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La Coloc’

Chapitre 1

Gay
Tout a commencé il y a deux ans. J’avais posé ma candidature pour un poste au ministère à Paris sans y croire vraiment et un peu contre toute attente, j’avais obtenu ma mutation. Il fallait que je sois installé dans la capitale pour le 1er septembre et, pris de cours, je n’avais pas eu d’autre choix que de loger provisoirement chez mon oncle et ma tante, à une heure de transport de mon lieu de travail.
Au bout d’une semaine, j’en avais déjà assez, à cause du temps perdu dans le RER et le métro et aussi de l’ambiance étouffante chez mon oncle qui n’était ravi plus que ça de m’accueillir sous son toit.
J’avais découvert un tableau d’affichage à la cantine où les collaborateurs pouvaient proposer toutes sortes de choses à côté des informations plus formelles des syndicats et des services administratifs.
Un jour où il y avait beaucoup de monde et donc d’attente au self, je préfère lire les annonces tranquillement plutôt que de faire la queue pour accéder à mon steak frites quotidien.Mon regard est attiré par l’offre d’un certain Nicolas :

Cherche deux ou trois colocataires pour louer un grand appartement dans le 12ème, à trouver une fois que nous nous serons rencontrés. Merci de me contacter au 06... .....

Je n’avais pas a priori réfléchi à cette solution, mais je commençais à me rendre compte que le prix des loyers allait me poser un vrai problème pour que je trouve à me loger dans Paris pas trop loin de mon boulot. Je me dis que je ne risque rien à essayer et note le numéro de Nicolas.En fin de journée, je décide de l’appeler pour en savoir un peu plus. J’ai même un peu peur que l’annonce soit ancienne et que le projet ne soit plus d’actualité.
— Bonjour, je m’appelle Julien, je travaille au ministère et j’ai vu votre annonce à la cantine pour une colocation.— Bonjour, moi c’est Nicolas. Super ! J’ai eu un autre contact hier et on a prévu de se voir demain à 18H30 à la brasserie des trois Chopes porte de Bagnolet. Vous... tu veux te joindre à nous ? Ca te va comme horaire ?— Oui... parfait pour moi. Il y a encore de la place dans la coloc’ ?— Oui. Vous êtes mes deux premiers contacts. Tu as déjà vécu en coloc’ ?— Euhh, non.— Pas de souci. C’est cool. A demain alors ?— A demain.
Je raccroche. Et je prends conscience que je bande. La voix de Nicolas m’a fait un effet étrange. Il a l’air d’être très à l’aise et chaleureux et mon imagination a visiblement commencé à vagabonder pendant notre conversation.
Je suis gay. J’ai 29 ans et je ne me suis intéressé qu’aux mecs depuis l’éveil de ma sexualité. C’était une des raisons de ma demande de mutation. Je me sentais à l’étroit à Besançon et ma dernière histoire d’amour qui avait mal fini me donnait le sentiment de tourner en rond. Chaque rue, chaque monument, chaque bar de la ville me rappelaient les bons moments passés avec Adrien et je commençais à avoir peur de ne jamais réussir à tourner la page.J’ai un peu d’appréhension à l’idée de colocation avec d’autres mecs. A la fois, je trouve le projet excitant, au-delà de son côté pratique et intéressant financièrement, mais je crains aussi l’évolution des relations au sein de l’appartement si je tombe sur trois bons hétéros finalement assez peu ouverts.
La nuit avant le rendez-vous avec Nicolas, je dors assez mal. J’ai vraiment envie de quitter la maison de mon oncle et crains de trop m’enthousiasmer pour cette piste qui demain peut-être ne sera qu’une impasse. Je me masturbe dans ma chambre en pensant à la voix de Nicolas et en imaginant son corps que je dessine dans mon imagination.Le lendemain, la journée de travail se passe sans événement particulier et je quitte le bureau assez tôt pour ne pas être en retard au rendez-vous.Dans l’après-midi, j’avais reçu un SMS de Nicolas
— N / Salut Julien. Pour que l’on se retrouve tout à l’heure, je serai en terrasse, jean et polo vert.— Moi/ Salut Nicolas. Merci ! Moi Chemise bleue et pantalon beige.— N / OK !
Je sors du métro Porte de Bagnolet et fais le tour du rond-point pour trouver la brasserie.Je repère un beau brun en polo vert assis à la terrasse. Ne trouvant pas d’autres clients habillés de la même couleur, je me dis que ça doit être Nicolas et je vais vers lui le cœur battant un peu plus vite que d’habitude.
— Nicolas ?
Il lève les yeux de son smartphone et me regarde.
— Oui ?— Je suis Julien.— Bonjour Julien ! Assieds-toi !
Je prends la place en face de lui, déjà sous le charme de ses traits fins et de ses yeux clairs. Les bruns aux yeux bleus me rendent dingue. Je bande malgré la tension que je ressens.
— On attend Marc qui est aussi intéressé par la coloc.— OK.— Il a quelques minutes de retard.— OK.— Tu prends quoi ?— Un demi.
Nicolas commande ma bière et nous commençons à faire connaissance. Je comprends qu’il travaille dans une pépinière de start-ups à côté de notre bâtiment et que son entreprise partage l’accès à la même cantine que le ministère.
— Donc tu n’as jamais vécu en coloc ?— Nnnnn non.— Et c’est quoi ta motivation ?— Je viens de Besançon, je suis hébergé chez un oncle qui habite assez loin pour le moment et je vais pas pouvoir payer un loyer élevé.— OK ! Tu as des questions sur la façon dont ça se passe ?
Nous échangeons sur différents aspects de l’organisation pratique et je l’écoute avec plaisir. J’aime sa voix, son regard et sa jolie petite tête de mec sexy.
Il me raconte être un habitué des colocations et partage avec moi un réel enthousiasme pour ce mode de vie.Nous sommes rejoints par Marc un quart d’heure plus tard. Le courant passe bien également avec lui, beau blond d’une trentaine d’année, cheveux courts, yeux verts. Marc est photographe et travaille pour le moment pour différents magazines de la presse féminine.Après une bonne heure de conversation, Nicolas résume ce que nous nous sommes dit :
— Bon, donc, si je résume vous êtes partants tous les deux.— Oui !— On commence à chercher un T5, quatre chambres et une pièce à vivre. Je pense que nous trouverons un quatrième facilement.
Une question me traverse l’esprit.
— tu ne veux que des mecs ?— Oui. C’est beaucoup plus simple à gérer. Les colocs mixtes ça ne marche pas plus de deux jours...— OK.
Nous échangeons nos numéros de portable et emails pour faciliter nos échanges pendant la recherche de l’appartement idéal.Au moment de nous quitter, j’ai un sentiment particulier. Il y a dans l’air quelque chose d’indéfinissable. Comme une forme de plaisir naturel d’avoir passé ce moment ensemble alors que nous ne nous connaissions pas ce matin.Je me sens bien. Evidemment, j’aimerais coucher avec Nicolas et Marc, mais le sujet du jour n’est pas celui-là. J’ai très envie d’essayer de partager cette vie communautaire avec eux, je me dis que l’expérience mérite d’être vécue.Au moment de nous quitter, un léger flottement m’intrigue et me fait bander à nouveau. J’ai l’impression que nous avions envie de nous embrasser comme des copains qui se connaissent depuis longtemps et que nous avons été rattrapés par les conventions qui nous ont poussés à seulement nous serrer la main...
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