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Cohésion d'entreprise

Chapitre 10

Travesti / Trans
Le lendemain, je profitai de l’absence d’Elodie, partie chercher le pain, pour passer une commande sur le Net. Lorsqu’elle revint, je l’enlaçai et l’embrassai.
— Je t’aime, dis-je. — Moi aussi, je t’aime Emma. Je t’aime comme je n’ai jamais aimé quelqu’un. — Et si on restait au lit, toi contre moi. Je veux sentir ta peau contre la mienne, te caresser, t’embrasser, te faire l’amour. — Hummm, c’est tentant, dit Elodie, les yeux brillants de gourmandise.
Ce qu’on fit. J’explorai chaque centimètre carré de son corps que je connaissais déjà par cœur, ses lèvres que j’embrassai sans pouvoir m’en rassasier, son sexe juteux auquel je m’abreuvai. Elodie était ma moitié, mon tout, ma vie.
Ma commande arriva deux jours plus tard.
— C’est quoi ? me demanda Elodie. — Tu verras, dis-je énigmatique. — Cadeau ! dis-je en lui tendant le paquet une fois dans l’appartement.
Elle le déballa rapidement et resta interdite.
— Je me suis dit que ça pourrait être intéressant d’échanger les rôles de temps en temps.
Elle regarda sous toutes les coutures un gode-ceinture au gabarit généreux. J’allais prendre cher.
— Je peux l’essayer ? demanda-t-elle.— Evidemment ! Je vais me préparer.
Elle me sodomisa copieusement, plutôt deux fois qu’une. Et contrairement à ce que je craignais, les dimensions du phallus artificiel ne furent pas difficiles à accepter.
Je commençais l’épilation définitive de ma barbe en fin de semaine. L’adage qui voulait qu’il fallait souffrir pour être belle n’était pas usurpé. Il me tardait désormais d’aller travailler en fille. En fait, de vivre en fille. Mais Samantha me demanda de patienter encore quelques semaines. Et devant ma mine déconfite, elle me révéla que j’avais rendez-vous dans un mois pour la pose des implants mammaires.J’en pleurai de joie. Maintenant, j’avais une date définitive.
Maman nous invita pour le week-end de Pâques, mais je refusai, lui proposant plutôt un week-end après mon opération, lui annonçant une surprise de taille. Maman ne demanda pas d’explication et prit note. Je restai une semaine en arrêt maladie. J’admirai sans cesse ma nouvelle poitrine, certes nettement moins volumineuse que celle de ma chérie, mais déjà bien marquée. Les aréoles étaient plutôt petites et mes tétons pas encore très sensibles. Mais cela changerait quand je commencerai le traitement hormonal. Elodie les adorait aussi. Elle passa toute une soirée à jouer avec.
J’arrivai donc au bureau en tant qu’Emma. Personne n’avait été prévenu et autant dire que je fis mon petit effet. La douceur printanière m’avait poussée à mettre une petite robe légère très décolletée à fines bretelles. Un soutien-gorge push-up marquait ma poitrine. Mais il ne faisait pas assez chaud pour aller jambes nues et j’avais opté pour des bas autofixants couleur chair. Et bien sûr, j’étais perchée sur des talons hauts.
Je fus bombardée de questions auxquelles je m’empressai de répondre avec un plaisir évident. Seul Damien me regardait d’un œil mauvais. Sans que je sache vraiment pourquoi.
— S’il vous plaît, s’il vous plaît, criai-je pour demander le silence. Merci vous toutes pour votre accueil. Merci mille fois.
Tous se rassemblèrent autour de moi. Je remarquai Marion et Léa au fond de l’open-space, se tenait collées l’une à l’autre.
— Comme vous le savez depuis un moment, je vis avec Elodie. Le challenge d’entreprise où j’ai dû me travestir en danseuse ne fut pas pour moi un réel problème, car je m’habillais déjà en fille avant. Mais Elodie m’a poussée à aller plus loin et vivre en fille en permanence. Aussi bizarre que cela puisse paraitre, elle me préfère en fille plutôt qu’en garçon. Et comme je suis raide dingue d’elle, je ferai n’importe quoi pour lui faire plaisir. Je voulais juste dire qu’il faut vivre ses rêves autant faire se peut.
Je jetai un coup d’œil à Léa et Marion et je vis leurs mains se séparer. Marion rougit comme une pivoine.
— Soyez vous-même, ne vous brimez pas sous prétexte du regard ou des opinions des autres. Voilà. C’est tout. Merci encore pour votre accueil.
On se remit au travail. Quel plaisir de marcher à dix centimètres au-dessus du sol, de taper sur mon clavier avec mes doigts aux longs ongles vernis de rouge, sentir la jupe voler autour de mes jambes à demi gainées de nylons. Quel plaisir de se repoudrer le nez en compagnie de ses collègues féminines qui s’amusaient de me voir faire.
J’étais plus heureuse que jamais entre ma nouvelle vie de femme et la femme de ma vie.
Maman nous attendait au bout du quai. Si elle reconnut Elodie sans problème, elle me dévisagea un long moment avant de comprendre que la jeune femme en face d’elle était son fils.
— Pour une surprise, c’est une surprise, dit-elle. Je m’attendais à beaucoup de choses, mais pas à te voir aussi ... féminine. — Merci maman pour le compliment. Pas trop déçue ?
Elle haussa les épaules. Geste qui en disait long. Elle acceptait, mais ne cautionnait pas. Je compris que si Elodie n’avait pas été là, cela ne se serait pas passé aussi bien. Mes frères furent moins agréables, me reprochant de faire tout et n’importe quoi. Surtout n’importe quoi. Mes belles-sœurs cherchèrent à me comprendre, mais m’acceptaient.
Toutefois, j’avais toujours en tête la réflexion de Sandrine quant au fait que si Elodie n’avait pas aimé le sexe entre filles, c’était parce qu’elle n’avait pas trouvé la bonne personne. Je réussis à me trouver seule avec elle et je lui posai directement la question.
— J’ai l’impression que ma copine te plaît beaucoup. Je me trompe ? — Pourquoi tu dis ça ?
Je lui expliquai mes doutes.
— Tu rêves éveillée, dit-elle en éclatant de rire et me tournant le dos. — Peut-être. Mais si tu veux te taper ma chérie, ne compte pas sur moi pour t’arranger le coup.
J’avais semé mes graines. Et avec le recul, je me dis que je jouai un jeu dangereux. Comment Elodie prendrait les avances de Sandrine, si avances il y aurait.
Nous prîmes congé.
— Quand est-ce que vous revenez ? demanda Sandrine, naturellement. — On n’a rien défini, répondit naïvement Elodie. Avant l’été peut-être.
J’étais abasourdie. Sandrine venait de répondre à toutes mes questions.
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