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Chroniques d'un employé modèle

Chapitre 2

Hétéro
"Madame Leray va vous recevoir". L’assistante de la directrice du Département des Ressources Humaines se lève et m’invite à faire de même. Son rouge à lèvre carmin, seule touche de couleur se détachant de cette charmante personne toute en noir et blanc, habille son rayonnant sourire en sensuelle invitation. Ses interminables jambes gainées de nylon noir reposent sur de non moins interminables et non moins noirs talons aiguilles vernis. Une épaisse chevelure, noire également, tombe en larges boucles sur ses épaules. Les rayures noires et blanches de son chemisier allongent encore sa fine silhouette, bien équilibrée toutefois par la généreuse poitrine qui tend le tissu soyeux et par le ferme derrière moulé par sa jupe, noire toujours, qu’elle offre à mon regard en se retournant pour gagner la porte. Elle s’efface pour me laisser entrer et m’abandonne à mon sort.
"Asseyez-vous, je vous en prie". Madame Leray se tient debout à côté de son bureau. Elle est blonde, les cheveux courts et coiffés en arrière. Elle porte un tailleur pantalon noir à fines rayures grises et une chemise blanche dont le col s’ouvre sur un carré Hermès. Un geste de la main complète ses brèves paroles de bienvenue, m’indiquant un confortable fauteuil. Je m’assois et l’élégante bourgeoise quinquagénaire m’imite, s’installant face à moi de l’autre côté de la table basse en verre sur laquelle repose un dossier que j’imagine être le mien. Elle croise les jambes, me fixe intensément quelques secondes avec ses grands yeux bleus, et chausse une paire de lunettes à monture métallique pour examiner de plus près les quelques pages qui résument mes références professionnelles. On frappe à la porte.
"Le livreur de la teinturerie, madame". L’assistante introduit un homme athlétique, vêtu d’un jean et d’un polo blanc. Il porte sept ou huit cintres métalliques auxquels sont pendus des tailleurs ou des chemisiers protégés par des housses plastiques transparentes. Il s’avance dans la pièce, passe derrière le bureau de la directrice et ouvre un placard qu’il connaît à l’évidence déjà. Il y range précautionneusement les élégantes tenues qu’il transporte, referme la penderie et vient se placer aux côtés de mon interlocutrice dont l’attention reste toute acquise aux pages qu’elle feuillette. Sans détourner le regard, elle lève sa main libre dont l’index autoritaire s’agite nerveusement de haut en bas pour signifier que la fermeture éclair qu’il pointe ne devrait pas rester fermée. L’homme s’exécute, ouvre sa braguette, et en extrait un sexe énorme qu’il se contente de laisser pendre. Les doigts de la directrice glissent dessus comme sur la tête d’un chat qu’on caresse machinalement.
"Bien". Ce mot marque la fin de la lecture. Les yeux bleus se fixent à nouveau sur moi. Si l’attention de Géraldine Leray semble maintenant entièrement portée sur ma personne, la réciproque n’est pas complètement vraie. Mon regard est attiré par le va et vient régulier de son avant bras. La souplesse de son joli poignet permet d’imprimer un léger mouvement rotatif dans cet exercice de masturbation que j’imagine des plus agréables. Madame a du doigté, et le membre du livreur présente désormais une raideur lui permettant de tenir seul à l’horizontale. Les questions sur mon CV et mes motivations s’enchaînent de façon très classique, et je me dois de faire quelques efforts pour tenter de demeurer impassible devant le surréaliste de la situation. Mon cœur bat la chamade sous mon costume, et le renflement de mon entrejambe prend malgré toute ma bonne volonté un volume aussi important que gênant. Comme il est impoli et, il faut bien le dire, peu pratique de parler la bouche pleine et les mâchoires grandes ouvertes, l’entreprenante directrice profite des instants que je consacre à lui répondre pour engloutir l’objet disproportionné de son travail manuel.
"Excusez-moi un instant". Elle dépose ses feuillets sur la table et abandonne un instant l’indécent pénis qui reste au garde à vous pour baisser sa propre braguette. Son tailleur doit avoir un intéressant sens pratique, car la fermeture semble courir inhabituellement loin entre ses jambes. Ses genoux s’écartent pour se caler sur les accoudoirs du fauteuil, offrant à mon regard hébété un superbe abricot duveteux et moite semblant reposer sur le tissu noir du pantalon qui habille ses cuisses grandes ouvertes. Elle dépose ses lunettes sur mon dossier et pointe une nouvelle fois son index autoritaire, cette fois dans ma direction. Je m’exécute. Pour la deuxième fois depuis que j’ai pénétré dans cette société ce matin, mon sexe bondit, fier et droit hors de son nid. Lui aussi veut faire bonne impression, et je ne peux faire autrement que de le prendre en main devant le spectacle qui s’offre à moi : la dame est toujours dans la même position, mais elle a profité des quelques secondes nécessaires à l’extraction et à l’exposition de mes attributs pour laisser le serviable teinturier s’installer entre elle et le fauteuil. Vautré dans le cuir luxueux, l’heureux homme la laisse guider son membre dans un vagin luisant d’humidité. Elle assure sa position assise confortablement pour reprendre l’entretien, comme si de rien n’était.
"J’aime mener ce genre de discussion sous pression. Je dois dire que j’apprécie votre capacité à garder votre sang froid et à vous concentrer sur notre conversation". Elle ajoute, avec un petit sourire gourmand : "Notez que la façon que vous avez de vous occuper de votre beau pénis laisse présager une excellente intégration dans notre organisation". L’entretien continue, à bâtons rompus. Dans sa position, je peux seulement distinguer les bras et les jambes du livreur zélé. Il prend à l’évidence un certain plaisir à s’acquitter de sa tâche, à en juger par la nervosité avec laquelle ses mains, passées sous les aisselles de sa partenaire, agrippent et malaxent la poitrine managériale à travers la veste de son tailleur et son chemisier. L’énorme piston va et vient sur toute sa longueur, déposant en écumes blanches sur les lèvres qui l’enfournent le trop plein de lubrifiant féminin naturel. Je me surprends à travailler mon propre engin sur le rythme régulier qu’il impose. Alors que l’entrevue se conclue, le teinturier interrompt grossièrement notre discussion en gémissant. D’un geste rapide et maladroit, il a tout juste le temps de s’extraire pour expulser dans les airs, à la manière d’un geyser, d’impressionnants jets de sperme qui retombent en éclaboussures sur l’élégante mise de sa cliente. L’assistante entre alors, un document à la main.
"Il manque un paraphe sur votre contrat. Si vous voulez bien"... Elle a posé le dit contrat sur le bureau, et je dois me lever pour m’approcher. Mon sexe reste à l’air libre ; il n’a de toute façon ni l’envie ni les moyens de rentrer dans son étroit logis. L’entretien s’arrête donc là. Madame Leray s’est levée. De nouvelles rayures, épaisses et blanches, se sont ajoutées à celle de son tailleur. De larges tâches luisantes maculent son chemisier, et une grosse goutte blanchâtre s’étire en tombant de son carré Hermès. J’ai à peine le temps de constater que mon contrat est déjà dûment signé que la charmante secrétaire qui se tient à mon côté empoigne le gros stylo toujours à disposition hors de ma braguette. Il lui suffit de le remonter trois ou quatre fois pour qu’il expulse à son tour son encre sur le papier. La responsable du Département des Ressources Humaines est en sous-vêtements. Le teinturier jette un dernier regard à l’élégante femme, à ses dessous de dentelle beige, ses bas couleur chair et ses talons hauts noirs, puis prend congé, emportant en professionnel consciencieux les vêtements qu’il a lui-même souillés. Mes dernières gouttes tombent sur le précieux document. Je mets quelques secondes à reprendre mes esprits, et émergeant de la douce torpeur qui suit la jouissance, je me rhabille en rougissant. L’assistante semble satisfaite de la volumineuse et poisseuse signature qui s’étale sur le papier. Elle me sourit et s’éclipse.
Ma désormais supérieure hiérarchique ne s’est à aucun moment déparée de son allure distinguée, et j’admire autant en mon for intérieur sa fougue perverse que son professionnalisme. En boutonnant la veste croisée du tailleur jupe gris qu’elle vient d’enfiler, elle me sert la main. "Soyez le bienvenu parmi nous. Je pense que nous ferons de l’excellent travail ensemble"...
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