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Cohésion d'entreprise

Chapitre 11

Travesti / Trans
L’été arriva enfin. J’appréciai au plus haut point les tenues légères. Finis les jeans et les polos qui me tenaient horriblement chaud. Je pouvais presque évoluer en petite tenue, mes dessous à peine masqués par de fins tissus, les jambes nues, chaussées de sandales légères. Je remarquai aussi que les hommes se retournaient souvent sur moi. Flatteur. Et inquiétant. Qui savait sur quel pervers je pouvais tomber et quelle serait sa réaction en voyant mon truc en plus entre les jambes ?
Toutefois, j’étais rarement seule, car Elodie ne me lâchait pas. Et inversement. On faisait l’amour tous les jours ou presque. Et lorsqu’elle était indisposée, c’était moi qui me faisais prendre.
Contre toute attente, ma nouvelle vie de femme libéra Marion et Léa qui avouèrent enfin leur amour. Bien que discrètes, cela leur arrivait d’échanger quelques gestes tendres en public
Nous redescendîmes à Montpellier fin juin. Elodie voulait aller à la plage prendre le soleil avant les vacances prévues en août. Mais je savais pertinemment qu’on n’irait peut-être pas à la plage. Sandrine m’avait appelée pour me demander quelques renseignements sur Elodie. Tant pis pour le bikini que je voulais étrenner.
Maman me regarda encore de travers. Ma tenue trop légère ne lui plaisait pas et me considérait presque comme une fille de joie.Lorsqu’on arriva, j’eus la demi-surprise de voir Sandrine, seule. On déjeuna d’une grande salade et de grillades faites au barbecue.
— Dis-moi Elodie, ça te dirait d’aller faire du shopping ? On pourrait faire plus connaissance.
Je manquai de m’étrangler.
— Je pensais aller à la plage, répondit Elodie. — Il vaut mieux y aller demain en fin de matinée. Il y aura moins de monde. — Bon d’accord, capitula Elodie, un peu déçue. Chérie, tu nous accompagnes ? — Non, répondis-je. Je suis un peu fatiguée. Et puis je crois que je dois parler avec maman. — Bon d’accord.
La déception d’Elodie était flagrante. Les deux femmes partirent vers des nouveaux horizons.

Je rejoignis maman dans la cuisine.
— Je sais que tu n’apprécies pas ma nouvelle vie, commençai-je. Mais c’est comme ça que je suis heureuse. — Je sais, je sais. Mais j’ai du mal à m’y faire. J’ai l’impression d’avoir perdu mon fils. — Je suis désolée. Je suis comme ça. — Et pour les enfants ? Comment tu vas faire ?
C’était là finalement, la principale inquiétude de mes parents. Justement : quel genre de père pourrai-je être avec une apparence de femme ?
— On verra le moment venu. Pour le moment, ce n’est pas à l’ordre du jour. Je ne sais pas encore ce qu’on fera. Peut-être qu’on fera comme si on était un couple de lesbiennes et quand le ou les enfants seront plus grands on leur dira la vérité.
Maman ne répondit pas. Mais je savais que cette réponse ne la satisfaisait pas. Que mon choix de vie ne lui plaisait pas.
. oOo.
Sandrine conduisit sa petite Peugeot vers le centre-ville. Elle traversa la zone commerciale, et s’engagea dans un quartier où les boutiques se comptaient sur le bout des doigts. Et encore, il ne s’agissait que de boulangerie et de petits commerces de bouche.
— On ne devait pas aller faire du shopping ? s’inquiéta Elodie alors que Sandrine se garait. — Oui, mais non, finalement, répliqua-t-elle.
Elle se tourna vers Elodie.
— Bon, je vais te parler franchement. Si j’étais un homme, je dirais qu’on est garé devant ma garçonnière. Avec une copine, je loue un petit studio dans lequel on se retrouve pour s’envoyer en l’air.
Elodie ouvrit des yeux comme des soucoupes.
— Tu trompes ton mari ? demanda Elodie qui n’en revenait pas. — Oui, mais qu’avec des femmes. Et aujourd’hui, j’ai envie de toi. — Au moins, ça a le mérite d’être clair. Et qu’est-ce qui te dit que je vais accepter ? — Quand on arrive à vivre avec un homme que l’on a convaincu de vivre en femme, je pense qu’on a une certaine ouverture d’esprit. Et puis, tu as dit que tu avais déjà essayé, mais sans apprécier. — Et tu penses me faire changer d’avis ? — Je vais essayer en tout cas. — Et si j’accepte, comment tu vas faire croire qu’on a fait du shopping ? — Disons que j’ai tout prévu, répondit Sandrine avec un sourire enjôleur. — Tu as vraiment tout prévu. Qui sait qu’on est là ? — Personne. A part ta chérie qui connaît mes intentions, mais qui m’a dit de me démerder. — Comment ça ? — Il ... elle a vite compris que j’étais attirée par les filles et que si je voulais coucher avec toi, il ne fallait pas que je compte sur elle pour te mettre dans mon lit. — Je vois, je vois...
Elodie resta silencieuse un moment.
— Bon, reprit Elodie, tu me la fais visiter, ta garçonnière ?
Un grand sourire illumina le visage de Sandrine.
— Et voilà, tu as tout vu ou presque, dit Sandrine en fermant la porte de la studette. Il y a une salle de douches derrière la porte.
En effet, le meublé d’à peine vingt mètres carrés ne contenait qu’un clic-clac déplié, une petite table et deux chaises. Deux verres séchaient sur le bord de l’évier. Une bouilloire avec des boîtes de thé et une machine Senséo montraient que l’appartement était vivant.
— C’est mignon, commenta Elodie. — Comme toi, répondit Sandrine en faisant glisser la bretelle de la robe sur l’épaule.
Elle approcha ses lèvres d’Elodie qui se laissa faire, non sans une appréhension. Elle accepta le baiser et la langue qui, elle aussi, voulait visiter. Très vite, les mains de Sandrine se firent baladeuses, glissant sur les seins lourds.
— J’adore tes seins. J’aimerais avoir les mêmes. — Si tu veux, je te les donne ! Tu n’imagines pas combien c’est chiant. — Oui, je me doute un peu. N’empêche ...
Sandrine fit glisser la robe, dévoilant la poitrine encore enfermée dans son écrin de dentelle. Elle les lécha à travers le tissu. Elle envoya la robe au sol en caressant les hanches, passant sur les fesses avant de revenir sur le sexe.
— Humm, coquine, ça a l’air de te plaire.— J’adore quand on me caresse. Et Emma adore me caresser. — Mais les caresses d’une femme sont bien plus excitantes. Tu vas voir.
Elodie défit à son tour la robe de son amante. Elle s’attarda aussi sur les seins, naturels contrairement à ceux d’Emma. Les tétons étaient bien sensibles, plus érectiles.
Bouche contre bouche, main contre chatte, les deux femmes s’assirent sur le canapé.
— Tu viens souvent ? demanda Elodie.— Deux ou trois fois par semaine. Ça dépend de ma copine ou des rencontres. — Et ton mari ne sait rien. — Non. Et c’est très bien comme ça.
Sandrine coupa la conversation en étouffant la question suivante.
— Montre-moi ton minou, dit-elle.
Elodie s’allongea, écartant les cuisses. Sandrine fit glisser la culotte sur les cuisses potelées.
— Et épilée en plus. J’adore !
Sandrine se jeta sur la vulve humide, suçotant les lèvres, débusquant du bout de sa langue le clitoris encore au chaud. Elodie gémissait. Finalement, Emma ou Sandrine, il n’y avait pas beaucoup de différence.Elle attrapa Sandrine par les cheveux et l’attira à elle pour l’embrasser.
— A moi, maintenant.
Elodie se glissa à son tour entre les cuisses de son amie, goûtant le nectar de femme.
— Tu es plutôt douée pour quelqu’un qui n’a jamais fait. — J’apprends vite. Et puis, quand on est une femme, on sait où ça fait du bien.
Elles multiplièrent les positions et sans atteindre des orgasmes fulgurants, elles prirent beaucoup de plaisir. Elles se douchèrent rapidement.
— Avant de te rhabiller, dit Sandrine, essaye ça. J’espère que ça ira et surtout que ça te plaira. Là, par contre, c’est Emma qui m’a guidée.
La blouse qui laissait les épaules dénudées, la jupe longue et les sandales compensées à hauts talons lui allaient parfaitement.
— Très bon choix ma chérie, dit Elodie. Merci beaucoup.
Elle passa son bras autour de ses épaules et l’attira à elle pour un baiser de remerciement.
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