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Chroniques d'un amant

Chapitre 2

Oslo

Hétéro
Le lendemain, je suis réveillé par le service de chambre qui m’apporte le petit-déjeuner que Farah a sans doute commandé pour moi. Celle-ci est déjà partie au travail. Après ce festin matinal, je pars visiter la ville. En sortant, je m’empare des quelques billets posés sur la table, c’est qu’on s’y fait vite à cette vie de michetonneur !Il fait très froid ce jour-là. J’avais prévu le coup, mais pas assez visiblement, ma polaire de randonnée ne fait pas l’affaire et je passe mon temps à sauter de cafés en centres commerciaux chauffés pour ne pas geler sur place.
Il est déjà 16h et je dois me rendre au point de rendez-vous que l’on s’était fixé avec Farah. Dans les transports, j’échange quelques regards avec une jeune norvégienne, ma dégaine de touriste doit la faire sourire. On descend au même arrêt. Là, je retrouve Farah qui m’attend déjà. Je vois que la Norvégienne me regarde aller vers cette femme. Je me demande ce qu’elle a bien dû penser quand elle a vu Farah me prendre le bras pour m’emmener. Mais bizarrement, ici, je suis à l’aise avec cette idée.
— Non, mais regarde-toi ! Tu dois être congelé ! me dit Farah. « Allez, on va vite passer t’acheter un manteau. Puis des chaussures aussi, les baskets, ce n’est pas terrible quand même. »
Le climat à bon dos. Moi ma théorie, c’est que Farah ne voulait surtout pas se trimbaler un banlieusard qui s’habille chez décathlon. J’allais faire tache, voire pire, nous faire remarquer. Bon, après tout, moi, ça me convient bien n’est-ce pas ! On part donc pour une petite séance de shopping offerte par Madame.
On enchaîne les magasins. Farah s’implique beaucoup dans le choix de ma tenue, donnant son avis sur la coupe, la couleur, etc. Ceci qui confirme ma théorie non ? D’ailleurs, nos achats ne sont rapidement plus circonscrits à l’obtention d’une veste chaude et d’une paire de chaussures propres. J’ai désormais une superbe chemise cintrée, blanche à motifs bleus pour ne plus ressembler aux serveurs des restaurants. Ainsi qu’une ceinture en cuir. Madame s’est également offert des talons, et deux trois autres petites choses, mais j’avoue avoir un peu perdu le fil.
Dans chaque magasin, notre drôle de couple mettait le doute aux vendeurs. La mère, le neveu, le stagiaire et plus si affinités ? Je les voyais bien ces regards insistants, quand Farah posait sa main sur ma poitrine ou mes épaules. Tactile, Farah en jouait un peu. Bien que dans les rues, elle faisait attention à ne pas croiser ses collègues. « Ils ont tous repris l’avion normalement, mais on ne sait jamais ! » disait-elle.
Nous rentrons à l’hôtel « pour se réchauffer » me dit-elle. Mais non, ce n’est pas de ça qu’elle parle... J’y ai cru moi aussi. Il faut que l’on se change rapidement, car Farah nous a réservé une table, dans le restaurant de l’hôtel où nous séjournons.
Une fois dans notre chambre, elle s’empare de la salle de bain. J’enfile alors ma chemise neuve et mes chaussures. C’est vrai que j’ai l’air beaucoup plus classe comme ça ! Enfin plus riche quoi... Bref, je suis prêt.
Farah sort quelques minutes plus tard, en tenue de soirée, elle est superbe. Elle qui voulait passer inaperçue dans les rues juste avant, là pour le coup, c’est raté. Arrivé au restaurant, on ne voit qu’elle, en tout cas moi, je ne vois qu’elle. Mais je constate aussi quelques têtes, d’hommes comme de femmes, se retourner sur la belle orientale en robe noire. Moi-même, une fois installé à table, je fais très attention à ne pas loucher sur son décolleté plongeant en dentelle. Farah ne semble pas perturbée par tous ces regards, elle est dans son élément.
Une serveuse très souriante vient prendre notre commande. Elle est jeune, mon âge, je pense. Une fois partie, Farah me regarde avec un air plutôt coquin puis me lance :
— Dit donc, tu lui as tapé dans l’œil on dirait.— Haha pourquoi tu dis ça ? dis-je, un peu gêné.— Eh bien oui, ça saute aux yeux ! Il faut dire qu’un beau jeune homme comme toi doit avoir du succès !
Je ne réponds pas à ce que je crois être un test, et me contente de sourire avant de relancer :
— Ta robe est superbe, elle te va très bien.
Dans la précipitation pour aller au restaurant, je n’avais pas eu le temps de le lui dire, mais j’y tenais.
— Merci. Ta chemise est très sympa aussi. Répond-elle. Elle te fait de jolies épaules.
Je crois qu’elle cherche à me séduire. Je psychologise peut-être un peu trop la relation, mais j’ai l’impression qu’elle souhaite se prouver qu’elle peut me plaire, et pas uniquement grâce à son argent. Elle aime plaire et elle aime le challenge. Séduire un jeune homme, c’est la combinaison parfaite.
Le restaurant est à la hauteur de Farah. Le sol est feutré, les murs sont en pierres massives et on y trouve à intervalles réguliers des renfoncements, dans lesquels sont installées des tables pour couples. Nous occupons l’une d’elles, c’est assez intime. En face de nous se trouve le bar, mais personne n’y est installé.
Nos plats arrivent en même temps, tout est synchronisé, le vin est délicieux, tout comme le reste. On m’avait toujours dit que dans ce genre de restaurant, on y mangeait bien, mais peu. Ce n’est pas ce que je constate ce soir : nos assiettes sont copieusement remplies, d’ailleurs Farah ne terminera pas la sienne. Je ne peux pas en dire autant de la bouteille de vin, qui elle est bien vite descendue !Une fois notre repas fini, on traîne un peu à table, on discute, on rit. Un serveur vient nous demander : « Tout s’est bien passé ? » On acquiesce tous les deux, puis au lieu de demander l’addition, Farah marque un temps d’arrêt puis s’adresse de nouveau au serveur :« Pourriez-vous m’apporter la carte du bar ? »
— Ça te va si on prend un verre ? Me demande Farah.— Oui bien sûr ! Je ne vais quand même pas refuser son offre.— Parfait ! J’aurais été déçue de devoir abréger ce moment de complicité. Me répond-elle en souriant.
Quelques gorgées plus tard, on parle et rit un peu plus fort. Tout en gardant notre tenue, comme l’exigent ces lieux. Néanmoins, nos corps commencent à se relâcher, les rires les font vaciller. Nos mains se touchent, parfois ses mains remontent sur mes bras. À la fin de nos verres, on essaye de se reprendre un peu. Farah me confie, en chuchotant pour étouffer le rire dans sa voix, que se mettre debout lui fait peur. Il faut dire que sa tenue exige une sacrée maîtrise de soi. À sa place, je préférerais devoir conduire plutôt que de devoir me balader en talons hauts et tissu dentelé ! On se lève en tandem, discrètement, Farah s’agrippe à mon bras pour garder le cap. Direction la chambre. Dans l’ascenseur, elle commence à délaisser mon bras pour venir m’enlacer les épaules, je n’ose pas lui rendre la pareille, on pourrait nous voir et ça ferait désordre.
— Tu peux me dégrafer ça s’il te plaît ? Me demande Farah en désignant la fermeture dans le bas de sa nuque.— Euh... Mais tu veux pas attendre d’être dans la chambre ? — Allez... Elle me gène.
J’accepte sans argumenter plus longtemps, et Farah traverse donc le couloir dans sa robe débraillée. Elle semble à l’aise, relâchée. Elle file devant moi sans m’attendre. Une fois arrivée, elle s’enferme dans la salle de bain.
Quelques minutes plus tard, je la vois ressortir en lingerie. Un superbe body, noir et dentelles, comme la robe qu’elle portait. Mais une seule des manches de la robe aurait suffi à confectionner celui-ci. Il s’échancre jusqu’à hauteur du nombril, puis deux bandeaux remontent pour recouvrir, du moins partiellement, ses seins.
L’alcool y est sans doute pour quelque chose ; Farah semble beaucoup plus à l’aise avec son corps que la veille. Ses hanches et ses fesses potelées ressortent, mais ça ne l’empêche pas de se pavaner devant moi, histoire d’être bien sûr que j’ai tout vu.
Elle me rejoint sur le lit, me fait face. Puis sans s’attarder bien longtemps sur ma bouche, descend embrasser mon torse à mesure que ses mains le dénudent. Quelques secondes, même pas, et mon sexe est dans sa bouche. Je perds ensuite un peu la notion du temps. Ce qui est sûr, c’est que c’est passé trop vite. J’ai malgré tout savouré le moindre geste technique de sa langue aguerrie sur mon gland. Ses cris enivrés, quand je l’ai pénétrée, m’ont déchiré les tympans et rempli mon estime, j’avoue. J’avoue aussi que j’ai dû retenir plusieurs coups de reins pour ne pas finir trop tôt.
Ce seront ses mains, finalement, qui auront raison de mon endurance. J’ai donc sali sa poitrine et mon ventre, puis on s’est allongé côte à côte sur le lit. Fin de soirée silencieuse. On passe à la douche chacun notre tour, puis on s’endort ensemble, en même temps, enfin, je crois...
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