur mon corsage, l’ouvrant un petit peu plus. Quand elle s’est redressée, je remarque qu’elle aussi elle a des chapiteaux au niveau de ses seins. La vue de mes seins ne l’a donc pas laissée complètement indifférente, c’est bon signe. Je vais chercher le document et lui remets sur son bureau. –Le nouveau document madame.–Merci Léa. Je me retourne brusquement vers mon bureau faisant voler ma jupe juste à côté d’elle. La matinée se termine, je ne suis arrivé à rien, je commence à désespérer. Il est midi, je me lève pour aller déjeuner, j’ai l’habitude de déjeuner dans un petit restaurant juste à côté de la boîte. Charlotte se lève et vient vers moi. –Ça vous dérangerait que nous déjeunions ensemble ? Le ciel me tombe sur la tête, je n’en crois pas mes oreilles, je peux passer un moment avec elle en tête à tête. –Pas du tout Madame, je déjeune tout le temps à côté chez Louis, c’est très bon et pas cher.–Allons-y. Nous sortons toutes les deux, elle se dirige vers sa voiture, un cabriolet BMW flambant neuf. –Montez, ce n’est pas loin, mais avec des escarpins, c’est un peu difficile.–Vous avez raison, je prends toujours ma voiture pour y aller. Je monte à côté d’elle, elle a remonté sa jupe jusqu’à la limite de sa culotte, je vois la presque totalité de ses jambes. Elle aussi peut voir mes jambes jusqu’à ma culotte, ma jupe est remontée très haut quand je suis montée, mais je l’ai laissée telle quelle. Elle y a jeté un coup d’œil discret. Louis nous accueille à notre arrivée. –Tu n’es pas seule Léa, je rajoute un couvert à ta table. Louis m’a réservé une table dans un recoin bien tranquille, un peu à l’écart de la salle. Ça a l’air de bien plaire à Charlotte. Nous nous installons, je ne sais quelle attitude prendre, je ne connais pas ses intentions, mais mon excitation est au maximum, mon string en est témoin. Elle aussi a l’air tendue. Quand Louis a fini de mettre le couvert de Charlotte et prit notre commande, j’ai l’impression qu’elle se détend un peu. –Léa, je voudrais vous entretenir d’un problème que je n’arrive pas à cerner.–Je vous écoute. S’ensuit une conversation sur les relations entre membres du service qui affectent son bon fonctionnement. Il est vrai qu’il y a des tensions et des jalousies entre certains membres, accentuées par ma récente nomination, mais je suis extrêmement déçue par la tournure que prend notre conversation, je m’attendais à quelque chose de plus intime. Nous arrivons à une décision concrète vers la fin du repas. C’est juste au moment du dessert que notre dialogue prend une autre tournure. –Et en amour, où en êtes-vous, je ne vous ai jamais vue avec quelqu’un ? Je la regarde stupéfaite, cette question tombe comme un cheveu dans la soupe. –Ne vous étonnez pas de ma question, j’aime que mes collaborateurs soient bien dans leur peau.–En ce moment je suis seule, j’aime une personne, mais je ne peux pas lui dire, c’est trop difficile.–Mais enfin Léa, vous n’êtes pas timide, il suffit d’aller la voir et de lui dire. J’ai un moment d’hésitation, c’est ma patronne, dois-je lui dire que j’aime les femmes plus que les hommes ? J’ai peur qu’elle me catalogue comme gouine et qu’elle se sépare de moi. Mais dans le fond, je réalise que je n’ai rien à perdre, je me lance. –C’est d’autant plus difficile que c’est une femme, je ne sais pas si elle est réceptive. Mais elle occupe toutes mes pensées, j’en rêve même la nuit–Vous êtes lesbienne.–Plutôt bi, tendance lesbienne, j’aime aussi les hommes, mais je préfère les femmes. J’espère que je ne vous choque pas.–En aucun cas, chacun ses tendances et sa manière de vivre, mais pourquoi préférez-vous les femmes ?–Peut-être pour leur côté maternel, les femmes me semblent plus douces, plus tendres, plus à l’écoute, plus réceptives et surtout moins égoïstes.–Je ne sais pas, je n’ai jamais eu de rapports avec des femmes, en fait, je n’en ai jamais eu l’occasion d’en avoir, mais je reste ouverte, je ne dis pas non a priori, et je pense même que ça ne me déplairait pas. Je peux même vous dire qu’il m’est arrivé d’avoir un petit pincement au cœur en voyant une femme, ça m’est même arrivé tout dernièrement. J’espère que vous conclurez avec la femme de vos rêves. Elle me regarde d’un air tendre, je ne la reconnais pas. Je reste dubitative, que veut dire ce langage, elle ne refuserait pas une expérience lesbienne, oui, mais avec qui, avec moi ? Aurait-elle compris la réalité de mes sentiments ? .../...