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Claire, ma coloc

Chapitre 3

Baise moi

Lesbienne
Les semaines passent et le temps se rafraîchit nettement, tant qu’il devient téméraire de s’aventurer dehors sans être couverte un minimum. Certains apprécient la venue précoce de l’hiver ce qui n’est pas le cas de la narcissique exhibitionniste qui rédige ces lignes. Fort heureusement depuis quelques semaines mon lit et celui de ma colocataire ne font plus qu’un, une décision prise sans qu’un mot ne soit prononcé, aussi naturellement qu’il soit possible. Ainsi chaque soir nous nous retrouvons dévêtues côte à côte, nous contentant parfois d’un simple baiser ou câlin. Il ne s’est pas déroulé grand-chose depuis la soirée d’intégration, il m’arrive parfois de couvrir Claire de baisers pour finir à son entrejambe, d’autre fois mes pulsions me poussent à l’assaut de ses lèvres tandis que nos pubis se rejoignent pour danser de concert...
Elle cependant ne me touche presque pas au-delà de quelques caresses timides et maladroites, mais suffisantes pour me combler de plaisir. Je découvre jour après jour la véritable personnalité de la belle kabyle, extravertie comme pas deux, mais timide une fois les rideaux tirés et cela ne fait qu’ajouter à l’affection que je lui porte. M’éveiller chaque jour face à ce visage m’emplit de joie, autant que d’être celle qui fait s’afficher son sourire.
Il n’y a qu’une ombre au tableau qui vous est dépeint. Une ombre unique, mais assez grande pour masquer à ma vue l’éclat de la relation que j’entretiens avec Claire. Cette ombre en est une autre, de relation. En effet malgré le fait que la brune et moins partageons maintenant la même couche, mon amante ne se prive pas de côtoyer son camarade, le beau-gosse répondant au nom de Damian. Insupportable blond à l’allure élégante qui ne manque jamais de me gratifier de son sourire narquois, souvent accompagné d’une phrase à double sens visant à me mettre mal à l’aise. Après de rapides réflexions, j’en suis venue à la conclusion que, tout comme quiconque aurait vu les regards que je jette à ma colocataire, le garçon sait que celle-ci me plaît au-delà de l’amitié. Cependant tout comme n’importe qui, la nature de nos activités nocturnes reste une hypothèse pour la simple raison qu’une fois le seuil de l’appartement passé, Claire et moi ne sommes plus que des copines, décision de l’Algérienne.
Indiscutables et incompressibles décisions qu’il me fallut avaler une fois compris que l’amour lesbien est chose inconnue jusque lors pour ma colocataire.
— Deux-trois minutes et je te laisse.
Un « oui » muet se lit sur les lèvres de Claire qui, yeux fermés, attend que je finisse son make-up. Le terme n’est pas approprié pour une femme comme elle, tout comme maquillage ou trucage. Je ne fais que souligner des traits déjà parfaits de mon point de vue, ce qui, ajouté à mon doigté certain pour ce genre de chose, ne fait que dévoiler un potentiel déjà présent.
— Fini !
Lui dis-je en lui tendant un miroir à mains dans lequel elle découvre avec un franc sourire, le résultat de mes vingt minutes de labeurs qui n’en sont pas. Voir que cette risette est due à mon travail en fait automatiquement naître une chez moi, malgré la pensée furtive que la rendre plus attirante encore n’est pas une bonne idée vu le but de la personne qu’elle souhaite rejoindre, mais comment regretter de pouvoir admirer une telle vision de la beauté féminine ?
Un dernier regard dans le miroir situé contre la porte d’entrée, un baiser furtif sur le coin de mes lèvres et la voilà partie. A peine a-t-elle quitté l’appartement que déjà son absence raisonne comme un vide abyssal dans ma poitrine, je vais devoir m’occuper l’espritles heures qui viennent sans quoi je ne ferais qu’attendre le retour de la belle devant la porte d’entrée comme une chienne attendant sa maîtresse. Une pensée cynique qui me ferait rire si je ne la savais pas tout à fait réaliste...
L’après-midi est meublée dans un premier temps par une séance de ménage bien vite écourtée. Je finis par enfiler un manteau pour me rendre à la salle de sport, choisissant de me rendre dans celle que je fréquente depuis quelques années, car située à l’autre bout de la ville, cela me permettra de gagner du temps, du moins cela en fera moins à attendre avant de retrouver ma belle. J’y croise de vieilles connaissances, discute avec untel, m’en vais suer un coup puis réitère le schéma encore et encore jusqu’à l’épuisement. Je me maudis de ne pas avoir penser à prendre avec moi de quoi me changer, n’ayant au moment de quitter l’appartement que l’envie de ne pas penser à la seconde femme qui l’habite. C’est donc la peau collante et le teint luisant que je quitte le lieu, saluant de loin ceux qui j’y connais pour ne pas leurs imposé l’odeur acide de ma transpiration avant de m’élancer sous la pluie battante. Un rapide coup d’œil à mon cellulaire puis me voilà prête à affronter les flots.
Durant l’heure qu’il me faut pour rejoindre mon foyer, de nombreux couples croisent mon chemin, beaucoup de gens de mon âge, certain plus vieux d’autre moins, courant se mettre à l’abri de la pluie avec rires et éclat de voix. En temps normal cela me laisse indifférente ou m’attendris, mais en ce pluvieux après-midi, ma vue de l’expression d’autant d’amour m’agace, m’énerve, m’attriste. Si seulement je pouvais moi aussi parcourir les rues en tenant la main de celle qui m’apporte tant de joie. Je m’en veux d’envier à ce point le bonheur des autres...
Il me suffit de laisser du temps à Claire pour qu’elle se décide à se lâcher, à jeter son abruti de copain et à assumer pleinement notre relation. Je relativise, me dis que la patience est sans aucun doute le meilleur des comportements à adopter, qu’une perle pareille mérite qu’on sacrifie un peu de temps pour elle. Soudainement, le fumet provenant d’une boulangerie croisée au gré de ma marche m’arrache à mes pensées, remplacées par l’idée de ramener de quoi partager un bon moment avec Caire autour d’un morceau. Il m’a été donné l’occasion à de nombreuses reprises de la voir dévorer des gâteaux tel un Godzilla à l’épaisse chevelure bouclée, sans aucune once d’élégance, mais toujours avec autant de charme. Un spectacle dont je ne raterai jamais aucune prestation, encore moins l’occasion d’en provoquer une. A peine le carillon sonnant mon entrée dans la boutique se fait entendre que j’énumère déjà les mets que je convoite, imaginant déjà la réaction de celle pour lequel ils sont destinés.
De la musique filtre au travers de la porte d’entrée, se rependant dans la cage d’escalier où je l’entends, un morceau de musique de ceux qu’écoute ma colocataire au réveil. Elle est donc de retour ! Malgré ma petite taille, mes enjambées pour atteindre mon foyer se font gigantesques, je manque même de m’étaler dans la précipitation. Je m’interroge alors sur la raison de ce retour précoce, est-ce le mauvais temps qui a séparé ma belle de son compagnon ? Une dispute peut-être ? J’espère que la seconde option est la bonne tout en glissant la clef dans la serrure. Je passe le seuil le sourire aux lèvres, prête à sauter au cou de ma belle quand un détail m’interpelle: placé sur le dossier d’une chaise se tiens un manteau dont la provenance m’est inconnue bien que son probable propriétaire ne fait aucun doute. Qui d’autre que Monsieur « Mes parents ont résidence en bord de mer » porterait ce genre de merde haute couture ? Pourquoi a-t-elle fait monter ce nigaud ici ?

Elle sait pourtant qu’il m’insupporte au plus haut point, tant par sa façon d’être de m’as-tu-vue que par ses réflexions désagréables à mon sujet...Sans réfléchir, mes pas m’amènent jusqu’à l’entrée de la chambre puis me font faire un vif demi-tour sur moi-même pour me permettre de me cacher contre le mur. J’hallucine. Je sais que je devrais m’en aller sans un regard en arrière, mais la tentation est trop forte: je ne peux m’empêcher de passer la tête au bord du cadre de la porte afin de vérifier que mes yeux ne me jouent pas de tour.
Assis au bord du lit, dos à moi, Damian pousse de longs soupirs qu’il serait difficile d’interpréter autrement que comme du plaisir. À genoux devant lui, Claire, la fille dont le sourire me donne des ailes et le rire me fait planer lui prodigue une fellation. Ses longs cheveux bouclés masquant son visage ne me permettent pas d’en être sûr et pourtant. Comme si mes pensées étaient entendues par le bellâtre qui me fait dos, ce dernier dégage le visage de kabyle de ses deux mains, sans doute pour pouvoir profiter pleinement de la prestation qui s’offre à lui. Et à moi par la même occasion. Malgré la boule de plombs chaude qui naît et grandie dans mes entrailles, je ne peux nier la beauté de ce que je vois. Les fines lèvres de ma colocataire entourant la verge du garçon, coulissant sur sa hampe de haut en bas à un rythme régulier sans jamais la quitter, levant parfois ses magnifiques yeux bleus marine vers le chanceux qui continue de soupirer de plaisir. Ce regard qu’elle lui fait...
Différent de celui auquel j’ai le droit lorsque je m’occupe de son intimité. Ce coup-là, c’est elle qui donne le plaisir, qui donne de sa personne et de sa dignité pour satisfaire l’autre. Mais cet autre n’est pas moi. L’envie de rentrer dans la pièce pour les surprendre sur le fait me traverse l’esprit pour s’évaporer aussitôt, remplacer par une autre qui m’arrache un fin sourire ainsi qu’une larme acide. D’un geste vif, une main va chercher mon mobile dans le fond de ma poche pour lancer le mode vidéo, l’objectif évidement tourner vers la scène qui se déroule à moins de deux mètres de moi. A présent, chaque seconde de ce moment intime est prisonnière de mon portable, chaque va-et-vient, chaque bruit de succions et gémissement se reflète sur l’écran.
Cela dure dix bonnes minutes, j’en viendrais presque à féliciter Claire sur son endurance tant elle maintient le rythme puis la voici qui lâche enfin le long membre du blond, me permettant de constater qu’en plus d’une musculature plus que respectable et d’un visage à faire changer de bord ses semblables, ce connard est bien membré. La main de la jolie brune s’agite sur ce sexe dressé juste devant son visage souriant et rougit par l’effort, puis une série de jets blanchâtres s’échappe de la verge du jeune homme pour souiller le minois de ma belle, ce qui n’as pour effet qu’élargir ce sourire que je me croyais exclusif. L’image reste coller à ma pupille, ancrée profondément, assez pour que j’en oublie la raison de ma présence. Devrais-je dire ma non-raison. Je réalise alors le silence qui a pris place, je dois sortir de l’appartement avant que ma présence soit repérée par les deux tourtereaux qui se redressent déjà.
Je tente un coup de bluff, avance en direction de la porte d’entrée puis agite mon trousseau de clefs pour feindre mon arrivée, non sans jeter négligemment la boîte contenant les pâtisseries dans le fond de la poubelle. En effet, je ne pense pas à présent pouvoir supporter de voir de la crème sur les lèvres de ma belle...
Feignant de ranger mon trousseau dans mon sac, je me retrouve face à face avec Damian qui affiche un sourire satisfait.
— T’es là toi ? On t’as pas entendue rentrer.
Je dois me retenir de ne pas lui mettre ma main dans la figure, autant sous le coup de la jalousie que par agacement. Je me contente d’un simple et sec:
— Bouge, faut que je me sèche.
Cet imbécile ne bouge pas d’un poil, me forçant à le contourner en grognant pour rejoindre la salle de bain où ma colocataire se passe une lingette sur le visage.
— Qu’est qu’il fait là lui ?
Le ton est un peu agressif alors que je double mes efforts pour retenir ma colère.
Le regard interloqué de kabyle croise le mien par intermédiaire du miroir.
— Euh... bah... Je dois te demander l’autorisation maintenant ? — J’aime pas ce type.
La brune répond en me tournant le dos pour quitter la pièce:
— C’est pas mon problème.
La soirée se déroule dans une atmosphère glaciale. Pas un regard ni un mot l’une pour l’autre, évitant même d’être dans la même pièce, ce qui est tâche ardue dans un deux pièces. Le no man’s land qui a pris place entre nos deux corps surs le king size improvisé me pince la poitrine à chaque fois qu’allongée, je me tourne vers Claire qui elle ne s’est pas retournée une seule fois jusqu’à maintenant. Je ne sais pas si je lui en veux, je ne sais pas si je peux ou dois-je lui en vouloir. Après tout ce n’est pas elle qui aimerait entretenir une véritable relation, mais moi... Je suis responsable de mon malheur. D’un autre côté, elle n’avait pas à ramener ce type ici, dans notre chambre qui plus est.
Le sommeil m’ignore, fais mine de me cueillir pour s’enfuir dès que je pense l’avoir saisi. La scène de l’après-midi passe en boucle devant mes yeux clos. Les gémissements de Damian, le regard et surtout le sourire de Claire lorsqu’elle fut couverte de semence... Pourquoi n’ai-je pas le droit à cela, à ce regard, à ces attentions ? Des questions dont les réponses résident dans le cran de la créature débordante de luxure qui n’a que son dos à me présenter ce soir. Est-ce qu’elle dort ? Est-ce qu’elle attend un quelconque geste de ma part ? Sa respiration est lente et régulière, me laissant croire que Morphée est le seul à bénéficier du droit de l’enlacer ce soir.
Que ce soit par masochisme ou perversité je me surprends à visionner la vidéo prise quelques heures plus tôt, encore et encore et encore, ma main libre plonger dans le fond de ma culotte aussi humide qu’elle peut l’être.
— Tu regardes quoi ?
La voix de Claire me fait sortir de mon état de semi-conscience alors que la vidéo tourne toujours sur l’écran de mon mobile. Avant même que je ne réfléchisse à quoi répondre ou comment réagir, la main de kabyle saisit mon mobile pour le visionner. Mon cœur cesse son battement, je ne cherche même pas à récupérer mon bien, sachant qu’il est d’ores et déjà trop tard pour rattraper le coup. Prenant mon courage à deux mains, je pose le regard sur le visage de Claire qui semble véritablement outrée.
— C’est quoi cette merde ?!
Un regard assassin m’est lancé.
— Tu te fous de ma gueule ? T’es une putain de malade ma parole !
Sa voix trahit sa colère, son visage l’attente d’une réponse qui ne vient pas.
— Bordel Aline c’est quoi ton problème ?!
Je me redresse doucement puis réponds à sa question par une autre:
— Je suis quoi pour toi ? Une amie ? Une simple fille avec qui tu partages ton appart ?
Mes paroles n’étant pas ceux à quoi s’attendait la brune, sa réponse est vague et flou:
— T’es ma pote oui, mon amie. C’est ce que je croyais en tout cas.
Sa main agite le cellulaire pour faire référence à mes talents de réalisatrice. Je hoche la tête négativement pour lui faire comprendre que sa réponse ne me convient pas.
— Non, pas ton amie. Une foutue peluche que tu câlines lorsque tu te sens seule, c’est possible. Un putain de mannequin sexuel que tu allumes quand bon te semble, c’est certain.
La voix de Claire monte d’un cran lorsqu’elle me répond, les joues rosées par la colère qui monte en elle.
— Je ne te dois rien ! On est pas ensemble, mes toi bien ça dans la tête ! Je fais ce que je veux avec qui je veux, ce n’est pas parce que je te laisse me lécher une fois de temps en temps que ça veut dire quelque chose.
Je mettrai ma main à couper que la probabilité que les agissements qui suivent ses mots se déroulent n’aurait jamais effleuré l’esprit de ma belle. Sans un mot je me lève, fais coulisser la porte de l’armoire murale contenant mes effets pour en sortir le cadeau d’anniversaire de mes 17 ans sois un gode d’une vingtaine de centimètres rose vif que je présente devant une Claire béate et déboussoler.
— C’est une bite que tu veux hein ?
La brune me dévisage sans comprendre, m’indiquant d’un geste vif de la main qu’elle me croit folle. Sans briser le contact visuel, je contourne le lit pour me retrouver au niveau de ses pieds puis répète:
— C’est les bites que tu aimes c’est ça ? Les grosses bites comme celle de ce connard de Damian, pas vrai ?
L’algérienne semble dérouter, se redresse avant que je ne la fasse tomber à la renverse là où elle se tenait l’instant précédent.
Un de mes genoux se pose sur le lit tandis que le phallus artificiel tourne dans ma main tandis que je poursuis d’une voix mauvaise, mais calme :
— Regarde la mienne, elle est belle hein ? — Putain Aline tu déconnes grave là.
La réponse se fait vive et agressive:
— TU déconnes, bouffeuse de bite !
Une expression outrée traverse son visage qu’un instant, se muant en panique quand mon second genou se pose sur le lit.
— Arrête ça s’il te plaît, on peut parler normalement. Je voulais pas l’amener ici, mais il pleuvait trop dehors, les cafés étaient bondés et... — Pas d’excuse. Tu l’as amené ici, dans notre lit, pour te donner comme jamais tu ne le fais avec moi. — Je... Je t’ai dit que je ne suis pas habituée aux trucs entre filles. Et tu as dit que ça ne faisait rien ! Je ne voulais pas te blesser je te le jure ! S’il te plaît, pose ça et discutons.

Je réalise par le ton de sa voix et l’expression de son regard qu’elle est réellement effrayée par mon comportement et sans doute par ma force, bien supérieure à ce que l’on pourrait s’attendre de la part d’une femme de ma taille surtout comparer à son gabarit à elle.
— Je vais parler. Toi, tu vas gueuler. Je te promets que je vais te baiser si fort que l’autre con ne pourra plus que nager dans ta chatte de pute.
Contre toutes attentes une gifle bien sentie m’est assenée. Il semblerait que je suis allé trop loin par les mots. Colère et tristesse se mêlent dans le regard de mon aimée qui me défi. Comme elle est belle en nuisette, les larmes aux yeux et la mâchoire serrée, l’air de pouvoir affronter le monde. Elle me ferait presque de la peine à vrai dire. Presque. Une fois de plus le son caractéristique d’une paume de main s’écrasant sur une joue résonne dans la pièce, mais cette fois-ci la tête de celle qui la reçoit rencontre le matelas. Claire n’a même pas la volonté de joindre une main à sa joue meurtrie masquée par de grosses boucles brunes. Elle se sait vaincue. Du moins, elle sait qu’un affrontement physique face à moi est vain. Je savoure ma domination, ma vengeance animale et puérile sur celle dont je convoite les douceurs et les mots doux. Celle qui me donne l’envie de réussir mon année scolaire afin de prolonger le temps passé avec elle.
Celle qui m’insuffle par sa joie de vivre l’énergie nécessaire à me motiver dans ce que j’entreprends. Celle pour qui je cueille des fleurs sauvages alors de mon footing matinal afin d’orner le déjeuner que je lui laisse avant de partir en cours. Ce soleil qui réchauffe mes nuits l’une après l’autre, ce soleil que je m’efforce d’éteindre par ma stupidité, ma sournoiserie, mes mots et gestes d’une violence inutile.
Putain, mais qu’est-ce que je fous ? A croire que je me complais à détruire ce qui me rend heureuse.
Ne sachant que dire ou que faire pour tenter de faire pardonner mes actes ainsi que mes paroles, je me contente de déclarer le seul fait dont je suis sure:
— Je t’aime.
Ces mots enfin délivrés de leurs prisons battant dans ma poitrine, des perles salées suivent leurs exemples en roulant sur mes joues, imitant celles que le ciel fait battre contre la fenêtre de la petite chambre, sans doute dans le but de rappeler à lui l’ange qui s’y est fait violenter. Le chérubin en question chasse la mèche de cheveux me masquant à sa vue pour plonger des yeux larmoyants dans les miens un petit moment qui paraît une éternité avant de murmurer:
— Je suis désolée Aline.
Une main vient se poser sur la mienne avec hésitation, comme approchant une bête dont les réactions sont aléatoires, ce qui est en l’occurrence tristement vrai.
— Je sais que... Que tu... Ça me fait peur. Tellement, tellement peur.
La brune se dandine jusqu’à poser une joue sur ma main encore prisonnière de la sienne.
— Mais je te promets de ne plus te faire le moindre mal, quel qu’il soit.
La déclaration est ponctuée par un baiser posé sur ma senestre, un baiser doux, chaud et humide de larmes. Ma dextre lâche le gode sur le lit puis vient caresser sa douce chevelure, se posée sur le visage de mon aimée pour tenter d’y effacer symboliquement la trace qu’elle y a laissée, quand bien même le kabyle semble excusé mon comportement. Comprend-elle sans doute la folie qui accompagne immanquablement les passions telles que celle qui m’anime à son égard, consumant toutes raisons et discernement. A mon tour j’articule quelques mots que je me jure d’appliquer:
— Je te le promets aussi.
La brune sourit, effet inévitable je souris à mon tour puis me penche afin de déposer un baiser sur la joue de mon soleil. Ma main quitte la sienne, sa jumelle saisit le sex-toy alors que je me laisse glisser pour que mes pieds rejoignent le parquet cependant une main vient à nouveau prendre possession de la mienne. Claire s’est agrippée à la gauche, celle qui tient l’objet rose. Mon regard rencontre le sien pour le questionner, ceux à quoi ma colocataire répond:
— Tu m’as faite une promesse, tu dois la tenir.
J’ignore de quoi elle parle. Peut-être essaie-t-elle de me faire comprendre qu’à la prochaine dispute de ce genre, en cas de gestes violents, cela se conclura sur la fin de notre cohabitation. Bien que cela se comprenne amplement, Claire contredit mes suppositions en en lâchant ma main pour poser la sienne sur le sex-toy, le caressant comme elle le ferait avec une vraie verge. Mes yeux passent des siens au jouet, du jouet à ses yeux, interrogeant toujours mon aimée sur la signification de tout cela.
La belle brune lâche alors ce qu’elle tenait, écarte doucement les jambes tout en relevant sa fine chemise de nuit pour me dévoiler sa culotte, ses incisives se plante dans sa lèvre inférieure, son regard devenu aussi suppliant que provoquant, puis murmure dans un souffle:— Baise-moi.
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