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Chroniques immortelles - Colère divine

Chapitre 1

Le paradis...

Divers
NDLA : Pour ceux qui me découvrent, je fais référence dans cette histoire à de nombreux faits et personnages croisés dans de précédents épisodes. Je ne peux en faire le résumé et ne peux que vous inviter à lire mes autres production de la saga : « l’héritier de Protée » et les différentes « Chroniques immortelles ». Bonne lecture.Irina

« Savoir, pouvoir, apparaissez…. »
J’ai envoyé un ordre mental et aussitôt deux longs bâtons d’une matière translucide incrustée de multiples gemmes de diverses couleurs se matérialisent dans les airs, et restent suspendus verticalement dans les airs a quelques centimètres du sol.
— J’arrive pas à me faire à ces trucs de Jedi, me lance Alex— Moi non plus…
Ceci se passe dans mon appartement à Digne. Nous sommes à l’automne 2018. Alex et moi contemplons les deux bâtons hérités de Viracocha lors de mon escapade amazonienne l’année précédente.
Au sous-sol de la maison se trouve ma « chambre forte » ou j’entrepose les pièces de plus grande valeur dont ces deux bâtons et les ornements qui m’ont été donnés par Pawin, le chef de la tribu d’Amazonie ou j’ai séjourné il y a  un an. Voir l’épisode « Viracocha ».
— Ils y étaient enfermés, et ils apparaissent comme çà, devant toi, sur un simple ordre mental. Ils ont traversé béton et acier comme du beurre. Et puis comment peuvent-ils léviter en l’air comme çà ? Personne ne le peut, même pas un immortel du cinquième cercle autant que je sache ! Comment c’est possible ?— Je ne sais pas, dis-je. Il y a des tas de choses que je ne comprends pas. Même quand « j’interroge » le bâton du savoir, je n’ai pas cette réponse. C’est comme s’ils avaient une vie propre, comme s’ils étaient capables de trucs a mon insu. Pourquoi Viracocha les possédait-il alors qu’il était du cinquième cercle, je n’en sais rien non plus. Avec eux en main, il devait avoir une puissance démentielle.— Tu en as parlé à Ouranos ?— Je n’ose pas, dis-je après une courte hésitation. Tout me porte à croire que j’ai hérité de ces objets par hasard… si tant est que le hasard ait son mot à dire chez les immortels ! Je ne sais même pas si Ouranos est au courant. Quant à Kostia (l’identité de Zeus à notre époque - NDLA) et les olympiens, jusqu’à nouvel ordre, ils ignorent que Ouranos et Viracocha n’ont pas été une seule et même personne mais bien deux différentes.
Tout en parlant, j’ai commencé à me déshabiller.
— Il y a trop de secrets cachés au sein des immortels, et putain, je deviens comme eux ! Regarde : officiellement, il n’ont été que sept du cinquième cercle, et pourtant on a découvert que Viracocha a vraiment existé, l’existence de Tangaroa le treizième titan, et grâce à Christelle cette Naya dont on se sait rien sauf qu’elle est amérindienne et au sujet de laquelle, Odin en sait infiniment plus ! J’ai besoin de faire un break.
Je suis à présent complètement nue. Sur un meuble je prends et passe en bandoulière une sorte de porte-bébé. Puis avec d’infinie précautions j’y dépose un précieux petit paquet qui dort paisiblement.

— Et ton break tu vas le faire auprès de ton mec, de ton chef indien ?
Ais-je senti une pointe de dépit, de jalousie dans la voix d’Alex ? Putain si ! Il est jaloux ! Je m’approche, me colle à lui, passe mes bras autour de son cou et lui donne un long et tendre baiser.
— Je t’aime Alex, dis-je gentiment. Tu as été mon premier ami, mon guide du premier jour. Jamais je n’oublierai que tu es le premier qui a fait de moi une femme. Je t’aime d’amour tout comme j’aime Antinea d’amour. Mais Pawin… je ne sais pas, c’est différent. Prés de lui, je perds complètement le contrôle, je n’éprouve plus qu’un désir intense et animal. Sauf que Pawin n’est pas un immortel. Un jour il rejoindra les grandes forêts célestes comme il dit. Mais toi tu seras toujours là, et moi pour toi. Et puis il a Yuma. C’est son fils et il a le droit de le voir grandir.
Alex a un soupir de résignation.
— Essaie au moins de ne pas tomber enceinte à nouveau. Kostia n’avait pas tellement apprécié… Ça violait quelque peu un des commandements fondamentaux des immortels.— C’était involontaire, dis-je en rougissant. Kostia a été assez sage pour mettre çà sur le compte de mon ignorance et me le pardonner. Et puis quoi ? J’étais enceinte, j’allais pas me déclencher une fausse couche non ? Mais ne t’inquiète pas, j’ai induit une malformation a mon utérus. S’il y a fécondation, il ne pourra pas y avoir de nidation. Et de toute façon, je n’ai pas encore eu mon retour de couches.— Fais attention à mon filleul, dit-il en soupirant.— Yuma a déjà des facultés. Je l’ai vu il y a quelques jours chopper son premier rhume et l’éliminer d’une simple pensée !
Les deux bâtons flottent toujours dans les airs…
— Pouvoir, viens à moi. Savoir, suis moi… A bientôt Alex.
La bâton du pouvoir vient se poser dans ma main. Une pensée et je disparais dans un éclair de lumière… Au même instant, Pawin pèche au harpon au bord du rio lorsque je me matérialise soudain à coté de lui. Son visage surpris s’éclaire d’un immense sourire.
— Kirin ! Tu es revenue ! Tu fais mon bonheur. Que je suis heureux de te revoir ! Que transportes-tu là ?
J’écarte avec précaution les deux cotés du sac.
— Je l’ai appelé Yuma. C’est ton fils, notre enfant…
Jamais auparavant je n’avais vu un visage rempli d’un tel mélange de surprise et de joie difficilement contenue. Il est émerveillé. Il approche une main hésitante du visage du bébé. Yuma s’est réveillé. Il contemple avec attention ce visage inconnu et soudain, je le vois faire un grand sourire et se mettre à gigoter en babillant. Il a senti, il a deviné que cet homme inconnu est son père !
— Tu peux le prendre, dis-je la gorge serrée par l’émotion.
Il l’a pris dans ses bras. Je les regarde échanger des regards, ces regards uniques qu’un père a la première fois en découvrant son enfant.
— Il est vigoureux et fort, me dit-il en me le rendant. Il fera un grand chasseur. Je lui apprendrai.
Oh oui, ce sera un grand chasseur. Et même plus. Mais maintenant il baille, il est fatigué. Il n’a pas encore appris a effacer sa fatigue d’une pensée. Je le regarde s’assoupir, j’échange de grands sourires avec Pawin qui me les rend bien. Pawin… Son sourire me fait craquer ! Mon regard parcourt son physique, sa peau bronzée. Je suis en admiration devant son torse puissant, ses bras musclés qui peuvent être si doux et au sein desquels j’ai rêvé me lover depuis un an, ses abdominaux saillants et ses cuisses, telles de puissantes colonnes, si fortes. Et je commence à avoir chaud !
Un bref coup d’œil vers son bas-ventre me confirme qu’il a lui aussi une énorme bouffée. La cordelette qui maintient son pénis dressé est en train de péter sous l’effet d’une énorme pression. Et je perd la tète à nouveau ! Une petite pensée vers Yuma pour qu’il dorme profondément : il n’a pas besoin de voir ce qui va se passer. J’accroche le porte bébé comme un hamac à des branches. Je veux Pawin, je veux mon homme maintenant, tout de suite !
J’ai passé mes bras autour de son cou, colle ma bouche contre la sienne, l’ouvre largement pour qu’il vienne me fouiller ce qu’il fait avec force ! La tribu ignorait le baiser mouillé avant mon passage. Ils se sont bien repris depuis ! Il me dévore, nous nouons nos langues, et pas que le langues d’ailleurs. J’ai chaud, je transpire déjà, ma respiration de vient haletante. J’ai déjà relevé une de mes jambes, la passe au-dessus de ses fesses. Je me serre convulsivement contre lui, je veux le forcer à me prendre.
Je pousse un cri lorsque la colonne de chair me perfore. Mes pieds ne reposent plus sur la terre. Mes deux jambes sont nouées sur sa taille. Je m’accroche à lui. Il joue avec moi, je ne pèse rien entre ses bras puissants. Il me soulève et m’empale comme si je n’étais plus qu’un masturbateur entre ses mains. Tout mon poids ou presque repose sur son membre qui pénètre à des profondeurs incroyables.
J’en veux plus ! Je me dégage, m’allonge sur le sol en le tirant par le bras. Il s’allonge sur moi, me prends à nouveau. Il m’écrase, il me domine, je suis prisonnière de sa force, couchée dans les feuilles humides, ressentant chacun des mouvements de son corps, la moindre crispation de ses muscles, son souffle chaud dans mon cou, la tenaille de ses mains sur mes poignets, il va jouir, je le sens ! Non attends !
Je le repousse. C’est trop tôt, il va trop vite. Je le bascule. Il se laisse faire. Cette fois c’est moi qui vais le prendre. Je le chevauche, le fait doucement glisser dans mon intimité. Je décide du rythme. Je monte et descend sur son sexe, attentive à le rejoindre sans lui laisser la possibilité  du sien. J’adore prendre les commandes. Je décide quand et comment me positionner, à quelle cadence afin de solliciter chaque centimètre carré de mon intimité. Ce n’est que quand je ressens ce fourmillement familier, que mes yeux commencent à se révulser, que des étoiles naissent dans ma vision, que j’accélère le mouvement. Je sais qu’il est prêt, maintenant !
Au bout d’un temps indéterminé, je me laisse rouler sur le coté. Pawin reprend lentement sa respiration. On se regarde, on se sourit. Je sens de lents écoulements entre mes jambes. Je me suis lovée dans ses bras. Comme je voudrai que ces moments ne finissent pas !
Seulement voilà. Yuma s’est réveillé. Et il manifeste bruyamment qu’il a faim ! La récréation est terminée. Je le prends dans mes bras, le bar est ouvert et il sait faire ! Eh doucement ! Petit sauvage… Pawin a ramassé ses armes et sa pèche. Il est temps de regagner le campement.
Notre arrivée est saluée par des cris de joie ! Chimali ! Chimali est de retour ! Non s’il vous plaît je ne veux pas être Chimali. Appelez moi à nouveau Kirin comme avant, je ne veux pas être une déesse mais seulement une femme parmi les autres femmes. Oh mais, tu as eu un bébé ? C’est le fils de Pawin ? Qu’il est beau !
Toute la tribu vient contempler l’enfant. Et je comprends pourquoi. Chacun vient le reconnaître, comme membre de la tribu pour faire connaissance. Désormais tout un chacun veillera collectivement sur lui comme sur les autres parce qu’il en va de la force future de la tribu. Et quand on y pense, dans nos sociétés dites modernes, c’est exactement pareil.
Yuma regarde avec curiosité tous ces visages inconnus. Et il sourit. Kanuna l’ancienne se permettra juste de dire « il est pas tout à fait comme nos enfants, mais il est grand. Il sera vigoureux. Tu as bien travaillé Kirin ! ». Je retrouve également mes deux amies Taima et Luyana, et ce petit bonhomme qui s’accroche à moi en babillant « Ririn, Ririn ! » mais c’est… Dyami ? Mais que tu as grandi mon petit bonhomme ! Tu dois avoir presque deux ans ? Quel plaisir de vous voir tous ici !
Yuma  gigote, il est troublé. Il a senti, moi aussi. Il y a des pensées hostiles de la part d’une personne dans le groupe. Mon regard parcourt l’assistance. Je la vois. C’est une jeune fille. Je la reconnais, elle s’appelle Eyota. Mais qu’elle a changé ! Quand j’ai quitté la tribu il y a un an, c’était encore une adolescente. Et maintenant, c’est une jeune femme aux seins pointus, redressés, généreux et au ventre arrondi annonçant une maternité prochaine. Pourquoi cet air sombre?
La chaleur, les rires et les attentions du reste de la tribu me détournent de Eyota. Tout le monde, enfants compris veulent jouer avec Yuma. Un bon repas achève de me rendre ma bonne humeur. La nuit est tombée. Les uns après les autres, les convives rejoignent leurs hamacs. J’ai accroché le porte bébé de Yuma à coté de mon hamac. Il dort déjà paisiblement. J’ai dressé le mien à coté de celui de Pawin et, dois-je l’avouer ? J’espère qu’il va me rejoindre dans le mien ! Mais est-il fatigué ? Il s’allonge dans le sien après avoir échangé un sourire avec moi.
La foudre me transperce… Mon cœur a un raté net ! Je dois me mordre les lèvres pour maîtriser mon émotion. Eyota s’est approchée, et avec un regard de défi, vient se coucher à coté de Pawin... Et il la laisse faire. Tout en me regardant, elle a libéré le sexe de mon homme et le branle fermement. Puis lorsqu’elle le juge suffisamment en forme, elle se redresse, vient le chevaucher, puis avec un gémissement sonore, s’empale sur le lui.
Je me détourne. Je ne veux pas les voir. Mes yeux s’embuent et je ne veux pas qu’elle me voie comme çà ! Mais Eyota n’en a cure. J’entends ses gémissements, ses râles de plaisir, la respiration haletante des deux amants, le claquement des corps l’un contre l’autre, le bruit de succion humide des sexes jouant l’un dans l’autre. Je devine le regard de Eyota sur moi. Je suis une rivale, une intruse, Pawin c’est son homme et elle me le fait bruyamment savoir !
Yuma se met à pleurer. Il a senti ma peine, mon chagrin, ma détresse… Et j’ai soudain envie de tuer quelqu’un ! Mais je me reprends, j’installe Yuma contre moi, je le cajole, je le calme. Non bébé ne pleure pas, ce n’est rien. J’ai compris tu sais, ici ce n’est pas bon d’être célibataire. Eyota venait de saigner, elle était devenue une femme et Pawin était le seul homme sans femme. Ça s’est fait comme çà, c’est naturel.
Il se rendort. Le calme revient sauf dans ma tète où c’est la tempête. Je comprends l’hostilité de la jeune femme. Pawin est le père de son futur enfant, et je débarque. Je deviens  une menace pour elle comme pour son bébé. Si Pawin la délaisse, ses chances de survie sont compromises. Elle va tout faire pour que je ne sois plus une rivale, et je sais de quoi les indiens sont capables s’ils se sentent en danger. Le serpent qui s’approche du camp n’a aucune chance de survie, aucune compassion. Je le devine, je suis en danger. Et Yuma aussi.
Cette nuit, je vais peu dormir.
A suivre………….
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