Le site de l'histoire érotique
  • Histoire érotique écrite par
  • Fantasme
  • Publié le
  • Lue {{{NB_VUES}}} fois
  • 89 J'aime
  • 7 Commentaires

Cohésion d'entreprise

Chapitre 12

Travesti / Trans
— Merci ma chérie pour ce week-end. Grâce à toi, j’ai découvert de nouveaux plaisirs. — Comment ça ? dis-je, faussement naïf. — Ne me prends pas pour une idiote ! Sandrine m’a tout raconté de vos manigances. Et honni soit qui manigance ! comme dirait l’autre. Ça mérite punition ! Tiens, va préparer ton petit trou.
Elle me sodomisa copieusement. La punition n’en était pas vraiment une.
Nous reprîmes le travail. J’appréciai de plus en plus ces tenues légères. Mes petits seins pouvaient se passer de soutien. Et à part un string minimaliste, j’étais presque à poil. Le pied intégral par rapport à mes tenues de garçon d’avant.
Août arriva enfin. Samantha fermait sa petite entreprise. De toute façon, tout le monde était en vacances. Elodie me proposa de partir là où elle avait l’habitude d’aller, c’est-à-dire à Montalivet, chez les naturistes. L’idée ne me déplaisait pas, bien au contraire. Mais même si les nudistes étaient plutôt ouverts d’esprit, cela n’autorisait pas tout. Et mon état intermédiaire pourrait déranger, voire choquer. On oublia donc Montalivet pour louer une petite maison dans un village à l’intérieur des terres. La seule prestation était un jardin privatif bordé de hauts thuyas qui nous laissait une certaine intimité. L’océan n’était à quelques kilomètres, au bout d’un chemin qui traversait les pins. Le prix élevé nous ne permettait pas de louer plus qu’une semaine. Mais c’était déjà bien.
Semaine idyllique. Sea, sun and sex ! Nous tentâmes quand même une journée sur une plage naturiste. Je mentirais si je disais que personne ne fit attention à moi. Mais je n’eus aucune remarque désobligeante. Quelques rires moqueurs tout au plus.Si j’avais l’habitude de me balader nue chez moi, l’être en pleine nature était une expérience fabuleuse. Je me sentais déjà libre sous une simple robe, mais sans rien du tout, ce sentiment de liberté était total.
— Trop bien de vivre tout nu ! dis-je à Elodie. Ça serait bien si on pouvait louer dans ton camp l’an prochain. — Oui, c’est clair. Faudra qu’on se renseigne.
La semaine se terminait lorsqu’on sonna à la porte de notre location. Je nouai rapidement un paréo autour de mon corps et allai ouvrir. Je reconnus la propriétaire.
— Bonsoir les amoureuses ! dit-elle.
Bien que d’un certain âge, elle n’avait fait aucun commentaire sur le fait que deux femmes louent sa maisonnette. On l’avait invitée, elle et son mari, pour un apéro et faire connaissance. On discutait parfois si l’on se croisait dans le village. Sans être une super copine, elle restait une bonne amie.
— J’ai une proposition à vous faire, annonça-t-elle.— Oh, oh ! répliquai-je, un brin coquine.— Voilà, continua-t-elle en m’ignorant. Les locataires qui devaient vous remplacer se sont désistés. Alors, si vous êtes d’accord et si vous le pouvez, je vous propose de rester une semaine de plus à moitié prix.
Le deal était sympa. Tout le monde y gagnait. Nous une semaine de plus à moindres frais et notre propriétaire, une semaine sans trop de perte.
— D’accord, dit Elodie. Ça nous va. Venez dîner demain soir alors.— Parfait, acquiesça la proprio. A demain alors. On amènera le vin.
Nous passâmes la semaine sur la plage naturiste. Elodie était vraiment magnifique. On osa même faire l’amour dans l’eau, malgré le monde autour de nous. Nous sympathisâmes avec un couple, la quarantaine, curieux de notre relation. On s’échangea nos coordonnées, même s’ils n’habitaient pas en région parisienne.
Cette parenthèse s’acheva enfin. Nous rentrâmes à Paris pour retrouver la capitale qui reprenait vie après cette de transhumance estivale.
Le travail reprit. Certaines étaient parties, replacées par de nouvelles recrues, cette fois, un garçon et une fille. Damien était toujours là et n’arrivait pas à trouver un poste. Je le soupçonnais de placer la barre de ses exigences un peu trop hautes.
— Alors, commença-t-il, tu te sens bien en gonzesse ?
On n’était que tous les deux devant la machine à café. Mais je sentais bien que sa remarque n’était pas amicale.
— Eh, oui, comme tu vois. — Tu as bien kiffé le challenge d’entreprise. — Disons que ça ne m’a pas vraiment dérangé. — En fait, l’imbécile dans l’histoire, c’est moi ! cracha-t-il. — Mais non, pourquoi tu dis ça ? — Et il demande pourquoi, ce gros con ! Vous l’avez fait exprès pour vous foutre de ma gueule !— Mais jamais de la vie. Je n’étais même pas au courant du projet de Sam. C’était juste un jeu. Rien de plus. Tu ne vas pas me mettre ça sur le dos, non ? — Si ! Je suis passé pour un con et c’est de ta faute !
Et il tourna les talons.
Je n’en croyais pas mes oreilles. Après presque un an, il me tenait pour responsable de ce qu’il jugeait être une mascarade. C’était totalement irrationnel, infondé. Malgré tout, je décidai de garder cet épisode pour moi. Damien m’évitait, quand il ne me regardait pas de travers. Je me dis qu’avec le temps, cela lui passerait. D’autant plus qu’il n’avait rien dit depuis et qu’il s’était subitement réveillé aujourd’hui.
Tout bascula deux semaines plus tard. Alors que tout le monde se préparait pour aller déjeuner, j’annonçai que j’allais aux toilettes et que je les rejoignais. Damien m’emboîta le pas.
— Maintenant que tu es devenue une gonzesse, je parie que tu aimes la bite, me dit-il sur un ton qui ne me plaisait pas. — En quoi ça te regarde ? répondis-je. Et quand bien même ça serait vrai, qu’est-ce que ça peut te faire ?
Il me lança un regard prédateur.
— N’y pense même pas !
Soudain, Damien me fit peur. Ses intentions étaient mauvaises.
— On nous attend, dis-je en essayant de sortir de la petite pièce. — Ne t’en fais pas. On les rattrapera.
Il me prit par le bras et me poussa vers une cabine.
— Damien, arrête ! Tu vas trop loin.
Je me débattis, vainement. Il défit son pantalon et sortit un membre déjà dur.
— Voilà une vraie bite d’homme. Pas une queue de tapette.
Il me força à m’asseoir sur la cuvette, mais il était hors de question de passer à la casserole. Tant pis pour les convenances. Mon genou heurta ses parties, peut-être un peu trop violemment. Il s’écroula au sol, laissant échapper une plainte aiguë, les mains entre les jambes. J’avais mal pour lui et j’en pleurais. Mais c’était le seul moyen de l’arrêter. Je m’assis à ma place. Mon corps tremblait sans pouvoir s’arrêter. Elodie arriva, cherchant à savoir ce que je faisais. Elle me trouva prostrée. Je lui expliquai ce qui s’était passé. Elle se mit en colère, mais je l’arrêtai aussitôt :
— Va rejoindre les autres. Tu as qu’à dire que j’ai oublié un truc dans mon travail. Je vais aller voir Damien et lui dire de partir. J’arrangerai ça ensuite avec Samantha. — Tu es sûre ? C’est grave ce qu’il a fait. — Oui, c’est grave. Mais ce n’est pas une raison pour l’enfoncer encore plus. — Bon d’accord. Mais fais attention à toi. — T’inquiète ma chérie.
Je retournai dans les toilettes. Damien était là, assis par terre, des larmes coulant sur ses joues. En me voyant, il éclata en sanglots, se confondant en excuses. Je ne cherchai pas d’explication à son comportement. Moment de folie, stress ... Impossible de savoir. Il fallait trouver une solution.
— Rentre chez toi, dis-je. Personne ne sait à part Elodie. Et elle ne dira rien. A toi de trouver ce que tu feras ensuite. Si tu veux quitter la boîte, j’en parlerai à Samantha pour qu’elle te laisse partir dans de bonnes conditions.
Il ne répondit pas. Je retouchai mon maquillage et le laissai là pour rejoindre Elodie et mes collègues.
Damien démissionna. Samantha accepta de lui faire une lettre de recommandation. On apprit par la suite que sa copine l’avait planqué suite à ses aveux. Au final, la punition était toute aussi dramatique.
Mon contrat arrivait à son terme. Même si j’étais bien chez AzurWeb, il était temps de voguer vers de nouveaux horizons. Je postulai en tant qu’Emma dans plusieurs sociétés de services informatiques. Trois d’entre elles acceptèrent de m’embaucher et deux se rétractèrent lorsque j’avouai qui j’étais réellement. La dernière ne me posa pas plus de questions. La seule condition était de ne pas faire de vague. Pourquoi en ferais-je ? J’étais Emma et, à part de mettre la main dans ma culotte, qui pourrait savoir que j’étais un garçon ?
Au printemps suivant, j’épousai Elodie. On tira à la courte paille pour savoir qui de nous deux porterait la robe de mariée. Le hasard, à qui je donnai un coup de pouce, désigna Elodie. Mais malgré toutes nos précautions, notre couple s’agrandit très vite. Un petit Théo pointa le bout de son nez. Et malgré ses craintes, ma mère fut ravie de pouvoir pouponner à nouveau.
Diffuse en direct !
Regarder son live