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Cohésion d'entreprise

Chapitre 5

Travesti / Trans
La semaine reprit son cours. Elodie ne laissa rien transparaitre de notre week-end. On se retrouvait pour les répétitions. La chorégraphe nous annonça que l’on commençait les enchaînements proprement dits. Et deuxième surprise, Elodie et Samantha nous rejoignirent. AzurWeb était au grand complet. Christelle Duchamp nous montra le premier mouvement qu’on essaya de le reproduire. Au vu du résultat, on comprit que les entraînements n’étaient pas près de s’arrêter. En revanche, Elodie confirma l’impression qu’elle était bien plus souple que sa corpulence ne le laissait présager.
Vendredi arriva. Elodie réussit à me coincer avant de reprendre le travail.
— Toujours OK pour ce week-end ? me demanda-t-elle.— Pour moi, oui, répondis-je en regardant autour de moi pour vérifier que personne ne nous écoutait. Tu viens quand ? — Demain matin, ça va ?— Quand tu veux. Tu notes mon adresse ? — Je la connais. Rappelle-toi qui fait ta paye ...
Je rentrai chez moi, fébrile. J’allais passer tout un week-end avec Elodie, et qui peut-être même recoucher avec elle. L’autre question était : est-ce qu’elle voulait voir Emma ou Vincent ? Les séances de coaching n’étaient plus nécessaires. D’un autre côté, Elodie appréciait vraiment Emma. D’autant plus qu’elle n’avait rien dit, au contraire même, lorsque je lui avais demandé du vernis et restée habillée en fille pour le dimanche. De fait, je décidai de l’accueillir en tant qu’Emma.
Je sortis une jupe rouge, un top blanc, des collants chair. Je passai ma perruque blonde et mes faux seins. Emma arriva en milieu de matinée. Elle resta stupéfaire en me voyant.
— C’est trop ? demandai-je. — Non, non. Au contraire. Tu es ... ravissante.— J’ai bien fait de me mettre en fille ? — Oui, très bien fait. Qu’est-ce que tu veux faire ? — Je ne sais pas. Ciné, musée, shopping... Tu me dis. — Ciné, ça me va.
Nous nous rendîmes sur les Champs. Nous mangeâmes une pizza hors de prix avant d’aller voir un film en V. O. Puis on se rendit dans le Marais. Ni Elodie, ni moi n’étions homo, mais c’était un quartier animé et très branché. On s’arrêta boire un verre dans un bar à la musique trop forte. Nous fîmes connaissance avec un groupe qui, s’il découvrit ma vraie nature, n’en fit pas cas. Nous rentrâmes enfin avant d’être coincés par faute de métro. On se déshabilla.
— On dort ensemble ? demandai-je. — Si tu veux, répondit Elodie. — En fait, je n’ai que mon BZ. — C’est ce que j’avais compris, dit-elle en riant.
On se coucha et sans lui demander sa permission, je la caressai. Elle se laissa faire et me facilita la tâche. Nous fîmes l’amour.
On se leva assez tard. Le petit-déjeuner copieux fit office aussi de repas du midi. Je laissai Elodie passer à la salle de bains en premier. Je la rejoignis alors qu’elle sortait de la douche. Je l’enlaçai. Mes mains entreprirent ses seins. Une se détacha et gagna son sexe déjà humide. La douche n’y était pour rien. Elle se retourna et m’embrassa. Je m’agenouillai. Elle posa son pied sur le rebord de la baignoire et m’offrit son sexe à ma bouche. Je la léchai avidement. Elodie appréciait la caresse buccale. Mon sexe était tendu, presque douloureux.Je me relevai pour l’embrasser.
— Tu veux me sucer ? lui demandai-je. — C’est vrai que je ne l’ai jamais fait ! s’exclama-t-elle.
Elle s’accroupit illico et avala mon membre. Elle me suça un moment, d’une façon que je trouvais divine. Je sentis que j’allais partir. Aussi, je me dégageai et revins vers sa chatte.
— J’en peux plus. Viens, supplia-t-elle.
Je me relevai. Mes lèvres s’unirent aux siennes. Mon sexe entra en elle. Je le besognai, nos bouches toujours en contact. Je sentis son orgasme monter. Le mien aussi. J’éjaculai en elle. On continua de s’embrasser avec fougue. On se calma. On paniqua.
— Désolé, désolé, dis-je. J’ai pas fait gaffe. — Je suis autant fautive que toi. Bon, ce qui est fait est fait. Reste à espérer que ça ne prenne pas.
Pris dans notre élan, on avait fait l’amour sans préservatif. J’avais joui en elle avec le risque de créer la vie.
— Pour la première fois de ma vie, je crois que je vais attendre mes prochaines règles avec impatience, dit-elle.
La journée se passa, morose, à cause de cette épée de Damoclès au-dessus de nos têtes. Elodie me quitta le soir. Je renouvelai mes excuses. Elle me répéta que je n’étais pas seul coupable.
Nous reprîmes les entraînements. Elodie ne trahissait toujours pas notre liaison, mais je la devinais inquiète. Puis je reçus le mail libérateur. Pas de paternité en vue !
Les répétitions continuèrent. Début décembre, on enfila les costumes. Samantha fit livrer les tenues : un t-shirt blanc, un leggin noir et une minijupe en jean. Et bien sûr des escarpins à bride autour de la cheville et aux talons démesurés. Damien fut le plus réticent à se déguiser. Mais il maîtrisait parfaitement la marche en talons. Toutes les filles nous félicitèrent pour notre aisance.
On ne s’était plus revus avec Elodie. Non pas que l’on était fâché, mais notre emploi du temps ne nous le permettait pas.
Le jour de la générale arriva enfin. Samantha fit venir un photographe-cameraman qui installa plusieurs appareils autour de la salle. Des maquilleuses professionnelles s’occupèrent de nous. Un traiteur installa le buffet. Nous fîmes trois passages applaudis chaleureusement par les spectateurs présents.
La journée se termina. Je rentrai chez moi sans me changer. Nous étions tous en vacances. Samantha fermait la start-up pendant les quinze jours de Noël et Nouvel An. Je restai un peu chez moi et le reste du temps chez mes parents. Bien sûr, ils ne savaient rien de mon côté sombre de travesti. Je n’étais pas certain qu’ils apprécient. Je ne leur parlais pas non plus d’Elodie. Pas la peine qu’ils fassent des plans sur la comète.
Je n’avais pas de nouvelles d’Elodie. On s’échangeait bien quelques SMS. Mais que des banalités. Rien de sérieux et encore moins d’allusions à une éventuelle partie de jambes en l’air.
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