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Cohésion d'entreprise

Chapitre 6

Travesti / Trans
Nouvelle année. Nouvelles résolutions que je ne tiendrai pas. Elodie ne me calculait plus. Certes on discutait, mais comme de simples collègues de travail. Comme si on n’avait jamais été amants. Qu’elle ne veuille plus de moi, soit, mais j’aurai aimé le savoir.
J’attendis patiemment de pouvoir m’isoler avec elle et en avoir le cœur net. On se croisa dans les toilettes.
— Il faut qu’on se parle, dis-je. J’ai l’impression que tu m’évites depuis quelque temps. J’ai fait quelque chose de mal ? Tu as rencontré quelqu’un.
Je sentis de la gêne, presque de la panique dans ses yeux.
— Non, ce n’est pas ça. Mais je ne veux pas en parler ici. — Quand alors ? — Je t’envoie un mail pour te dire.
C’était incompréhensible. On s’entendait bien pourtant. J’avais fait mon mea culpa. J’avais accepté ses formes et j’aimais bien faire l’amour avec elle. Puis l’idée qu’elle ait pu rencontrer quelqu’un d’autre s’insinua plus sournoisement dans mon esprit. Certes, j’avais déjà envisagé cette possibilité, mais aujourd’hui, je ne savais pas pourquoi, elle m’était insupportable. J’étais jaloux. Et donc amoureux. Et ça aussi, je ne pouvais pas l’admettre.
Elodie me répondit aussitôt : elle me donnait rendez-vous devant les portiques d’accès aux trains de banlieue, dans le hall de La Défense. La probabilité de rencontrer quelqu’un du bureau était faible.
Elle arriva enfin, légèrement essoufflée. On se mit dans un coin, à l’écart de la foule qui courait vers les quais.
— Désolée, dit-elle. — Ne le sois pas. C’est juste que je ne comprends pas. Ça marchait plutôt assez bien nous deux, non ? — Oui c’est vrai. Mais ... — Tu as rencontré quelqu’un ? Tu peux me le dire, tu sais. Je ne t’en voudrais pas, mentis-je. — Non, c’est pas ça.
Je poussai un soupir de soulagement intérieur. Mais l’espace d’un instant, je crus qu’il ne fut pas aussi discret que je l’avais imaginé.
— Alors pourquoi on ne continue pas ? J’aime passer du temps avec toi. J’aime te tenir dans mes bras. J’aime ... te faire l’amour. — Moi aussi, mais ... — Pourquoi hésiter ? On passe du temps ensemble. On se fait du bien. Après ? On verra le moment venu.
Elle ne répondit pas.
— Tu as honte d’être avec moi ? demandai-je. Moi je m’en fous de ton apparence. Je t’aime comme tu es.
Ce « je t’aime » n’était pas une déclaration, juste une appréciation comme on aurait dit j’aime le chocolat. Elodie l’avait bien compris comme ça.
— Non, je n’ai pas honte. C’est ... c’est juste que j’ai du mal à croire que tu sois aussi intéressé par moi. — Je le suis et c’est sincère, affirmai-je en lui prenant les mains. Et j’ai très envie de te serrer contre moi.
Ses yeux s’embuèrent. Je l’enlaçai. Elle posa son visage sur mon épaule.
— Tu veux venir chez moi ce soir ?
Elle me regarda. Son rimmel commençait à s’étaler sous ses larmes.
— Oui, je veux.
Je pris sa main et nous franchîmes les portillons. Le train était déjà bien plein et on se serra dans un coin. Je n’attendis pas la fermeture des portes pour l’embrasser. Baiser auquel elle répondit franchement. Nous fîmes le trajet en silence, me tardant d’arriver chez moi.
Et la porte de mon appartement à peine claquée, je me jetai sur elle. On se déshabilla prestement avant de se mettre en soixante-neuf. Je voulais goûter sa chatte et sentir sa bouche sur mon sexe. J’enfilai un préservatif et vins derrière elle. Ses poignées d’amour n’avaient jamais aussi bien porté leur nom. J’empoignai un bourrelet pour la pénétrer d’un seul coup de reins. Pour la première fois, je la prenais en levrette. Mon sexe disparaissait en cadence dans sa large chatte, son gros cul masquant quasiment toute la vision. Mais son cul, si gros fût-il, n’en était que plus excitant, attirant. Je me retirai pour l’embrasser, le caresser, le lécher. Je titillai son petit trou.
— Pas maintenant, dit-elle. Mais promis, tu pourras y aller.
Cette promesse me galvanisa. Je m’accrochai de nouveau à elle et la baisai de plus belle. Elodie semblait apprécier, si je me fiais à ses cris et ses encouragements.Je dus faire un gros effort pour ne pas jouir avant elle. Son orgasme libéra enfin le mien.
— Trop bon ! dit-elle. Trop bon. Merci mon chéri. — Merci à toi. Tu es divine. — N’en fais pas trop. — je te l’ai déjà dit : mes compliments sont sincères.
Elle posa sa tête sur mon torse, caressant mon ventre, parfois mon sexe.
— Tu me plais beaucoup, dit-elle. — Toi aussi, dis-je en embrassant ses cheveux ébène. Je suis bien avec toi. Là, maintenant. Et j’ai pas envie que tu partes. — Pourtant, il le faut. Je n’ai rien pour me changer. — La prochaine fois, tu n’auras qu’à laisser une culotte. Au cas où...— Avec une brosse à dents, c’est le début d’une vie de couple. — Et pourquoi pas ?
Elle se releva et planta son regard dans le mien.
— Tu es sérieux ? — Quand tu m’évitais, j’ai pensé un moment que tu avais rencontré quelqu’un. Et quand tu m’as dit que non, ça a été un soulagement. — Tu m’aimes ? Tu es amoureux de moi ? — Je crois que oui.
Son regard s’illumina, ses yeux brillèrent d’un éclat que je n’avais jamais vu. Elle aussi m’aimait.
— Moi aussi je t’aime. Et j’avais peur de t’effrayer si je te le disais.
Elle roula sur moi, malgré son poids.
— Je t’aime Vincent, dit-elle.— Je t’aime Elodie. — Et j’aime aussi Emma. Peut-être plus que Vincent. — Tu es sérieuse ? — Très !
Mon rêve le plus fou se réalisait : tomber amoureux d’une fille merveilleuse qui acceptait mon côté féminin. On s’embrassa un long moment.
— Tu sais quoi ? demandai-je.— Non mon amour. — Si tu n’as pas d’affaires de rechange ici, qu’est-ce qui m’empêche de venir chez toi avec ce qu’il faut pour moi pour demain ?
Elle me fit un sourire en tranche de courge.
— C’est pour ça que je t’aime ! Tu as toujours de bonnes idées.
On se rhabilla en hâte. Je jetai quelques affaires dans un sac sans oublier tout ce qu’il fallait pour Emma. Puis nous reprîmes les transports en commun pour aller chez ma chérie.
On refit l’amour en arrivant chez Elodie avant de se rendre compte qu’on n’avait pas mangé. Pas grave, je n’avais pas faim sauf d’Elodie. Je me glissai entre ses cuisses épaisses et la fis jouir seulement avec ma langue et mes doigts, me délectant se son jus. Elle me rendit la pareille et avala ma semence. On s’endormit enfin, enlacés, bercés par nos mots d’amour.
Notre liaison ne resta pas longtemps secrète. Si Elodie avait mis Samantha au courant dès son arrivée, les petits détails trahissant nos sentiments n’échappèrent pas à certaines de nos collègues. Et en premier, Tiphaine qui traquait nos moindres faits et gestes depuis le jour où Samantha avait désigné Elodie comme ma coach en féminisation.
Alors que j’étais en pleine concentration, elle s’approcha de moi.
— Alors ? Vous couchez ensemble ? murmura-t-elle.
Je sursautai.
— De quoi tu parles ?— Fais pas l’innocent. Toi et Elodie, vous couchez ? — Quand bien même ça serait le cas, qu’est-ce que ça peut te faire ? Tu es jalouse ? — Oh non ! — Bon, ben alors, occupe-toi de tes fesses !— Que tu aimes bien reluquer !— Tu vois. Pas la peine d’imaginer n’importe quoi. — C’est ça. Je t’aurai un jour, je t’aurai.
Elle nous a eus. A la sortie du bureau. Le lendemain, toute l’équipe reçut dans sa boîte mail, une photo de moi et Elodie, de dos, nous tenant par la main. Et même de dos, il ne faisait aucun doute que c’était bien nous. On annonça donc officiellement qu’on était ensemble. Ça alimenta les discussions pendant la journée puis et tout le monde nous ignora.
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