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Chroniques de Nemopolis

Chapitre 1

S'occuper du vérin...

Erotique
La pression au niveau de la section 4B n’arrêtait pas d’augmenter et l’écoutille d’accès à la pompe principale était toujours bloquée. Il était impossible qu’elle soit grippée, j’avais fait toutes les vérifications d’usage la veille : humidité, éventuelles traces de corrosion des engrenages, quantité de gaz du vérin hydraulique ; tout était en règle. Le temps de percer l’écoutille au chalumeau, nous risquions que la pompe ne tienne pas le coup, et par conséquent une rupture catastrophique de la machine. Une seule solution se présentait donc : il fallait ramper sous les grilles, dans la gaine par laquelle passaient toutes les canalisations, nous n’avions pas d’autres choix.
Étant la seule femme de l’équipe, et donc la plus menue, la tâche me fut confiée par le chef. C’est comme ça que je me retrouvai à me faufiler dans un conduit à peine assez large pour moi, juste à côté de tuyaux dont la température avoisinait les 375K. Pour éviter au maximum les brûlures, j’avais eu l’idée de me recouvrir et d’imprégner ma tenue avec de l’argile. Cela ne tiendrait pas longtemps, car c’était une méthode peu efficace, mais je n’avais que quelques mètres à parcourir. En plus, il se trouvait que nous avions des stocks de ce matériau à portée de main, récupéré par les ouvriers foreurs sur les fonds, pour les besoins de la colonie.
Me voilà donc en pleine glissade après m’être copieusement vautrée dans un container rempli d’une sorte de vase visqueuse. Le panneau de service se déboulonna sans heurt. Les premières coudées furent les plus faciles, poussées par mes acolytes. Il me restait une dizaine de mètres à parcourir par moi-même dans cet étouffant enfer. Je suais à grosses gouttes, mes cheveux collaient, et j’empestais une vieille odeur à mi-chemin entre l’œuf pourri et le rat mort. Mon calvaire allait bientôt prendre fin. Il ne me restait plus qu’à dévisser la grille d’accès tout en évitant soigneusement de toucher aux conduits. La tâche la plus délicate était de me saisir de mes outils fixés à ma ceinture. J’eus un mauvais mouvement et je touchai de l’épaule la plus grosse des canalisations. J’émis un cri et fis la moue, mais rien de bien méchant. Un coup de tournevis et le tour était joué.
Une fois la grille enlevée, je me hissai hors de ce trou en prenant appui sur les murs en acier trempé. Une petite traction après avoir attrapé un tuyau mineur au plafond, et me voilà sortie de mon piège. Dans la pièce régnait une atmosphère chaotique, entre l’obscurité, la suffocante chaleur, l’alarme tonitruante, les voyants qui clignotaient de partout, la vapeur qui empêchait de bien voir à plus de quelques enjambées, et les sifflements stridents et inquiétants de la tuyauterie. Une fine lame d’eau dépassait des grilles au sol ; tout l’espace en dessous, contenant les diverses buses, était noyé. Je ne réfléchis pas plus, la situation étant critique, je sautai à pieds joints dans la flotte.
Malgré ce tableau apocalyptique, j’arrivai à trouver mon chemin jusqu’à la pompe principale, située au centre. L’aiguille du cadran de contrôle était dans le rouge. Il me fallait trouver la valve d’évacuation manuelle. Elle se trouvait sur le côté droit. Je pris mes gants et crochai à pleines mains dans le volant. Impossible de faire tourner celui-ci, probablement du fait de la pression. Il me fallait desserrer la vis centrale. Tête hexagonale : j’évitai l’utilisation de ma clef à griffe et j’attrapai ma clef anglaise afin de dévisser l’axe de la valve. Après quelques tours, le volant était de nouveau libre dans sa rotation. En quelques secondes, je maîtrisais la situation. Les jauges se vidèrent, l’aiguille sur le cadran de contrôle retourna au minimum, les conduits arrêtèrent de siffler, et l’eau ne gicla plus des jointures. Tout était de retour à la normale. Encore un cauchemar évité pour Nemopolis.
Je me dirigeai alors vers l’écoutille afin de contrôler le vérin hydraulique. Quelque chose n’allait pas. Le système de régulation était toujours opérationnel, mais le circuit d’activation était endommagé par l’humidité. Pas étonnant que la commande extérieure n’ait pas répondu et que nous n’ayons pas pu ouvrir l’écoutille. Il était trop dangereux de toucher au système électrique. Je n’avais d’autre alternative que de vider manuellement l’intérieur du vérin de son gaz. Il me fallait être extrêmement prudente du fait de la pression dans le tube d’alimentation en caoutchouc. Je ne voulais pas qu’il parte dans tous les sens et m’arrache la tête au passage. L’idée me vint assez vite de démonter une grille du sol, assez grande pour me protéger derrière. Après quelques vis en moins, j’utilisais ma veste, nouée à l’extrémité de la grille, pour la soulever. Une fois en place, il ne me restait plus qu’à déconnecter le cylindre. Un coup de clef à griffe et ce fût chose faite.
Le tube s’élança dans les airs dans tous les sens en heurtant mon bouclier de fortune au passage, avant de tomber par terre, inerte.
L’écoutille s’ouvrit en grinçant.
Je lâchai la lourde grille métallique qui retomba dans un bruit sourd. Le reste de l’équipe entra aussitôt dans la salle et chacun alla s’occuper de vérifier chaque centimètre carré des installations sans me prêter plus d’attention que cela. Haupt me regarda un instant avec ce petit air narquois qui le caractérise si bien. Je savais qu’il allait venir me prendre la tête, même si derrière cette attitude de petit chef insupportable, je savais pertinemment que je l’avais, encore une fois, impressionné.
— Encore une affaire rondement menée Wrench, mais si vous n’aviez pas bâclé l’inspection d’hier, vous n’auriez pas eu à crapahuter dans cette gaine... D’ailleurs, vous voir patauger de la sorte dans la boue, voilà une vision qui m’a réjoui au plus haut point...

Après quatre années sous ces ordres dans la compagnie des mécaniciens de la section 4B, je connaissais son petit manège par cœur. Je fis celle qui n’avait absolument rien entendu, avec un mépris total autant pour sa réflexion sur la qualité de mon travail que pour sa remarque déplacée.
— La saturation en eau de l’air ambiant a probablement créé un court-circuit au niveau du contrôle du vérin. J’ai vidé le gaz de sa chambre pour que vous puissiez entrer. Il faudra donc le réalimenter.

Haupt prit une moue songeuse. Il devait probablement être déçu que je ne réponde pas à sa provocation. En même temps, je n’avais pas envie de jouer à ce jeu-là avec lui en cet instant. J’étais sale et fatiguée. Je n’avais qu’une seule chose en tête : finir mon service.
— Très bien. Écoutez-moi les enfants, brailla ce chef insolent, Vitis et Martel, vous allez inspecter la pompe et la valve, Sekat et Kólla, vous allez me réparer le vérin, Porakone et Acemi, vous allez nettoyer la pièce ! Quant à toi Wrench, à la douche ! Tu as fini le service pour aujourd’hui.

Bien que j’eusse aimé inspecter plus à même le contrôle du vérin, j’étais soulagée d’entendre ces mots. Si l’argile avait séché dans mes cheveux, sur mon visage et sur mes avant-bras, j’étais encore poisseuse jusque dans mes chaussures de sécurité, et je sentais la boue couler le long de mes cuisses à l’intérieur de mon pantalon... J’avais vraiment bien besoin d’un moment de détente pour me débarrasser de tout ce limon malodorant. En ce qui concernait la réflexion sur mon soi-disant manque de professionnalisme, je savais qu’elle n’avait été prononcée uniquement pour me mettre en échec vis-à-vis des autres membres de l’équipe, pour flatter leur ego. Je ne risquais aucune sanction, et ce n’est pas le regard goguenard de Haupt, au moment où je quittais la pièce, qui me contredisait.
Je récupérai ma veste avant de me diriger tant bien que mal vers les quartiers communs dans le soubassement de Nemopolis. En temps de travail, c’est là-bas que l’équipe des mécaniciens du secteur 4B passait son temps libre. Autrement, je possédais un petit meublé dans la Grand-Ville au-dessus : pas dans les quartiers chics, mais dans un coin plus populaire du complexe. La ville sous-marine était un imbroglio riche en complexité et en beauté, avec un charme sans pareil. C’était un véritable exploit technologique et un vrai casse-tête à entretenir. Je passai les couloirs vitrés et les dômes en verre sans faire attention ni aux étoiles de mer accrochées aux parois ni aux bancs de poissons qui nageaient à l’extérieur, uniquement dérangés par les extracteurs de sédiments, avec leurs nautiles, soulevant des masses grisâtres de particules, dont j’étais probablement enduite en cet instant.
Arrivée aux quartiers, que j’avais entièrement pour moi, je ne fis pas de manières. Je me déshabillai entièrement dans la salle principale, jetant mes affaires crasseuses dans un coin. Je savais pertinemment qu’il y avait des caméras dans les parties communes, mais je n’en avais que faire. Au moins, ça ferait la journée des vigiles, même si je savais de source sûre qu’ils en voyaient de plus belle : Nemopolis possédant plein de recoins insoupçonnés faisant le bonheur de celles et ceux qui veulent un coin discret pour leurs activités. Cependant nombreuses étaient les personnes qui ne se rendaient pas compte de la présence des appareils de surveillance et se faisaient surprendre par les agents de la sécurité publique de la ville.
J’accédai aux douches communes. Une bonne minute pour me récurer un minimum le visage, récupérer une serviette, et me voilà sous le jet salvateur. Quelle agréable sensation que celle de l’eau tiède sur la peau, décrochant au passage toute la saleté, apaisant mes muscles tendus et m’affranchissant enfin de cette répugnante odeur. Je restai là, de longues minutes, profitant pleinement de cet instant de répit. Seule ma légère brûlure à l’épaule me lançait. Je venais à peine de réussir à enlever tous les grumeaux de ma longue chevelure quand j’entendis le cliquetis de la porte des vestiaires. Un instant de plus et c’était le battant en aluminium de ma cabine de douche que j’entendis grincer derrière mon dos. Un souffle. Le bout de ses doigts sur mes hanches humides. Sa peau nue contre la mienne. Un baiser au creux de mon cou...
— Je n’ai pas encore eu le loisir d’inspecter ni la pompe, pour voir ce qui a provoqué l’augmentation de pression ni le circuit du vérin. J’ai comme un pressentiment, murmurai-je.— Si tu veux inspecter un vérin ou une pompe, j’ai ce qu’il te faut ici même...
Haupt n’était vraiment pas le plus fin de mes soupirants. Et d’aucuns m’auraient dit que je l’avais choisi soit par défaut, soit pour avoir une promotion. Mais ce n’était ni le premier cas ni le second. Je m’étais donné à lui parceque, sous ses airs un brin moqueurs et son humour bas de plafonds, c’était un homme très gentil, serviable et sur lequel on pouvait compter. Et puis quel amant ! Je n’avais pas poussé de tels cris depuis bien longtemps. J’aurais aimé que notre relation reste secrète, mais j’avais réussi, dès notre première nuit, à réveiller tout le bloc. En même temps, la discrétion n’était pas vraiment mon fort. Quand je passais quelque part, tout le monde le savait. Cela m’avait valu le fâcheux surnom du « buffle ». Mais au lit, mes relations me qualifiaient plutôt de « chatte sauvage ». En réalité, il me plaisait, tout simplement.
Je ne répondis pas aux avances qui m’étaient faites. Le jeu de ses doigts parcourant ma peau trahissait son impatience. Ses lèvres parcourant ma jugulaire, laissaient s’échapper quelques râles de désespoir. Son membre, à présent collé contre mes fesses, nourrissait quelques désirs envers ma personne. Et moi je ne disais rien, je ne bougeais pas le petit doigt. Je me repaissais de sa frustration, de son appétit grandissant.
— Alors comme ça tu aimes jouer dans la boue ?
Il passa ses bras autour de moi, agrippant d’une main mon sein gauche, et laissant la deuxième descendre vers des contrées plus humides. Je le rappelai à l’ordre d’une tape et j’attrapai cette fugueuse pour la ramener sur mon ventre. Il m’avait envoyée dans cette gaine, je devais prendre ma revanche. Il était donc hors de question de le satisfaire. Et ce n’était aucunement sa langue, s’attardant sur le lobe de mon oreille, qui aurait pu changer quoi que ce soit à cet état de fait. Plus je lui interdisais l’accès à mon intimité et plus il enrageait. Et moi, je jubilais intérieurement.
Au bout de quelques minutes de ce petit manège, je lui fis face. Je plongeai fixement dans ses yeux mon regard le plus glacial. Mon capricieux amant comprit tout de suite qu’il n’obtiendrait rien de moi en cet instant. J’avais grandement envie de lui attraper la verge et de la masser jusqu’à l’orgasme, de me mettre à genoux et jouer de ma langue sur son fougueux organe. Je n’en fis rien. Je parcourus doucement son torse de mes mains, et m’approchai de son visage pour lui donner l’un de ces baisers langoureux dont j’avais le secret.
— Si ta frustration est trop grande, soit tu te finis tout seul en me regardant terminer ma douche, soit tu patientes jusqu’à cette nuit et je viendrai te rendre une de mes visites spéciales, lui susurrai-je au creux de l’oreille.
Haupt me sourit timidement et sortit de la douche, me laissant seule, étonnée de sa réaction. Il n’était pourtant pas homme patient en temps normal. Comme quoi, il pouvait encore m’étonner !
— J’ai rapporté ton fait d’armes à la responsable Saja. Elle a été très impressionnée, tu sais. Elle nous convie tous deux ce soir au Quartier des Arts, au Cabaret Lessing pour le dernier spectacle de la troupe des « Enfants Morts ».
Il ne put en être témoin, mais mon visage s’illumina ! Cela faisait bien longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de sortir, et en plus au cabaret. C’est un lieu que j’adorais. C’est là où je me sentais la plus vivante, la plus à ma place, parmi les êtres étranges, les clowns d’opérette, les danseuses impudiques, les poivrots gentlemen et autres bizarreries. Si je le pouvais, je vivrais constamment, de manière totalement insouciante, au sein de cette communauté. Haupt m’avait totalement surprise avec ce beau cadeau.
— Mais ça ne va pas ! lui criai-je presque, alors que je sortais de la douche comme une furie, l’air faussement contrarié. Une telle chose t’a probablement coûté un grand service ! Qu’est-ce qu’elle t’a demandé en contrepartie ?— Rien de plus que toi-même pourras m’offrir cette nuit en récompense, me certifia-t-il en me tirant légèrement la langue alors qu’il reboutonnait son grimpant.
Je n’étais pas du genre non-partageuse. J’avais toujours estimé que chaque personne se devait d’être libre avec son corps, mais j’étais tout de même un peu jalouse, il était vrai. En plus, le savoir avec la responsable Saja me mettait indéniablement en colère. C’était une belle femme à n’en point douter, et mon amant avait du goût, il fallait le reconnaître. Mais entre elle et moi, il y avait toujours eu une certaine tension, et ça n’allait pas s’arranger de toute évidence. J’espérais seulement ne pas tomber sur elle le soir même. Seul réconfort : l’idée que Haupt cherchait encore à me séduire, et ça, c’était quelque chose dont j’avais totalement perdu l’habitude. Je tombais trop souvent sur des partenaires qui, une fois dans leurs lits, me prenaient pour acquise.
Je laissais mon don Juan parcourir mon corps avec la serviette afin de me sécher tandis que mes pensées gambadaient entre l’incident, la pression de la pulpe des doigts sur mon corps, mon extase et ma jalousie... Mon bon ami en profitait de temps à autre pour déposer un bécot, sur mon ventre, ma cuisse, mon dos, guettant un moment propice d’inattention pour en obtenir plus... Il m’accompagna même jusqu’à ma chambrette, mais n’eut rien d’autre que ce que je lui donnais à voir. J’avais le nécessaire ici, ne rentrant que rarement à mon meublé. Je sortis ma robe de soirée du placard, une robe-fourreau, en velours noir, laissant les épaules dénudées. Chic et sensuelle. Dès que je mettais un pied en ville avec, tous les regards venaient se jeter sur moi. Me soustrayant de mon rôle de mécanicienne maladroite et légèrement garçon manqué, dans ces atours, je me sentais féminine et objet de tous les fantasmes.
J’étais là, nue devant lui, et je pris un malin plaisir à revêtir cette toilette tout doucement, centimètre après centimètre, le tissu collant presque à ma peau, galbant ma chair et mettant en valeur la moindre de mes formes. Rien en dessous, c’était pour moi l’évidence. Je sentais un regard avide se poser sur moi. Chaque infime parcelle de mon corps passait à l’inspection. Une fois enfilée, je laissai mon impatient prétendant zipper la fermeture à crémaillère. Je remontai légèrement ma robe et posai un pied sur mon lit de fortune afin d’attacher un holster à ma cuisse ; pas pour une arme, mais pour ma clef. Je ne sortais jamais sans ma clef anglaise ; je me sentais nue sans elle. Je n’avais aucune inquiétude, car les femmes ne se faisaient jamais fouiller à l’entrée des salles de spectacle. Haupt rougissait de profiter de cette vue. Je savais qu’au fond de lui, il n’avait qu’une seule envie : fondre sur moi comme un oiseau de proie, et me baiser sauvagement sur ma banquette...
— À ce soir Wrench, me lâcha-t-il après avoir effleuré ma joue de sa bouche, je te laisse te préparer, j’ai encore toute la section à vérifier avec les autres. On se retrouve devant le Cabaret Lessing, disons vers 20h30, ça te va ?
J’acquiesçai d’un hochement de tête. Cela me convenait totalement et m’octroyait non seulement du temps pour me faire belle, pour soigner cette bénigne brûlure, mais aussi pour me soulager des effets du désir que cet homme avait secrètement déclenché en moi et que je n’avais voulu exprimer. Une fois le chef en dehors des quartiers : allongée sur mon lit, je glissai en toute hâte ma main entre mes cuisses afin d’apaiser le feu qui commençait à me ronger de l’intérieur. Mes phalanges caressaient mes nymphes humides ainsi que mon bouton de plaisir déjà très sensible. Le majeur et l’annulaire firent, en peu de temps, leur chemin en moi. Alors que je débutais mon office, je me mis à imaginer nos corps entrelacés sur une banquette du cabaret en plein milieu d’une représentation tonitruante, à la faveur d’une lumière tamisée. Je commençais à être très bruyante. Il me tardait déjà de m’y trouver.
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