Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 40 J'aime
  • 12 Commentaires

Chloé à Paris

Chapitre 6

Trash
Le lendemain soir, à 20 heures, je pleurais toutes les larmes de mon corps. Ma journée n’avait été qu’un long cauchemar. Le matin, après un petit-déjeuner frugal (deux tartines de pain couvertes de sperme provenant de je ne savais quel mâle et un thé froid trop sucré),Émile m’avait conduite chez une esthéticienne qui m’avait épilée de la tête aux pieds avec un produit chimique qui brûlait la peau et détruisait les racines des poils. Même mes sourcils avaient disparu avec le reste. Puis, encore pire, il m’avait déposée devant une boutique de tatouage et piercing.   Là, sans anesthésie, sur ordre de Madame, j’avais souffert tout au long d’une séance éprouvante. D’abord le visage. La langue : trois anneaux, la cloison nasale juste sous le cartilage : un gros anneau. Les joues : un orifice sur chaque, de façon à pouvoir fixer une tige d’acier de part en part. Les seins : un gros anneau à travers chaque aréole. Le clitoris : un anneau (j’ai cru mourir sous la douleur, heureusement que j’étais solidement attachée sinon je l’aurais arraché), les grandes lèvres : trois tunnels chaque (pour pouvoir soit les écarter avec des chaînes autour de mes cuisses, soit condamner mon vagin avec des cadenas).   Ensuite, il avait tatoué ESCLAVE et en dessous 0275170701 en gros caractères rouges bordés de noir au-dessus de mon pubis, sur mes reins et sur mes biceps.   Je titubai en sortant de la boutique, soutenue par Émile jusqu’à la voiture. Il me donna alors seulement un sédatif et je m’endormis sur le trajet retour.   Le soir donc, j’étais debout dans un salon face à un grand miroir. Je ne pouvais rien ignorer de ma déchéance, de mon crâne chauve, de la tige d’acier qui traversait mes joues ; un mécanisme cruel maintenait ma bouche béante et je salivais abondamment sur mon torse. Mes poignets étaient menottés et tordus douloureusement en arrière, fixé à un large collier d’acier qui m’étranglait à moitié.   Émile m’avait aidée à m’empaler sur un monstrueux pal en acier fixé au sol. Les jambes écartées et tremblantes, je ne tenais debout que par la présence de ce gode qui distendait mon fondement au-delà du supportable. Et pourtant mon sexe ruisselait, mes tétons percés étaient gonflés et turgescents malgré les poids hérissés de pointes acérées qui les déformaient.   Une honte absolue m’envahit quand les invités des Chandler s’approchèrent de moi pour constater combien j’étais excitée par la situation.   — C’est une vraie petite maso que vous avez là, Corinne. — Oui, et elle n’a que dix-huit ans, répondit Madame Chandler. Je compte bien la mener très loin dans la déchéance avant de m’en séparer.   Elle ne veut pas me garder ? Je m’attendais à quoi, au juste ?   Je réalisai que je n’étais plus qu’une marchandise maintenant, plus un être humain. J’avais renoncé à la liberté sans espoir de la recouvrer un jour. J’allais devenir la proie de tous les dépravés et vicieux de la Terre. Je gémis, le vagin envahi rudement par trois doigts puis quatre qui s’enfoncèrent jusqu’à la jointure du pouce.   — Elle est trempée ; son vagin est un cloaque brûlant ! s’exclama un homme grassouillet et chauve.   Je réalisai que moi aussi, j’étais chauve, et je fondis en larmes. Madame Chandler me regarda durement et passa derrière moi. Je la vis lever la cravache qui ne la quittait pour ainsi dire jamais et frapper mon dos. La douleur me fit hurler et me tordre. Elle cognait vite et fort, les coups s’enchaînaient sans me laisser le temps de récupérer. Quand elle arrêta, je sanglotais à fendre l’âme ; ma poitrine se soulevait frénétiquement au rythme de ma respiration hachée et les pointes des deux poids suspendus à mes seins lacéraient mon torse d’où ruisselait du sang.  
 — Comme ça, tu sauras pourquoi tu pleures ! tempêta Madame Chandler.   Ils passèrent à table, me laissant seule et misérable. Deux serveuses officiaient et portaient les plats, parfois je croisais leur regard empli d’un mépris absolu à mon égard. Ce n’est qu’à la fin du repas, qui dura au moins deux heures, que l’on s’intéressa à nouveau à moi. Je ne pleurais plus, mais je les vis s’approcher avec crainte. D’autant qu’en approchant, plusieurs prirent des cravaches sur un plateau tenu par une serveuse.   Bien plus tard, Émile dut me porter pour regagner ma cellule. Mais avant, il me posa dehors, sur un carré de béton, et me nettoya : arrosage au jet d’eau froide, savonnage au lave-pont, rinçage ensuite. Il ne m’essuya même pas et me posa encore mouillée sur le bas-flanc. Il menotta mes poignets dans mon dos et mes chevilles entre elles, comme la veille. La différence était que je n’avais ni bâillon ni plug cette nuit.   Épuisée, je m’endormis vite, cette fois. Au matin, Madame Chandler vint me réveiller et passa une bonne heure à me soigner, enduisant ma peau meurtrie d’un onguent miracle, comme elle m’expliqua. En effet, si les longues ecchymoses violacées demeurèrent, la douleur s’estompa comme par magie. Elle désinfecta ensuite soigneusement tous mes piercings.   — Tu vas en cuisine, maintenant. Tous les matins tu y travailleras. En tant qu’esclave tu devras obéir à tout le monde, tout manquement sera durement sanctionné. Mes employés ont tout pouvoir sur toi, je leur ai recommandé de te traiter à la dure. L’après-midi, tu travailleras sous les ordres d’Émile. Tu as quelque chose à dire ? — Non Madame, bredouillai-je. — Parfait, alors ; je te remets l’écarteur buccal, tu le porteras toute la journée. Ça ne t’empêche pas de manger ni de boire.   Madame installa donc à nouveau le mécanisme en acier et plastique et le régla de manière à laisser ma bouche béante. C’était à la limite de la douleur, mais surtout horriblement gênant : ma salive coulait sans arrêt sur mon menton.   Les jours passèrent, tous sur le même canevas.   Le matin, cuisine. J’y travaillais sous les ordres de Marie, une brune charpentée dans la trentaine. Malgré mes efforts, rien de ce que je faisais ne trouvait grâce à ses yeux. Elle me battait avec une planche à découper en bois qui faisait très mal mais sans provoquer de saignement. Elle adorait frapper la plante de mes pieds jusqu’à la rendre violacée, jusqu’à ce que marcher devienne un supplice. Ensuite elle s’acharnait sur mes pauvres fesses, sachant qu’ainsi, je ne saurais plus comment travailler, assise ou debout.   D’autant que je portais tous les jours un plug anal monstrueux dont le diamètre mettait au supplice mes muscles intimes. Madame en avait une collection inépuisable et elle en augmentait régulièrement la taille. Après un mois, mon anus ne se fermait plus et était capable de recevoir la main d’Émile sans douleur excessive.   L’après-midi, Émile me surveillait. Je lavais les voitures, nettoyais l’écurie, le garage, toutes les dépendances en fait. Il me suivait cravache à la main et ne se privait pas de me battre. Que ce soit parce qu’il trouvait que je n’allais pas assez vite ou bien pour le plaisir. Ensuite il me faisait courir au moins une heure par jour sur une piste d’équitation. Pour rendre la course plus difficile, j’avais les coudes joints dans le dos par une épaisse courroie de cuir, l’anus distendu par un plug, et des poids accrochés aux tétons et aux lèvres vaginales.   Lui me suivait à bicyclette, sa cravache frappant régulièrement pour me contraindre à courir. Ensuite il me lavait au jet, eau froide bien sûr, je me savonnais rapidement avant d’être rincée. Je me séchais avec un tissu élimé avant de revenir dans ma cellule, épuisée et affamée.   Un jour, Madame m’a fait agenouiller devant elle dans un salon où elle lisait.   — Un an que tu es à nous, déjà. J’envisage de te libérer, aujourd’hui. Qu’en penses-tu ?   La bouche maintenue béante par l’écarteur de métal, je ne risquais pas de répondre distinctement. Mais je m’affolai, ne comprenant pas pourquoi Madame voulait me chasser. Avec toutes les transformations physiques subies, je ne me sentais pas capable de revenir à ma vie d’avant. Je secouai la tête en signe de dénégation.   — Tu ne le souhaites pas ; dans ce cas, je vais te céder à un maître sévère. Tu seras ravie, l’homme chez qui tu pars ne te ménageras pas. C’est un riche Espagnol qui a fait fortune dans l’immobilier et dans l’élevage. Et surtout c’est une brute sadique qui s’est entouré d’une petite armée de gardes du corps. Chez lui, tu seras saillie quotidiennement par ses animaux comme par ses gens. Et torturée souvent pour le plaisir ; pas le tien bien sûr, mais c’est le lot des esclaves comme toi de souffrir.
Diffuse en direct !
Regarder son live