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Chroniques immortelles - Viracocha

Chapitre 5

La couleur de l'aurore

Hétéro
Putain... J’ai des règles !
Mais comment est-ce possible ? Pour que cela soit, il faudrait que mon utérus et mes ovaires soient fonctionnels ! Or depuis bientôt dix-neuf ans en comptant les quinze années passées sur Éden, mes organes reproducteurs ont toujours été en sommeil. C’est un choix que j’ai fait dès les premiers jours ou j’ai choisi de vivre sous un aspect féminin, dans un premier temps par crainte de ce qui aurait pu arriver, dans un deuxième temps par peur de donner naissance à un enfant très puissant. Actuellement, étant du quatrième cercle, un enfant de moi serait au niveau du troisième. Lourde responsabilité vis-à-vis de la communauté des immortels, à ne pas prendre à la légère...
Mais je le sais, je le sens, mes ovaires sont réveillés... Ou ont été réveillés. Mais quand, comment ? Est-ce un mauvais tour de Viracocha où qu’il soit, ou s’agit-il de quelque chose qui s’est enclenché de façon naturelle ? Et si c’était mon subconscient, ce rêve de folle ou j’accouchais qui a tout déclenché ? J’ai entendu dire que certains immortels pouvaient laisser leurs pouvoirs se déchaîner à leur insu, en dormant ? Si c’est le cas, je suis dans la merde !
Et je comprends alors mon trouble, ces sensations nouvelles qui m’ont assailli toute la journée, auxquelles je commence à m’habituer. Ce sont mes ovaires qui ont soudain déversé un torrent d’hormones auxquelles j’ai réagi avec toute ma violence d’immortelle.
La prudence voudrait que je les remette en sommeil... Mais je m’en fous ! Je suis grisée par ces sensations nouvelles, je veux les vivre à fond. Pour la première fois peut-être de ma vie, je ressens ce que ressent une femme au quotidien. Je veux un homme, je veux sa force, je veux me soumettre, je veux être pleinement femme tellement c’est bon !
Et Pawin est là. Pawin... Je fonds littéralement quand je le vois, et il est là en permanence. J’en perds la tête, j’oublie tout. J’ai eu des pertes pendant deux jours mais cela n’a guère gêné l’Indien, et l’expression « faire l’amour dans les règles » prend un sens tout particulier. Je le sollicite à tout bout de champ et il répond à mes avances. Nous vivons une véritable lune de miel, cette période bénie au début de la relation entre deux amants ou rien d’autre ne compte que posséder corps et âme son partenaire. Nous nous laissons emporter par nos sens dans un délire orgiaque, une frénésie sexuelle qui ne nous laisse que peu de répit.
Plus rien ne compte que « mon homme ». Nous baisons partout, à toute heure, dans la forêt, au milieu du village sans souci de notre environnement, seuls ou en public. Je suis insatiable ! Je le veux, encore, encore et encore. J’ai la chatte en feu, dégoulinante du mélange de nos fluides, mais j’en veux encore plus ! Quand mes entrailles capitulent, c’est ma bouche qui réclame son dû ! Mais Pawin est fort et endurant. Et si parfois il s’effondre d’épuisement, il me suffit de quelques caresses, de mes mains, de ma bouche ou de tout mon corps sur le sien pour lui rendre sa vigueur.
Mais Pawin n’est pas en reste ! Parfois quand c’est moi qui crie grâce et que je suis à deux doigts de m’évanouir, c’est lui qui vient me caresser, me solliciter. Il n’a pas son pareil pour exciter mes sens, mes seins ou mon bas-ventre, il m’électrise, je ne peux pas résister, et ça repart...
Nous avons du mal à faire face à nos obligations quotidiennes. Parfois, je l’abandonne un moment pour reprendre mes tâches sous le regard narquois de mes amies, mais Pawin n’est jamais loin. Nous échangeons regards sur regards, nous souriant mutuellement comme deux collégiens. De mon côté, je ne le lâche pas et l’accompagne dans ses randonnées en forêt. Dans ces courts moments de pause, il m’apprend à tirer à l’arc avec ces longues flèches caractéristiques des Amérindiens, ou la pêche au harpon. A la chasse, je suis nulle ! Mais à la pêche je suis toute fière de transpercer de ma lance un arapaima d’un bon mètre de long... Oui, bon, allez disons quatre-vingts centimètres...
Mais il y a aussi des moments de grande tendresse, comme le matin où il m’a entraînée au bord du rio pour assister au lever de soleil, une aurore de carte postale avec un déchaînement de bleu pâle, de rose et de mauve. Ou encore lorsque je ne désire plus que des caresses et des petits gestes d’amour. Je me love contre lui, torse contre torse, je passe mes bras autour de son cou et je l’embrasse tendrement. J’ai été étonnée que cette communauté ignore le baiser mouillé, comme on dit, mais Pawin a rapidement assimilé. Nous restons de longues minutes langues nouées, bras caressant le corps de l’autre. Et puis je sens le membre de mon homme durcir à éclater, et ça repart...
Je n’ai plus envie de partir. J’en arrive à oublier ce qui m’a amenée ici. C’est à peine si j’ai eu de fugitives pensées envers Alex, Antinea, les immortels. J’ai juste eu un bref sentiment de culpabilité vite oublié. Je ne veux plus qu’être une petite indienne, l’épouse du puissant chasseur, avoir des enfants avec lui, être sa femme...
Ce matin-là, Pawin ronfle légèrement dans le hamac. Je rejoins mes amies, les jambes un peu flageolantes. Les regards sont narquois, mais toutes sont ravies que Pawin ait pris femme, et peu importe que ce soit une blanche. C’est à peine si Kanuna m’a lancé en rigolant que je n’avais pas besoin du membre de Viracocha !
Nous faisons notre toilette du matin, nous nous peignons mutuellement le visage, on s’épouille, les enfants y compris. Les petits du village adorent venir jouer avec moi, ils sont fascinés par mes cheveux blonds. Dyami, le bébé de Taima est le plus assidu et le plus turbulent. Il adore m’escalader, puis quand je fais mine de l’attraper, s’enfuit à quatre pattes en riant jusqu’à ce que je l’attrape pour lui manger le bidou ! Le reste du temps, il le passe à gambader dans le campement.

Et puis un cri. Des cris. Le hurlement de Taima ! Ça dure une seconde guère plus. J’ai vu moi aussi une puissante forme ailée passer en boulet de canon au ras du sol et là où se trouvait Dyami, il n’y a plus rien ! J’entends le cri de détresse de l’enfant emporté par l’oiseau ! J’hésite une seconde. Et puis merde !
A la stupéfaction des Indiens, je me métamorphose soudain en nymphe céleste. Je prends mon envol dans la seconde qui suit et me lance à la poursuite du rapace.
C’est une sorte de grand aigle, une harpie féroce ! Il paraît qu’elle se nourrit principalement de paresseux. Autant dire que le bébé ne fait pas le poids ! Je la rattrape rapidement. Pas question de lui laisser le bébé ! Je génère un puissant courant aérien qui ramène l’oiseau et sa proie près de moi, et je plonge avec une facilité déconcertante dans l’esprit de l’oiseau. Arrière harpie, donne-moi cet enfant, il n’est pas à toi ! Qui es-tu, c’est ma proie, elle m’appartient ! Non, tu vas me le donner ! Jamais ! Bien. Tant pis pour toi...
Un éclair a jailli de ma main et frappe l’oiseau. Il pousse un cri de surprise et de douleur. Il a compris. Il ne peut pas lutter. Il lâche l’enfant et s’enfuit. D’un coup d’aile, je le rattrape au vol. Il pleure, il est légèrement blessé. D’une pensée je le guéris. Puis je pénètre son esprit, je le calme, c’est rien bébé, c’est moi Kirin. Tu vas oublier ce qui s’est passé. On va rejoindre ta maman...
Je reviens vers le campement. Une sourde angoisse m’étreint. Cette fois, plus d’espoir. Tout le village a été témoin de ce qui s’est passé... Je me pose devant les Indiens médusés. Je les entends répéter entre eux un mot dont le sens m’échappe : chimali, chimali... Ils regardent médusés mes ailes, repliées haut au-dessus de ma tête et dont la pointe effleure le sol me faisant comme un manteau. Je dois faire quelque chose.
— Taima, ton bébé, dis-je à la jeune femme.
J’ai repris mon aspect habituel. Taima prend le bébé dans ses bras.
— Merci... Chimali, me dit-elle
Elle regagne les rangs. Pawin me regarde avec stupeur. L’attitude des Indiens a changé. Ils continuent à palabrer rapidement. J’entends ce mot qui revient encore et encore : Chimali. Finalement Pawin s’avance.
— Qui es-tu ? Me dit-il. Tu es Chimali ?— Je... je ne sais pas ce qu’est Chimali, dis-je désemparée. Je cherche... Viracocha. C’est lui qui m’a attiré ici, je ne sais pourquoi. Ou est-il ? Pourquoi ne dit-il pas, « c’est moi, je suis ici » ?
Les Indiens se concertent rapidement. J’entends des bribes de conversation : c’est Chimali, elle est enfin venue. Pawin se retourne vers moi.
— Nous allons te conduire auprès de notre seigneur Viracocha, me dit-il solennellement.— Il est ici ? Ou ça ?— Suis-nous...
Abasourdie, je lui emboîte le pas, suivie par toute la communauté. Il va droit vers la falaise qui borde le campement, prend avec lui une torche allumée. Il contourne une grande dalle de pierre que je n’avais jamais remarquée et se glisse accroupi dans une étroite fissure dissimulée derrière elle. Je le suis le cœur battant, j’en crois pas mes yeux. Viracocha serait là, depuis le début, caché dans cette... grotte ?
Il n’y a que quelques mètres à parcourir. Pawin s’est redressé et allume des torches qui se trouvent là. Une grande caverne. Une sorte d’autel où je distingue un corps étendu.
— Notre seigneur Viracocha, annonce Pawin respectueusement.
Je retiens un cri d’horreur et de surprise. C’est le cadavre d’un vieillard à demi desséché qui se trouve là ! Les restes d’une tunique couvrent partiellement son corps et deux longs bâtons encadrent son corps de part et d’autre.
Viracocha... est mort ??? Je n’arrive pas à le croire ! Cet homme est mort depuis des années ! C’est impossible ! Et pourtant... Je comprends que c’est bien Viracocha, que la pierre, la boussole m’a guidé ici, indifférente à l’état de celui que je cherchais. Je voulais Viracocha, elle m’a conduit à Viracocha.
Je suis effondrée. Ce que j’ai vécu ces derniers jours, ce voyage insensé, pour rien ? Et puis mon intellect redémarre.
— Je le croyais vivant. Qu’est-il arrivé ? Dans la légende, dis-je d’une voix blanche, on dit qu’il a pris la mer, vers l’ouest et qu’il n’est jamais revenu.— C’est ce qu’il a demandé qu’on fasse croire, Chimali, répond Pawin. En réalité, quand notre seigneur eut fini d’instruire les hommes, il était très triste. Un soir il rassembla ses fidèles, les ancêtres de nos ancêtres et leur dit : « j’ai parcouru la terre du Nord au Sud. J’ai fait des hommes ce qu’ils sont. Je leur ai enseigné l’art de la construction, la poterie, la culture de bien des plantes, l’élevage, le travail des métaux et bien d’autres choses encore. Mais les hommes s’en sont servis pour asservir les autres hommes. D’une certaine façon j’ai échoué. Je suis las... Il est temps pour moi de rejoindre Inti. » Alors, il s’enfonça dans la forêt, pénétra dans cette grotte et arrêta son cœur. Mais juste avant, il nous dit encore ceci : « Un jour, Chimali viendra du ciel pour recueillir mon héritage. Vous devrez lui donner ce que je possède. Elle saura quoi en faire ». Tu es venue Chimali, comme il l’avait dit.
La tête me tourne. Se pourrait-il que des siècles avant cet instant, Viracocha ait prévu ma venue ?
— Pawin, arrête de m’appeler comme ça. Je ne suis pas Chimali, je ne sais même pas ce que ça veut dire !
Taima s’est glissée près de moi, son bébé dans les bras.
— Dans la langue des anciens, me dit-elle avec sa douceur habituelle, Chimali veut dire « oiseau couleur de l’aurore »...
La foudre me transperce. Sous mon apparence de nymphe céleste, ce sont les couleurs de mon plumage ! Pawin s’est penché au-dessus du corps de Viracocha et prend les deux bâtons.
— Voici l’héritage de notre seigneur. Celui-ci est le savoir, et l’autre le pouvoir. Ils sont à toi Chimali.
À l’instant où je les prends en main, les deux bâtons s’illuminent, me nimbant d’une lueur irréelle. Je connais cette matière ! C’est celle qui constitue les sculptures de Phidias que j’ai vues sur Éden ! Et incrustées en eux je détecte la présence de nombreuses pierres, de nombreux amplificateurs, identiques à ce que j’ai vu dans la salle au trésor de Mikro Kea !
Pawin a fait un signe vers l’assistance à des femmes. Emmenées par Kanuna, elles prennent des parures posées dans une niche dans un coin de la salle. Je tremble. Je suis hébétée, dépassée par la tournure des évènements. Les femmes se groupent autour de moi, porteuses des parures ou l’or le dispute au jade et aux pierres précieuses. Je me laisse faire. On me met une lourde ceinture, un pectoral pesant, des bracelets tour de bras et d’autres aux poignets, un diadème en forme de soleil qui me fait presque le tour de la tête, le tout brillant de mille feux. Les Indiens reprennent sourdement le nom, Chimali, Chimali... Je me sens défaillir.
— S’il te plaît Pawin, dis-je d’une voix tremblante, appelle-moi Kirin, s’il te plaît...— Mais tu es Chimali, tu es celle qui devait venir du ciel pour recueillir l’héritage de notre seigneur.— Mais ce n’est pas ça que je veux !
Je me fais suppliante, les yeux humides. Je sens un désespoir monter en moi
— Je ne veux pas de cet héritage, je ne veux pas être Chimali. Je veux... être Kirin, je veux être une indienne, comme Taima, comme mes amies ! Je veux pécher dans le rio, cultiver la terre dans le potager. Je veux vivre dans la forêt, ici, avec toi. Je veux être ton épouse, je veux porter tes enfants, je ne veux pas de... de tout ça !
Il est bouleversé. Je sens que ce qui se passe lui coûte. Mais il me prend par les mains, les joint, me regarde droit dans les yeux.
— Tu DOIS accepter cet héritage. Nous l’avons gardé durant des siècles, nous ne pourrons pas le garder encore longtemps. Un jour, les blancs viendront et nous ne pourrons pas les arrêter. Que se passera-t-il alors ? Interroge notre terre, tu comprendras...
Interroge notre terre... Je sens ma puissance envahir les bâtons, les pierres se mettent à briller. Et je ressens ; tout... J’entends au loin le grondement des volcans, la force des torrents des rivières et des fleuves, le chant du vent dans les arbres, la présence de milliers de personnes, leurs peines, leurs joies... Mais aussi la forêt qui hurle de terreur sous la morsure des flammes, l’impact des tronçonneuses et des bulldozers, toujours plus près, toujours plus proche. Horrible !!!
J’ai relevé la tête. Je suis au bord des larmes. Tout mon monde s’écroule. Je ne sais pas ce que je cherchais et j’ai reçu infiniment plus que ce que je pensais. Mais tout vient de m’être repris ! Pawin... je ressens son émotion, sa tristesse. Il a le cœur brisé.
Mais je sais qu’il a raison. Le temps des Indiens est compté. Il n’y a pas d’avenir pour eux... Une sorte de crépitement se fait entendre. Avec stupéfaction, je vois le corps de Viracocha se réduire en poussière. En moins d’une minute, il ne reste que des cendres. Les Indiens me regardent avec respect. Tout est fini. Jamais plus ils ne verront en moi Kirin, la blanche tombée un jour du ciel par hasard. Mais je n’arrive pas à me décider. Alors Pawin retire son collier, celui avec la griffe du jaguar et me la passe autour du cou.
— Pour que tu ne nous oublies pas, dit-il.
Je pense soudain à mon propre pendentif, celui où se trouve accrochée ma « boussole » et que j’ai planquée dans un creux de rocher il y a maintenant pas mal de jours. Une pensée, une lumière dans ma main, et le collier s’y matérialise. Je n’en veux plus. Il pourrait me conduire à qui je veux, me permettre de retrouver n’importe qui, mais je le déteste ! Il doit changer de maître.
— Prends-le, dis-je. Pour ne pas m’oublier.
À l’instant où le pendentif passe dans la main de Pawin, il cesse soudain de briller. Le moment est venu. Rester encore, ça ferait trop mal. Je pense à Digne, à Alex... et je disparais dans un éclair de lumière.
Le voyage est fulgurant ! En un instant sous la forme d’une brume lumineuse, je traverse l’océan, le sud de l’Europe, j’arrive en vue de Digne, je vois ma maison, je traverse sans effort la baie vitrée du salon et je me matérialise au milieu de la pièce.
— Christine ! S’exclame Alex. Mais... qu’est-ce que ? D’où sors-tu comme ça, cette tenue... mais... comment...
Je laisse tomber les bâtons par terre, dépose le diadème sur la table. J’ai mal !
— Alex, s’il te plaît, prends-moi dans tes bras...

Alex s’exécute. Il est stupéfait, il n’a rien compris de ce qui vient de se passer, mais il a senti mon immense tristesse. Il me serre contre lui. Oh Alex, mon Alex ! Comme j’ai de l’affection pour toi. Je sais maintenant ce qu’est l’amour, tu es mon ami, seulement mon tendre ami, mais tu es tout ce qui me reste !

Je suis vraiment une femme à présent : j’ai saigné, j’ai aimé, j’ai pleuré...

Et j’éclate en sanglots !

Loin de là, au cœur de la forêt amazonienne, au pied des Andes, un grand indien s’est assis tristement au bord du rio. Son regard est tourné vers l’Est, et une petite pierre rouge brille faiblement sur sa poitrine...
Fin de l’histoire ?
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NDLA : Pour cet épisode, pour les personnages, j’ai voulu donner des prénoms courants au sein des communautés indiennes. Je voulais quelque chose de réaliste. Je ne voulais pas faire n’importe quoi. Malheureusement je n’y suis pas arrivée. Je ne voulais pas non plus donner une image caricaturale des communautés indiennes d’Amazonie. J’espère y avoir réussi.
Aussi ai-je décidé de déformer légèrement des noms en usage dans les tribus indiennes d’Amérique du Nord pour les personnages de cet épisode. Ainsi j’ai déformé « Patwin » qui veut dire « homme », en Pawin. De la même façon, Taima est « le fracas du tonnerre » et Dyami « l’aigle ». Luyana est « la pluie qui tombe » et Kanuna l’ancienne « grenouille mugissante ». Quant à Chimalis, cela veut dire « oiseau bleu ».
Irina
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ARCHIVES IMMORTELLES – FICHE 2019-124SUJET : Christine Gautier
Automne 2018, date non précisée.
Christine se trouve dans sa maison de Digne. Elle s’est dévêtue complètement, a simplement passé une sorte de sac façon porte-bébé en bandoulière et s’empare d’un des bâtons de Viracocha, celui du pouvoir, et disparaît dans un éclair lumineux.
Au même instant, Pawin pèche au harpon au bord du rio lorsque Christine se matérialise soudain à côté de lui. Son visage surpris s’éclaire d’un immense sourire.
— Kirin ! Tu es revenue ! Tu fais mon bonheur. Que je suis heureux de te revoir ! Que transportes-tu là ?
Christine écarte avec précaution les deux côtés du sac.
— Je l’ai appelé Yuma. C’est ton fils, notre enfant.

Fin de l’épisode.
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