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Chroniques immortelles - 2525

Chapitre 1

La ruche

Lesbienne
Le thème de cet épisode vous semblera sans doute assez peu original, mais je tenais à le mettre en scène pour une raison que j’exposerai à la fin. Mais j’anticipe. Et quand je dis anticiper, pour une fois je vais vous faire faire un bond dans l’avenir, plus précisément en avril 2525...
Afin de ne pas vous dérouter, je vais utiliser le même vocabulaire qu’au début du vingt et unième siècle pour désigner les lieux et les objets, parce que comme vous vous en doutez, pas mal de choses ont changé. Par exemple, j’habite un gros village appelé Aubaniou. A votre époque, c’était une grande ville de cinquante mille habitants qu’on appelait Aubagne. Maintenant, il n’y a guère plus de quatre mille cinq cents âmes...
Je vais débuter l’histoire dans la cellule ou j’habite. C’est une grande maison ancienne située au milieu de vergers plantés d’arbres fruitiers, cerisiers, abricotiers, pommiers, ou vit notre groupe familial. Il y a Maria, la matriarche de notre cellule, soixante-huit ans, sa fille Ludivine quarante-cinq ans, deux petites filles de respectivement vingt et dix-huit ans et le rejeton de la première, une adorable petite peste de deux ans. Quant à moi, je ne fais pas partie de la filiation du groupe. Je suis la « pièce rapportée » comme on dit en riant. Mais nous formons un groupe très soudé ou tout se déroule aussi harmonieusement que possible.
Je m’appelle Sara. J’ai aussi quarante-cinq ans. Je suis encore une très belle femme. Je veille à mon aspect et mon physique. Je suis très brune, le teint chocolat au lait, des cheveux longs ondulés, les yeux marron, la poitrine généreuse mais ferme. Mais vous m’avez connu sous un autre nom en 2014 quand je suis devenue une immortelle et que j’ai décidé de laisser de côté mon aspect masculin pour prendre celui d’une blonde incendiaire... et, sans cervelle.
L’avantage d’être immortel, à part le fait de ne pas mourir, c’est de pouvoir vivre assez longtemps pour faire tout ce qu’on n‘aurait pas eu le temps de faire dans une vie normale. Ainsi après avoir été antiquaire, j’ai été au fil des ans et sous d’autres identités ingénieur aéronautique, exploitante agricole, préfet de police, pilote de chasse, architecte, capitaine au long cours et quelques autres métiers.
Aujourd’hui, dans cette vie, je suis chirurgienne en gynécologie obstétrique. Je suis mariée à Ludivine depuis une vingtaine d’année, et non, elle n’est pas immortelle et elle ignore tout de ma nature. Je l’adore. Elle a beaucoup d’humour, elle rigole tout le temps. On se ressemble un peu quoique ayant le teint plus clair et des seins plus menus que les miens. Pour vous donner une idée, ce serait typiquement une italienne du sud, de la Calabre, telle que vous les connaissiez au vingt et unième siècle. Mais en cinq siècles, le métissage a changé un peu la génétique de la population.
C’est un jour qui commence comme les autres. Le soleil se lève et nous sommes blotties sous la couette échangeant des petits baisers, des petits câlins... Aujourd’hui, je ne travaille pas et j’ai le temps d’échanger des mamours avec elle. Et elle aime ça, les petits matins torrides ! Moi j’ai toujours ma sensibilité d’immortelle, mais Ludi n’a pas besoin de ça pour répondre à mes avances ! On se roule en riant dans la couette en échangeant des baisers passionnés. Nous laissons monter le désir et le plaisir en nous. On laisse courir nos mains sur le corps de l’autre, on les fait plus entreprenantes, cherchant à les glisser dans des endroits plus chauds et plus humides. Et puis nos lèvres prennent la relève, viennent à la rescousse de nos mains. On choppe ici une oreille, ici un bout de sein ou on fait un baiser passionné sur des fesses rebondies.
On s’est positionné tête-bêche, en soixante-neuf, chacune de nous fouillant de sa langue l’intimité de l’autre. Je sens le plaisir monter en moi. Je vais probablement venir la première. Ludi le sait, et elle s’amuse beaucoup de me voir frémir de plus en plus souvent. Mais soudain, trois coups sont frappés à la porte et sans attendre la réponse, Maria, la mère de Ludi pénètre dans la chambre...
— Encore en train de vous gouiner, espèces de petites cochonnes ? Alors qu’il y a tant à faire à la maison !— Oh maman, laisse nous encore cinq minutes, répond Ludi en riant, les arbres seront encore là tout à l’heure. Viens plutôt nous rejoindre !— Oui Maria, juste quelques minutes qu’on finisse ce qu’on a commencé.
La matriarche n’hésite pas longtemps. Mais elle aime le sexe elle aussi. Ludivine n’a pas hérité d’elle pour rien. Avec un air de reproche, elle retire sa longue tunique et vient se glisser entre nous.
— Allez mes petites cochonnes, c’est bien pour vous faire plaisir !
Pour nous faire plaisir ! Tu parles... Malgré son âge, elle est encore bien conservée comme on dit. Elle a été très belle dans sa jeunesse. Aujourd’hui, ses seins se sont aplatis, sont devenus flasques et tombants. Ses muscles ont fondu, la peau s’est fripée, son visage ridé. Mais belle, elle l’est encore. Ses cheveux blancs lui font comme une couronne autour du visage ou brillent deux yeux de braise. Sa peau est fine, mais tellement douce et sensible. Ses seins et sa chatte si souvent malmenés réagissent toujours au moindre contact. Et si le désir n’est pas aussi fort que dans sa jeunesse, le plaisir est aussi intense.

Et du plaisir on lui en donne. Ludi embrasse sa mère, caresse ses seins. Je couvre son ventre de baisers, glisse ma main dans sa chatte. Elle s’ouvre sans effort. J’y plonge d’entrée trois doigts, puis un quatrième. Maria écarte ses jambes largement. Le fist, elle adore ça ! Maintenant le pouce rejoint les autres doigts et je m’enfonce lentement pendant que Ludi vient poser sa main sur la chatte de sa mère.
Maria se tortille, gémit, nous insulte, nous traite de petites salopes, mais nous encourage à continuer, plus fort. Plus fort, ma salope ! Ma main disparaît dans ses entrailles lui faisant pousser un soupir ou la douleur se mélange au plaisir. Je vais aussi loin que possible. Ah ! Sara, tu m’empales, tu me transperces ! Ah oui, j’adore ça, continuez à me faire jouir mes chéries ! Je retire ma main, l’enfonce à nouveau, recommence, accélérant le mouvement.
Et on frappe à nouveau à la porte... Isabelle. Une des filles de Ludivine.
— Eh ben, vous ne vous embêtez pas ici ! Sara, excuse-moi, mais on te demande au communicateur. C’est l’hôpital.— Merde ! Fais chier ! Je suis pas de service aujourd’hui ! Et puis flûte. Viens me remplacer...
En soupirant, j’abandonne les trois femmes, je gagne le salon et viens me planter devant l’équivalent de ce qu’on pourrait appeler un écran. Une femme en tenue d’infirmière m’attend.
— Fabienne ? Bonjour. Qu’est-ce qu’il se passe ?— Bonjour Madame la directrice. Juste un petit problème de personnel. Sandra est tombée malade, et Fatima a eu un accident d’aérocar. Du coup il n’y a personne dans le service pour les inséminations.— Ah... Tu as essayé de contacter Céline ?— Oui Madame, mais je n’y suis pas arrivée. Elle est en congé.— Flûte...
Je réfléchis rapidement.
— Il y a beaucoup de patientes ?— Non pas beaucoup, seulement onze.— Faites les patienter. J’arrive, je vais m’en charger.
Bon. Je me résigne. Tant pis pour la séance de gouinage... Putain, j’ai pas eu le temps de jouir. Mais le boulot, c’est le boulot. On m’attend à l’hôpital Marie Curie. Quand on est la patronne, on doit s’attendre à ce genre d’imprévus.
Et... euh oui, j’ai oublié de vous dire, je suis également la directrice du principal hôpital de Marseille...
A suivre...
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