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Chroniques d'un amant

Chapitre 5

Les anglais

Orgie / Partouze
Comme souvent, Farah s’est levée plus tôt que moi. Elle est déjà apprêtée lorsque j’émerge. Une jolie robe légère de vacancière. C’est drôle, mais je n’ai jamais vu Farah deux fois dans la même tenue. Depuis que l’on se côtoie, elle porte une nouvelle tenue à chaque rendez-vous, de la lingerie neuve aussi, toujours. Je n’ai clairement pas le niveau, mais je m’améliore ! D’ailleurs aujourd’hui, j’ai fait des efforts, j’ai amené une chemise achetée récemment, elle est beige et à col mao. Je n’espère pas l’impressionner, m’enfin bon...
Un buffet richement fourni nous attend pour le petit-déjeuner. Sur une table voisine, on aperçoit le couple rencontré la veille au jacuzzi. Le monsieur est de dos, il ne nous voit pas, mais la jeune femme nous adresse un grand sourire.
Farah, entreprenante, décide de les rejoindre à leur table. Notre venue surprend, mais ne semble pas déranger. Nous entamons la discussion. Pendant que nous faisons connaissance, le jeune couple se jette par intermittence quelques regards complices. C’est plutôt amusant à voir. Je suis un peu en retrait, je les observe. On ne parle pas de notre soirée de la veille. Nous échangeons simplement quelques banalités, tout est dans l’attitude.
L’homme sourit souvent à Farah, un sourire sincère, de ceux qui font plisser les yeux. Ce sont eux qui mènent la conversation. La jeune femme et moi-même avons un débit de parole bien plus faible. Pour elle, je ne sais pas, mais moi, c’est mon attitude habituelle. Je me surprends même à ne pas être gêné par cette situation.
Ils sont anglais ! Nathan, c’est son nom, semble plus âgé qu’Eli (diminutif pour Elizabeth si j’ai bien compris). Je dirais... Dix ans d’écart ou presque ! Il n’est pas vieux, mais elle semble particulièrement jeune à vrai dire.
— Qu’avez-vous prévu de faire aujourd’hui ? Demande Nathan avec un accent légèrement marqué, qui, je le sais, plaît beaucoup à Farah.— Eh bien, visiter le coin, nous balader, rien de spécial. Répond Farah.— Avec Eli, nous avions prévu une petite randonnée dans la colline. Voulez-vous vous joindre à nous ?
Farah me regarde, mais sa tête acquiesce déjà. Moi, ça me convient. J’aime beaucoup marcher en pleine nature, et manger un casse-croûte en haut d’une colline nous changera un peu de nos restaurants habituels !
*


Nous marchons sur un sentier relativement plat pour le moment, à l’ombre des arbres. Naturellement, Farah et Nathan se sont isolés dans une conversation. Je suis quelques mètres derrière eux, aux côtés d’Eli. Elle n’est pas très bavarde, en fait elle ne maîtrise que partiellement le Français et mon anglais n’est pas au top non plus. Néanmoins, sa compagnie m’est très agréable. Elle est souriante, et nous faisons tous deux des efforts pour tenter de communiquer, ce qui nous vaut quelques incompréhensions plutôt drôles. Elle porte un débardeur, et en bas un short de sport. Je me permets de lui demander :
— Tu n’as pas peur de prendre un coup de soleil ?

Disons que la couleur de sa peau semble plus adaptée à l’Angleterre qu’au climat estival de cette journée.
— Mmh comment ça ? Je ne suis pas si blanche que ça hein haha ! Regarde, j’ai même déjà bronzé un peu.
Là, elle attrape le haut de son short et le fait glisser sous l’aine, pour me présenter une fine trace de bronzage. Je constate, tout en me disant qu’elle n’est pas aussi timide qu’elle en à l’air, j’aime bien !
Devant nous, Farah et Nathan deviennent un peu plus tactiles. Quelques mains sur les bras, quelques accolades. Je regarde Eli, qui ne réagit pas plus que moi, cela m’intrigue :
— Et du coup, toi et Nathan, ça fait longtemps ?— Disons que l’on se voit de temps en temps, sur les week-ends.
De ce que je comprends de la suite de cette conversation, ils ont chacun une vie en dehors de ces week-ends que j’imagine être clandestins.
Nous arrivons enfin en haut d’une côte interminable. Eli et moi sommes arrivés en premier. « Les vieux » comme je m’amuse à les appeler pour être un peu provocateur, sont encore plus bas. J’ai soif, et Eli me propose sa gourde.
— Tu es sûre, ça ne te dérange pas ?
Elle hoche la tête pour me convaincre de boire. Après m’être désaltéré, Eli reprend la gourde, et l’utilise à son tour en palpant ostensiblement l’embout avec ses lèvres. Elle est difficile à cerner cette jeune femme, une fausse timide qui mène le jeu dans l’ombre on dirait. Maintenant que j’y pense, c’est elle qui nous a souri pour que l’on vienne à leur table ce matin.
Farah et Nathan arrivent ensuite. Nous sommes sur une sorte de petit plateau, abrité par les arbres. On décide de se poser au bord de ce plateau, sur un muret de pierres. Si l’on regarde entre les branches, on a accès à une superbe vue sur la vallée, mais mieux vaut ne pas avoir le vertige. C’est la première fois que je vois Farah manger un sandwich. Ça m’amuse et je lui en fais part :
— Et alors qu’est-ce que tu crois, je ne mange pas dans des restaurants étoilés toute ma vie ! me répond-elle en riant.
Les autres n’ont pas compris pourquoi on riait. Ils nous sourient et reprennent une conversation entre eux.
À la fin du repas, nous trouvons un petit coin pour nous allonger, tout en profitant des quelques rayons de soleil qui passent au travers des branches. Eli est la première à faire tomber son haut, suivi de près par Nathan. Ils nous fileraient presque des complexes ! Je m’amuse à constater que la poitrine de Nathan est plus imposante que celle d’Eli. À quelques mètres de là, nous les regardons discrètement. L’ambiance du jacuzzi de la veille est rapidement revenue, quand Nathan s’est mis à exagérément malaxer la poitrine de sa copine, prétextant l’étalage de la crème solaire.
Farah, tout comme moi, allongée sur le dos, se tourne vers moi et me chuchote : « Si tu ne le fais pas, je le fais moi-même. » Suivi du sourire coquin qui lui va si bien. Au début, je ne comprends pas, puis je constate qu’elle m’invite à plonger ma main dans sa culotte, sur laquelle elle tire pour me laisser le passage. Je ne vais pas la faire patienter longtemps.
Habillés, nous étions plus discrets que Nathan et Eli, mais c’est sans compter les respirations de Farah qui se font bruyantes. Particulièrement forte d’ailleurs, plus qu’à son habitude, je la soupçonne de simuler un peu pour être bien sûre de se faire entendre...
Nathan est allongé sur le dos, son short de sport peine à masquer son érection. Il reste immobile, comme s’il prenait simplement le soleil. Mais derrière ses lunettes noires, je devine son regard orienté en notre direction. Eli est beaucoup moins discrète, elle nous regarde avec un léger sourire, pas de lunettes de soleil. Ses deux mains se dissimulent entre ses cuisses qu’elle écarte, puis son souffle devient sonore et aigu, rejoignant le rythme de celui de Farah.
Si on ne veut pas rentrer trop tard, il va bientôt falloir y aller ! Mais marcher avec une érection comme les nôtres n’est pas facile... Les filles l’ont deviné. De concert, elle nous déshabille pour nous sucer. Farah s’en donne à cœur joie et je ne vais pas tenir longtemps, vraiment pas longtemps même, comme si j’attendais ça depuis ce matin. Quelques allées-venues et Farah recrache un mollard de sperme dans les aiguilles de pin. Eux aussi préfèrent garder des forces pour la suite. Quand je relève la tête, Eli a déjà remis son t-shirt et Nathan son short.
Tout souriant, nous reprenons notre marche, direction le gîte.

*

À la fin de notre marche, Nathan et Eli nous ont invités à les rejoindre ce soir au jacuzzi. On ne se côtoie que depuis deux jours, mais j’ai déjà envie de dire « comme d’habitude ! ».
Farah a mis bien moins de temps que d’habitude pour se préparer. Moi, la situation m’excite, mais je ne suis pas aussi pressé qu’elle.
Le jacuzzi est bondé, nous sommes tous déçus. Mais Nathan nous traduit Eli qui propose : « vous n’avez qu’à venir boire un verre dans notre chambre ! » Au moins, c’est direct. Je crois avoir trouvé plus impatiente que Farah.
Une bouteille nous attendait au frais. On la termine en deux tournées. Puis Farah et Nathan commencent à s’échauffer. Leurs langues se mélangent, Farah fait tomber Nathan sur le matelas. Eli les fixe des yeux, elle s’est assise sur un fauteuil à côté du lit. Son regard perçant les agrippe, concentrée comme une joueuse d’échecs, son visage est glacé, inexpressif.
Je suis le seul encore habillé. Les genoux en grand écart sur les rebords du fauteuil, Eli triture son clitoris en en regardant Nathan se faire chevaucher par Farah.
— Viens.
Me dit Eli, en me faisant signe de la main. Directive, elle m’amène par le menton à embrasser son vagin, sans lâcher l’autre couple des yeux.

Mon visage était trempé du nez au menton, je m’appliquais, mais Eli me coupa. Les regards des deux étrangers s’étaient croisés, et comme lors d’une partie de « kems », ils s’étaient compris en un geste qui m’échappe. Dans une série de gestes coordonnés, presque chorégraphiés, Eli me poussa pour aller emboucher son amant, qui sans prévenir Farah, l’avait soulevée à la force de ses bras pour la faire passer de sa verge à sa bouche.
Je doute d’y avoir été réellement invité, mais ses fesses étaient tendues en ma direction alors... J’ai pénétré Eli. Elle fut surprise, j’ai senti ses jambes se crisper et je l’ai vue me jeter un coup d’œil. J’imagine qu’elle prévoyait de grimper sur Nathan dans la foulée si je n’avais pas pris le relais.
J’ai mis peu de temps à remplir la capote. Eli n’a pas fait long feu non plus, elle s’est terminée en utilisant ses doigts. J’étais parti dans la salle de bain pour me rincer, que j’entendais encore crier Farah. Le pauvre, Nathan devait s’étouffer depuis un bon quart d’heure déjà.
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