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Cohésion d'entreprise

Chapitre 7

Travesti / Trans
Nous n’avions plus besoin de nous cacher. On alternait notre vie de couple, tantôt chez moi, tantôt chez elle. A sa demande, je passai notre premier week-end en tant qu’Emma. Elle m’apprit à me maquiller correctement. Le soir, nous avions rendez-vous avec sa bande d’amis pour officialiser notre relation. Ils nous félicitèrent chaleureusement, nous disant que l’on formait un beau couple. Et le fait que je sois travesti ne les dérangeait pas le moins du monde. J’étais fou amoureux de mon Elodie et j’adorai ses amis.
Le week-end suivant, ma chérie m’annonça qu’on était invité. Mais elle refusa de me dire par qui. Elle m’avait juste demandé de m’habiller sexy. Ce que je fis, tout comme elle. Je la suivis dans le métro et on arriva dans une rue proche du parc Monceau. Nous prîmes l’ascenseur centenaire dans lequel on rentrait à peine. J’adorai cette promiscuité. On descendit au dernier étage. Elodie sonna à une porte en bois massif. Mes jambes faillirent me lâcher lorsque Samantha nous ouvrit.
— Entrez, entrez, dit-elle avec entrain. Bienvenue chez moi. Bon Elodie, tu connais la maison. Emma, enfin ravie de faire ta connaissance. Elodie m’a beaucoup parlé de toi. Tu es très belle. — Merci, dis-je, gênée.
Je lui tendis la bouteille de vin que l’on avait emmenée.
— Viens, je te fais visiter.
Elle me fit le tour du propriétaire. L’appartement était immense –cent-vingt mètres carrés, me dit-elle. Trois chambres dont une transformée en dressing où un mur était dédié aux chaussures, deux salles de bains, et un grand salon-cuisine Américaine.
— Je parie que tu demandes comment je peux avoir un appartement pareil ?
Je rougis et baissais la tête.
— Tu n’es pas la première ni la dernière à te poser la question. En fait, c’est assez simple. Quand je suis entrée en fac de droit, j’étais en délicatesses avec mes parents. Et pour les emmerder encore plus, je suis tombée amoureuse de mon prof de droit. On avait plus de trente ans d’écart, mais on était très amoureux. Il avait exercé pendant de longues années aux États-Unis et avait donc amassé une petite fortune. Mais fatigué des prétoires américains, il mit fin à sa carrière pour venir enseigner en France. On est resté ensemble pendant presque huit ans, jusqu’à ce qu’un cancer l’emporte. Il fit de moi sa légataire universelle, déshéritant sa famille qui ne s’était jamais intéressée à lui. Je suis donc propriétaire de cet appartement et rentière. Car AzurWeb n’est juste qu’un passe-temps pour moi. Tu pourrais dire que je pourrai passer mes journées à faire du shopping. Je l’ai fait. Un moment. Mais je me suis vite lassée. Alors j’ai monté ma boîte. Pour m’occuper d’une part, mais aussi pour proposer un premier emploi à des jeunes qui sortent de l’école. Voilà, tu sais à peu près tout. Mais tu n’es pas obligé de tout raconter à tout le monde. — OK, dis-je, un peu bêtement.
Samantha déboucha le champagne.
— A la vôtre, dit-elle en trinquant.
— Joyeux anniversaire ! dit Elodie, en lui tendant un petit paquet.— C’est ton anniversaire ? demandai-je.— Avant-hier en fait. — Joyeux anniversaire alors. Mais si j’avais su, je ne serais pas venue les mains vides. — Ce n’est pas important. Je fais la connaissance d’Emma, la chérie de mon assistante. C’est déjà pas mal.
Une bonne odeur de repas venait de la cuisine.
— Je crois que c’est prêt, annonça Samantha. A table !
C’était un simple plat de lasagne, mais absolument délicieux. Je n’en avais jamais mangé d’aussi bonnes.
— Délicieux ! dis-je. — Merci, répondit Samantha.— Jolie, élégante, sexy et cordon bleu. Tu es bonne à marier ! dis-je. Dommage que je sois déjà prise. — Eh ! grogna Elodie. — Mais je plaisante mon cœur. C’est toi que j’aime. — Bon, bon. Mais tu ne perds rien pour attendre.
Le dessert, évidemment, fut un tiramisu tout aussi délicieux.
— Qui t’a appris à cuisiner ? — J’ai pris des cours pendant ma période d’oisiveté.
Nous passâmes au salon pour le café. Puis Samantha se leva, baissa la lumière et monta le son de la chaîne hi-fi. Elle commença à se déhancher lascivement, jouant avec sa jupe qu’elle remontait ou descendait. Fin cordon-bleu et aussi danseuse émérite qui n’avait rien à envier à une girl du Crazy Horse. Je n’osai le demander, mais une petite voix me disait qu’elle y avait dû sûrement y prendre des cours là aussi.
La jupe remonta plus haut, dévoilant la lisière de ses bas. Elle défit le bouton et la jupe glissa à ses pieds chaussés de Louboutin vernie. Le chemisier rejoignit la jupe, laissant Samantha vêtue de ses seuls dessous. Des dessous luxueux. Si habillée, elle était déjà très jolie, nue, elle était sublime. Je jetai un œil à Elodie. Elle n’en perdait pas une miette et un instant, je me demandai si elle avait déjà fait l’amour avec une femme. Question que je ne lui avais pas encore posée. Toujours nous tournant le dos, Samantha se débarrassa langoureusement de son soutien-gorge, puis de son string. Elle se retourna enfin. Heureusement que j’étais assise. Et si on me l’avait dit, je ne l’aurai jamais cru. Samantha n’était pas tout à fait ce qu’elle laissait paraitre, car en lieu et place d’une foufoune, se dressait un pénis long et fin. Ma patronne était une transsexuelle.
— Je ne t’ai pas tout dit, annonça Samantha. Si j’étais en délicatesse avec mes parents, c’est parce qu’ils n’ont jamais accepté que je me travestisse, et encore moins que je change de sexe. Je suis donc partie de chez moi avant que mon vieux ne me foute à la porte. J’ai fait des petits boulots pour me payer la fac. Bien sûr, je vivais en fille, pas toujours très féminine, mais j’étais moi. C’est suite à une énième altercation avec une bande de gros cons que je me suis rapprochée de Frank, le prof de droit. Frank m’a offert ma féminisation, entre épilation définitive, traitement hormonal et implants mammaires. Au début, je couchais avec lui pour le remercier, puis je suis tombée amoureuse. Après, la suite tu la connais.— Alors, je suis sur le cul ! dis-je, toujours abasourdie par cette révélation. — Même si tu travestis, tu es hétéro pur et dur ? demanda Samantha sans ambages. — Je dirais hétéro. Mais ... — Tu ne serais pas contre d’essayer, si tu trouvais la bonne personne. Il parait que c’est ce que tu as dit à ta chérie un jour.
Je foudroyai Elodie du regard.
— Je me suis dit que si tu devais goûter à une queue, celle de Sam serait très bien pour une première fois. Une femme, mais avec une bite. C’est une jolie transition, non, avant de passer à un vrai mâle.— Mais si tu ne veux, pas, je ne t’oblige pas.
Samantha s’installa entre moi et Elodie. Ma chérie saisit le membre de sa patronne et commença à le masturber. Je le regardai, effarée.
— J’ai souvent couché avec Sam, dit Elodie. Et même si je suis avec toi, je n’ai pas trop envie de m’arrêter de suite. Viens la caresser toi aussi.
Cet aveu me fit mal. Mais je ne pouvais la blâmer : elle avait le droit d’avoir une vie sexuelle avant moi. Après moi ? Je ne voulais même pas y penser.
— Bon, tu viens ? insista Elodie.
Je joignis ma main à celle de ma chérie. C’était la première fois que je touchais le sexe d’un homme. Enfin si l’on pouvait qualifier Samantha d’homme. Puis Elodie retira sa main et me laissa faire.
— Suce-le, demanda Elodie.
Elle menait la danse et je ne pouvais rien lui refuser. Je me penchai et gobai le gland tout lisse. Elodie me guidait, donnait des consignes. Samantha se laissait faire. Souvent, je terminais mes séances de travestissement en regardant des films pornos où le rôle principal était tenu par un transsexuel, plutôt bien monté et à la féminité troublante. L’actrice était soit passive, soit active et, quel que soit le cas, j’avais toujours eu envie d’être à sa place. Et enfin, ce soir, j’étais l’actrice principale.
— Ma chérie, dit Elodie, troublant le silence. Je pensais ... — A quoi donc mon cœur ? — Et si tu offrais ta virginité à Samantha pour son anniversaire ?
Je tombai des nues. Je ne m’attendais pas à ça. Et je n’étais pas venue pour ça non plus. Mais vu la tournure des événements, je me demandais si Samantha et son assistante n’avaient pas tout manigancé.
— Euh ... Dis-moi Samantha, c’est vraiment ton anniversaire ? — Oui, vraiment. Trente-cinq ans avant-hier. — Ah. Je n’ai jamais fait avant, dis-je, une pointe d’inquiétude dans la voix. — C’est un peu le principe de la virginité, répliqua Sam. Mais si tu ne veux pas, je ne te forcerai pas. — Y a une préparation avant non ? Enfin, je veux dire, il faut faire un peu de toilettes. — T’inquiète, j’ai tout ce qu’il faut. Elodie va te montrer. — Alors, tu es d’accord ? redemanda Elodie.
Elle se pencha vers moi et souffla à mon oreille.
— J’ai très envie de te voir prise par Sam.
Elle me fit un de ses sourires auxquels je ne pouvais résister. Et elle ne le savait que trop bien. Je me levai et Elodie m’entraîna vers la salle de bains.
— On dirait que tu es comme chez toi ? remarquai-je.— C’est pas faux. A une époque de ma vie, époque où je n’étais pas très bien, Sam m’a beaucoup aidée. Et on a fait pas mal de galipettes toutes les deux.
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