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Chronique de la folie ordinaire

Chapitre 2

La fin de l'épisode "Franck"

Inceste
Les vacances d’été sont enfin là. Je reste à paresser à la maison ou à bronzer sur la pelouse. Nous ne partirons pas cette année. Son patron ne lui a pas donné ses congés pendant la période des vacances scolaires. Et Franck qui rode dans la maison. Il a encore une ou deux fois essayé de ma « parler ». À la manière italienne, avec les mains plus qu’avec la bouche. Comment lui dire qu’il me tourne autour ? Un vrai vautour, un loup en quête de chair fraiche ! Pourtant il ne doit pas être en manque. Je les entends qui s’envoient en l’air à longueur de nuit.
Ils sortent souvent désormais. J’ai la curieuse impression que je suis un fardeau, un poids. Elle ne me dit rien, mais ses yeux parlent pour elle. Je sens qu’elle souhaiterait que je quitte la maison. Mais je n’ai pas d’argent, je suis paumée. De temps à autre ils se disputent et pourtant devant moi, chacun d’eux affiche toujours des sourires que je juge de circonstance. Faux… leurs risettes sonnent faux. Ce Franck veut se montrer gentil, mais c’est seulement lorsqu’elle est là. Il me tourne autour à la moindre occasion.
C’est moi qui imagine ? Je prends ses gestes pour des tentatives de tripotages ? Je ne suis plus certaine de rien. C’est vrai que j’essaie d’être moins excessive, moins soupçonneuse. Je ne rêve pas quand il me plaque la main au cul au bas de l’escalier. Quand il tente de m’embrasser dans le cou, ce n’est tout de même pas mon imagination qui me joue des tours. Je n’ose plus me montrer depuis quelque temps, de peur d’être sa cible encore et encore. Elle ne se rend donc compte de rien ? Les œillades et les clins d’œil qu’il me lance lors des repas, elle ne s’en aperçoit pas ? Vraiment ?
Merde ! Il est trois plombes du matin et ils crient. Une bagarre a éclaté ou quoi ? Je tends l’oreille et je comprends… ils font l’amour à m’en arracher les tripes. Elle oublie que je dors tout près d’eux. Qu’est-ce qu’il peut bien lui faire pour qu’elle hurle de la sorte ? Je me colle l’oreiller sur la tête, je voudrais me boucher les esgourdes. Mais même étouffés, ses cris me parviennent. Et lui aussi brame comme un cerf maintenant. Saloperie de ventre… le mien se met à se tordre et à me torturer. C’est con ! Les entendre me donne envie aussi du coup.
Alors j’essaie de me représenter la scène ! Elle sous lui qui la bourrine. Je devrais lui en vouloir de me prendre celle que j’aime le plus au monde. Mais c’est trop étrange. Il lui donne du plaisir et je lui en serais plutôt reconnaissante. Ça ne se fait pas d’être jaloux de la femme qui vous a mis au monde ! Mais ça n’en finit pas. Leur rodéo dure jusqu’aux premières lueurs de l’aube et je subis de plein fouet les trémolos de sa gorge qui laisse fuser des soupirs à me fendre l’âme. Dire qu’il a accès à ce corps qui me hante depuis… trop de temps. Je lui arracherais bien les yeux à ce… à ce mâle qui jouit d’elle.
— oooOOooo —
Au petit déjeuner pris un peu plus tard, elle a des cernes sous les yeux, et ses tifs sont plutôt hirsutes. Personne ne parle. C’est crispant comme situation. Et l’autre-là qui a tendu sa jambe pour frôler la mienne. Merde, il me fait du pied ce salaud. Comment ne peut-elle s’apercevoir de rien ? L’amour rend donc aussi con qu’aveugle ? Il ne se gêne même plus pour la tripoter à table. C’est tout juste s’il ne lui passe pas la main au cul devant moi. Bon sang, elle aussi pourrait le remettre à sa place. Elle n’a pas honte de le laisser faire ?
Ils sont ensemble sous la douche et je dois encore supporter leurs drôles bruits. C’est donc seulement un chien ce mec-là ? En tout cas, elle apprécie ce qu’il lui fait. Les murmures ont cédé la place à des soupirs, des cris à peine déguisés et moi dans tout ce micmac ? Je file dans ma chambre avec… c’est idiot, avec une envie de baiser aussi. J’en ai des crampes dans le bas-ventre. Cette situation ne peut plus durer. Je dois me tirer de la maison, avant de devenir folle. Mais avant je voudrais me laver et pour le moment… la salle de bain est occupée.
Le calme est revenu ? Peut-être que l’eau tiède qui me coule sur la caboche ne laisse plus passer les sons. Je m’habille rapidement. C’est bien ! Une jupe, un corsage et me voici arrivée au maquillage. Je vais faire celui-ci dans ma chambre. Je ne croise personne dans la maison. Ils sont donc sortis ?Mon Dieu, la gueule que me renvoie mon miroir psyché, c’est moi ça ? Je me suis raidie à l’approche des pas dans le couloir. Mais ce n’est pas Franck ! C’est… elle ! Elle est lumineuse et j’ai l’air d’une cruche avec ma mine déconfite. Le sexe lui va bien.
— Alors ma chérie… tu n’es donc pas heureuse pour moi ? Je sais que je te délaisse depuis quelque temps.— … ! Mais non !
Pourquoi se sent elle obligée de venir se justifier ? Assise sur le bord de mon lit, comme je voudrais l’embrasser, mais ça ne se fait pas entre filles.
— Tu n’aimes pas Franck n’est-ce pas ?

Je ne réponds pas à ce genre de question. C’est juste bon à nous éloigner l’une de l’autre et je songe d’un coup que le but de ce type c’est peut-être celui-là. Mais je n’en ai aucune envie. Je ne demande rien d’autre que de vivre tranquillement, comme avant. Avant quoi ? Avant ce type bien sûr, quand il n’existait pas, mais je ne vais sûrement pas lui raconter cela ? Je joue les faux jetons. Je ne veux pas lui faire de mal, à elle. Son Franck… elle est loin d’imaginer qu’il fait tout pour me passer la main au cul dès qu’elle a le dos tourné.
Je veux croire qu’elle n’est pas au courant. Pas plus qu’elle ne peut savoir pour cet amour qui me bouffe les tripes pour elle. Là, assise devant moi, elle me donne l’impression d’une femme perdue. Tiraillée entre lui et moi. Ça me fait mal à moi également cette situation !
— Je vais partir… à la rentrée. — Comment ça partir ?— Oui ! Je vais prendre une chambre à l’université, vous aurez un peu plus d’intimité.— Tu… tu veux quitter la maison ? Mais… c’est chez toi ici. Et il me semble que ça se passe plutôt bien avec Franck.— Plutôt bien ?— Ben… oui !
Je voudrais lui hurler… mais ouvre donc un peu les yeux ! Il va finir par me tringler dans un coin si je n’y prends garde. Mais comment lui mettre dans la figure une pareille évidence ? Et puis… l’autre saurait détourner mes propos ! Il jurerait les grands dieux que je suis une manipulatrice, une menteuse et elle ? Je crois qu’elle est sur son petit nuage. Elle devrait choisir entre lui et moi. Enfin du moins qui devrait-elle croire ? Pas si simple et ça ouvrirait une brèche dans sa confiance. Je ne veux rien de tel. Donc inutile de parler. Je me contente de la regarder.
— Partir… mais… ce n’est pas possible. Si quelque chose ne tourne pas rond, il te faut nous en parler, m’en parler au moins à moi. Je ne comprends pas, plus. Qu’est-ce qui t’arrive ? — Rien ! Je ne veux pas déranger. Et je crois que c’est le cas depuis un moment !— Mais non ! Oui… je sais que je suis moins présente pour toi, mais je suis si heureuse. Tu ne peux pas me demander de passer à côté du bonheur simplement pour toi. Tu as bientôt l’âge de voler de tes propres ailes.— Je sais… mais je saisis bien tout cela.— Alors ? Rien ne presse. Pourquoi te tu précipites comme ça ? Tu ne te sens pas bien avec nous deux ?
Là encore, j’élude la réponse. Lui coller dans les dents que son mec court après tout ce qui bouge ne lui plairait pas sans doute. Si seulement elle ouvrait un peu les yeux ! Mais je vois bien qu’elle est dans son monde de bisounours, celui des gens amoureux et que l’autre profite outrageusement de cette situation. À tel point que j’arrive même à douter de mes sens. J’en suis à me dire que c’est moi qui rêve debout. Pour un peu, je serais presque coupable… oui coupable d’être seulement là.
— oooOOooo —
Ils ont encore fait l’amour cette nuit sans se préoccuper de ma présence dans la chambre à côté. Et je me suis retrouvée avec les cuisses trempées. Mouillées par une envie de sexe que déclenchent ses cris déments. Ça me brule le ventre, et une fois de plus mes doigts sont venus sur ma chatte pour soulager cette tension que les activités sexuelles du couple décuple en moi. Je sais bien que ce n’est qu’une solution transitoire, mais je n’ai d’autre choix que cette masturbation libératrice. Et je sais que Franck est passé dans le couloir. J’ai eu peur un instant qu’il ose entrer. Mais après une longue pause derrière ma porte, il est reparti vers elle.
Les soupirs ont repris. Moins violents, plus feutrés, mais avec ceux-là une nouvelle montée du désir chez moi. Ce salaud doit bien savoir que je ne dors pas. Et mon cerveau enfiévré se refait un film. Je ne perçois plus devrais-je dire, que les couinements de leur lit. C’est cadencé, c’est affreux pour moi ! Mes tripes sont nouées, des spasmes de plus en plus violents contractent ce sexe qui me dévore l’esprit. Incapable de penser normalement, je me plante un doigt dans la foufoune et je le fais aller et venir. Mais rien ne peut apaiser ce feu qui me consume.
Je suis levée depuis un bon moment et tout est calme. Dans leur piaule, les amants sont sûrement endormis. Normal, après le carrousel de la nuit, je suppose qu’ils sont fatigués. Mes traits à moi ne sont guère mieux. Je me sens moche, inutile, vide. Et ce vide, c’est de partout que je le ressens. Je crois que j’ai besoin d’amour, je songe amour, mais en fait le mot exact serait « baiser ». Puis un bruit de pas qui glissent sur le sol. Un des deux se lève donc. Et dans la cuisine c’est la trogne du type qui me rezieute. Il a une sorte de sourire. Ses lèvres tremblent un peu alors qu’il s’approche de la table.
— Je peux avoir un café ?— Il est là ! — Ben… la bonne fifille à sa maman devrait peut-être me le servir, non ?— Non !— Oh là ! Ce ton pour me dire ça ! Il va falloir qu’elle mette de l’eau dans son vin la nénette. Sinon…— Sinon quoi ? Vous croyez vraiment que vous me faites peur ?— Tu devrais pourtant. Parce que te mettre en travers de ma route pourrait t’attirer un tas d’ennuis.— Elle va bien finir par ouvrir les yeux et ce jour-là… elle vous foutra dehors.— Tu crois ça ? Tu te goures, elle est amoureuse et je ne vais pas lâcher la poule aux d’or. Ce n’est pas une morveuse de vingt piges qui va me mettre des bâtons dans les roues.— Foutez-moi la paix. Je ne vous dois rien.— Si ! Au moins le respect, au vu de mon âge. — Le respect… ça se mérite et vous ne valez rien.— Bon ça suffit ! Un café et plus vite que ça !— Allez vous faire voir !
Il est venu vers moi. Sa main s’est levée depuis un bon moment déjà. Mais pour l’instant, il ne m’a pas encore osé me frapper, même si de toute évidence l’envie ne lui manque pas. Je saisis ce qui me tombe sous la main et je tiens une fourchette que se trouvait posée sur l’évier.
— Si vous approchez… je vous la plante dans le bide.— Mais c’est qu’elle mordrait, si elle avait des dents.
Je n’ai rien vu venir. Il m’a attrapé le bras et il me serre contre lui, dans le but sournois de m’embrasser. Je détourne la tête, mais il est fort le bougre. Et je sens contre mon aine sa bite qui est toute bandée. Le con ! Il a baisé pratiquement toute la nuit et il en veut encore. Mais non, mon coco, pas question de me laisser faire. Je fais des efforts inimaginables pour le repousser. J’ai du mal et ses lèvres sont sur mon cou. Merde ; il ne va quand même pas me tringler contre mon gré. J’arrive à desserrer l’étreinte de ses bras costauds.
— J’aime bien les femmes qui sont rebelles. Tu es désirable et en furie tu l’es plus encore. Tu as bien compris que je bandais pour toi. Allons, je sais que tu nous écoutes la nuit… quand…— Ça ne va pas non ? Lâchez-moi !— Allez ! Dis-le-moi que tu te touches, que tu te tripotes pendant que je la baise. Elle crie bien, et je suis certain que de l’autre côté du mur, tu nous entends. Tu es comme elle… et tu dois aussi être bonne. Je veux te baiser aussi, pas de jalouse comme ça. — Vous êtes cinglé ma parole ! Et dire qu’elle est amoureuse d’un con comme vous.— J’adore tes « vous » de grande dame, mais tu n’es rien d’autre qu’une jeune pute. Peut-être même encore pucelle. Et je sais bien que tu ne lui diras rien. Tu aurais bien trop peur de lui casser son petit cœur tout mou.— Salaud, vous êtes infect. Lâchez-moi ou je hurle plein la baraque.— Vas-y ne te gêne surtout pas. Comme ça, elle pleurera tout son saoul ! Tu crois qu’elle te pardonnerait de m’avoir allumé ? Parce que tu te doutes bien que je lui raconterais comment tu me fais des avances depuis… que je suis là !— Vraiment… vous êtes encore pire que je ne le croyais.— Ben ! Crie donc, jolie salope, hurle… allons, réveille là ! Tu vois que tu hésites ! Viens donc que je t’en roule une. Et laisse-moi un peu passer ma main sur ton joli petit cul.
Je lui ai collé une beigne, mais il me l’a rendue de suite.
— Ne t’avise plus de recommencer petite pute ! Et pour une de donnée, tu en recevrais deux de plus.
Joignant le geste à la parole, il me tire vers lui. Je ne sais pas comment, mais il vient de s’asseoir sur une chaise de la cuisine et je me retrouve en travers de ses genoux. Ce sale type a retroussé ma jupe. Il vient de descendre ma culotte et j’ai droit à une première claque sur les fesses. Je dois être rouge de honte. Puis sa main qui glisse de mon cul à ma chatte.
— Non, mais regardez-moi ça ! Elle mouille comme une grosse cochonne cette petite salope. Tiens ! Je bande encore plus ! Tu vas devoir me sucer ma grande. Attends que je sorte Poupette…
Il me laisse un peu de mou et je me relève d’un coup. Je pousse de toute la force de mes deux bras sur son torse. La chaise se casse la figure et l’abruti suit le mouvement. Je le vois qui devient blême de colère.
— Tu vas me payer ça !— Elle ne va rien payer du tout. Franck ! Tu fais ta valise et tu sors de chez moi. Estime-toi heureux que je ne porte pas plainte. C’est une tentative de viol sur ma fille, ce à quoi je viens d’assister.— Mais… c’est elle qui provoque à longueur de journée, elle me cherche tout le temps et je ne suis qu’un homme.— Tu n’es pas digne d’être ainsi appelé ! Pour moi un homme c’est un être digne. Tu t’apparentes plus au chien qu’à l’être humain. Depuis un moment, je t’observe et tu as fait pression sur elle. Si tu ne disparais pas dans les dix minutes, j’appelle les flics.— Mais… tu ne peux…— Vient ma chérie, le salopard là, va faire sa valise. — Oh ! Je suis bien contente que tu te sois aperçue qu’il ne valait rien.— Je comprends mieux pourquoi tu ne me parlais pas… et ton malaise venait de ce con-là, je m’en aperçois.— Vous ne perdez rien pour attendre vous deux.— Bon ! Ça suffit tes menaces. Cette fois, j’appelle les flics. On va voir qui est la maitresse ici.— Non, non, je pars… c’est bon, on ne va pas faire de cris.— Fiche-moi le camp !— Mes affaires ? Je peux prendre mes…— Dégage maintenant, tu les trouveras dans la matinée sur le trottoir tes affaires. Tire-toi tout de suite.
La maison est juste perturbée par le bruit qu’elle fait en fourrant dans un sac-poubelle les frusques de Franck. Je ne me sens pas plus heureuse pour autant. J’ai même la curieuse impression que je suis responsable de cette séparation plutôt virulente. Mais elle est là et dans ses grands yeux, je lis toute la tendresse du monde. Avec en toile de fond son pâle sourire. Elle est sans doute triste aussi, mais elle ne montre rien.
— Tu me l’aurais dit, n’est-ce pas ?— Dit quoi ?— S’il t’avait fait du mal ! C’était la première fois que… qu’il essayait ?— Je me serais défendue, n’en doute pas. Mais toi… tu l’aimais vraiment ?— Oui… mais pas au point de te perdre pour lui. Et puis il n’était pas digne de cet amour. À son âge, avec une jeune comme toi…— Tu crois que l’âge change grand-chose à cela ? Mais aimer ce n’est pas cela. Lui voulait ton corps, te faire l’amour, pas forcément t’aimer.— Je sais mon cœur, je l’ai compris quand je l’ai entendu te dire : « Vas-y ne te gêne surtout pas. Comme ça, elle pleurera tout son saoul ! » Mon cœur s’est refermé et j’ai vu rouge. Et puis il t’a fait mal ?— Mal, pourquoi m’aurait-il fait mal ?— La claque sur les fesses, j’ai tout vu, tu sais ! Et c’est vrai aussi que tu… étais trempée ?— … ! On peut arrêter avec le petit jeu des questions indiscrètes ? Vous n’avez pas tellement fait dans la dentelle non plus durant ces dernières semaines. Les cloisons de la maison sont minces, je t’assure.
— oooOOooo —
À suivre…
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