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Club échangiste, ça te dit ?

Chapitre 1

Chapitre unique

Erotique
Je l’entends arriver derrière moi. Au son de ses pas, je devine les chaussures qu’elle porte : talons fins, hauts. Est-ce la paire noire ou la rouge ? Je le saurai bientôt. Je tire une nouvelle latte de ma cigarette que je recrache au-delà de la terrasse. Elle plaque son corps dans mon dos, m’enlace de ses bras. Son odeur titille mes narines, mélange de parfum et de maquillage. Mes sens s’éveillent. Je ne peux contrôler ce début d’érection. Elle me dit :  - Je suis prête… la vue est jolie ?  - Je ne sais pas, je ne t’ai pas encore regardée. Mais, je ne pense pas que je serai déçu.  - Flatteur. Que feras-tu le jour où elle s’apercevra que tu la mates ?  - Je lui ferai un coucou de la main. Et si ça la dérange, elle fermera les rideaux de sa salle de bain.  - Moi, ce qui me dérangerait c’est qu’elle cherche à t’allumer.
Je ne réponds rien. Elle attrape ma cigarette, tire dessus avant de me la rendre. Sa main glisse sur mon ventre et va se loger dans ma poche. Je ne peux retenir un petit gémissement lorsqu’elle s’amuse à m’effleurer l’aine. Elle sait que je suis sensible de là et en joue. Cette main s’aventure un peu plus, jusqu’à caresser doucement ma verge qui continue à grossir petit à petit. Elle me glisse :  - Elle t’excite tant que ça cette pouffe sous sa douche ?  - Il faut croire… A moins que tu n’y sois pour quelque chose.  - Moi ? Je suis totalement innocente.   - Innocente aux mains pleines.
Elle sort sa main de ma poche et la rentre directement dans mon pantalon, attrape fermement mon sexe tout en disant :  - Là, j’ai la main pleine.  - Oui… il est à peine 21h20, on a le temps pour jouer un peu, ne crois-tu pas ?  - Juste un peu alors.
Je la laisse retirer ma cravate. De toute façon, elle pensait qu’elle était de trop. Par contre, je ne m’y attendais pas à celle-là : elle me bande les yeux avec. Je lui fais, sans cacher ma petite contrariété :  - Tu ne veux vraiment pas que je vois comment tu es habillée.  - Oui, pas tout de suite. Assieds-toi sur la chaise.
Je joue du fait que je ne vois plus rien pour tenter de savoir ce qu’elle porte. Mon bras s’approche d’elle, mes doigts ont à peine le temps de la toucher au niveau de son bassin qu’elle me donne un coup sur la main. Elle m’a senti venir. Je suis frustré de ne rien savoir d’autre qu’une robe la couvre. Et je n’ai pas su détecter laquelle.
D’un ton direct, net et précis, elle me dit, en ouvrant mon pantalon en même temps :
  - Tu ne touches à rien.  - T’es chiante.  - Je sais.
Et je sens déjà l’air caresser mes parties génitales. Sa main rapidement se met à me masturber. Sa bouche se pose sur mon gland, s’ouvre. Aux sensations, je sais ce qu’elle fait. Tantôt elle joue de sa langue, tantôt elle enfonce ma verge. Ses bruits de sucions me rendent dingue. J’aime la voir me sucer, je ne peux qu’imaginer. Frustration… la reine de la frustration.
Elle continue ainsi plusieurs minutes, elle pourrait continuer des heures. Je la préviens tout de même :  - Leuche, je ne crois pas pouvoir durer beaucoup plus longtemps.  - Est-ce gênant ?  - Ça compromettrait la soirée.  - … Oui, on a dit que nous y allions ce soir. Ok, on y va.
Elle me donne une petite claque sur ma queue tout en se dégageant. Je retire d’un geste cette cravate, attrape ma bien aimée la faisant tomber sur moi, et l’embrasse fougueusement alors même que mon pantalon est aux chevilles.
Mes mains glissent sur son dos, je reconnais enfin la robe. Elle est sexy, mais je ne peux m’empêcher de me demander si elle le sera suffisamment pour là où nous allons. Elle ne porte pas de soutien-gorge. Mon investigation continue : un porte-jarretelle, mon préféré d’ailleurs, tenant ses bas à couture derrière.
Je fais glisser une main entre ses jambes, qui passe sous sa robe, caresse au niveau de son clitoris son string en dentelles transparentes. Notre baiser continue, elle mordille ma lèvre inférieure. Mes doigts glissent sous le tissu et deux d’entre eux pénètrent d’un coup son vagin trempé.
Je la masturbe rapidement pendant quelques secondes, me délectant de ses premiers gémissements, jusqu’à ce que, d’une petite voix aiguë, elle me fasse :  - Que fais-tu ? On devait pas y… ahhh... aller ?  - Tu as raison.
Et je me retire d’un coup, la repousse doucement, et lèche mes doigts histoire d’avoir son goût en bouche. Elle me fixe, m’en veut : à mon tour je l’ai frustrée. Ses yeux brillent magnifiquement. Son regard me projette toute l’excitation qui l’habite maintenant. Nous pourrions rester là, à jouer ensemble une bonne partie de la nuit. Mais nous avions décidé d’y aller ce soir, alors, nous y allons.
Dernier instant avant de franchir la porte, Leuche me demande :  - Ça va mon maquillage ?  - Parfait.  - Tourne-toi que je remette correctement ton col de chemise.
Et nous voilà dans cet antre, ce lieu dont nous avions parlé depuis longtemps, pour tester. Leuche ne parle plus, semble gênée ou ailleurs. Mais je sais qu’elle observe le moindre détail, le moindre geste.
Nous déposons nos affaires aux vestiaires, nous avançons jusqu’au bar et je préviens que c’est notre première fois. L’accueil est cordial, presque amical. On nous explique, j’écoute à peine. Je regarde les décors, ne peux m’empêcher de me dire que c’est trop chargé. Je comprends cependant que c’est volontaire, pour l’ambiance.
On nous offre un cocktail de bienvenue. J’observe, je regarde… des canapés, des fauteuils, une piste de danse, d’autres salles, des bacs remplis de préservatifs. Leuche ne parle pas, je ne décroche pas un mot. Je me rends compte au bout de plusieurs minutes que je ne l’ai même pas effleurée un instant depuis que nous sommes entrés. Je crains ne pas en avoir envie.
Un homme s’approche tout sourire, je lui fais non de la tête directement. Il n’insiste pas, me salue et repart. Je vois tous ces regards qui se posent sur Leuche, je les sens. Elle est loin de porter la tenue la plus sexy, mais pourtant… beaucoup d’yeux se tournent vers elle, vraiment beaucoup.
Je remarque qu’elle n’a pas touché à son cocktail, j’ai besoin de penser à autre chose :  - Goûte, il est super bon.  - Hein ?... Et toi alors ? Comment tu sais s’il est bon ?  - Arf, je peux pas le boire, il y a du kiwi dedans, et avec mon allergie… enfin un sourire. Ça va ?  - Ça va.  - Mouais… tu veux danser avec moi ?  - Heuuuuu… toi ? Danser ? Tu aimes autant ça que le karaoké. Mais ok puisque tu proposes, rien que pour voir.
Elle se lève et s’avance vers la piste de danse sans m’attendre. Je l’y rejoins, je la prends dans les bras… première fois que je la touche depuis que nous sommes arrivés. Elle est contractée, sur le qui-vive.
De là, la vue est différente. Nous voyons bien plus, beaucoup plus. Deux couples un peu plus loin, les femmes assises sur un canapé. Leurs hommes, du moins c’est ce que je pense, sont debout le sexe à l’air. Elles s’amusent à tremper les glands dans leur champagne avant de les sucer. J’en cherche l’intérêt.
Une femme danse avec une autre pas loin de nous. Elles se touchent, s’embrassent. Tout en faisant tourner Leuche doucement pour rester discrets, je lui dis :  - Tu te souviens de la robe que je t’avais montrée sur internet ?   - Quelle robe ?  - Derrière moi… celle où tu m’as demandé pour quelle occasion on pourrait la mettre.  - Ah… effectivement… en vrai, elle fait encore plus provocante.  - Je crois que c’est fait exprès.  - Ah bon ? Tu crois vraiment ? La vache, comme t’es trop fort toi.  - Arrête de me charrier, chipie !
Elle me regarde en me souriant. Elle a envie de m’embêter, je le vois dans son regard. Une de ses mains se glisse dans ma poche. Elle tente de m’exciter, m’énerver en me chatouillant l’aine. Je la laisse faire quelques instants, et elle ressort sa main :  - T’es bien moins sensible que tout à l’heure.  - On dirait bien.  - C’est un peu glauque tout de même. Ça ne me plait pas cet endroit.  - On a testé, c’est déjà ça. Allez, on a mieux à faire ailleurs.  - Ouaip, je suis d’accord.
A peine sorties, que nous allumons une cigarette. Je me rends alors compte que j’étouffais dans ce lieu. Leuche semble revivre également, me prend la main, et avec un petit air ironique me dit  - Merci pour cette super soirée.  - Toujours prêts pour te faire plaisir, ma jolie.
Elle m’embrasse, pas qu’un peu. Nos langues se mêlent, se caressent. Une bosse se forme dans mon pantalon et elle la sent parfaitement. Ce temps passé dans ce lieu m’a paru une éternité. Et pourtant, il ne s’est écoulé même pas une heure.
Nous reprenons notre chemin. Je lui dis que ça sera plus court de couper par ce petit parc. En fait, je n’en sais rien. Mais l’endroit me semble calme. Et effectivement, nous sommes seuls. Sans crier garde, je la bloque contre un arbre, l’embrasse, la touche de partout. Elle ne se laisse pas faire, elle participe.
Ma main dans son string, la sienne dans mon pantalon. Je titille son clitoris, insiste, appuie, glisse entre ses lèvres intimes et masse l’entrée de son vagin. Elle lâche prise, arrête de caresser ma verge, se laisse aller aux plaisirs que je lui offre. Elle me sort entre deux petits gémissements :  - On pourrait nous surprendre.  - Pour le moment, ce n’est pas le cas.
Je relève le bas de sa robe, lui demande de la tenir avec ses dents. Je m’agenouille face à elle, retire son string sans la moindre protestation de sa part. Et je pars lécher son petit bouton, jouant de mes doigts avec ses deux orifices que j’aime tant.
Je continue ainsi, toujours personne pour nous déranger. Elle refuse de lâcher totalement prise. Je me retire doucement, me relève, glisse son string dans ma poche. Elle ouvre la bouche, la robe se remet en place. Et telle une sauvage se jette sur moi pour un baiser torride. Je perds l’équilibre, me retiens de justesse à un banc derrière moi. Elle me force à m’y assoir, et à son tour s’agenouille.
Mes mains dans ses cheveux, je suis les mouvements de sa tête qui joue avec ma verge. Je commence à perdre pied, elle le sent, accélère ses mouvements, force sa fellation. Je ne tiens plus, l’extase m’envahit. Je suis essoufflé, je reprends doucement ma respiration. Elle se relève et me sourit satisfaite. Je ne le suis pas et lui dit :  - Lorsqu’on sera rentré, je jouerai avec ton corps jusqu’à ce que tu me supplies d’arrêter. Je veux t’entendre gémir toute la nuit.  - Alors, rentrons vite.
Dans le hall de l’immeuble, je bloque sa main avant qu’elle n’appuie sur le bouton de l’ascenseur. Petit regard de surprise, et je lui dis :  - Prenons l’escalier, il n’y a que deux étages. Passe devant, joli petit cul.
Un sourire de sa part, espiègle, elle me bouscule légèrement pour monter les premières marches. Elle s’arrête pour relever le bas de sa robe et me montrer ses jolies fesses nues qu’elle dandine sous mon nez un instant bien trop court pour les couvrir à nouveau.
J’attrape à mon tour le bas de son vêtement alors qu’elle ne vient d’avancer que d’un pas dans cet escalier. Elle me demande :  - Tu fais quoi ?  - Je n’ai pas eu le temps de voir.  - Tant pis pour toi.
Tant pis… alors qu’une main tient le tissu, l’autre passe aussitôt entre ses cuisses et appuie directement sur sa vulve. Un soupir long de sa part, mes doigts commencent à la titiller. Elle perd l’équilibre, pose ses mains sur les marches supérieures. La vue est exquise.
Mon index et mon majeur pénètrent son vagin sans crier garde, il est brûlant et humide. Son cul m’appelle, ma langue se pose sur son petit orifice tandis que mes deux doigts la caresse de l’intérieur, là où je sais que c’est sensible.
Ses gémissements sont un plaisir à mes oreilles, je ne m’en lasse décidément pas. Une douce symphonie qui sort à chaque fois que je la touche ainsi. Je continue à la lécher tout en la masturbant. Son vagin s’ouvre, s’humidifie de plus en plus. Je pourrais m’étonner qu’elle ne cherche pas à s’échapper, qu’elle ne me dise pas qu’on pourrait nous surprendre. Je sais que dans son état, elle ne réalise plus grand chose.
J’ajoute mon annulaire dans son vagin. Je retire ma langue de son petit trou pour y entrer le pouce. Elle se cambre, pousse un gémissement lent et doux. Mon auriculaire se pose sur son clitoris. Je ne bouge plus rien de ma main, mais son corps est comme pris de convulsions, se masturbant lui-même avec mes appendices. J’en ai presque mal aux doigts qui pénètrent son orifice brûlant dès que celui-ci se contracte avec une puissance impressionnante.
Je la fais monter de quelques marches, mes doigts toujours en elle, puis la bloque en reprenant ma masturbation, en l’écoutant à nouveau gémir, en humant l’odeur de son entre jambe, en goûtant parfois sa cyprine, en regardant son corps se tordre de plaisir, en sentant ses zones sensibles qui pulsent dans ma main. Et petit à petit, nous arrivons au palier du premier étage.
Elle est là, à quatre pattes sur le sol, essoufflée. Mes doigts ont quitté ses orifices, mais son corps continue à vibrer, à trembler. Je m’agenouille à côté d’elle, elle a le regard vitreux et perdu, de la salive coule de sa bouche, du maquillage qui a glissé de ses yeux sur ses joues. Ce petit côté trash ne me laisse pas indifférent, il se prête bien à la situation. Il me montre toute cette douce agonie que je viens de lui faire subir.
Je l’aide à se relever, elle tient à peine sur ses jambes. Je lui demande :  - Ça va ?  - Oui… ah oui, ça va. Mais c’est pas possible de me faire un truc pareil.  - J’ai beaucoup aimé.  - Putain, oui, j’ai vu. Moi aussi, la vache, beaucoup même.  - Tu veux recommencer ?  - Oui, je ne m’en lasse pas du tout. Mais pas ici. Je ne veux pas qu’on se fasse prendre par un voisin.  - Je peux te demander quelque chose ?  - Après ce que tu viens de me faire ? Oui, tu peux tout me demander.  - Retire ta robe.  - … Chenapan. Fais le toi-même.
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