Les semaines, les mois passaient ; je voyais toujours mes deux amies Catherine et Brigitte qui vivaient pratiquement ensemble maintenant et il m’arrivait d’aller encore de temps en temps au cinéma porno des Grands Boulevards. Je n’y allais pas en femme, mais les yeux légèrement maquillés, une touche de rouge à lèvres et en sous-vêtements féminins, portant même un soutien-gorge qui laissait deviner ma poitrine. J’avais un certain succès et je n’attendais pas longtemps avant de faire une fellation ; par moments, il y avait même pléthore de demandes ! J’évitais par contre toute sodomisation, n’étant guère convaincue de l’hygiène irréprochable des nombreux demandeurs, attirés par mon allure androgyne qui les excitait, mais il fallait bien reconnaître aussi que le lieu manquait d’intimité ! J’avais aussi pris l’habitude d’aller sur le Net où les contacts étaient nombreux, mais la plupart du temps sans intérêt. Il est vrai que fétichiste vinyle aimant se travestir, je cherchais à dialoguer, voire rencontrer une personne partageant mes goûts, ce qui ne semblait pas si évident... Le latex avait beaucoup plus de succès jusqu’à un contact prénommé Dominique qui semblait partager mes goûts. Lors de nos mails, Dominique m’envoya même une photo de lui, maquillée, en jupe vinyle noire et bottes vernies rouges, enveloppée dans un imper à capuche tout en me précisant qu’il ne pouvait recevoir, étant marié, mais qu’il aimerait me rencontrer. Pour une fois que j’avais un contact avec une personne fétichiste vinyle aimant se travestir, je décidai de le rencontrer et nous prîmes rendez-vous pour mieux se connaître. Je lui précisai qu’il n’aurait pas de difficulté à me reconnaître, prévoyant de porter mon trench. Le jour donné, il me retrouva à la brasserie où nous avions rendez-vous ; pour me prouver sa bonne foi, il portait lui aussi un trench, le même que sur la photo ! Cela semblait un peu étrange pour les clients de cette brasserie, deux hommes en trench vinyle à une table, en grande discussion, mais peu importe !Nous nous racontâmes nos parcours successifs, nos moments de doute, notre plaisir à se maquiller, se féminiser, nos rencontres, nos problèmes... Nous avions beaucoup de points communs et finalement, je lui proposai de nous revoir un samedi après-midi chez moi en toute tranquillité. M’ayant dit qu’il viendrait en début d’après-midi, j’avais prévu de me préparer et de l’accueillir en femme pour lui libérer la salle de bains.Je pris beaucoup de soin à me maquiller et optai pour une robe en vinyle noire que j’étrennai, venant de la recevoir de chez Honour, convaincue qu’elle lui plairait. Elle m’allait à la perfection et mettait en valeur ma poitrine ! Des escarpins noirs vernis à petit talon complétaient l’ensemble. La glace me renvoyait l’image d’une femme bon chic bon genre... un peu salope !J’étais d’autant plus fébrile en attendant Dominique que c’était la première fois que je recevais quelqu’un, ayant jusqu’à présent toujours voulu préserver mon chez-moi. Notre prise de contact s’était très bien passée, mais lui-même, mis à part le fait qu’il faillit se tromper d’étage à l’interphone, était un peu tendu lorsqu’il arriva, revêtu de son imper, avec une valise à roulettes qui contenait sa garde-robe. J’étais derrière la porte quand il sonna ; surpris de voir une femme lui ouvrir, il ne fit que m’effleurer les lèvres...Oh mon Dieu ! C’est toi ! avant que je ne l’embrasse à pleine bouche et lui fasse la présentation de l’appartement et de la salle de bains où il allait pouvoir se faire belle. Assise sur le canapé et un peu nerveuse, me faisant une retouche de maquillage toutes les cinq minutes, j’attendis Dominique pendant près d’une demi-heure, le temps qu’elle se maquille et s’habille...C’est une superbe blonde, très élégante, en bottes vernies rouges qui ressortit de la salle de bains, une femme très sexy, maquillée à la perfection qui avait même pris le temps de se vernir les ongles ! Dominique avait abandonné son trench, mais comme sur la photo, elle portait son chemisier rouge et sa jupe vinyle noire qui lui moulait si bien les fesses ; à la voir se déplacer, nul n’aurait pu imaginer qu’elle ne s’habillait que très rarement en femme tant elle semblait détendue, très à l’aise, elle qui semblait si crispée en arrivant ! Je lui offris une flûte de champagne pour fêter notre rencontre avant que ses lèvres ne s’écrasent sur les miennes et que nous ne commencions à nous caresser. Vite excitées toutes les deux, nous rejoignîmes la chambre où allongées tête-bêche, nous nous fîmes un 69... Ce n’était pas dans mes habitudes de sucer à fond, mais je savais que je lui ferais plaisir en avalant sa semence qui avait un petit goût salé pas désagréable !... Je ne sais si Dominique avait déjà sucé à fond, mais ne voulant sans doute pas être en reste, elle me laissa jouir dans sa bouche par amitié avant d’avaler et sembla apprécier, me nettoyant bien le sexe avant une flûte de champagne. Détendues après ce premier élan passionnel, nous reprîmes nos jeux érotiques, nous embrassant, nous caressant non sans avoir fait quelques retouches nécessaires à notre maquillage, réajusté nos perruques et récupéré deux boucles d’oreille qui avaient glissé sous le lit. L’excitation était revenue et Dominique m’ayant de nouveau sucée, me demanda de la sodomiser me précisant toutefois qu’elle était étroite et que ce serait la première fois !Après l’avoir bien lubrifiée, je glissai un, puis deux doigts dans son anus lui demandant de me dire si je lui faisais mal... Devant ses soupirs, je compris que c’était tout le contraire et je lui demandai alors de se mettre en levrette pour que je puisse la pénétrer en douceur... J’avoue que pour moi, même si ce n’était pas la première fois, je me faisais et préférais me faire enculer que le contraire. Une entrée avec retenue pour que ma compagne garde un agréable souvenir de son dépucelage si l’on peut dire, qui se fit sans difficulté, ma queue étant plutôt fine et Dominique se cabrant au mieux pour la sentir... Difficile de croire que c’était la première fois qu’elle s’offrait ! Peu à peu, à sa demande, j’accentuai mes va-et-vient et entrai plus profond en elle... Notre accord devint total jusqu’à ce que je jouisse. Très salope, alors que je me retirais, elle tint à me lécher le sexe et goûter les dernières gouttes de sperme avant de m’embrasser ! Nous prîmes un peu de repos autour d’une flûte de champagne avant que Dominique, devenue insatiable, m’offre son sexe que je pris avec plaisir et qu’à son tour, elle me prenne en levrette. Je lui demandai seulement de se retirer lorsqu’elle sentirait la sève monter pour jouir dans ma bouche : j’avais aimé goûter son sperme !
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