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En col blanc

Chapitre 1

Première impression

Hétéro
J’entre dans cette grande tour en verre. Nouveaux locaux, nouvel environnement, nouvelle mission. Le patron vient en effet de me donner une nouvelle mission toute particulière. Je regarde les numéros défiler sur l’ascenseur. Septième étage. Les portes de l’ascenseur s’ouvrent sur mon nouvel espace de travail. Il s’agit d’un open-space d’une vingtaine de cellules avec une grande baie vitrée à gauche, les locaux communs au fond et trois bureaux sur la droite. C’est à cet étage que se conçoivent les gros contrats de l’entreprise. Dans l’open-space, une vingtaine de salariés, pour moitié des ingénieurs, pour moitié des commerciaux, doivent trouver des prestataires ou des clients, créer des contrats et les faire vivre. Il y a à peu près autant d’hommes que de femmes. En revanche, ils sont tous jeunes. Le plus âgé n’a pas la trentaine. À vingt-cinq ans, je suis dans la moyenne, peut-être légèrement en dessous. Aujourd’hui, c’est probablement ma tenue qui me distingue.
Tout en étant bien habillés, les occupants de l’open-space avaient un style décontracté. Mon costume-cravate fait peut-être trop rigide. Pour le premier jour, pour se présenter au chef de service, ça fera l’affaire, mais la cravate restera désormais au placard.
Je me dirige justement vers le premier bureau, celui du chef de service. Plus âgé que ses employés, il doit avoir la quarantaine. Tout comme eux, il ignore la réalité de ma mission ici. Je me présente à lui comme le nouveau conseiller juridique récemment affecté à son service. Un client mécontent a récemment attaqué l’entreprise en justice et, bien qu’il ait été débouté, créer un poste de conseiller juridique au service des contrats ne semble pas dénué d’intérêt. Le chef de service ne semble pas convaincu de mon utilité, mais il ne la conteste pas non plus. De toute manière, il n’a pas le choix.
Après cet entretien, je me dirige alors vers le troisième bureau pour m’y installer. Le second bureau est en fait une petite salle de réunion qui permet de recevoir un client ou un prestataire pour discuter d’un contrat. Mais, la plupart du temps, de telles réunions se font au restaurant...
Je m’installe dans mon bureau d’où je peux voir l’open-space. Les cellules cachent partiellement les occupants, mais j’observe cette équipe que je dois vite apprendre à connaître. Ils sont bien vingt, huit hommes et douze femmes. Tout le monde est présent puisqu’aucune cellule n’est vide. Ils ont l’air de fonctionner en autonomie, mais de se passer les dossiers par moments, probablement entre ingénieurs et commerciaux, pour coupler leurs compétences. Il ne semble toutefois pas y avoir de binômes prédéfinis. Cela risque de rendre mon travail plus compliqué. Je remarque également, de temps en temps, quelques regards intrigués dans ma direction.
Après ce premier temps d’observation, je me décide à aller me présenter. Il va bientôt être midi et j’avais amené quelques biscuits apéritifs et quelques boissons. Je me dirige vers la salle café et appelle l’équipe.
— Bonjour à tous ! Je m’appelle Alex, je suis votre nouveau conseiller juridique. Si vous avez un peu de temps, je vous invite à un petit apéritif de bienvenue.
Les regards se tournent vers moi. Chez les hommes, deux d’entre eux se jettent un regard amusé, un peu présomptueux, les six autres viennent naturellement se joindre au pot de bienvenue. Il y a plus d’originalité chez les femmes. L’une d’entre elles me regarde comme je les regarde tous, me détaillant de haut en bas. Une autre semble avoir exactement le même intérêt, mais pour l’apéritif cette fois, mais elle fait une moue déçue en notant qu’il n’y a pas de boisson alcoolisée. J’en repère une qui semble se détacher du groupe. Une brune aux cheveux assez longs et aux petits yeux marron. Elle a un nez effilé qui surplombe un sourire discret. Un peu plus petite que moi, son tailleur trace les courbes d’une poitrine bien dessinée sans être imposante. Elle affiche un peu plus de retenue que ses collègues, elle reste un peu en retrait, comme pour prendre du recul. Peut-être est-elle un peu timide. Peut-être s’agit-il de la personne pour laquelle on m’a envoyé ici.
Lors de mes premiers échanges avec mes nouveaux collaborateurs, je me heurte au scepticisme de certains. Les deux hommes qui s’étaient jeté un regard en coin, Denis et Antoine, estiment n’avoir absolument pas besoin de moi ici. Antoine m’interroge hautainement :
— À quoi est censé nous servir un conseiller juridique ?— Mon travail est de vous aider à prévoir les meilleures dispositions pour sécuriser vos contrats et l’entreprise en cas de litige. Je suis à votre disposition pour vous aider à étoffer vos contrats. Il suffit de passer me voir à mon bureau.— Jusqu’ici, nous n’en avons pas eu besoin et les résultats sont là. Demain, nous sommes vendredi, Denis nous invite à fêter son dernier gros contrat, tu n’as qu’à venir, tu verras qu’on s’en sort très bien seuls.— Avec plaisir.
Il semble au moins y avoir une bonne ambiance dans ce groupe et, même s’ils n’approuvent pas tous mon arrivée, ils semblent ouverts à l’idée de m’accueillir dans l’équipe.

Après avoir passé l’après-midi à régler les dernières dispositions administratives, je rentre chez moi. Plus précisément, dans le logement que l’entreprise me met à disposition le temps de ma mission. Il s’agit d’un appartement très confortable, sobrement meublé avec pas mal d’espace. J’y ai une chambre, une chambre d’amis, un bureau, un grand salon avec cuisine, une autre salle dont je me sers principalement comme dressing, pour le peu de vêtements que j’y ai, et une salle d’eau spacieuse avec une grande baignoire qui fait jacuzzi, mais dont je n’ai pas encore bien compris le fonctionnement.On m’a fait déposer des documents pendant la journée. Il s’agit des dossiers des employées du service des contrats. Je les parcours sans espoir de trouver quelque chose qui me mettra sur la voie de celui que je cherche, si l’on m’a envoyé sur place, c’est bien parque l’on n’a pas trouvé l’information nécessaire dans des dossiers. J’en apprendrai sûrement beaucoup plus sur chacun demain soir.

La journée de vendredi ne me voit pas très occupé, je n’ai pas encore été sollicité par mes nouveaux collaborateurs qui ne me trouvent pas encore d’utilité. En fin de soirée, nous allons tous chez Denis. Pour chaque gros contrat, les employés parient sur les prix que décrocheront ceux qui le négocieront. S’ils obtiennent sensiblement mieux que la moyenne des paris, celui qui met son nom sur le contrat invite toute l’équipe chez lui le vendredi soir. Ils sont visiblement organisés, car ils font du covoiturage que je devine adapté aux lieux de résidence de chacun. Seule Julie qui habite effectivement assez loin de tous, conduit seule. Pour cette fois, c’est Denis qui m’emmène puisque l’on va chez lui. Le trajet lui donne largement le temps de vanter les qualités qui lui ont permis de décrocher son contrat...
Sa maison est à la hauteur de son égo. Démesurée. Apparemment, c’est un héritage. Cela dit, j’ai pu parcourir les salaires de mon équipe hier soir dans mon appartement, et ce dernier me paraissait alors bien modeste. Après dix minutes à faire son propre éloge, entrecoupé des boutades et des félicitations de ses collègues, Denis sortit de sa cuisine boissons et amuse-gueules tout en allumant sa sono. On aurait dit une petite boîte de nuit privatisée pour une vingtaine de personnes. Évitant de trop abuser des boissons alcoolisées pour rester lucide, je profite de cette soirée pour découvrir l’équipe de manière plus personnelle.
Au bout d’une petite heure, une dizaine d’entre eux décident de jouer une partie de poker. Je me tiens un peu en retrait, observant la partie. Julie me rejoint discrètement.
— Tu ne joues pas au poker, Alex ?— Si, mais, je ne vais pas m’endetter dès le premier soir.— Tu n’as pas l’air d’être dans ton élément...— Je ne suis pas habitué à tant d’opulence, mais c’est surtout que je ne vous connais pas encore bien, j’apprends petit à petit.— Et tu apprends quoi ?— Sur toi, pas grand-chose, tu n’es pas non plus la plus expressive du groupe.— Alors, dis-moi ce que tu as appris des autres et, si ce n’est pas trop mal, je verrai si je peux t’aider pour moi.
Je lâche la partie de poker des yeux pour regarder mon interlocutrice qui me fait toujours son petit sourire discret, mais avec un regard un peu plus espiègle cette fois.
— D’accord. Commençons par le plus simple, Marc est marié, c’est le seul d’entre vous qui a une alliance et il joue un peu plus prudemment que les autres.— Oui effectivement, c’est le plus simple, tu n’as pas mieux ?— Je dirais que le plus facile, ensuite, c’est Denis, puisque nous sommes chez lui, on peut en apprendre plus sur lui. Il vit seul, mais il aime bien recevoir pour montrer le faste dans lequel il vit. Il s’en sort bien au boulot et il le montre autant que possible. Il s’estime beaucoup. Je pense qu’Antoine est du même acabit vu qu’ils se mettent en avant l’un l’autre.— C’est déjà mieux, mais je pense que tu l’avais déjà deviné hier.— C’est déjà pas mal en deux jours, non ? Mais je peux continuer. Claire est un peu fêtarde, elle semblait plus intéressée par la musique que par la partie de poker et elle a la main portée sur l’alcool, d’ailleurs elle est en train d’encaisser ses premiers verres sur le sofa profitant de la partie de poker comme d’une accalmie. Et Tom et Marie sont ensemble, ils font toujours leurs pauses café en même temps.— Ce n’est pas parce qu’ils font des pauses café ensemble qu’ils sortent ensemble...— Peut-être, mais, ils se sont éclipsés il y a une vingtaine de minutes en direction des chambres et ils ne sont toujours pas revenus.
Julie regarde un peu partout dans la pièce un peu surprise.
— Je reconnais que sur ce dernier coup tu m’as surprise.— J’ai le droit à un petit coup de main alors ?— Tu rentres avec qui ce soir ?— Je n’ai rien prévu, en fait je ne connais même pas le chemin...— Puisque c’est plus facile d’en apprendre sur quelqu’un chez lui, tu n’as qu’à venir voir ce que tu peux apprendre chez moi et je te redépose chez toi ensuite.
Nous quittons la soirée en saluant les autres qui nous regardent partir à la fois surpris et amusés.

Dans la voiture, nous discutons de banalités. Je regarde ma conductrice qui fixe la route. Elle a ramené ses cheveux dans un chignon très travaillé qui laisse sa nuque dégagée. Son chemisier est un peu plus décolleté que la veille et permet d’entrevoir la courbe de ses seins.Nous arrivons chez elle plus tôt que je ne le voudrais. Elle habite un appartement un peu plus spacieux que le mien, décoré avec goût, mais sans excès. Je ne vois dans l’entrée que des chaussures féminines, de même pointure, et un seul manteau. Julie nous sert deux verres de vin.
— Alors, que sais-tu de moi ?— Tu es plus discrète et mesurée que les autres. Sûrement un peu plus pragmatique. Tu vis seule ici et, je pense, depuis peu de temps.— Intéressant, quoi d’autre ?— Tu es belle et audacieuse.
Je lui arrache cette fois un sourire franc et une adorable petite rougeur sur les joues. Nous terminons nos verres paisiblement puis Julie s’approche de moi et pose ses mains sur mes hanches.
— Belle et audacieuse ? Et encore, tu n’as pas tout vu.
Julie m’embrasse du bout des lèvres, mais longuement. Je sens son souffle sur nos bouches soudées. Elle me tire petit à petit vers son canapé. Alors je la saisis à mon tour par les hanches et je viens l’asseoir sur moi, sur son canapé. Je l’embrasse cette fois à pleine bouche. Je sens ses petites mains déboutonner ma chemise pour venir caresser mon torse.
Elle se lève, retire son chemisier pour ne laisser que son soutien-gorge blanc et revient s’allonger sur le canapé en me prenant entre ses jambes et en m’attirant de ses mains. Je retire ma chemise et je m’allonge sur elle pour reprendre nos baisers. Je descends petit à petit vers son cou. Je dépose des dizaines de petits baisers sur son corps. Puis je me rapproche de ses seins. J’entends son souffle s’accélérer un peu. Elle passe ses mains dans mes cheveux pour me guider doucement vers sa poitrine. Je commence à embrasser ses seins. Arrêté par le tissu de son soutien-gorge, je prends le temps de le dégrafer en continuant de l’embrasser à la naissance de ses seins.
Une fois son soutien-gorge enlevé, je lèche la pointe de ses seins, d’abord du bout de la langue puis en venant les embrasser de plus en plus franchement. Au bout d’un moment, Julie me repousse et revient chercher ma bouche pour y déposer quelques baisers.— Viens, on sera mieux dans ma chambre.
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