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Chronique de la folie ordinaire

Chapitre 3

Les orages libérateurs

Inceste
La parenthèse « Franck » s’est refermée aussi vite qu’elle s’était ouverte. Mais elle se traine sans entrain depuis le départ du margoulin. Les vacances d’été, elles aussi touchent à leurs fins. Et l’automne nous tombe sur la tête un beau soir de septembre. À quatorze heures le ciel est d’un bleu d’azur seulement strié par les trainées blanches des avions qui circulent à haute altitude. Puis une brise se lève, légère au début pour forcir de plus en plus. Avec elle, de gros moutons noirs s’approchent et toutes les deux, nous quittons nos transats sur la tersasse pour la maison.
Le premier éclair éclate et je la sens tout aussi tendue que moi. Les orages ici sont parfois d’une violence rare. Nous nous sommes toutes les deux repliées sur le canapé du salon et les gouttes d’eau qui commencent à se déverser sur les alentours renforcent le boucan fait par le jeu de quilles céleste. Je n’ai pas jugé bon de passer un vêtement autre que mon maillot de bain. Elle non plus et nous sommes toutes deux à demi nues. Puis je m’aperçois que son livre est resté sur la balancelle et qu’il risque de prendre la pluie. Je file donc rechercher le bouquin oublié.
Elle me suit du regard, alors que sous un vrai déluge, je parcours les quelque quinze mètres qui me séparent de l’escarpolette. Je l’entends qui rit à gorge déployée, mais le fracas d’un nouveau coup de tonnerre la fait se taire, ou du moins ne me permet-il plus de le percevoir le son de sa voix. Instantanément je suis dégoulinante de cette flotte qui m’inonde de partout. Une submersion totale qui me suffoque, me coupe littéralement la respiration et je refais en sens inverse le pourtant si court chemin. Je suis trempée de la tête au pied, mais son roman n’a visiblement pas souffert.
— Retire-moi tout ça avant d’attraper la mort ! Je vais chercher une serviette à la salle de bains.— … !
Je suis tellement surprise par la fraicheur de la pluie que je n’arrive plus à articuler correctement, et que ma respiration a bien du mal à revenir à la normale. Et j’en suis encore à essayer de dégrafer mon haut de maillot qu’elle me frictionne les tifs de son drap en éponge.
Puis me voyant gauche et maladroite, elle fait glisser elle-même sur mes cuisses la culotte bonne à tordre. Elle souffle presque aussi fort que moi. Et puis de ma caboche en passant par mes épaules, elle continue de sécher, mon corps. Mais les gestes se font plus doux, plis insistants sur le bas de mon dos. Je ne comprends pas très bien ce qui lui arrive. Mais je perçois sur ma peau son souffle un peu court. Je ne la vois pas vraiment puisqu’elle se trouve derrière moi, avec dans les mains sa serviette.
Sans trop savoir pourquoi, je me retourne et cette fois elle me fait face. Dans ses yeux, je lis comme une sorte de lueur. Elle se tait, moi aussi, mais j’adore qu’elle me pomponne de la sorte. Elle s’occupe maintenant de mes seins, avec une certaine délicatesse. La douceur dont elle fait preuve m’incite à rester les lèvres closes et mes paupières aussi se ferment sous cette caresse balbutiante.
— Tu… tu es devenue une belle jeune fille. Ta poitrine ressemble beaucoup à la mienne. Tes seins sont beaux, vraiment.— Chut ! S’il te plait…— Quoi ? J’ai bien le droit de dire ce que je pense non ? Tu vas en faire tourner des têtes ma chérie. Mon Dieu, comment est-ce qu’aucun garçon encore ne s’est intéressé à toi ? Je suis fière de ce que j’ai fait.— Arrête ! Laisse-moi finir toute seule.
À l’extérieur le tonnerre redouble de violence. Les éclairs se suivent à des intervalles de plus en plus rapprochés.
— Je n’aime pas l’orage ! Ça m’a toujours fait peur.
Je lui ai presque arraché des mains le drap de bain. Je cache mon sexe tout en me frictionnant lentement pour essuyer les dernières gouttes. Et la foudre qui claque encore plus fort et plus proche nous expédie l’une contre l’autre. Elle se serre littéralement contre moi. Je sens sa chaleur au travers du tissu. Et comme elle est aussi encore presque à poils, mes bras qui l’entourent laissent déboucher mes mains sur la peau de ses épaules. Mon Dieu, c’est incroyable comme je me sens attirée vers elle.

Je voudrais la repousser, mais c’est elle qui s’accroche à moi, se retient et elle tremble, de cela j’en suis certaine.
— Viens ! Retournons au salon. Au moins nous ne subirons plus le bruit aussi fortement.— Mais… attends ! Je veux seulement repousser la porte-fenêtre. Sinon il va pleuvoir dans la maison.— Ne me laisse pas toute seule. Si tu savais comme je suis heureuse que tu sois là par ce temps.
Je repousse les deux vantaux pour ensuite barrer le passage à ces aux du ciel. Et elle me cramponne comme si elle était perdue. Une naufragée dans l’orage, mais pourtant nous sommes bien au sec maintenant. Je ne cherche plus à la persuader de me lâcher. Non ! Ses mouvements simples, ces frôlements incontrôlés ont provoqué chez moi, une réaction que je ne saurais qualifier. Je suis moi aussi embarquée dans un tourbillon des plus bizarre et incapable de résister à cette lame de fond qui me ravage de partout. Mes tripes se rappellent à mon bon souvenir.
Je ne sais plus rien, je suis happée par mon envie, par ce désir de sexe incontrôlé. Son corps à elle revient me hanter et cet amour que son Franck avait un temps perturbé, me remonte sur l’épiderme en une chair de poule aussi visible qu’un nez au milieu d’un visage.
— Tu as froid ma chérie ? Viens ! Tu veux que je fasse une flambée ? Le feu est prêt. Il ne reste qu’à craquer une allumette.— … !
Je ne sais pas quoi dire. Nous sommes désormais toutes les deux sur le canapé. Elle me frotte partout avec le drap en éponge et je la laisse faire. Ses petites menottes montent et descendent sur mon ventre sans un mot. Elle souffle, mais moi également. Je ferme les yeux, me laissant envahir par un bien-être trop parfait. Et le voyage de ses mains continue, me rappelant les chatouilles de mes jeunes années. Je suis très proche d’elle, je reviens au temps de mes dix ans. Mais, mon être tout entier se sent frémissant.
Ensuite, c’est comme dans un rêve. Elle s’assoit au bout du sofa, le dos bien en appui sur le dossier de celui-ci. Moi, je viens me lover la tête sur ses cuisses, étirant ma longue carcasse sur l’assise du siège. Je suis nue totalement et elle passe sa petite main dans ma tignasse humide. J’adore cela. Et elle se laisse aller à me cajoler, je suis redevenue sa gamine. Je ferme les quinquets, appréciant simplement ce petit moment qui s’offre à nous. Bien sûr, ses doigts ne dépassent pas la limite de mes cheveux, rasant ma nuque sans jamais aller vers mes oreilles. Mais je veux me perdre dans les dédales de ces caresses innocentes, les imaginer moins sages, plus femelles.
Mes soupirs font écho aux grognements de cet orage qui ne déguerpit plus. Il semble s’ingénier à rester au-dessus de la maison, comme si son épicentre stagnait dans le ciel de notre terrain. Et la main sur mon front est d’une douceur incomparable. Elle me ramène à cette jeunesse joyeuse, insouciante qui n’est finalement pas si lointaine. Je bouge les épaules comme pour inviter cette menotte à continuer sa course vers mon septième ciel, sans vrai succès. Je ronronne, et elle devrait savoir que j’aimerais qu’elle persiste et s’éloigne un peu de mes joues et de mon visage.
Mais non ! À mon grand désespoir, ses caresses se limitent à ma caboche. Puis d’un coup, je réalise que l’orage est fini. Du reste une petite tape sur mes fesses me rappelle que la récréation est terminée. Nous nous relevons ensemble, puis chacune de nous file dans sa chambre. Je reviens dans la cuisine où elle se trouve bien avant moi. Et je m’aperçois que nous avons eu la même idée. Toutes deux, sommes simplement vêtues d’un déshabillé pratiquement identique. Il n’existe en fait qu’une seule différence dans nos tenues.
Mais elle est de taille. Je ne porte aucun sous-vêtement alors qu’elle n’a pas quitté son maillot de bain. Si elle remarque l’ombre sombre de mon pubis à la toison nette, elle ne relève pas. Elle se contente de me sourire.
— Et si on faisait des crêpes ce soir ? Ça te dirait ?— Oui ! C’est une merveilleuse idée, comme à la Chandeleur. Tu les feras sauter avec la pièce dans la poêle.— Oh ! La pièce n’est pas utile, mais si ça peut te faire plaisir…— Oui… et j’en ferai la moitié et toi l’autre. Si une de nous deux en laisse échapper une, elle aura un gage de l’autre.— Pourquoi pas ? Après tout, autant que ça nous amuse. Mais on décide du gage de suite. Comme ça on s’appliquera. Alors puisque c’est ton ide, dis-moi…— Je ne sais pas moi… enfin si tiens ! Celle qui perd devra faire un soin de beauté à l’autre.— Un soin de beauté ? De quel ordre ? — Ben… un massage avec des huiles essentielles. Après tout ça conservera notre bronzage. Et puis c’est toujours agréable non, un massage ?— Tape dans ma main ! Et cochon qui s’en dédit ma chérie.
Elle avait les yeux rieurs, un air interrogateur aussi. Je ne suis pas certaine qu’elle n’ait pas deviné mes intentions. Sa petite câlinerie durant l’orage m’a donné des idées et mon Dieu si je ne gagne pas au moins aura-t-elle gagné un massage. Puis qui sait, elle me permettra peut-être d’aller juste un peu plus loin. Plus loin, ça veut dire quoi au juste dans ma tête ? Que je voudrais la sentir du bout des doigts, toute nue ! Que je voudrais toucher sa poitrine, caresser ses seins qui ressemblent tellement aux miens ! Après tout… c’est elle qui l’a dit. Alors excitée comme une puce, je sors les ingrédients pour la fabrication de nos fameuses crêpes.
— Tu les préfères à la bière ? Ou bien je fais notre recette traditionnelle ?— Je ne sais pas trop… remarque que si on boit une bolée de cidre avec notre diner autant ne pas les mouiller à la bière.— Ah ! Le cidre… tu vas voir à la cave s’il en reste ? Je n’en suis pas certaine. Et si tu en trouves, ramènes-en une bouteille.
Je suis partie alors qu’elle tourne le mélange lait œuf farine. J’en ai déjà l’eau à la bouche. Quand je reviens, elle fredonne une chanson et je lui emboite le pas. Toutes les deux nous rions de nos bêtises. Elle chante encore quelques minutes puis elle laisse la pâte reposer au frais.
— Voilà c’est prêt. Dans une petite heure, on commencera. Enfin c’est toi qui t’y colles la première ?— Oui…— Tu es un peu fofolle ce soir. Qu’est-ce qui t’arrive ?— Je t’imagine avec une crêpe à côté de la poêle… lalalère…— Prends donc garde que tu ne sois pas la punie de l’histoire… je n’en rate jamais…
Le soir tombe sur la nature environnante. Et le ciel est rouge au-dessus de la montagne. Demain, il fera beau. Mais pour le moment tout est encore trempé suite à l’orage. J’ai trouvé du cidre doux bouché. Et je dresse les couverts sous ses regards. Je me sens merveilleusement bien à la maison près d’elle. J’espère que pour elle aussi ça va pour le mieux. Nous avons retrouvé nos dialogues d’avant le passage de son marlou. Mais c’est vrai aussi que parfois, un voile passe comme une ombre sur son visage qui se ferme. Elle doit penser à leurs folies, à ces corps à corps qui les tenaient éveillés la plus grande partie de la nuit.
Je ne conçois pas la vie avec un type. Du reste je ne veux même pas songer à un mec dans mon lit, dans mon espace vital non plus. Je sens bien que mon cœur bat fort, pour elle, là, qui murmure encore du Cabrel. Petite Marie, une chanson qui porte mon prénom et que nous connaissons par cœur ! C’est fou, c’est bon de vivre les dernières journées de nos vacances si proches l’une de l’autre. Elle ne dit rien quand en passant près d’elle, je lui claque un bisou sonore sur la joue. Je veux l’attraper pour la coller contre moi, mais elle joue les anguilles.
Elle s’est faufilée avec grâce et souplesse, et mes bras n’ont retenu que le néant. Elle roucoule encore le refrain de NOTRE chanson. Et la poêle est sur la gazinière. Cette fois il va falloir que je sois bonne. Pour tricher sans que ça se repère trop.
— Je fais la première et comme c’est pour tester la chaleur de notre poêle ça ne compte pas !— Bon je suis assez d’accord. Ensuite nous en ferons une chacune notre tour… et rira bien qui rira la dernière.— Je te l’ai dit, ma belle, j’ai de l’expérience et je suis bien plus vieille que toi. — Pas la peine de toujours me rappeler que je suis encore ta gamine ! Bon sang. Tout ce que je sais faire en cuisine, c’est de toi que je le tiens. Alors… mais un pari est un pari et ma foi, je suis prête à relever le gant.
C’est vrai que sa première crêpe est aussi belle que la seconde que moi je fais sauter dans la gamelle. Elle rigole alors que je garde mon plus grand sérieux. Puis c’est à nouveau son tour. Et la petite chose dorée monte pour retomber face non cuite dans la casserole. À moi de jouer quelques instants après cela. Et ainsi de suite et je désespère de ne pas savoir comment faire pour perdre sans en avoir l’air. Mais j’ai une surprise finalement assez bonne. C’est elle qui, alors que je jette la galette vers le plafond, me tire sur le bras. Et le pauvre blini glisse à demi à côté de mon ustensile de cuisine. Elle danse comme une sorcière autour de moi, avec des éclats de rire dans la voix.
— Tu as perdu ma chérie…— Non tu as triché, tu m’as fait louper !— Pas du tout, il faut se concentrer tout le temps et j’ai gagné, donc c’est toi qui me masseras tout à l’heure… j’ai gagné… c’est normal, ici le chef c’est toujours moi.
Je fais semblant d’être vexée, mais il n’en est rien et puis le résultat obtenu est celui espéré. Alors pourquoi devrais-je me plaindre ? Mais c’est pour la forme. Elle est heureuse et je le suis tout autant. Notre crêpe-party est une réussite. Les bolées de cidre achèvent de nous mettre de bonne heure ou la maintiennent. Ce qui revient au même. Et le temps passe trop vite. C’est déjà l’heure de desservir et je me sens fébrile au fur et à mesure que le temps me rapproche de mon gage. Elle ne fait mine de rien, distante sans l’être vraiment et je sens bien que la tension aussi monte en elle.
— oooOOooo —
— On se met au salon ? Sur le canapé ? Tu fais attention de ne pas tacher le cuir.— Oui… si tu veux, on étend deux ou trois draps de bain sur l’assise et le dossier. Ça me rassurera et toi aussi sans doute.— Oui. Je crois que c’est préférable. Et interdit de me chatouiller, tu masses, mais pas de guili-guili, promets-le !— Promis, juré, craché…— Serment d’ivrogne ça encore… — Mais non. Laisse-moi faire maintenant. — Oui, mais on allume le feu comme ça je n’aurai pas froid. Pff ! Tu vas voir ma cellulite et mes bourrelets. Quelle idée aussi que ce massage !— Est-ce que je rechigne moi ? Alors que tu as sciemment triché pour me faire perdre ! — Que nenni ma foi ! Un deal est un deal et tu dois payer, un point c’est tout.
Tout en jacassant, elle vient d’allumer le petit bois dans l’insert et déjà une grande flamme s’élance vers le conduit de cheminée.
— Bon ! Dans dix minutes nous allons avoir une température agréable. Et puis comme ça tu pourras laisser la lumière éteinte.— Mais… bon sang, je te vois tous les jours et puis ton Franck, lui ne te donnait aucun complexe ? — Pourquoi remues-tu le couteau dans la plaie ? Tu ne parles plus de ce type d’accord ?— Pardon… je suis une jeune maladroite… bon allez mets-toi toute nue.— À poils ? Non je garde mon soutien-gorge et ma culotte !— Rien du tout ! Toute nue, je ne vais pas mâchurer tes vêtements et puis… je te connais par cœur aussi, tout comme tu m’as toujours vue sans rien. Alors…
Elle a juste un drôle de reflet dans l’œil et sans me regarder, elle retire son cache-seins. Son slip de bain aussi quitte son corps et va rejoindre le tas formé par son soutif et son déshabillé. Bon sang comme elle est belle. Dans vingt ans je voudrais encore être comme elle. Ses nichons ne tombent pas et c’est idiot, mais comme les miens, les tétons sont très longs. L’aréole est plus brune que sur ma poitrine, presque mauve pour finir et elle s’étend le ventre sur les serviettes qui sont disposées sur l’assise du divan. J’ai la bouteille d’huile essentielle et j’en fais couler un peu sur son dos.
La chair de poule qui couvre son corps lui fait lâcher un petit cri. Je ris et mes mains frottées l’une contre l’autre sont ainsi enduites de cet onguent parfumé. À genoux devant le sofa, je me retrouve à la bonne hauteur pour faire voyager mes mains sur ce long corps absolument superbe, offert à mes regards autant qu’à mes pattes qui débutent un pèlerinage inédit. Lentement d’abord, le long de sa colonne vertébrale je lisse le velours de la peau, n’osant encore m’écarter de cette chaine dorsale que timidement. Et je sens sous mes phalanges sa chaleur qui se communique à mes paumes tout entières.
Puis au fil des secondes qui s’écoulent, mes gestes s’enhardissent et les excursions sur les flancs sont plus nombreuses. Son dos devient mon royaume, je joue, pince, câline avec lui, enfonçant mes menottes dans la chair sous prétexte de ne laisser aucune zone vierge de leur passage. Elle, tout d’abord ne bronche aucunement. Mais au fil de ces savants tripatouillages, je la sens qui se détend, pour enfin être plus à l’aise. Et je persiste, revenant de nombreuses fois sur la longue plage allant de la nuque à ses fesses, sans qu’elle n’y trouve rien à redire. Elle tourne son visage qui jusque-là était resté tourné vers le dossier comme pour voir ce qui va se passer désormais.
Il est vrai que mes pattes font de temps à autre une incursion sur le flanc qui m’est accessible de par sa position et que j’effleure la masse débordante de son sein. Elle tressaille à chaque frôlement et sa respiration devient plus saccadée. J’insiste en remontant de la hanche vers l’aisselle, très délicatement, très doucement. Et mes doigts pour la première fois longent carrément ces côtes. Je ne tiens pas à la voir se sauver et abandonner la position qui me donne depuis quelques minutes des sensations absolument fabuleuses.
Je reviens donc pour ne pas l’effrayer vers le milieu de son dos et je reprends mes reptations digitales en direction de son derrière qui me tente depuis un moment. Cette fois encore mes doigts massent du mieux possible deux fesses fermes et la chair de poule remonte sur tout son épiderme, bien visible. Le même tempo, alors que sa gorge laisse passer quelques soupirs. Encouragements tacites à aller plus avant ? De toute façon, je ne risque qu’une remarque cinglante ou au pire une gifle sonnante. Je pèse le pour et le contre.
Mais au fond de moi, je sais bien que je me mens. Que ma décision de la caresser était déjà bien ancrée au fond de mon cerveau depuis… que j’ai imaginé ce gage ! Et c’est presque à l’improviste que mes deux mains glissent subrepticement sur le sillon qui sépare les deux demi-sphères. Elle a un long frisson, sans pour autant réagir. Au retour de cette descente qui m’a menée le long d’une cuisse, c’est juste un majeur trainard, qui lui s’infiltre plus profondément dans cette faille naturelle. Toujours aucune autre réaction qu’une sorte de gémissement prolongé.
À la passe suivante, c’est la main complète qui coule entre les deux mappemondes et qui masse lentement le fond de cette raie qui maintenant me fait mouiller comme ce n’est pas permis. Puis je repars vers les cuisses et je prends mon temps, pour aller de haut en bas longeant d’abord celle qui m’est la plus proche. Elle ne bouge toujours pas lorsque je lui frictionne un à un les orteils de chaque peton, avant de remonter par l’intérieur de cette jambe légèrement décollée de sa voisine. Durant tous ces voyages, je n’ai cessé de l’oindre de cette huile aux senteurs délicates et le salon embaume de plus en plus.
Je voudrais maintenant faire le côté qui m’est pour le moment invisible et prendre le risque de lui parler pourrait bien rompre le charme de cette soirée si particulière. Mais il me faut me décider. Je fais un énième passage sur son mollet qui brille sous la lueur des flammes de la cheminée. Et je m’arrête seulement à l’orée de son sexe que je devine niché tout en haut, dans la fourche de ces deux longues gambettes dont mon cerveau ivre redessine les contours. Je sens que le long de mes propres cuisses, que la position à genoux garde écartées, un filet d’envie s’écoule de plus en plus…
— oooOOooo —
À suivre…
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