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Chloé à Paris

Chapitre 4

Trash
Je sursautai, paniquée, en comprenant que nous n’étions pas seuls ; quelqu’un, une femme, avait accompagné Chandler. Je poussai un cri en couvrant ma poitrine et mon sexe de mes mains. Dans le même mouvement je me retournai et vis une femme en tailleur chic qui me toisait en souriant. Son sourire s’effaça aussitôt et ses yeux bruns me fusillèrent.   — Reprends la position, salope ! Personne ne t’a autorisée à te couvrir les seins. Vite ! — Tu entends ma femme ? tonna Chandler, courroucé. Obéis !   Matée, je me remis maladroitement en place, les oreilles brûlantes tellement j’avais honte. Sa femme ? Elle passa devant moi et me toisa à nouveau, un rictus mauvais aux lèvres. C’était une jolie brune dans la quarantaine, bien plus grande que moi avec ses talons hauts, maquillée avec classe et parée de nombreux bijoux luxueux, bagues, collier et bracelets en or.   — Ainsi, voici cette petite dinde qui s’exprime comme une pute de bas étage. Tu es sûr qu’elle est majeure ? On lui donnerait à peine quinze ans. Petite, menue, pas de seins, peu de hanches, une taille si fine… — Elle vient d’avoir dix-huit ans, ma chérie. — Parfait, alors. Jeune, malléable, docile. — Oui, et avec ce qu’il faut de caractère pour que ce soit un plaisir de la dresser.   Je ne suivais pas tout ce qu’ils disaient, mais le peu que je comprenais suffisait à m’inquiéter. Ils parlaient devant moi comme si je n’étais pas là, comme si j’étais un animal en fait. Un poulain mis à l’encan que deux maquignons évaluent.   Il me fallait réagir, mais comment ? Je n’en avais pas la moindre idée. Je n’ai pas un tempérament rebelle, je n’aime pas me mettre en avant en cas de conflit, je me soumets naturellement à l’autorité. Et je savais que mon emploi ne tenait qu’à un fil. Mon logement, ma vie en dépendaient, j’avais désespérément besoin d’un salaire pour ne pas sombrer et devenir SDF. Alors je ne bougeai pas, malgré mes tremblements et les larmes qui coulaient sur mes joues.   — Bon, à genoux et tâche de t’appliquer. Je ne serai pas toujours aussi compréhensif que hier. — Oui Monsieur.   Quelques instants plus tard, je suçais frénétiquement le membre viril de Chandler ; une main sur ma nuque, il me dirigeait avec des mots crus et des insultes qui m’auraient fait rougir deux jours plus tôt. Ce qui me gênait, c’était la présence silencieuse de sa femme, je la savais à ma droite, surveillant mes faits et gestes. Heureusement, mon patron était excité ; ou alors je m’améliorais. Toujours est-il qu’après quelques minutes de succions et de caresses de la langue, je sentis sa bite se tendre et tressauter. Il empoigna ma nuque et me maintint en position tout le temps qu’il se vida de son sperme dans ma gorge. Je déglutis et nettoyai soigneusement son sexe qui commençait à débander.   — Mon cher, elle ne se débrouille pas si mal, pour une débutante. — Oui, elle apprend vite. — Je vais lui montrer sa nouvelle chaise de bureau, maintenant ! Elle est prête ? — Je l’ai montée hier soir, ma tendre.
   Je me relevai, incertaine, les jambes tremblant un peu et les genoux douloureux. Je gardais la tête baissée, n’osant pas rencontrer le regard de l’épouse de Chandler. Après tout, je venais de prodiguer une fellation à son mari devant elle ; je rougis un peu, absurdement gênée. Après tout, ce n’était pas moi qui m’étais mise dans cette situation.   Je remis ma robe sur un signe de mon patron et entrai dans mon bureau. Du premier coup d’œil, je constatai qu’effectivement mon fauteuil habituel avait été remplacé par une chaise en bois. Ma mâchoire se décrocha quand j’aperçus le cylindre noir fixé au centre de l’assise. Il s’agissait d’un gode lisse, dont la base semblait solidaire de la chaise.   — Tu vois, petite salope ? interrogea Chandler. À partir d’aujourd’hui, tu travailleras avec un gode dans le fondement. Il va sans dire que, si celui-ci n’est pas très volumineux, rapidement tu apprendras à en accepter d’autres de plus en plus épais. Mon épouse a pensé à te procurer du lubrifiant spécial, tu y auras droit tous les matins. Tu ne la remercies pas, ingrate ? — Si… Je vous remercie, Madame, d’avoir apporté du lubrifiant.   Ils voulaient que je perde ma virginité sur ce truc ? Je voyais ça plus romantique ; bien sûr, depuis que j’étais entre les pattes de Chandler, je savais que le romantisme n’était pas sa tasse de thé, mais quand même…   — Donc tu lubrifies le gode et tu t’encules dessus. Si tu dois te lever, tu fais ce que tu as à faire puis tu le remets en place, mais sans lubrifiant. Compris ? — Je… je me… Oh mon Dieu ! Oui Monsieur…   Ma voix chevrotait affreusement maintenant que j’avais compris toute la perversité de mon patron. Je reconsidérais le gode et le trouvai bien épais pour ce que j’allais devoir faire. J’ouvris le pot de lubrifiant, observant la pâte blanchâtre qui l’emplissait. Aucune odeur. Je plongeai un doigt dedans, c’était gras, épais, translucide. Je badigeonnai soigneusement le gode noir, qui était en plastique très dur. Il ne bougeait pas du tout, bien fixé sur ma chaise.   Comment j’allais faire ? Eh bien ça s’est fait tout seul, assez facilement. Je me suis assise en guidant le bout effilé sur mon anus ; j’ai essayé de me décrisper quand j’ai senti que j’étais bien positionnée, et je me suis baissée. Voilà tout. Comme je m’y attendais, j’ai eu mal, une douleur vive a traversé mes reins, mais j’ai tenu bon et ne me suis pas relevée. Lèvres écartées sur un gémissement, j’ai fini de m’empaler jusqu’à me retrouver assise. Je m’aperçus alors que j’avais oublié de respirer et je repris mon souffle, tentant de calmer les battements de mon cœur.   Je remuai un peu sur la chaise, la douleur avait diminué, mais je ne risquais pas d’oublier l’intrus qui taraudait mon fondement. En désespoir de cause je me plongeai dans un tapuscrit particulièrement abscons qui me permit de penser à autre chose qu’à mon anus envahi.   Je ne me levai qu’à midi, m’extirpant en geignant du gode qui collait à mes muqueuses. Je fis la grimace en constatant qu’il était sale et malodorant ; je le nettoyai avec des mouchoirs en papier, affreusement gênée en réalisant que mon anus avait du mal à se refermer. Je déjeunai debout d’une salade niçoise achetée dans une supérette, me demandant si j’allais pouvoir me sodomiser à nouveau sur le cylindre non lubrifié.   La réponse était oui ; ma salive a joué le rôle de lubrifiant de substitution et mon anus s’est ouvert suffisamment pour me permettre de m’asseoir lentement et recevoir sans trop de difficulté le gode en moi. En fin d’après-midi, madame Chandler est entrée dans mon bureau sans s’annoncer et m’a lancé :   — Aujourd’hui tu rentres chez toi pour la dernière fois. Tu vides toutes tes affaires, tu as beaucoup de choses ? — Non, des vêtements, des affaires de toilette. Le plus volumineux, c’est les draps et les serviettes. — Tu laisseras tout ça. Tu peux avertir le propriétaire dès ce soir ?   Une agence immobilière dans ma rue s’occupait de la gestion, je pourrais y aller et les prévenir. J’étais inquiète de ce que me réservait cette femme autoritaire.   — Oui, je peux le faire. Mais je vivrai où ? — Eh bien, chez nous, bien sûr ! J’ai besoin d’une bonne à tout faire, tu sembles docile et je ferai de toi notre esclave soumise. Mon chauffeur passera te chercher dans deux heures pour te conduire chez nous. — Mais… bien Madame, capitulai-je. — Je te préviens, tu seras traitée très durement, battue pour le plaisir, prise par tous tes orifices et privée de  liberté. Tu n’auras plus aucun droit, tu me remettras tes papiers et tout ce que tu possèdes. Tu subiras des modifications physiques définitives, piercing, marquage, tatouage, ou autres. Tu ne sortiras plus de notre maison sans surveillance. Qu’en dis-tu ? Si tu le souhaites, tu peux encore partir, et c’est tout de suite. — Madame, je vous obéirai. — Bien ; dans ce cas, n’oublie pas de nettoyer le gode avant de partir.   Je baissai les yeux en rougissant, mon sang bouillonnait littéralement. Je ne savais pas dans quoi je m’engageais, mais il était impensable que je renonce maintenant. J’allais plonger dans un univers inconnu de mon plein gré, quitte à m’y perdre corps et âme. Mme Chandler quitta mon bureau et je me levai quelques minutes plus tard, grimaçant en libérant mon anus dilaté.   Je nettoyai soigneusement la colonne de plastique puis partis à mon tour. J’avais à faire pour obéir à mes maîtres.
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