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La Coloc’

Chapitre 3

Gay
Rendez-vous est pris pour la signature du bail quarante-huit heures plus tard. En attendant, je repense en permanence au petit cul à tomber de Sébastien et à sa queue avec laquelle j’aurais bien aimé m’amuser. J’ai beau venir de province, j’ai déjà une bonne expérience des mecs et je sais ce que je veux.
N’y tenant plus, je tente de prendre contact par SMS dès le lendemain matin puisque nous étions d’accord pour nous revoir.
— Salut Sébastien, c’est Julien.
La réponse ne se fait pas attendre.
— Salut Julien. J’avais envie d’avoir de tes nouvelles.— Moi aussi. Je pense à toi sans cesse depuis hier...
Silence
— Ca te gêne que je te dise ça ?— Non pas du tout. Excuse-moi, j’ai dû prendre l’appel d’un client avant de te répondre.
Je suis rassuré.
— J’avais très envie de te faire l’amour hier.— Et moi que tu me prennes. Mais j’ai adoré quand tu as joui sur moi.— Vrai ?— Oui. Tu t’es bien occupé de mon petit anus.— Il me manque.
Un petit temps mort et je reçois un MMS. Je n’en crois pas mes yeux. C’est une superbe photo de son cul bien offert. Je bande aussi sec. J’ai l’impression de reconnaître chaque poil que ma langue a doucement léché la veille.

— Tu aimes ? Il te manquera moins comme ça ;-).— J’adore. Merci. Tu me fais bander à fond.— Ta queue me manque.
Je ne peux pas vraiment faire moins que de lui envoyer une photo moi aussi. Il y a quelques mois, j’avais chatté avec un mec du sud et j’avais fait toute une série de photos de mon petit corps excité par son regard à distance. Je lui choisis une photo de mon pénis au repos, sage, mais j’espère appétissante pour lui.
— Hummmm, merci Julien. Envie de te sucer à fond.— Mmmmm, j’aimerais bien. J’aime beaucoup ta queue aussi.— C’est une demande pour une autre photo ? ;-)— Si tu veux...
Et je reçois un autre message à tomber à la renverse. Sa queue est effectivement plus qu’au- dessus de la moyenne et il m’a gâté : une photo au repos et une le sexe pointé vers le ciel. Il a des érections spectaculaires le petit agent immobilier...
— Waouhhh, c’est trop beau. Envie de toi. Ta queue est superbe.— Tu mouilles là ?— Oui. Et toi.— Oui. J’imagine ton gland qui cherche à entrer dans ma chatte.— Vraiment ?— Oui. Je suis très passif et tu m’as rendu fou hier. Je suis tombé amoureux de ton gland.— Wouf ! Cool ! J’adore l’idée de te faire l’amour.
Un autre moment de silence
— Dis Julien...— Oui.— Ça t’amuse que l’on parle de cul comme ça ?— Oui. Beaucoup. Ca m’amuse et ça m’excite. Je vais pas pouvoir beaucoup bosser aujourd’hui.— Est-ce qu’on parle de cul...— ... Excuse-moi... j’ai pas compris.— Je veux dire... est-ce qu’on parle de cul... parce qu’on n’ose pas parler d’autre chose ?
Je réfléchis au sens de ses mots et j’ai peur de ne pas comprendre ce qu’il veut dire.Tu veux dire... oser dire que j’ai envie de te revoir et de passer une nuit avec toi... ?
— Oui... je veux dire ça...— Alors je te le dis : j’ai très envie de passer une nuit avec toi...— Moi aussi. Dans la coloc’ ?— C’est peut-être un peu... rapide... comme démarrage non ?— Je plaisante... ;-). Tu viendras chez moi ? Samedi soir ?— Oui... j’en rêve déjà...— Cool !— Tu veux jouer avec moi ?— Oui, à quoi ?— Demain quand vous viendrez signer, ne mets pas de caleçon. J’en mettrai pas non plus. Et j’espère que tu pourras me caresser le cul.— En tout cas, je banderai.— Tu as parlé à Nicolas de...— De cul ?— Oui. De ce qui s’est passé...— Non, je ne lui ai rien dit et il n’a pas fait d’allusion à la visite de l’appartement avec toi.— OK. Je suis dans le bureau de mon boss au fond de l’agence. C’est le plus discret et je me masturbe en pensant à toi ? Tu veux une vidéo ?— T’es dingue ?— Juste envie de toi...
Je reçois les images de sa superbe verge, il est appuyé sur une table de réunion, pantalon et caleçon à mi-cuisses. Son pénis se dresse entre les pans de sa chemise blanche et j’admire le volume du gland décalotté qu’il tend vers l’objectif. Il étale les gouttes de precum qui perlent en haut de sa tige virile sur la peau violacée et brillante.
— Tu aimes ?— ... Je n’ai plus de mots. Envie démente de te prendre dans ma bouche...— Je sens tes lèvres...
Puis soudain, l’image se brouille. Je comprends aux mouvements saccadés de son iPhone qu’il se rhabille précipitamment avant que la connexion ne soit interrompue. Il a dû être surpris en train de se masturber dans le bureau de son patron... Il faudra que je lui demande quelles sont les pratiques en vigueur dans son agence...
Quelques minutes plus tard, nous reprenons contact avant de commencer à travailler.
— Tout va bien ?— Ouiiiii ;-). Mon boss arrivait, mais il est passé se faire un expresso et j’ai eu le temps de me rhabiller.— Cool. Il est sympa ?— Oui. Petit père de famille super sexy...— Tu me raconteras...— Tout, je te raconterai samedi, pendant que tu me baiseras... ;-)— Bonne journée...— Bonne journée à toi. Bande bien.— Tu vas me manquer...— Toi aussi... A demain pour la signature... et les caresses...
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