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  • Histoire érotique écrite par Anonyme
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Le chemin

Chapitre 1

Gay
Le long chemin de l?apprentissage de son corps et de ses pulsions.


Depuis le temps que j?avais envie de mesurer la part de féminité en moi, depuis le temps qu?existaient ces conflits internes entre éducation (? tu n?iras pas voir les filles ?), et envie sexuelle (le plaisir de caresser un joli sein), depuis le temps que je cherchais à comprendre ce que pouvais ressentir une fille qui se trouve face à un garçon, un jour je me suis lancé.
Il fallait un cadre d?anonymat total, où corps et pulsions seuls parlaient.
Après de longues hésitations je suis enfin allé faire un petit tour dans un sauna local, lieu idéal pour tout apprendre sur l?autre côté de l?être humain, le côté caché et animal.


Je pousse la porte et ressens une odeur de chaud, d?humidité. Je regarde la déco, il s?agit essentiellement de posters d?hommes nus qui vous regardent dans les yeux, de publicités pour préservatifs, d?incitations à fréquenter des lieux libertins. Je suis à la bonne adresse, mon c?ur bat à 200. Je suis persuadé de ne rien montrer de mon appréhension, et lorsque le patron me dit ? tu sais vraiment où tu mets les pieds, il s?agit d?un lieu essentiellement gay, ici. Tu es sûr de toi ? ?. Je lui mens le plus naturellement du monde ? oui, je connais, merci ?.
Les vestiaires. Un homme , la quarantaine, est déjà en train de se désaper, il range ensuite ses affaires et ferme son casier à clef. Je fais pareil.
Serviette autour de la taille, déambulant dans les couloirs, la sensation est étrange. Mi-habillé, la moindre érection se voit ; endroit visiblement pas très sain puisque personne ne parle et les regards sont plus de l?ordre du prédateur que de l?amitié ; c?est le jeu et ce que je voulais voir.


Après avoir visité, j?ose franchir le second pas, tomber la serviette. Je fais comme si personne ne me regardais et entrais dans le hammam. Jouer à se faire peur, jouer à la bête traquée, jouer juste avant la limite de se faire violer, c?est jouissif et permet de franchir toutes les barrières de l?éducation reçue.


L?ambiance y est malsaine au possible, toutes les pensées perçues restent en dessous de la ceinture, on n?y voit rien et ça sent l?homme lourd. J?avance un peu, trouve un bout de banc libre, m?assois et observe. Mes yeux s?habituent, j?en vois deux plus loin qui sont visiblement en train de se toucher, ça donne le ton !
Je reste encore un peu, l?ambiance reste globalement sage d?extérieur, tout le monde s?observe. La porte s?ouvre, un type rentre et vient s?asseoir, pas très loin de moi. Sa main bouge et me frôle ! Je ressens son instinct de mâle en quête de chair fraîche mais n?ai pas envie de me faire toucher, je me lève et quitte la pièce, calmement. Une légère érection cependant trahit un manque d?habitude de me trouver nu. J?ignore ma serviette et vais à la douche, le plus naturellement du monde...
A poil en train de se savonner, avec plusieurs qui matent, je n?avais jamais fait ; ça permet de travailler l?éloignement de l?esprit de son corps ! Je regarde la morphologie des différentes personnes sous les douches : quarantaine bien tassée, globalement enveloppés, des petites bites au repos, et aussi des plus jeunes, moins blasés par le sexe et qui n?hésitent pas à se la toucher devant toi : la faune est hétéroclite.
Je remets ma serviette autour de la taille, direction le sauna. Il fait trop chaud, il ne se passe rien, et quand on sort on a froid. Pas intelligent. Je me sèche, et retourne dans les couloirs. Je croise des personnes, que je ne regarde pas dans les yeux mais qui s?écartent à peine et cherchent le contact physique. Tiens, une femme ! c?est nouveau ! elle je la regarde dans les yeux, mais ce n?est pas réciproque, elle s?écarte. Bizarre, je viens de passer de l?état de proie à celui de prédateur !
Il fait de plus en plus sombre dans le couloir, puis on n?y voit plus rien ; il y a des murs partout, des virages, des recoins, des ombres, des mains qui traînent. J?en profite pour mettre la serviette sur l?épaule, profiter pleinement de cette situation d?obscurité donc d?anonymat total. Je tremble un peu, mais j?aime ces sensations nouvelles. Puis la lumière au bout du couloir réapparaît, je me rhabille.
J?entends des petits cris de jouissance et me dirige alors vers une pièce, assez grande. Je vois un tas, c?est le terme. Je m?approche et vois la femme de tout à l?heure en train de se faire mettre de tous les côtés par au moins une dizaine d?homme. De la viande avec des mouches autour. Elle est belle la race humaine quand elle joue à se dépraver ! Sur le dos, les pattes
écartées, un qui lui bouffe la chatte, un sur chaque sein, un sur chaque jambe, une bite dans chaque main et une dans la bouche. Et ça bouge dans tous les sens ! Elle a l?air de prendre un pied d?enfer, je suis content pour elle.
Puis une salle vidéo ; les sièges sont en espèce de plastique, ce n?est pas très agréable. C?est froid et ça colle. L?un se caresse sous sa serviette, un autre me regarde.Je prends doucement conscience d?être dans un autre monde, spectateur d?abord puis de plus en plus présent.
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