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Chronique de la folie ordinaire

Chapitre 4

Au bonheur de la vie

Inceste
Je suis sur mon petit nuage quand elle se retourne. Je la vois qui me présente, sans un mot cette façade qui jusque là m’était dissimulée par l’assise du canapé. Ses seins dont l’un est à demi oint par l’huile se dressent fièrement sur sa poitrine. Celle-ci du reste, moins compressée maintenant, monte et descend de manière irrégulière. Elle tient sa tête bien droite et ses paupières sont cette fois closes. Je reprends mes caresses, mais désormais je suis sur son ventre, sa poitrine avec pour horizon d’autres paysages. Ceux-ci sont moins plats, moins lisses aussi, vallonnés par la poitrine, mais également par le pubis que mes paluches contournent, sans oser s’y aventurer.
Elle ne dit rien, ne regarde pas non plus, se contentant de laisser fuser de temps en temps une sorte de plainte. Et je peux tout à loisir détailler ce corps qui se montre comme jamais je ne l’ai vu. Mes doigts font le tour de ces deux seins les entourent, les pincent aussi sans pour cela qu’elle rue où se plaigne. Mon périple initiatique continue et j’atteins sans obstacle le cratère bien formé d’un ombilic autour duquel je circule librement. Elle n’est plus que sursauts et tressaillements alors que de sa gorge s’échappent quelques cris non retenus.
Lesquelles de mes phalanges pénètrent les premières dans la zone boisée, faite de longs poils soyeux ? Je ne cherche pas à le savoir, je maintiens seulement le cap et espérant que mes doigts ne trouveront aucun écueil. Et finalement non ! Rien pour leur interdire l’accès à cette pelouse qui masque sur toute sa longueur un sexe que mon esprit rêve déjà d’explorer. Elle souffle plus fort et je sens que ses mains de raidissent sur les draps d’éponge qui couvrent la couche ou elle repose. Sa tête se berce aussi lentement alors que sa poitrine fait des haltes en position haute.
Elle bloque sa respiration parfois, alors que mes menottes sont si proches de sa faille. Cette fente que je me suis mise en tête de découvrir en passant lentement un index tendu sur tout le pourtour. C’est aussi humide que chez moi, cet endroit si particulier. Dans un geste que je juge fortuit, elle a aussi arqué tout son corps. Seuls le haut de son crâne et ses talons sont en appui sur le lit de fortune qu’elle occupe. C’est moi qui ne respire plus, qui garde l’air dans mes poumons. La gifle attendue, la gifle pressentie pourtant ne vient pas. Et mon baladeur qui se promène sur son ourlet de chair vient d’en écarter les deux pans.
Là non plus aucune réaction, si ce n’est celle de soupirer encore plus fort. Et sous mon majeur qui vient de rejoindre son frère, une rivière qui pareille à celle qui suinte entre mes cuisses, distille une eau aussi claire. Elle est toute pantelante, les yeux toujours fermés. Et j’ose enfin, oui je me permets mon plus grand rêve. Explorer, descendre dans cette mine, ou plus exactement y revenir vingt et un ans plus tard, avec le bout d’un doigt. Elle est comme secouée par d’innombrables spasmes dont je reconnais la provenance. Ils ressemblent tant à ceux que le plaisir de la masturbation m’offre.
Comment nos lèvres se sont-elles rejointes ? Je n’en sais rien et puis franchement ? Je m’en contrefiche. Seul compte le résultat. Ce baiser n’a plus rien de chaste. Je suis aux anges, enivrée par une volupté inédite. Ce baiser, c’est mon bonheur, mon plus grand triomphe également et lorsque toutes deux nous le renouvelons, mes doigts sont si profondément ancrés en elle que je pourrais presque la sentir jouir sous ma langue. Et la magie recommence à chacun des pâlots que nous échangeons. Elle est belle, elle est… merveilleuse.
— oooOOooo —
Je ne m’attendais pas à ce qu’elle reprenne l’initiative. Et pourtant… c’est elle qui désormais me cramponne la nuque pour me garder contre elle. Visage contre visage elle me bécote à petits coups de langue. Pour revenir colles ses lippes aux miennes et faire tourner sa baveuse au fond de mon palais. Je m’enivre de ses baisers si chauds que je sens bien que je me liquéfie littéralement. La coulée de lave qui dégouline le log de mes cuisses doit tacher la moquette. Je n’en ai cure ! Et elle est à cent lieues d’y peser aussi. Ses mains aussi sont sur mon corps maintenant. Le fruit de la passion nous rapproche, et nos étreintes sont de feu.
Mais elle ne reste pas sur le canapé, faute de place suffisante pour deux. C’est au sol entre le divan et la table basse repoussée que nous roulons désormais. Tantôt elle me chevauche alors qu’à d’autres instants c’est moi qui ai le dessus. Nos souffles se mélangent, notre abandon est total. Ni elle ni moi n’analysons la situation, ne voulant sans doute que profiter de la magie du moment. Je ne suis plus rien d’autre qu’une femme en chaleur face à l’objet de son plus cher désir. Elle se soumet à mes tentations, m’entrainant dans sa luxure la plus improbable. Et le bouquet de nos corps enlacés de découpe en ombres chinoises grâce aux flammes qui crépitent dans l’âtre.
Nous sommes allongées, l’une contre l’autre, tête-bêche et c’est simultanément que nos bouches viennent à la rencontre du brasier qui couve en nous. Cette vue merveilleuse de sa chatte en gros plan m’excite et je fouille celle-ci comme l’instant d’avant je lui roulais une pelle. C’est est une autre qui se déroule désormais, avec plus de fougue encore que les précédentes. Et elle n’est pas en retard pour se mêler à la fête. Les gestes sont similaires et le ressenti en est pourtant forcément différent. Mas je ne sens plus rien d’autre que cette incroyable envie qui me fascine.
Je la lèche et elle en fait autant. Que notre sang soit le même n’a plus aucune espèce d’incidence sur le plaisir qui monte en nous. Elle crie, je crie, elle hurle, je me tortille de partout et c’est comme une vague énorme qui soudain nous enveloppe. Un océan qui déferle tout entier en nous. Je la serre contre moi, ne voulant rien céder à ces spasmes qui la parcourent. Son orgasme engendre le mien. Nous jouissons comme deux folles dans une minette que je ne veux en rien quitter. Le plaisir est immense. Et c’est un printemps de sève qui inonde ma bouche.
Pas petites saccades, alors qu’elle ne s’accroche plus à moi, je reçois son offrande. Elle se laisse aller et les petites rasades qui s’échappe de son ventre crispé, atterrissent toutes dans ma bouche ouverte. Je la bois, je m’en délecte et mon corps tout simplement aussi s’emballe. Je suis aérienne, volatile, je suis éthérée, quasi céleste. Mon ciel vient de s’illuminer comme si mon soleil brillait au beau milieu de la nuit. Ensuite… je ne me souviens plus de ces soubresauts, ces tressaillements qui m’emportent avec eux, ailleurs, dans un coin de paradis.

— oooOOooo —
Un bruit inhabituel vient me sortir de ma torpeur. Je lève une paupière lourde et j’ai immédiatement une vue sur sa croupe. Elle est devant l’insert et elle gribouille dans les braises. Sa main ensuite dépose sur le lit rougeoyant une buche. Elle se retourne lentement et sa nudité m’impressionne.
— Ça va ma chérie ? Tu es réveillée ? — Humm ! Je crois oui.
Elle est là ! Toute proche, balançant d’un pied sur l’autre pour faire les trois pas qui nous séparent. Elle s’allonge à nouveau près de moi. Sa main remonte une frange de mes cheveux et je ne fais aucun mouvement. Un de ses doigts trotte sur ma joue et longe l’arrête de mon nez.
— Tu es belle ! Tu es une vraie belle jeune femme, tu sais !— Mais…— Chut, laisse-moi profiter de ce moment de répit. Tu sais… ce n’est pas bien ce qui s’est passé ce soir entre nous.— Pas bien ? Pourquoi pas bien ?— Pas convenable entre gens de la même famille. Ça ne se fait pas d’ordinaire.— Tu… tu n’as pas aimé ?— Trop sans doute ! Et c’est ce qui me fait si peur. Nous avons toujours été si proches. Seul Franck nous a séparé un court moment. Mais j’ai peur… tu me manques déjà alors que tu fais seulement tes études. Qu’est-ce que ce sera si en plus de cet amour maternel s’ajoute celui-ci ?— Mais je veux rester avec toi, près de toi, t’aimer toujours comme nous venons de le faire.— Et que diront les gens qui vont forcément savoir ?— Tu vas le raconter à tous ? Moi c’est mon secret, et je suis… pardon… amoureuse de toi depuis… presque toujours.— Tu penses et dis cela aujourd’hui, mais un jour viendra… ou un charmant jeune homme saura t’enlever et moi ? Je serai une vieille femme toute seule qui pleurerai ton amour.Mais d’une part, je n’aime pas les garçons et puis d’autre part, je ne quitterai jamais la maison. Nous allons vivre d’une manière fusionnelle. Tu es mon ange gardien et mon unique amour. Je n’avais jamais osé auparavant, mais j’ai eu tort.— Non ! Je persiste à croire que c’est une erreur ce qui vient d’arriver entre nous. Ça ne devrait plus jamais se reproduire.— Oh ! Non… ne m’abandonne pas alors que nous venons tout juste de nous découvrir.
Elle vient de se pencher sur moi. Ses lèvres sont si proches de ma bouche que je sens son souffle. Je l’attire dans un nouveau baiser passionné et elle répond avec force à celui-ci. Nos mains se sont retrouvées elles aussi. Nos doigts entrecroisés se soudent alors que nos formes s’épousent aussi. Puis elle se couche sur moi et se frotte l’entrejambe sur mon pubis. J’ai immédiatement un brasier qui s’enflamme au fond du ventre. Et cette fois, c’est elle qui se laisse couler le long de mon ventre. Sa tête vient se nicher entre mes cuisses et elle lape comme une petite chienne. Elle introduit aussi un doigt dans l’orifice mouillé au possible.
Son geste pour entrer s’arrête d’un coup et elle lève les yeux vers moi.
— Mais… tu es toujours… vierge ?—… ?
Le doigt se replie alors que sa bouche reprend son ouvrage. Mon clitoris est débusqué, décalotté pour en laisser la pointe rose dépasser suffisamment pour que chaque coup de langue devienne un délice. Je ne sais plus ce qui tourne dessus, ce qui l’irrite au point que j’en perde tous repères. Je suis tétanisée par la montée inéluctable d’une jouissance analogue à celle qu’elle m’a donnée un peu plus tôt. Et je ne réalise plus du tout se que je fais, ni même ou je suis. Je suis folle, je crie sans doute dans un brouillard inconnu.
Le flou s’empare de moi, je ne contrôle plus rien, me laissant envahir par des sensations inimaginables. Et la jouissance qui me surprend par sa force et sa violence me rejette dans une nuit colorée. Ses caresses sur mon front me réveillent à nouveau et les paroles douces qu’elle me murmure sont pareilles à une petite musique dans ma tête.
— Oh ! Mon bébé ! Tu es aussi tellement jeune, tellement belle. Je t’ai moi aussi toujours aimé. Mais jusque là c’est une autre forme d’amour. Celle que nous venons d’étrenner va nous mener où ? Dieu seul le sait. Pourtant si tu savais comme j’ai moi aussi envie de te garder contre moi, près de moi pour toujours.— Humm ! Parle-moi encore, raconte-moi des histoires !— J’ai si peur de l’avenir, de cette relation si… bizarre qui vient de nous unir…— Je suis une adulte aussi maintenant et je ne crois pas que quiconque ait le droit de s’immiscer dans notre vie privée. Mais aussi je veux vivre toujours avec et près de toi.— Tu es encore si jeune… tu vois les choses ainsi pour l’instant, mais… qu’en sera-t-il dans un an, dans dix ans ?— Laissons-nous vivre et profitons donc de ces jours qui nous arrivent, sans penser à un avenir encore lointain ! Je suis là, tu l’es également alors… nous pouvons vivre cela sans nous poser trop de questions.— Oui ! Mais j’aime aussi la présence d’un homme, parfois.— Eh bien ! Qui sait, j’apprendrai moi aussi à les aimer. Et puis, je suis certaine qu’avec ton Franck il aurait été facile et simple de partager. Mais lui était trop bête pour l’avoir compris. Le prochain… nous l’éduquerons dans ce sens. Qu’en dis-tu ?— Je peux te poser une question ?— Ben oui, vas-y ! Ne te gêne surtout jamais avec moi.— Tu n’avais jamais fait l’amour avant… avec un homme de cela j’en suis sûre, mais avec une femme non plus ?— Non ! Jamais… mais je t’avoue que vous m’aviez souvent émoustillée lors de vos parties de jambes en l’air et que je me suis presque toujours masturbée en vous entendant râler. J’ai adoré tes soupirs et j’avoue aussi que tout à l’heure encore… c’était… magnifique et je te promets que tu assures… vraiment.— Et bien c’est un compliment. Mais tu sais, tu n’es pas si mal non plus. Et j’ai tout oublié alors que tu me faisais jouir comme personne ne l’avait jamais fait.
— oooOOooo —
Les mois ont passé. Nous vivons toutes les deux et nous sommes toujours amantes. Mais depuis nous avons alliés à nos jeux des jouets, des choses qui ressemblent tellement à des vraies. Pourtant, elle me dit toujours que ces fac-similés aussi bien réalisés soient-ils, n’ont pas la chaleur des réels. Je veux bien la croire. Et nous avons convenus que si l’une d’entre nous, un jour le désire, nous choisirons à deux l’élu qui, une nuit ou plusieurs qui sait, partagera notre couche. Mais souvent nos cris de bonheur se mêlent si bien que je n’arrive pas à imaginer une bite d’homme en elle. Pas plus qu’en moi bien sûr !
Et pourtant, je sais lire dans le voile de ses regards que certaines soirées, il lui manque un petit quelque chose. Ce minuscule morceau qui crée toute la différence entre les hommes et les femmes. Me laisserais-je un jour tenter ? Je n’en sais rien. Pour l’heure nous vivons cet amour interdit avec un bonheur qui nous fait rayonner. Dans notre quartier, pourtant si puritain, nous sommes une fille et sa mère. Bien sous tous rapports, sans que cela n’entraine quelques commérages malvenus. Et nous sommes toutes les deux conscientes que mêler un homme à nos ébats pourrait aussi entrainer la fin de cette tranquillité relative.
Mais je sais, je sens bien qu’elle ne pourra jamais se passer entièrement de cet appendice masculin et que parfois, elle en rêve alors que je lui donne un plaisir que nous partageons toujours. Je cherche une solution, mais il est bien certain qu’en ce qui me concerne, n’ayant jamais connu ce genre de relation traditionnelle, je ne peux en aucun cas connaitre le manque. Et les godes dont nous usons de temps à autre, ne sont, à ses dires, que de bien piètres imitations. Cependant, elles me conviennent, car évidemment qu’à force de jouer avec ceux-ci, je ne suis plus vierge.
C’est aussi sûr qu’un jour, proche ou lointain, je n’en ai aucune idée, nous partirons ensemble, à la recherche de la perle rare. Celui qui saura lui donner ce que moi je suis incapable de lui offrir et qui me montrera le chemin de cette volupté dont elle me rabat les oreilles. Ce jour-là, nous serons elle et moi sur la même longueur d’onde. Et notre partenaire devra se plier à nos exigences. Mais pour ce n’est pas pour tout de suite, l’idée doit aussi faire son chemin en moi et c’est plutôt long. Je saisis bien cependant que son corps à elle réclame une entrée plus en profondeur.
L’automne suivant nous trouve toujours aussi amoureuses. Et nous filons le parfait amour. Je me sens si proche d’elle. Et nos mines épanouies en attestent. Les gens que nous croisons nous rappellent souvent que nous nous ressemblons comme deux sœurs. Et nos nuits continuent à être torrides. Nos échanges sont toujours faits de caresses et de baisers que nous volons avec plaisir au temps. Je l’aime plus que tout et je crois sincèrement qu’elle ne ment pas non plus lorsqu’elle me déclare aussi qu’elle est amoureuse de moi.
Alors il me reste juste à vous dire… Elle ! C’est ma mère et son prénom ? Denise ! Le mien me demanderez-vous ? Mais Julie bien sûr. Et mon rêve, ma folie ordinaire devrais-je dire ? Il se poursuit avec un égal bonheur.

Fin !
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