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La Coloc’

Chapitre 8

Gay
Le soir, je rentre assez tôt du boulot. Je suis le premier dans l’appartement, Nicolas arrive peu après. Il vient me voir dans ma chambre. Je suis allongé sur mon lit et lui, debout dans l’encadrement de la porte.
— Tu as passé une bonne journée ?— Oui, et toi ?— Cool. Tu sais si Marc sera là ce soir ?— Non, je ne l’ai pas vu et je n’ai pas de nouvelles.— OK, on verra.
Nicolas semble hésiter.
— Ce matin... tu n’as pas été gêné ? Sincèrement ?— Non... non... aucun problème...— Une coloc’ ça marche à la fois quand chacun se sent libre de faire ce qu’il veut, mais il faut que les autres soient OK...— Rassure-toi...
J’hésite. Est-ce que c’est le moment ?
— En fait ça m’a...— Plu ?— ... ben oui...— J’ai rêvé ce matin ou tu bandais sous la table du petit-déj ?
Je ne sais pas quoi répondre. Nicolas vient s’asseoir sur mon lit et fait en sorte de coller sa cuisse contre la mienne. Il se tourne vers moi et je suis séduit par la lueur sexuelle qui anime son regard. Il glisse sa main entre mes jambes et vient l’appuyer fortement contre la bosse de ma queue qui prend du volume à chaque seconde. Il repère qu’elle gonfle le long de ma cuisse droite sous le tissu du jean tendu et caresse l’endroit où mon gland déforme le denim.
— Je n’ai pas rêvé...

Je suis bloqué, incapable de faire un geste. Qu’est-ce que notre cohabitation va devenir si nous commençons à tout mélanger ? Et d’un autre côté, j’ai furieusement envie de lui.
— J’ai envie de toi depuis la première fois qu’on s’est vus...
Je me sens libéré d’un poids. Et immédiatement, je doute. Ce matin, Luc, ce soir, moi, il semble passer dans les bras d’un mec puis d’un autre en fonction de ses pulsions animales.
— Et Luc ?— Luc ? C’est un super coup. Il a un cul d’enfer.
Il continue à me caresser le gland à travers mon jean et je sens ma queue qui brûle de désir sous l’effet du frottement et du charme puissant qui émane de lui. J’ai envie de retirer sa main au moins autant que de lui sauter dessus et de me vautrer sur la toison sublime de son torse. Je voudrais lécher chaque poil de son corps troublant.
Nicolas comprend mon trouble. Il est intelligent et ressent mon hésitation. Il pose la main sur ma nuque et attire mes lèvres vers les siennes.
J’abandonne toute idée de résistance et bascule dans le plaisir absolu de la tiédeur moite de sa bouche. Son baiser me touche. Il est fougueux, généreux et tendre. Je le ressens sincère, plus profond qu’un préliminaire qui, dans les rencontres de hasard, annonce simplement un rapport des corps plus intenses.
Le baiser dure. Nous nous découvrons, attentifs lui comme moi à cette forme de complicité ultime entre deux hommes. Deux mecs qui se sont embrassés de cette façon-là scellent un pacte définitif. Si je ne fais pas attention, je vais tomber amoureux de lui... si ce n’est pas déjà trop tard. Lui, dans ce baiser, me montre autre chose que sa quête avide du plaisir charnel comme ce matin. Je suis prêt à céder.
Il abandonne la pression sur ma queue et glisse la main sous mon polo. Ses doigts d’une infinie douceur caressent les poils de mon ventre et je n’en bande que plus fort. Je ne veux pas quitter ses lèvres et je rêve de ses mains qui exploreraient mon corps avec cette tendresse de l’instant qui me trouble profondément.La Coloc’ (9 bis)Nicolas s’écarte de ma bouche et ses doigts commencent à défaire les boutons de mon jean un à un. Il glisse la main dans mon caleçon et s’empare de ma queue coincée entre les muscles de ma cuisse et le denim raide. Mon gland frotte contre le grain épais du levis et je ressens une brûlure légère qui se transforme tout de suite en sensation de plaisir.
Ma queue se dresse à la verticale de mon bas-ventre. Je sens son regard chargé de désir sur mon pieu dressé. Nos regards se croisent par intermittence et j’y lis de l’excitation et une forme d’intelligence du moment que nous partageons.
Il commence à me sucer. Je me laisse faire. Il n’ignore aucun détail de mon pénis et je sens la douceur de sa langue qui suit le tracé des veines qui gonflent mon sexe, se régale de la dureté de mon gland, joue avec le frein qui manque de me rendre fou à chaque fois que sa langue s’y attarde. Rien ne lui échappe, pas même l’orifice ultime dont il cherche à écarter les petites lèvres sensibles comme pour y pénétrer.
Je me laisse faire, ce qui pour moi veut dire renoncer à mes penchants dominateurs. Je comprends que lui aussi aime imposer sa loi et je ne veux pas le contrarier. C’est inutile. Pas besoin de lui appuyer sur la tête pour qu’il m’avale plus profondément, sa bouche a déjà fusionné avec ma queue. Mon gland connaît la douceur de son palais à chaque fois que la pénétration de mon pénis dans sa bouche va plus loin dans la profondeur de sa gorge agile. Je m’appuie sur mes deux mains posées sur le lit derrière mon dos, tends le bassin vers sa bouche gourmande et regarde ses lèvres former sur ma verge un anneau parfait. Il change de place et vient s’agenouiller entre mes cuisses. Parfaitement dans l’axe de mon corps qui s’oublie sous ses caresses, j’ai l’impression que ma queue ne m’appartient plus. Elle est en lui. Elle est lui à cet instant précis.
Je sais alors que s’annonce une éjaculation particulière. Une de ces vagues qui me renversent alors que je peux être parfaitement immobile, comme figé dans la pierre et l’attente pendant que l’énergie d’un autre s’affaire pour me vider de ma semence. Il lève les yeux vers moi et je chavire en me perdant dans ses yeux clairs. Il replonge sur ma queue et je bascule dans le plaisir de me fondre dans sa bouche-sexe.
J’ai peur cependant qu’il me trouve indifférent alors que c’est tout l’inverse qui m’anime le cœur. Il faut que mon regard lui dise comme j’aime notre complicité. Il me fixe et je crois qu’il comprend. Je sens dans mes couilles que les vannes vont bientôt s’ouvrir.
Nicolas s’interrompt, se met debout devant moi, les yeux plongés dans les miens. Puis il ouvre son jean, le baisse à mi-cuisses et fait jaillir de son caleçon la queue longue et épaisse qui ce matin a suscité mon admiration silencieuse. Qu’est-ce que ça peut être beau un sexe de mec ! Il reprend sa position à genoux entre mes jambes et maintenant se masturbe en cadence sur le rythme des va-et-vient de sa bouche brulante le long de mon sexe.
Nous ne disons rien, nos corps et nos regards communiquent mieux que ne le permettraient des mots maladroits. Dans le silence, nous entendons le bruit des clés de Marc dans la serrure...
— M...
Nicolas se relève précipitamment et tente de cacher son sexe gonflé à fond dans son jean trop étroit. Même problème pour moi, j’ai presque mal à remettre ma queue au bord de l’explosion dans mon 501.
— Vous êtes là ?
Nous avons juste le temps de reprendre une apparence normale avant que Marc apparaisse sur le seuil de ma chambre.
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