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Le club

Chapitre 8

Hétéro

Rappel des épisodes précédents.

Nous sommes dans une ville imaginaire nommée Lilleland, des hommes riches et sans pitié ont formé un club dont le but est de s’emparer du pouvoir dans la région tout en soumettant à leurs envies d’innocentes jeunes femmes. David Angel, l’un d’entre eux, a déjà avili Amandine Blenon, une ancienne bourgeoise et sa fille Laura ainsi que Christine Veron, la fille d’un riche notable de la région récemment défunt et éducatrice dans un foyer social. Mais Angel n’est pas le seul à agir pour le malheur des futures victimes du Club car le juge de Saint Servier, un vieillard de plus de 60 ans, manipule une jeune fille de 18 ans, nommée Madeleine Bonnet pour l’obliger à venir vivre chez lui et accepter toutes ses perversités.



CHAPITRE 1


La baie vitrée s’ouvrait sur un coucher de soleil irradiant sa lumière flamboyante sur une plage de sable fin qui semblait ne pas avoir de fin. Cependant ce spectacle idyllique était le dernier des soucis de la pauvre Madeleine. En ce moment même, elle se retrouvait à quatre pattes sur la moquette de cette luxueuse chambre d’hôtel, le poids du juge pesant sur son dos et son sexe figé dans son vagin. Elle haletait sous les coups de boutoirs du vieillard qui, depuis qu’ils étaient arrivés au Mexique, ne cessait de la trousser dans les lieux plus insolites au gré de ses envies en profitant de l’anonymat dont il bénéficiait à l’étranger. Elle serra les dents de dégoût quand elle sentit la chaleur du sperme s’écoulant dans son ventre. Depuis une semaine, il lui avait confisqué ses pilules contraceptives et elle devait désormais vivre avec la hantise de se retrouver enceinte de son tortionnaire. Même rassasié, le vieillard ne la libéra pas et pesa encore de longs instants sur son dos avant de se relever avec cette expression d’extase sur le visage qui lui donnait l’envie de vomir. Il s’assit dans le canapé qui se trouvait à un mètre et la regarda quelques instants alors qu’elle demeurait allongée à par terre, tentant de reprendre son souffle.

— Il fait chaud, dit-il. Tu es en sueur. Tu as besoin d’une bonne douche.

Elle comprit l’ordre implicite et se relever difficilement pour se diriger vers la salle de bain en sachant très bien comment tout cela allait se terminer. Bientôt, le juge allait se glisser derrière elle sous la douche et la sodomiserait sans pitié. Elle retint ses larmes en maudissant ce maudit viagra qui permettait à ce vieillard d’être aussi actif qu’un jeune de 20 ans.

Le juge laissa Madeleine partir vers la douche et se dirigea vers le mini-bar pour se servir un verre. Il allait attendre un peu avant de rejoindre sa jolie petite esclave. L’idée qu’elle allait passer de longues minutes sous l’eau chaude terrorisée par l’appréhension constituait le début de sa jouissance. Il dégusta son verre en regardant le soleil couchant et en pensant à l’autre raison qui l’avait conduit à choisir le Mexique comme lieu de villégiature.


CHAPITRE 2


Leo Campo, avocat au barreau de Mexico, arriva dans la petite pièce où l’attendait sa cliente, Théodora Lupa. Détenue depuis presque une semaine, cette dernière apparaissait totalement épuisée. Il fallait dire que cette étrangère de 40 ans était bien plus habituée à fréquenter les soirées mondaines que les cellules humides des prisons mexicaines.

— Alors ? demanda-t-elle avec une impatience fiévreuse.

— Je suis désolé, s’excusa l’avocat, mais ma demande de libération a été rejetée et votre cas ne sera pas examiné avant au moins 10 jours.

— 10 jours !?! S’affola-t-elle.

Cela tournait au délire. La marchande d’art s’était spécialisée avec les années dans la vente de pièces d’origine aztèques à de riches collectionneurs de la région de Lilleland et elle devait reconnaître qu’elle avait dû souvent accepter de travailler avec des trafiquants. Possédant des origines mexicaines par son grand-père et même la double nationalité qu’elle avait acquise pour justifier ses voyages fréquents, elle avait ainsi réussi à se former un réseau parallèle aux canaux officiels et totalement illégal mais qui lui permettait d’obtenir des pièces rares et de financer son train de vie depuis son divorce. Qui aurait cru qu’avec l’expérience acquise durant toutes ses années, sa dernière affaire puisse tourner à un tel fiasco. Elle apparaissait pourtant comme la plus juteuse des opérations qu’elle devait mener. Un riche collectionneur lui avait demandé une pièce tellement rare et qu’il désirait tellement ardemment qu’il était prêt à payer une somme qui lui avait donné le tournis. Il avait même versé un acompte qui à lui seul valait autant que la somme qu’elle avait touché pour ses deux importations précédentes. Cependant, il voulait aussi que cela se fasse vite et elle avait dû se déplacer en personne à Mexico pour récupérer la pièce et c’était là que les choses avaient tourné au vinaigre. Elle avait été arrêtée par la police locale lors de l’achat de cette pièce et se retrouvait désormais emprisonnée pour un vol d’objet rare.

La prison était horrible. Les femmes qu’elle côtoyait étaient toutes des brutes et elle avait déjà échappé à deux tentatives de meurtre en dépit du fait que son avocat avait obtenu pour elle un régime de faveur qui faisait qu’elle était isolée des autres la plupart du temps. Visiblement, le fait d’être une européenne faisait d’elle une cible privilégiée. Tant qu’elle conserverait son régime de faveur, elle réussissait à survivre mais qu’arriverait-il le jour où elle se retrouverait mêlée aux autres détenues ?

— Qu’en est-il du cœur de l’affaire ? Demanda-t-il sitôt le contrecoup de sa déception passé.

— Pas fameux, lui répondit Léo. Les preuves sont lourdes. Ils ont l’enregistrement de la transaction et le témoignage de l’homme qui vous a vendu le talisman. C’est une pièce d’une valeur historique unique selon les experts et notre pays s’est lancé dans une politique de guerre sans pitié contre les pillards de sites archéologiques. Le plus grave est qu’ils vont se servir de votre double nationalité pour affirmer que vous êtes mexicaine et ainsi contrer toute tentative de votre pays d’origine de vous rapatrier.

Théodora noua ses mains sur la table, tout allait de mal en pis.

— Qu’est-ce que je risque exactement ?

— Par votre vendeur, ils pensent prouver que vos trafics durent depuis des années et ils veulent une condamnation exemplaire. Cela pourrait bien aller de 20 à 30 ans.

— 30 ans ?!? Mais c’est pire qu’un meurtre !!! C’est de la folie.

— Je vous l’ai dit, une nouvelle loi a été votée pour punir sans pitié les trafiquants de pièces archéologiques et vous risquez d’en être la victime.

— Mon dieu mais je ne tiendrais même pas 30 jours dans cette prison.

Leo Campo soupira.

— Je comprends et je ne sais pas combien de temps je pourrais faire durer votre régime de faveur.

Il réfléchit une seconde puis regarda derrière comme s’il craignait qu’on écoute leur conversation. Finalement il se pencha vers elle.

— Il y a peut être une solution, murmura-t-il, mais normalement je ne devrais pas vous en parler car c’est totalement illégal.

— Une solution, s’emballa Théodora en se penchant également vers lui.

— Oui, reprit Leo en lui indiquant de rester discrète. C’est très compliqué et risqué mais ça peut marcher. Il faudrait que vous avouiez un crime commis dans votre pays et qu’un juge demande alors votre extradition.

Théodora afficha une mine dubitative, elle ne comprenait rien du tout.

— Mon pays ne veut pas se fâcher avec le votre et s’il s’acharne sur vous c’est à parce que de vous avez la nationalité mexicaine mais s’il avait la certitude que la juridiction de votre pays vous recherchait pour un crime au moins aussi grave que celui pour lequel il veut vous juger, il ne s’opposerait pas à ce que vous soyez jugée chez vous pour les deux crimes. Ensuite, un excellent avocat pourrait enterrer les deux affaires.

— Un crime pour lequel je risquerais 30 ans mais je devrais avouer un meurtre au moins.

— Pas forcément une escroquerie serait suffisante si elle est de grande échelle. Ce n’est pas une question de peine mais d’ampleur du crime. Le plus difficile n’est pas tant de trouver un crime que de trouver un juge suffisamment naïf et motivé pour demander votre extradition… A moins qu’il vous connaisse.

— Je ne comprends pas.

— Comme vous devez l’avoir compris j’ai étudié ce cas car je pressentais que vous seriez en grande difficulté. J’ai découvert que par une chance incroyable un juge très influent de votre région d’origine était en vacances dans notre pays, il se nomme de Saint Servier. Le connaissez-vous ?

— De Saint Servier ? Répéta Théodora.

Oui elle connaissait ce gros coincé et pour tout dire, elle le méprisait. Il était l’un des grands pontes du parti conservateur alors qu’elle-même militait depuis longtemps pour le parti de centre gauche, son principal opposant. Elle avait même été élue alors que lui-même se retrouvait nommé comme le pire président que la région avait connu, selon son avis personnel. Elle s’était ouvertement opposée à lui à l’époque et ne manquait jamais de lui faire ressentir son mépris à chaque fois qu’ils se croisaient. Sachant cela, pourquoi est-ce qu’il accepterait de l’aider ?

— Je le connais mais il ne m’aidera jamais, avoua-t-elle.

— Pourtant, il a accepté de venir vous rendre visite dans deux jours, affirma Leo.

Elle lui jeta un regard accusateur. Il avait pris la décision de contacter de Saint Servier sans son autorisation.

— Si vous ne voulez pas de son aide, vous n’aurez qu’à lui dire, décréta Léo qui n’avait cure de ses atermoiements.


CHAPITRE 3


Ce fut en rentrant dans sa cellule que Théodora apprit que son régime de faveur prendrait fin dès le lendemain et elle fut forcée de rejoindre une cellule déjà occupée par 5 autres femmes qui la dévisagèrent dès qu’elles la virent. Une d’entre elle, une grosse matrone à moitié édentée s’approcha d’elle sitôt les gardes éloignés.

— T’as une belle peau toute claire, la complimenta-t-elle en passant sa main sur sa joue.

Par réflexe, Théodora repoussa cette main crasseuse et le visage de la femme devint sombre.

— La blanche s’ prend pour une reine, grogna-t-elle. Elle croit qu’on va lui servir le thé.

Les autres femmes éclatèrent de rire et Théodora ne sut pas quoi répondre. Soudain la femme sortit un objet et la brandit vers elle. Théodora ne dut qu’à un nouveau réflexe de ne pas avoir la gorge tranchée par un couteau de fortune mais il se planta dans son poignet qu’elle avait placé en protection. Elle hurla de douleur alors que la matrone se jetait sur elle en tentant d’arracher son arme de sa blessure. Les gardes arrivèrent en courant et ouvrirent la cellule. Elle fut conduite à l’infirmerie immédiatement et elle y passa la journée qui précéda sa rencontre avec de Saint Servier.


CHAPITRE 4


Le juge de Saint Servier lui apparut étrangement différent. Ce vieillard presque sénile semblait presque plus jeune et plus alerte mais Théodora mit cela sur le compte de sa captivité. Fréquenter trop longtemps la lie de la société devait faire apparaître toute personne normalement constituée meilleur qu’il n’était en réalité.

Immédiatement, il remarqua son large bandage au bras et la gratifia d’un sourire compatissant.

— Ma pauvre Théodora, je suis navré de votre situation. Les malotrues qui pourrissent dans ces prisons ne doivent pas être tendre.

Décidément, il n’avait pas perdu son sens des euphémismes.

— Maître Campo vous a expliqué la situation ? demanda-t-elle pressée d’en finir.

— Oui et il a été très précis. C’est un avocat très intelligent pour inventer une telle idée mais il doit être un peu fou aussi ; proposer une telle chose à un homme comme moi surtout en pensant à nos relations jusqu’à présent.

— Vous n’allez pas m’aider.

— Je n’ai jamais dit ça. Je pourrais le faire, il se trouve même que j’ai une bien meilleure solution encore, j’instruis actuellement l’affaire Blenon. Vous la connaissez, je crois. Vous étiez naguère une grande amie d’Amandine Blenon mais vous ne lui parlez plus depuis que son mari s’est ruiné dans cette affaire.

Ce n’était pas aussi simple. Se compromettre avec une femme liée avec un escroc aurait ruiné sa carrière politique et c’était sur les conseils de son président de parti qu’elle avait pris ses distances avec Amandine en dépit de leur amitié vieille de plusieurs années.

— Bref, il reste que c’est une affaire très obscure et je suis toujours à la recherche de témoins me permettant de l’éclairer un peu. Il me suffirait de justifier que soyez une pour obtenir votre extradition. Vous seriez même protégée de toute poursuite le temps de l’instruction et elle risque de durer des années voire même nous conduire jusqu’au délai de prescription de cette sombre affaire de trafic.

Le cœur de Théodora cessa de battre tant tout cela lui semblait trop beau. Elle pouvait retrouver sa liberté.

— Cependant, reprit le juge, si je fais cela pour vous, il faudra bien sûr en payer le prix.

— Tout ce que vous voulez, s’emporta-t-elle bien trop heureuse d’échapper à la mort que lui promettait cette maudite prison mexicaine. Je vous donnerais toutes les informations sur mon parti, je serais un transfuge, je pourrais même rester dans le parti et vous renseigner sur leurs stratégies.

Elle était prête à trahir ses meilleurs amis pour sauver sa vie mais le juge se contenta d’un sourire ironique.

— Comme si cela m’intéressait, ma chère. Cela fait des années que je manipule votre parti pour lui faire croire qu’il constitue une opposition réelle contre nous alors qu’ils ne sont que des fantoches sans consistance qui ne m’ont jamais fait peur.

— Mais alors que voulez vous ? Je ne suis pas assez riche pour vous acheter, je le sais.

— Mais vous, tout simplement ma chère. C’est vous que je veux. Je vous veux à ma botte, totalement docile à mes moindres désirs.

Pendant une seconde, elle crut qu’il plaisantait ou pire qu’il ne faisait cela que pour la torturer mais il restait parfaitement calme et elle comprit qu’il était totalement sérieux.

— Vous ne pouvez pas croire que je vais accepter cela. Je suis tout de même Théodora Lupa et …

— Et tes jours sont comptés, ma belle, la coupa de Saint Servier. Avec tes habitudes de la haute, tu vas faire un malheur dans cette prison. J’ai vu que tu avais déjà goûté aux plaisirs de la vie en communauté et crois-moi cela ne va pas s’arranger. Je sais par mon métier comment cela se passe dans les prisons de notre pays alors je n’imagine même pas comment cela se passe dans celle-ci. Pauvre folle, si cela ne tenait qu’à moi, tu pourrais bien y pourrir d’ailleurs mais il se trouve que je t’ai promise à un ami. Il possède déjà Amandine et il aimerait reconstituer la paire mais si tu refuses, je réussirais bien à trouver une autre bourgeoise prétentieuse pour le contenter.

Elle fixa de Saint Servier l’air idiote incapable de saisir le sens des paroles qu’il lui assénait tant elles lui paraissaient irréelles. Le juge comprit parfaitement sa réaction et se contenta de hausser les épaules comme un enfant lassé devant un vieux jouet. Il se leva alors et se dirigea vers la porte de sortie d’un pas décidé. Il tapa pour qu’on lui ouvre et elle vit tous ses espoirs de survie disparaître avec lui. Le désespoir s’empara d’elle et ce fut lui qui lui dicta les paroles qui sortirent de sa bouche.

— Ne partez pas ! Je vous donnerez tout ce vous voulez mais ne partez pas !

De Saint Servier se retourna un air de victoire sur le visage. Il fit signe au garde qu’il n’en avait pas fini et il revint vers elle.

— Alors nous allons enfin pouvoir nous entendre.


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