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Chroniques immortelles - Viracocha

Chapitre 1

Divers
Une étrange créature survole l’océan. Elle se présente sous la forme d’un immense oiseau, mais un oiseau qui aurait un corps humain. Plus précisément un corps de femme. En s’approchant progressivement, on serait frappé par sa teinte, entre le rose et le mauve avec des reflets bleutés, et par l’envergure de la créature. Il y a bien huit mètres du bout d’une aile à l’autre alors que le poids de la créature ne doit pas dépasser les trente kilos. Le corps est très fin, élancé, très maigre et semble fragile. De fines plumes comme un duvet courent sur son dos et gagnent en taille sur la longue queue.
Je me suis transformée en nymphe céleste il y a une quinzaine d’heures. Je vole à grande vitesse vers le Sud-Ouest au-dessus de l’Atlantique. Sous mes ailes, la côte portugaise s’est effacée et le soleil a disparu à l’horizon. Où je vais ? Je n’en sais rien. Je suis mon instinct. A mon cou, une petite pierre rouge luit faiblement dans la pénombre qui s’installe.
Qu’est-ce que je fous là ? Petit retour en arrière. Tout a commencé au mois de novembre après mon aventure au Maroc ou j’ai affronté Prométhée. C’est ce que j’ai expliqué à Alex.
— Donc, tu étais en train de rédiger un texte tout en jouant machinalement avec cette... pierre quand tu as pensé au dieu inca Viracocha. Et à ce moment, la pierre a réagi et s’est en quelque sorte « verrouillée » sur ce nom. Et depuis rien n’a changé. C’est bien ça ?— Oui. Cette pierre est un cadeau d’Ouranos quand j’ai quitté Éden et qui m’a permis de te retrouver immédiatement. C’est une sorte de « boussole », je ne sais pas comment l’appeler autrement. Il suffit de penser à quelqu’un pour qu’elle le détecte et se verrouille sur lui en donnant la direction ou il se trouve. Et plus moyen à ce moment-là d’essayer de la verrouiller sur quelqu’un d’autre. Ça ne marche pas. Elle ne se désactive que lorsque la personne est très proche. Et cette pierre est unique. Dans la salle au trésor de Mikro Kea, il n’y a rien d’équivalent.— Mais comment cette pierre peut-elle se verrouiller sur quelqu’un qui n’existe pas ? Tous les immortels savent que Viracocha n’est qu’un des noms donné à Ouranos au cours de ses périples ?— Sauf que Ouranos et Éden se trouvent au large de Bali dans un repli de l’espace-temps. Elle devrait indiquer l’Est et non le Sud-Ouest dans le cas présent.— C’est idiot ?— C’est idiot, sauf si... Viracocha est une autre personne...— Une autre personne ? Mais qui ? Tu ne penses quand même pas à... un titan ?— Et pourquoi pas ? On dit, et tous les immortels disent qu’il n’y a eu que SEPT titans. Mais rappelle-toi notre voyage à Raiatea quand nous avons fait la connaissance de Tangaroa. Ouranos lui a proposé d’être le TREIZIÈME titan. Ce qui veut dire qu’il y en a DOUZE avant lui... et qu’il en manque CINQ, inconnus des immortels...
Sur le coup, Alex a marqué un temps d’arrêt.
— Punaise... J’arrive pas à le croire. Ton idée fout en l’air mes treize siècles de certitudes ! Mais qu’en disent les autres dieux tutélaires ?— Les autres ? Sous couvert de recherche documentaire, j’ai posé la question à Kostia, Hussein, Minos et même cet enfoiré de Thor. J’ai posé la question aux émissaires de Vishnou et Amaterasu, tous m’ont fait la même réponse. Sept, pas un de plus. Quant à Ouranos... aucune réponse.— Et si c’était lui qui se trouvait... au Sud-Ouest ? Tu en as parlé à Kostia ?— Non, pour une raison fondamentale : Tangaroa est inconnu des autres dieux tutélaires. S’il existe cinq autres titans inconnus, Ouranos s’est donné beaucoup de mal pour que leur existence soit ignorée de ceux que nous connaissons. Mais par contre, il a tout fait pour que je découvre l’existence de Tangaroa, du roi-requin. Pourquoi ? Je l’ignore. Donc si mon hypothèse est correcte, il est préférable de garder le secret en attendant d’en savoir plus.— Et comment comptes-tu t’y prendre ?— Il est par là, dis-je, vers le Sud-Ouest. C’est tout ce que je sais. Donc je vais suivre la piste, suivre mon instinct.— Comme les oies sauvages ? Dit-il un brin moqueur.
Pauvre Alex... Il ne croyait pas si bien dire ! C’est pour ça que ce matin, avant que le soleil se lève, un pigeon a décollé des toits de Digne, puis s’est transformé en aigle, et plus tard en goéland, cap au Sud-Ouest.
— Mais pourquoi ne prends-tu pas un avion ?
Mais pour aller où ? Parce que je n’ai pas la moindre idée à quelle distance se trouve « Viracocha ». Viracocha, dieu inca, le but est-il au Pérou, dans les Andes ? J’avoue avoir un peu pesté lorsque j’ai constaté que mon instinct me poussait à m’engager au-dessus de l’Atlantique. Alors je me suis muée en nymphe céleste dès que j’ai été hors de vue des cotes pour voler plus vite. Je me contente de faire attention aux bateaux et je deviens un albatros dés que j’en vois un.
— Et tu me dis tout ça ? Comme ça ? Alors que si tu as raison, tu risques de découvrir un terrible secret ?— J’ai confiance en toi, dis-je tendrement en me serrant dans ses bras. Je t’aime. Mais tu es déjà dans le secret puisque tu connais Tangaroa. Pas les autres immortels. Et j’ai besoin de toi pour répondre si on s’étonne de mon absence.— Et que devrai-je dire ? Répond-il en me rendant mon étreinte.— La vérité. Du moins partiellement. Que je suis partie faire un voyage sous forme aviaire, que j’ai besoin de me ressourcer après ce que j’ai vécu au Maroc, de faire un break.
C’est vrai, j’ai mal vécu mon aventure, tant par le dénouement que par cette suite d’évènement qui m’a conduit à tuer dans un réflexe... Et pour ça, rien de mieux que de faire un peu de vol libre. J’adore voler comme un oiseau, voir la Terre de haut, jouer avec les courants aériens... Antinea m’avait donné mes premières leçons puis je suis devenue une experte lors de mon séjour sur Éden. Je n’éprouve aucune fatigue. Je l’efface au fur et à mesure qu’elle apparaît, idem pour le sommeil ou la faim, et les courants aériens que je génère me transportent à une vitesse élevée... vers l’inconnu.
Trois jours se sont écoulés. Ou cela va-t-il me mener ? A début de la troisième nuit, j’ai vu des lumières d’habitations, un trait de cote, puis plus rien... J’en déduit que je suis passée en Amérique du Sud et que je survole l’Amazonie. Lorsque le jour se lève, je découvre des étendues de forêt à perte de vue, et loin, très loin, mon œil d’aigle distingue des montagnes. La cordillère des Andes !
Alex avait donc raison. C’est bien dans les Andes, dans l’ancien empire Inca que se cache Viracocha. Logique... Sauf que... alors que les montagnes se dessinent plus nettement, j’éprouve le besoin de faire de petits changements de trajectoire, de plus en plus fréquents, de plus en plus marqués, alors que la pierre qui pend à mon cou gagne progressivement en intensité lumineuse. Et soudain, alors que je survole des étendues de forêt qui commencent à onduler au fil du relief, malgré moi, je fais un brusque demi-tour et commence à descendre en spirale. Je suis arrivée, je le sens. Viracocha est là quelque part sous mes ailes. Tout mon être est attiré vers le couvert végétal. Il est temps de changer apparence. Je deviens un perroquet.
Mais je fais la moue. J’ai beaucoup gambergé durant ces quatre jours, mais je ne m’attendais pas vraiment à ce que Viracocha se planque quelque part en pleine foret ? Et pourtant c’est bien le cas. J’ai beau regarder vers le bas, nulle trace de civilisation aussi loin que porte mon regard.
mais il y a bien quelque chose... Entre les arbres, je distingue des toits de feuilles. Deux... non, trois carbets. Un campement indien, adossé à une falaise, au bord d’un rio qui descend des montagnes proches. Et alors que je m’apprête à me poser dans les arbres, la pierre s’éteint soudain.
C’est un effet normal. Je peste un peu que ma « boussole » ne puisse me servir jusque dans les derniers mètres, mais c’est comme ça. Mais ça signifie que je suis arrivée au bout de mon voyage que Viracocha se trouve ici, quelque part sous les frondaisons. Je me pose sur une haute branche. Ou est-il ? Qui est-il, sous quelle identité se cache-t-il ?
Et flûte. Je ne ressens aucune énergie signée d’un immortel. Je vois des indiens, entre trente et cinquante, des hommes, des femmes, des enfants, tous mortels ! Quelques chiens... Mettant de côté ma perplexité, je les observe un long moment.
Nulle trace de civilisation dans ce que je découvre. Aucune route, aucun chemin ne dessert ces trois grandes maisons. Aucun des indiens ne porte de vêtements. Les hommes ont une simple liane qui maintient leur pénis en position dressée au dessous du nombril. Certains ont des bijoux d’ivoire à leurs oreilles ou dans le nez, des colliers de pierres et de coquillages. Idem pour les femmes, ces dernières ayant des ornements de plumes autour des bras. Hommes et femmes portent des cheveux mi-longs. Très peu d’hommes portent un peu de moustache, et les pubis sont presque totalement glabres tant chez les hommes que chez les femmes.
Je cherche en vain la présence d’un objet « moderne ». Il n’y a rien de tel. Chacun vaque à ses occupations. Du tissage, de la cuisine, certains pèchent, d’autres fabriquent de longues flèches... Serait-ce une tribu « isolée », une de ces rares communautés n’ayant aucun contact avec l’extérieur ? Mais qu’est-ce que Viracocha irait foutre dans un tel endroit ? Il n’y a personne d’autre que des indiens !
Je vous invite à aller faire un tour sur le Net pour en savoir plus sur le personnage que je vous résume très brièvement :Viracocha d’après la légende était un dieu avec une longue barbe qui a créé les hommes. Son bâton à la main, il a parcouru la cordillère du Nord au Sud en instruisant les hommes au fur et à mesure de ses rencontres. Mais ici, d’homme barbu : point. Donc il se cache, sous un aspect anonyme. Pourquoi ? Je n’en ai pas la moindre idée. Je reprends mon vol vers un point en amont du rio.
Je vais prendre un risque. Je dois prendre contact avec cette communauté. Si Alex était là, il me dirait « non Christine, ne fait pas ça, c’est trop dangereux ». Et merde !!! J’ai pensé à Alex, et la pierre s’est illuminée ! Sauf qu’à présent elle m’attire loin quelque part vers le Nord-Est !
Je me suis posée au bord du rio environ un kilomètre du campement. Je suis suffisamment loin pour qu’un immortel, même un titan ne détecte pas mon énergie lors de ma transformation. Je reprends forme humaine, mon physique de blonde incendiaire. A poil évidement, je ne peux transformer que mon physique, pas les vêtements que je porte. Putain, ça fait du bien ! Je devrais me déguiser en indienne dites vous ? Oui, mais voilà, je veux faire réagir Viracocha, mais sans dévoiler ma nature immortelle, on ne sait jamais. Je ne sais pas comment il réagirait. Je vais descendre le rio, mais auparavant je planque le collier dans un creux de rocher que je bouche avec d’autre pierres. Je ne peux pas prendre le risque d’arriver au milieu des indiens avec une pierre lumineuse à mon cou. Et je relève soigneusement l’endroit...
Je commence ma marche vers le campement en me frayant un chemin à travers la foret dense. C’est touffu, humide, je fais du bruit, c’est volontaire. Des cris perçants haut dans les arbres, une troupe de petits singes. Ils m’ont repérée. Des perroquets se joignent au concert. Et je vous avoue que je ne suis pas très rassurée. Quelle va être la réaction des indiens ?
Je les sens ! Je sens leur énergie. A peu de distance. Je ne les entends pas, je ne les vois pas, mais ils sont là, alertés j’imagine par le tumulte des animaux sauvages. Et ils se découvrent lentement, les arcs bandés, où la lance prête à frapper, la mine sévère, menaçante. Je suis encerclée, je ne me suis rendue compte de rien. Pendant un moment, j’ai extrêmement peur ! Mais je me décide à jouer mon rôle.
— Heu... hello, dis-je en français d’une voie mal assurée. Vous pouvez m’aider ? Vous parlez français ? Non... Espagnol peut-être ? Oh putain...
Le cercle se referme, ils ne sont plus qu’à deux ou trois mètres de moi, toujours aussi menaçants. L’un d’entre eux m’apostrophe sèchement, quelque chose comme « ne bouge pas ! Qui es-tu ? ». Je ne comprends pas, mais je saisis le sens général. Il me serait facile de plonger dans leur esprit, apprendre leur langue en quelques secondes, mais je ne le fais pas pour ne pas activer mon énergie. Par contre, j’ai un talent latent, permanent, qui ne nécessite pas de faire appel à mes facultés. Je mémorise immédiatement les mots d’une langue étrangère et leur contexte, l’intonation de la voix me donnant le sens général. Pour comprendre parfaitement la langue de ces indiens, il me suffira guère plus d’une journée. Mais pour l’heure je dois me montrer paniquée.
— J’ai été accidentée, dis-je en tremblant. J’étais dans un avion. Vous savez, un avion ? Comme ça : vrrrrrmmmm... Et puis crac ! Tombé ! Là bas, très loin. Je cherche du secours. Il y a des blancs pas loin ?
Je mime mon histoire, les bras en croix, je fais l’avion, je le fais s’écraser... Je dois être grotesque et c’est bien l’idée ! Mais je les entends palabrer et leurs armes sont moins menaçantes, quoique... Je comprends des bribes de phrases: « Elle était dans un grand oiseau de fer. C’est une ennemie, il faut la tuer ! Elle n’est pas un danger. Mais c’est la loi. C’est une femme, pas une guerrière. Pawin décidera... ». Les armes s’abaissent.
Ils sont plutôt grands, bien bâtis et musclés. Ils portent des colifichets et de nombreux tatouages. Et les miens, souvenirs de mon séjour sur Raiatea les intriguent. Ils se rapprochent, me touchent. Mes cheveux blonds les intriguent, ils jouent avec. Ils n’ont jamais vu de femme blonde, c’est du moins ce que je comprends. Mais ils savent qu’il en existe. Ils ont donc eu des contacts avec l’extérieur. Les couteaux et les machettes en métal que certains portent me le confirme.
Quoique méfiants, la curiosité l’emporte. Ils me dévisagent de la tète aux pieds. Ils me comparent à leurs femmes. Mes seins les étonnent. Je le verrai plus tard, elles ont majoritairement des seins qui se redressent en pointe, alors que les miens sont galbés plus en rondeur. Et l’un d’eux décide d’en tester la fermeté !
— Hé là, pas touche ! Dis-je faussement irritée.
Faussement oui. Parce que ces hommes virils et musclés m’excitent secrètement. Et je sens certains d’entre eux me trouver très à leur goût. Je vois le pénis de l’un d’eux commencer à gonfler franchement. Ils n’ont plus peur de moi à présent, et me tâtent sans la moindre retenue. J’écarte leurs mains et leurs bras en protestant, je ne veux pas avoir l’air d’une fille facile. Je veux gagner leur confiance mais aussi leur respect. Soudain, je me sens saisie par les cheveux derrière ma tète, et poussée en avant.
— Hé ! Qu’est-ce que vous faites ? Arrêtez ! Lâchez moi ! Aouch !
Un arbre a demi abattu me barre le chemin. Je le prends au niveau de la taille. L’indien qui me pousse me fait basculer en avant et il me prend à deux mains par les hanches. Oh putain !
La pénétration est brutale, profonde, me faisant pousser un cri de surprise. Je jette un coup d’œil effaré alentour. Les autres indiens semblent plus embarrassés qu’autre chose. Le geste de leur compagnon les a pris de court. Et ce dernier ne perd pas de temps ! Il me baise à forte cadence, me pénétrant et se retirant de toute la longueur de sa queue. Putain ! C’est trop bon ! Ça fait plus de quatre jours que je ne me suis pas faite sauter et je commençais à être en manque ! Il me fait un bien fou, je frémis de la tète aux pieds. Mais je dois jouer le rôle que j’ai décidé.
— Non, arrêtez ! Dis-je en criant, en espérant qu’ils ne comprennent pas le français. Faites plus doucement, ou alors, pas par là, encule moi merde ! Et vous restez pas plantés comme des souches, venez me baiser aussi, qu’est-ce que vous attendez ???
Je fais semblant d’essayer de me dégager, sans y mettre de la vigueur. J’espère qu’il va continuer à me maîtriser, il me fait trop de bien ! J’essaie d’avoir l’air paniquée et horrifiée, mais c’est bien difficile ! Je me débats faiblement, je proteste pour la forme. Son bas-ventre claque sur mes fesses, me propulse en avant. Je m’écrase sur le tronc moussu de l’arbre qui me macule d’un mélange de mousse et de bois pourri. Il m’a attrapé les bras, me les tire en arrière, je ne suis plus qu’un jouet. C’est absurde, il me viole, j’adore ça, et je ne veux pas le laisser paraître !
Il me libère soudain, me pousse brutalement. Je m’écroule dans les feuilles mortes, pendant que mon violeur avec des soupirs sonores éjecte sa semence sur le tapis végétal. Puis, l’air très satisfait, il rajuste son pénis dans la cordelette qui le maintient. Des gouttes de sperme s’écoulent encore de son membre. Ah que j’aimerai aller le goûter. Merde ! Déjà fini ?
Je me suis recroquevillée sur le sol humide, tremblante apparemment d’horreur, en réalité de désir inassouvi ! Je m’essuie les yeux, pour effacer des larmes aussi fausse qu’une promesse électorale. Je veux les amener à manifester de la pitié envers moi. Ils ne sont pas d’accord entre eux. On reproche à demi-mot à mon violeur de m’avoir prise, ce dont il semble se moquer comme de sa première flèche.
D’un geste impérieux, l’un d’eux me fait signe de suivre un des guerriers qui a tourné les talons. Et comme j’hésite, on me redresse fermement en me tirant par les bras. Je leur emboîte le pas. Quelques centaines de mètres plus loin, nous débouchons sur un espace moins feuillu ou se trouvent les trois constructions que j’ai vu d’en haut. On se presse autour de nous, des femmes, des enfants, d’autres hommes, tous me dévisageant avec curiosité. Les hommes qui m’ont amené les renvoient sèchement. L’un d’eux me pousse contre un des poteaux d’une maison. Il veut que je reste là, sans bouger. Les indiens se réunissent entre eux, entament de longues palabres. Des enfants plus curieux que les adultes ont voulu s’approcher. Ils ont été dispersés par une femme que j’identifie comme une mégère de la pire espèce. Elle me regarde méchamment. Il vaut mieux que je ne la provoque pas...
la palabre dure une éternité. Et puis une fois de plus je comprends quelque chose comme « Pawin décidera ». Ils se dispersent, retournent à leurs occupations. Ils m’ignorent presque totalement. Personne ne s’occupe de moi. C’est à peine si j’ai droit à un coup d’œil de l’un d’eux de temps en temps.
Je m’assois par terre, m’adosse au poteau. Je les observe. Je suis dubitative, car la réaction que j’attendais ne s’est pas produite. L’un d’eux est Viracocha, mais il n’a pas réagi et j’ignore toujours de qui il s’agit.
A suivre...
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