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Chroniques pénitentiaires d'une rebelle 1

Chapitre 11

Lesbienne
11 retour inattendu Lundi 29 Août, maman à certainement réveillé ma petite sœur, pressée de retrouver le chemin de l’école, de revoir ses copines, de montrer ses nouvelles fringues. Elle a dû grandir depuis notre séparation, ça pousse à cet âge-là. Je sortirai à la fin de sa dernière année de collège, pour la voir entrer au lycée. Mais combien de moments privilégiés perdus entre temps, d’anniversaires, de fêtes et de Noëls sans avoir l’occasion de lui dire combien je l’aime, sans pouvoir la gâter, sans avoir le plaisir de la voir s’épanouir, de participer à son évolution.De mon côté, je collectionne les rencontres éphémères histoire d’oublier ma misère, le bloc A n’a plus aucun secret pour moi, je connais les recoins ou baiser tranquille, parfois entre deux caméras de surveillance. On apprend à prendre son pied rapidement et en silence ici, les crieuses sont obligées d’attendre le soir pour s’exprimer sans crainte dans leur cellule insonorisée. Le sexe m’est devenu aussi indispensable que la nourriture ou le sommeil. Les surveillantes se moquent gentiment de moi, tant que mon addiction n’est à l’origine d’aucun désordre. Et elles n’oublient pas que j’ai sauvé la mise à deux de leurs collègues.Une détenue pose les effets propres sur la table, balance les sales dans un sac, puis s’efface, une autre fait de même avec les draps. La matonne en charge du réveil ouvre un placard à rangement dissimulé dans la cloison à l’aide d’un petit tube, une clé Allen m’a expliqué Christelle. Une silhouette vêtue d’une combinaison rouge patiente dans l’encadrement de la porte, le regard bas. Timide ? Honteuse plutôt, je le serais à la place de la rouquine qui vient de passer six semaines au mitard.– Vous avez de la compagnie, mesdames, en cellule et au travail. Elle a du retard de tendresse à rattraper, mais n’oubliez pas de dormir un peu. Avance, toi ! Les vacances à l’infirmerie, c’est terminé.Le trait d’humour merdique de la matonne m’arrache un soupir de désespoir, la première journée de la semaine commence vraiment mal. Pourquoi ici, dans le havre de paix que représente notre espace privé ? Son pieu laissé à une autre pendant sa période d’isolement, l’ancienne copine de la toubib doit dormir quelque part, j’aurais préféré ailleurs. Aussitôt la porte refermée, je lui indique d’un geste la couchette au-dessus de la mienne ; la souffrance de Gaby encore vive dans ma mémoire, pas question d’adresser la parole à sa donneuse, ce serait lui faire trop d’honneur.– Je peux vous expliquer.Inutile, la frustration me rend mauvaise ; désormais, on doit faire attention à tout ce qui sort de notre bouche, l’autre pourrait nous balancer rien que pour se faire mousser auprès de la direction. Dommage, l’échange amorcé il y a trois semaines par Christelle nous offrait d’interminables discussions sur la situation politique, sur cette « révolution perpétuelle » qui occupe mon esprit, dont je ne peux m’empêcher de tracer le profil, sur les mesures à adopter pour le bien des générations futures.– Fais ton pieu et ferme ta gueule !Christelle vient de hausser le ton pour la première fois depuis notre rencontre, sans exagération, juste assez pour faire passer le message. Moi aussi j’aurais peur à la place de la rouquine qui s’empresse d’obéir en silence. Ma complice me fait un clin d’œil en douce, elle n’est pas du genre à laisser déborder sa colère contre tout le monde. J’ai une folle envie de l’embrasser sur la joue, de lui témoigner mon admiration. Heureusement, l’autre est trop accaparée pour surprendre le geste puéril.– Maintenant que les rôles sont définis, tu peux faire amie-amie avec cette pétasse, on saura ce qu’elle a dans la tête.Qu’est-ce que je dois comprendre ? C’est le flou total. J’ai une totale confiance en Christelle, mais j’aimerais quand même comprendre.– On employait la technique du méchant et du gentil flic à la Criminelle, les suspects s’y laissent prendre à chaque fois. Elle me craint donc à toi de jouer. Tu devrais pouvoir la travailler au corps après six semaines d’isolement.En sous-entendu, obtiens des confidences sur l’oreiller. Me faire la rouquine m’aurait enchantée en d’autres circonstances, un beau brin de fille comme ça ne peut pas laisser une accroc du sexe indifférente ; là, je ne suis pas trop certaine d’en voir envie. Bah ! Je repense à Julie qui a surmonté son aversion, pourquoi pas moi. Il m’a été demandé des sacrifices pires que celui-là. Et puis rien ne dit que l’autre soit d’accord pour une partie de broute-minou. 
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Personne n’a relevé le retour d’Anne au réfectoire, les détenues s’en moquent comme elle se moquaient des problèmes de Gaby. Le bloc A transpire l’égoïsme à plein nez, les B et C aussi je présume. Laquelle s’occuperait de moi en cas de besoin ? À part mon amie Christelle évidemment. Cette dernière plaisante avec la vieille surveillante sur le fait de se coucher chaque nuit dans des draps propres, un luxe que peu d’honnêtes gens ont le loisir d’apprécier au dehors. Virginie et Léa gloussent de leur côté, il y a belle lurette que ces deux-là ont dépassé le stade de l’amitié, et de la coucherie par simple mesure d’hygiène. Elles se sont bien trouvées.La nouvelle de l’équipe ne ménage pas ses efforts dans le tri des sacs de linge sale, un par cellule étiqueté avec soin avant d’être placé dans une des trois grandes machines à laver, tâche la plus ingrate à la buanderie. Les détenues chargées de la distribution sont dépendantes de notre travail chaque matin, pas question qu’elles soient punies par notre faute. Je donne le numéro de la cellule, Anne vérifie les noms puis referme le sac des combinaisons. On répétera l’opération pour les culottes, plus compliqué à cause des règles de certaines.Une tristesse latente noie les yeux verts à intervalles réguliers, quarante-trois jours au mitard l’ont brisée, n’importe qui le serait à moins. Pourtant, le souvenir de notre copine Gaby m’empêche d’éprouver de la pitié, car elle aussi a souffert, bien plus longtemps. Je l’écoutais parler de son enfance, des poupées qu’elle piquait à sa grande sœur, du maquillage de sa mère qu’elle planquait dans sa chambre, puis du dégoût à la puberté de découvrir un corps dont elle ne voulait pas, qu’elle ne comprenait pas, enfin du bonheur de la transition avec la vaginoplastie, l’espoir d’une liberté chèrement acquise au point de vue financier comme moral.Anne reste concentrée sur le travail, insensible à mes tentatives de séduction, trop maladroites pour paraître sincères, n’importe quelle nana devinerait l’entourloupe. Et puis comment savoir si sa réputation de lesbienne n’était pas un leurre pour avoir la vie facile à l’infirmerie, elle ne serait pas la première ni la dernière à en juger par le comportement de Margaux, la blonde qui l’a remplacée. Cette dernière jouit, sans mauvais jeu de mots, d’avantages non négligeables, tout le monde lui fout la paix sans l’ignorer pour autant, la panacée ici. Je dois me rapprocher de la rouquine, savoir si on peut lui faire confiance.– Rien ne t’oblige à jouer le rôle de la bonne copine de service, je sais ce que tout le monde pense de moi.Ça commence bien. Je dégage une mèche rousse collée à la joue humide, décidée à outrepasser ce que la remarque peut avoir de désagréable. Les traits tirés se détendent, le beau visage reprend quelques couleurs plus conformes à la nature humaine, la douceur de la peau éveille un désir sincère. Je me souviens l’avoir trouvée plutôt bien foutue à l’infirmerie, et ensuite quand on se croisait au réfectoire ou dans la cour ; maintenant que j’ai enfin pris conscience de mon orientation sexuelle, il me tarde de vérifier cette première impression.– Je ne suis pas comme tout le monde. T’es mignonne quand tu souris, tu devrais le faire plus souvent.– Ma copine me disait ça aussi avant mon incarcération. C’est dingue comme elle me manque, j’ai vraiment envie d’en finir.
L’impression de faire fausse route me rattrape, je lance un regard inquiet à Christelle, on doit se parler à la pause qui approche. 
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Retour en cellule, on a largement le temps avant le repas du soir servi à 18 h 30, puis la pause détente au rez-de-chaussée.– Pourquoi t’as balancé des infos contenues dans un dossier médical ? C’est débile, t’aurais dû le savoir.– Hé ! j’y suis pour rien, j’ai été manipulée.La théorie du complot, Anne aurait pu trouver un meilleur système de défense. L’envie de me montrer sympa retombe.– Et puis pourquoi j’aurai déconné à trois mois d’être libérée, cette histoire va me coûter du rab.Argument recevable. Ma complice, en parfaite enquêtrice, a sa petite idée en menant un contre-interrogatoire serré.– T’es peut-être tombée amoureuse de la toubib, ça te faisait chier de la quitter.– Je n’ai aucun sentiment pour cette vieille obsédée. C’était la planque à l’infirmerie, les matonnes me foutaient une paix royale, je pouvais même téléphoner à ma copine une fois par semaine, la pauvre doit s’imaginer que je la trompe.– Ce n’était pas le cas ? demande Christelle terre à terre. T’as un foutue conception de le fidélité.Anne hausse des épaules, parler lui fait du bien, être écoutée aussi. Ça se comprend, me trouver à l’isolement quelques heures a suffi pour que j’imagine le gouffre infernal dans lequel on l’a plongée.– On savait qu’une longue séparation affecterait notre couple, l’abstinence était intenable dedans comme dehors, alors on a décidé de faire des concessions.Le véritable amour peut aider ? Pourquoi pas après tout, je n’ai malheureusement pas eu l’occasion de le rencontrer, ni le temps. Ces deux-là reprendront une existence aussi normale que possible.– Tu es là depuis longtemps ?– Bientôt cinq piges, une bagarre avec un mec à la sortie d’un bar gay de Rennes.Autant pour une simple friction ? Je m’en étonne.– Le type était un flic haut gradé, un salopard d’homophobe. J’avais juré de me tenir à carreaux.Moi aussi ; malheureusement, on n’a rarement notre destin entre les mains en taule, on s’adapte en espérant faire les bons choix, avoir de la chance aussi. Quelques fois ça marche, d’autres fois non.– Au début je ne voulais pas, mais la toubib m’a expliqué les avantages de travailler à l’infirmerie. C’est même Marjorie m’a poussée dans ses bras en disant que ça n’avait aucune importance, elle se sentait rassurée de me savoir protégée par la sœur du directeur. Elle m’a baisée dans tous les sens du terme, celle-là.Christelle me dévisage, aussi étonnée que moi. Un doute m’étreint, on aurait besoin d’une confirmation avant de déclarer Anne coupable ou innocente.– Tu en es sûre ?– Évidemment, il passe à l’infirmerie tous les jours. Une famille de vicelards, c’est lui qui a demandé à la toubib de laisser fuiter les infos au sujet de la trans pour avoir une situation de crise majeure à gérer. L’administration générale ne lui fait plus confiance, il est sur la sellette. J’étais condamnée à dix semaines d’isolement avant de passer au tribunal, la surveillante en chef a donné l’ordre de me libérer ce matin.L’apparition d’Axelle à la table de poker menteur change la donne. Au fait, elle est passée où celle-là ? 
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Anne sous la douche au retour de la promenade, on fait le point à voix basse. Notre codétenue se trouve carrément au bord de la noyade, à nous de la maintenir à flot par tous les moyens ; le suicide est une maladie extrêmement contagieuse ici, la cellule pourrait vite devenir le point de départ d’une putain d’épidémie. En parler à une matonne ? Risquer de la voir internée à l’infirmerie ? Impossible, on ne se sent pas de la confier à la toubib. Et pourquoi Axelle ne donne aucun signe de vie ? Comment une surveillante a pu casser la décision du conseil de discipline ?– Tu dors assise sur ton pieu ?Je réfléchis, c’est moins marrant. Le sourire d’Anne me rassure un peu seulement, on devra passer les prochaines nuits à l’écoute d’un éventuel coup de blues si on veut éviter le pire.– Tu connais du monde à la fac de Rennes ?Le collectif étudiant y a été dissous au mois de février, ça a fait grand bruit sur les campus. Les tracts que j’ai distribués, à l’origine de mon arrestation, parlaient d’une nouvelle atteinte à la liberté d’expression, un appel à la grève générale, du jamais vu depuis plus de trente ans.– Les jeunes se moquent de la différence sociale, la preuve, ma copine fait des études d’architecture alors que moi, je suis une simple vendeuse dans un magasin de fringues. Tu t’entendrais bien avec elle, une vraie rebelle convaincue que l’avenir passe par la révolution, pas seulement celui du pays.Intéressant, à moins de tomber sur une infiltrée. Non, ce serait dégueulasse de prêter à Anne tous les maux de la Terre.– T’as pu avoir des nouvelles avant de tomber à l’isolement ?– Ça bougeait dans toutes les académies, les étudiants du privé se joignaient à ceux du public, des ouvriers assistaient aux réunions. Maintenant, difficile de savoir, j’espère que Marjorie est prudente si la situation n’évolue pas dans le bon sens.Putain de merde ! Je devrais en être au lieu de moisir ici. Un mouvement d’ampleur nationale, mon rêve depuis l’entrée à l’université il y a trois ans, et je suis condamnée à laver le linge des détenues dans un pénitencier au lieu de défendre mes convictions sur le terrain en première ligne. Le manque d’action me rend électrique.– On doit obtenir des informations, nous rapprocher de celles qui partagent nos idées, il doit bien y en avoir.Christelle secoue la tête, désolée, je devine une certaine contrariété dans son regard. J’aurais préféré un soutien formel.– Promets leur la liberté, toutes jureront de te suivre, mais très peu se mouilleront une fois dehors, tu te feras avoir, et au final, t’auras sur la conscience les futurs crimes des évadées. La grande majorité des détenues ont mérité leur sort, les moins coupables ne sont pas innocentes pour autant, j’éviterais les excès de confiance à ta place.Quelle rabat-joie quand elle s’y met ; pourtant, difficile d’ignorer son expérience de commissaire de police à la brigade criminelle. Je m’agite comme si mes convictions de jeune étudiante pouvaient avoir un impact positif dans cet endroit de merde. Mon cheval de bataille c’est la politique, pas le social.– On fait quoi alors ?Je supporterai mal d’entendre « Rien », sauf que trouver des réponses satisfaisantes méritent réflexion.– Comme tu as dit, mais avec prudence. Pas question d’aborder chaque nana pour lui demander ses opinions politiques. Et ensuite ? Il y a le grillage, le mur d’enceinte et les miradors, sans oublier la garde armée.D’accord ! Je n’ai jamais dit que ce serait facile. 
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– Tu as perdu du poids et gagné un peu en musculature, ça te va bien.Le compliment en sortant de la douche est un pas dans le bon sens ; les idées noires d’Anne se dissipent, l’abandon laisse place à la peur dans les grands yeux verts, la peur de se faire voler ce qui lui tient à cœur.– J’ai un bon coach, n’est-ce pas, Christelle.– Faites comme si j’étais pas là, vous deux, soupire ma complice de la salle de bain où elle a pris ma place, j’ai trop parlé ce soir.Voici un conseil qu’il me tarde de suivre, surtout en surprenant la lueur d’intérêt dans le regard d’Anne sur mon intimité.– Oh ! Tes poils, comment t’as fait ? C’est vachement mignon.Mouais, un autre mot me vient à l’esprit.– La coiffeuse est aussi esthéticienne maintenant, sa clientèle a grossi d’un seul coup. Tu devrais réserver au plus vite.– J’ai jamais été fournie de ce côté-là, mais oui. Cinq semaines sans m’épiler, ça finit par être long, même pour moi. Pourquoi tu souris ?Elle fait semblant de ne pas comprendre ou quoi ! Je l’entraîne par la main dans la salle de bain.– D’accord ! s’étouffe de rire Christelle. On est en plein délire.Pas encore mais ça ne saurait tarder. Anne s’assied sur le bord du lavabo suivant mes directives. Jambes, aines, aisselles, contours du pubis, raie des fesses, il y a vraiment beaucoup à faire avant l’extinction de la lumière, le petit distributeur de cire fixé au mur va en prendre un coup.– Dépêche-toi au lieu de te foutre de ma gueule, on a du boulot.– Tant que ça ?Ma complice passe la tête hors de la douche, la situation amuse la rouquine, c’est le but recherché.– Ah oui ! Je me sèche puis je viens te donner un coup de main. Tu crois qu’on peut la rendre présentable ?Christelle se prend au jeu, Anne n’a d’autre choix que d’accepter les règles qu’on invente au fur et à mesure. Quant à moi, j’ai déjà une autre idée en tête.– Ce sera difficile en une seule fois, on va essayer. 
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Christelle a disparu, me laissant seule prendre soin de l’intimité de notre camarade de cellule, de la rendre désirable. Cette dernière semble apprécier le traitement de faveur, le contact appuyé de mes doigts sur sa peau la fait frissonner depuis un moment déjà, un encouragement silencieux à poursuivre dans cette voie, c’est d’ailleurs mon intention. Agenouillée entre les cuisses fermes, j’écarte les jolies fesses au prétexte de vérifier le résultat plus que satisfaisant.Le parfum de la cire m’enivre, l’œilleton rose de l’anus me provoque, la fente couverte de fins poils roux est un véritable appel à la luxure. Je pose les lèvres sur la petite croupe en prémices à une exploration en profondeur. Anne se dérobe sans précipitation, à peine convaincante. Refus poli ou secret désir de me pousser à la patience ? Elle se retourne puis m’aide à me relever, j’ai à peine le temps d’apprécier la toison rousse taillée en triangle.Nos corps se frôlent au passage, c’est simplement délicieux. Réaction épidermique de nos seins pressés les uns contre les autres un trop court instant, les tétons pointent dans les aréoles roses bien dessinées, les miens aussi. La grosse veine palpite dans le cou fin, une légère suée brille sur le front haut, la petite bouche à la lèvre supérieure en forme de M tremblote. Je lis dans les grands yeux verts l’angoisse de se laisser aller, d’aimer ce que je pourrais lui faire.– Excuse-moi.– Non, je n’aurais pas dû...Anne m’interrompt d’une caresse sur la joue. Elle ne craint pas de baiser avec moi, non, elle a peur qu’on fasse l’amour, c’est sa façon de rester fidèle.– Je peux dormir avec toi ? Juste dormir. 
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La lumière s’éteint, il était temps ; par chance, l’éclairage dispensé par les miradors s’invite dans la cellule, bien assez pour avoir une idée de ce qu’on fait. On rejoint le lit où Anne se couche la première le long de la cloison. Son corps s’imbrique au mien, comme celui d’une amante repue, sauf qu’on n’a rien fait. Je referme mes bras sur elle dans un geste protecteur.– Tu sais, t’étais vachement mimi avant aussi, avec tes rondeurs. Je me souviens du jour où tu es venue te faire vacciner.La discussion m’amuse, davantage que la main d’Anne qui se glisse entre son cul et mon ventre. Elle veut quoi là ? Je tente une approche directe de son intimité.– Laisse tomber, j’ai mal au ventre, mes règles vont débarquer. T’en as envie alors je vais te branler. Tu peux caresser mes seins si tu veux.Oh oui ! Je m’attendais à tout sauf à ça. La garce joint aussitôt le geste à la parole, pas de place pour les préliminaires. Quitte à me soulager, elle aurait pu m’offrir un cunni au lieu d’une simple masturbation manuelle.– Qu’est-ce que tu mouilles, c’est dingue, ça rentre comme dans du beurre. Tu veux un deuxième doigt ?Anne va parler tout le temps en me baisant ? Le pire c’est qu’entendre le timbre rauque m’excite. J’accepte la lubie, certaine d’y prendre un plaisir nouveau.– T’es vachement serrée, c’est bon ?Exquis même, je réponds d’un bisou sur son oreille. Mes seins enflent dans son dos tandis que ses tétons bandent entre mes doigts, la belle déniche mon clitoris, pressée de m’amener à la délivrance. Je me laisse aller, portée par la voix sensuelle.– Jouis, t’en as envie.Oh ouiiii... putain que c’est bon ! 
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J’ai dormi un peu, pas assez pour avoir les idées claires, tant pis. Anne butine mes seins tour-à-tour avec une gourmandise qui m’arrache des soupirs. J’adore comment elle me bouffe les tétons. Me branler tout à l’heure lui a apparemment ouvert l’appétit, elle veut me baiser maintenant. De la main sur sa tête, je lui fais comprendre que ça se passe plus bas.Sur sa couchette, le drap repoussé, Christelle se masturbe ne nous regardant, voyeuse et exhibitionniste à la fois. Mon excitation se nourrit autant ou presque du spectacle de la copine que des caresses appuyées de la rouquine. Cette dernière me trouve prête, les cuisses écartées. Sa langue s’invite dans ma moiteur ; elle aime lécher les nanas, ça ne fait aucun doute.
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