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Un cocu est né

Chapitre 2

La bascule

Avec plusieurs hommes
Précédemment : A force de raconter à ma femme pendant l’amour des scènes où d’autres hommes la prenaient, elle voulut aller plus loin...

Je suis né le 27 avril 2019 à 1h37 du matin à ma nouvelle vie, à l’instant où j’ai envoyé « oui » en réponse à un MMS que je venais de recevoir. En découvrant l’image, une vague d’excitation sans précédent m’avait submergée et mon cœur s’était retourné dans ma poitrine. La grande main de Jérémy entourait un genou de Judith. L’index et le majeur disparaissaient sous la petite jupe noire que je lui avais offerte la veille. Sous la photo était écrit : « Dis-moi si je continue ».
Ce fut Judith qui reparla la première, quelques jours plus tôt, de notre projet d’inviter d’autres hommes dans notre intimité. Peut-être me serais-je en définitive contenté de rester dans la fantaisie, de convoquer ces fantasmes à chaque fois que nous baisions, en imaginant et racontant des scènes toujours plus hard, mais ce n’était pas le cas de Judith qui souhaitait manifestement passer à autre chose, se faire prendre pour de bon par d’autres types, un en particulier.
— Veux-tu que je parle à Jérémy de notre envie de... le faire participer à nos ébats ?
Une nouvelle fois, les mots choisis sonnaient bizarrement. Entre l’euphémisme et la raideur administrative, le terme « ébats » avait sans doute été soigneusement choisi parmi d’autres et longuement ruminé avant d’être soufflé à mon oreille après une partie de baise où Jérémy venait virtuellement de l’enculer.
— Oui, c’est peut-être le mieux, répondis-je avec appréhension.— En effet, d’autant que vous ne vous appréciez pas trop...
Je lui avais sans doute confié suite à ce repas, seule et unique fois où je l’avais rencontré, combien cet homme m’était désagréable, mais comment pouvait-elle savoir que c’était réciproque ?
— Tu... heu... vous avez parlé de moi ?— Oui et non, disons que nous avons discuté de nos conjoints respectifs pendant les séances de kiné. Tu sais bien, enfin, vous êtes très différents. Tu es un homme fin, doux, un peu artiste alors que Jeremy est plus simple, plus sportif, vous n’êtes pas vraiment de la même planète tous les deux.— OK, mais comment sais-tu qu’il ne m’aime pas ?— Oh ben, il te trouve un peu arrogant, je crois, un peu suffisant tu vois, mais bon, tu sais bien que c’est souvent l’impression que tu donnes...
Judith se retourna pour dormir, me laissant seul face au plafond. Un long silence s’installa dans la chambre avant que ma femme déploie son bras derrière elle, attrapant ma main.
— Écoute mon chéri, dit-elle sans me regarder, c’est toi qui me mets ces idées dans la tête. On peut tout arrêter si tu veux et on n’en parle plus.
Le silence retomba tandis que j’examinai cette dernière porte de sortie et derrière elle, la reprise d’une sexualité affadie, amputée de nos fantasmes chéris. C’est ainsi que fut franchi le seuil de non-retour.
— Bon, je suis d’accord. Propose-lui.
Judith serra ma main et revint contre moi, se blottissant dans mon cou.
— La dernière fois, il m’a proposé d’aller boire un verre avec lui dans ce bar où il y a plein de canapés, tu sais...
Le salaud ! pensai-je, il a donc déjà tenté son coup.
— Oui, je vois.— Bien entendu, j’ai refusé, tu sais comme je suis claire. J’ai horreur de ce genre de plans ambigus...— Oui, bien sûr, j’ai toujours eu confiance en toi.— Mais là, si tu es d’accord, les choses sont différentes. Je pourrais accepter et l’inviter à ce moment-là à se joindre à nous...— Heu oui... Ça semble le mieux.
Judith m’embrassa dans le cou et s’installa contre moi, détendue, comme pour s’endormir, l’affaire réglée. Un détail cependant m’embarrassait.
— Oui, mais s’il essaie de te... heu... de te toucher pendant que tu lui fais cette proposition.
Judith soupira et s’exprima avec une voix tendre, presque implorante, comme face à un enfant borné.
— Écoute mon chéri, tu sembles prêt à accepter bien plus que ça, alors il faut savoir ce que tu veux. Il aura sans doute envie de me toucher, oui. Je peux refuser si tu insistes, mais ça n’a pas de sens, tu ne crois pas ?— Heu... oui, tu as raison.
Elle m’embrassa à nouveau et trouva rapidement le sommeil alors que je continuais à fixer les moulures du plafond.
La veille de leur rencontre, Judith insista pour que nous fassions les boutiques ensemble. « J’ai envie d’une nouvelle peau », avait-elle lancé au petit-déjeuner ce samedi matin de printemps. Et elle me traîna une bonne partie de la journée d’un magasin à l’autre, d’une cabine d’essayage à l’autre jusqu’à l’acquisition d’une tenue complète, de la lingerie aux chaussures. Elle me demanda mon avis pour chaque pièce, me laissant dans certains cas entrer avec elle dans le petit espace d’essayage où je pouvais l’admirer et la toucher dans la limite du raisonnable. « Sois sage ! » soufflait-elle souvent en me donnant un petit baiser sec sur la bouche.
J’ai entendu dire qu’il ne fallait pas faire ses courses lorsqu’on avait faim pour éviter de trop remplir son caddie. Je pourrais en tout cas affirmer qu’il ne vaut mieux pas faire les boutiques avec sa nana lorsqu’on est trop excité, faute de quoi on risque de la déguiser en pute. Judith d’habitude, dans ces circonstances, posait un garde-fou qui contenait mes emportements dans des limites, lui garantissant de se constituer une garde-robe mettable, raisonnablement sexy. Cette fois-ci, elle se laissa faire, si bien qu’assemblées entre elles, les différentes pièces achetées ce jour-là formaient un ensemble outrageusement provoquant, ce dont je ne me rendis compte qu’au moment où elle partit à son rendez-vous avec Jeremy, enflammant d’un coup mon désir et me laissant seul avec mon imaginaire.
A partir du moment où elle s’éloigna en ondulant sur ses talons hauts, l’attente fut interminable. Agité par un bouillonnement intérieur, je respirais comme si j’étais essoufflé et bandais presque sans discontinuer. Plusieurs fois en apercevant mon reflet dans le grand miroir du salon où je faisais les cent pas, je me fis penser, avec mes yeux hagards et mes narines dilatées, au « désespéré » de Gustave Courbet dont j’avais par ailleurs la chevelure et la barbiche. « Bordel, mais qu’est-ce que tu as fait ? » me répétai-je, reproduisant pour tuer le temps en passant devant la glace la gestuelle du fameux autoportrait. Mais la plupart du temps, je me branlais en imaginant ma femme entre les mains de ce connard. Souvent, il me fallut me retenir de jouir en fermant les yeux et en respirant profondément, mais je ne pouvais m’empêcher de me toucher jusqu’à m’amener à cette extrémité douloureuse.
Deux heures après le départ de Judith, je reçus un premier MMS, envoyé depuis le portable de Jeremy dont je n’avais pas le numéro jusqu’alors. On les voyait côte à côte, souriants, radieux, Jérémy tenant ma femme par la taille. Ce n’était pas un selfie, il avait manifestement confié son portable à quelqu’un pour prendre la photo. Il y avait beaucoup de monde autour en cette belle soirée d’avril. On aurait dit un couple parmi d’autres. Peut-être avaient-ils même croisé des personnes que nous connaissions dans ce bar où nous allions souvent Judith et moi et où nous avions échangé notre premier baiser. Bordel de bordel de bordel, répétais-je sans pouvoir détacher le regard de ces deux visages débordants d’une joie dont j’étais parfaitement exclu. Un long moment passa durant lequel je me branlais de plus belle avant qu’un autre MMS me parvienne, ce fameux MMS montrant la grande paluche de Jérémy s’apprêtant à glisser sous la jupe de ma femme et me demandant la permission de continuer.
Après que je la lui eus accordée, je ne reçus plus rien pendant encore un très long moment, un moment qui me parut infini, pendant lequel mille fois, j’imaginais les doigts de ce crétin atteindre la dentelle de la culotte Aubade hors de prix que je venais de lui offrir et dont je n’avais pas encore pu profiter. Mille fois, je vis ses doigts glisser de l’échancrure vers le pubis, vers la chatte dont la chaleur devait irradier à travers le tissu. Avait-elle ouvert ses cuisses pour lui faciliter le passage ? Avaient-ils quitté le bar ou s’étaient-ils pelotés sur ces fameux canapés qui en avaient vu d’autres ? Étaient-ils allés à l’hôtel ? Peut-être était il en ce moment même en train de la prendre, de se faire sucer, de l’enculer, de...
Un tourbillon d’images obscènes remplissait mon crâne enfiévré et je me rendis compte que je tremblais lorsqu’une nouvelle image me parvint.
Un plan serré sur la petite main de Judith, où brillait son alliance, entourant délicatement l’énorme queue de Jeremy.
Magnifique. Ce fut le premier mot qui me vint et il concernait ce membre viril, tellement plus imposant que le mien. On aurait dit une de ces fascinantes bites de films pornos. Face à cela, je me demandais un instant si je ne jalousais pas plus Judith que Jérémy... Je n’eus pas vraiment le temps de trancher le dilemme, car ma boîte mail m’avertit de l’arrivée d’un message. Il provenait de Jeremy et contenait un fichier vidéo.
Gros plan sur le visage extatique de ma femme, en contre-plongée. Bouche entrouverte, yeux mis clos. Elle le chevauchait.
— Veux-tu jouir encore une fois ?— Oh ouiiiii, encore.— Où est ma queue, Judith ?— Dans mon cul.— Avais-tu déjà joui autant ?— Non... Jeremy... Tu es incroyable...— Alors, écoute bien, si tu veux jouir à nouveau et continuer à me voir, il faut accepter de ne plus baiser qu’avec moi et plus du tout avec ton mari tant que je ne t’y autoriserai pas. Tu es d’accord ?— Oui.— Oui quoi ? Dis-le face à la caméra. Ton cocu doit voir et entendre ça.— Je ne me donnerai qu’à toi, Jeremy.— Bien. Alors, vas-y !
Judith se lança dans un de ces galops frénétiques, comme elle l’avait fait des milliers de fois avec moi, à la poursuite de l’orgasme. Elle s’immobilisa soudain, retint sa respiration et reprit sa course en hurlant de toutes ses forces ; un cri à faire éclater les vitres, un cri qui satura le micro du portable et qui traversa probablement les cloisons de l’endroit où ils se trouvaient sur plusieurs étages, quelle que soit la qualité de l’isolation phonique.
Mes couilles se vidèrent malgré moi. Un fluide translucide en sortit comme d’un geyser sans que j’eus à accélérer le mouvement de ma main. Ce fut plus un soulagement qu’une véritable jouissance.
La suite fut en revanche une torture. Mon désir affaibli me permit d’apercevoir la situation sous un angle plus réaliste, plus dramatique : je perdais Judith.
En empoignant ses cheveux, Jeremy souleva la tête de ma femme qui reposait sur sa poitrine après sa chevauchée fantastique, rouge, luisante de transpiration.
— A mon tour de jouir à présent.— Oh oui, Jeremy, viens !
Le portable fut déplacé et installé entre ses jambes, de sorte que l’écran était désormais rempli par des mains d’homme agrippées au cul de ma femme. Entre les fesses blanches, largement ouvertes disparaissait et apparaissait l’énorme bite brune, lentement d’abord, puis le mouvement s’accéléra soudain jusqu’à un invraisemblable pilonnage qui se termina par la contraction spasmodique des grosses couilles qui semblaient vouloir entrer elle aussi dans le cul de ma femme. Immobile une minute encore, la caméra revint sur son visage. Elle semblait sourire aux anges.
— Oh merci, Jeremy, merci !— Tu es contente que je t’aie rempli le cul ?— Oh oui, très heureuse.— Bien. Tu vas rentrer maintenant. Tu ne vas pas te doucher, tu vas te rhabiller, rentrer chez toi, rejoindre ton cocu de mari qui t’attendra sagement dans votre lit. Le temps que tu arrives, il aura reçu cette vidéo. Tu te déshabilleras, tu monteras sur le lit et tu enjamberas son visage contre lequel tu te frotteras. Il pourra te lécher et se toucher s’il le souhaite, mais rien de plus, d’accord ?— Oui Jeremy, je le ferai si c’est ce que tu veux.
Toujours à son extase, Judith ne cessait de sourire.
Bientôt, je l’entendis gravir les escaliers de l’immeuble et entrer dans l’appart. Elle se débarrassa dans l’entrée de ses escarpins à talons et gagna la chambre aussi silencieusement que l’eut fait un chat. Elle entra et se tint immobile entre le lit et la fenêtre dont les persiennes laissaient entrer la lumière des lampadaires.
Allongé sur le dos, j’attendais.

A suivre ?

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