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La Coloc’

Chapitre 10

Gay
Son gland dur comme la pierre roule sur ma langue, je l’enserre entre mes lèvres et je sens sa queue tout entière se tendre de plaisir. Il continue à me rendre fou en s’amusant aux mêmes jeux sur ma queue. De longues minutes passent. Ses doigts visitent ma chatte. J’ai toujours autant envie qu’il en entre au moins un doigt dans mon anus qui n’attend que ça, mais il préfère jouer avec mes nerfs. Nicolas bouge et glisse la tête entre mes cuisses. Je replie ma jambe droite pour lui laisser le passage. J’espère avoir compris ses intentions...
Oui... sa langue commence à fouiller la toison de ma raie. J’ouvre mon trou par réflexe pour attendre le premier contact...Ca y est, il me caresse l’anus de la pointe mouillée de sa langue toute douce. Nous sommes à peu près de la même taille et je soulève sa cuisse pour me glisser moi aussi vers son orifice caché. 69 parfait. Lovés l’un contre l’autre, nous nous léchons mutuellement la rondelle. J’aime le contact de ses poils mouillés par ma salive et la douceur des plis de la peau rose pâle qui protège l’entrée interdite de son corps de rêve.
Un de ses doigts va-et-vient doucement sur mon trou. Je commande à mon cerveau de m’ouvrir un peu plus. Une idée me traverse l’esprit en un éclair. Je ne sais pas s’il est passif alors que j’ai furieusement envie de plonger ma queue dans sa petite chatte poilue... mais peut-être a-t-il les mêmes envies d’explorer les profondeurs de mon ventre ? Mais ce soir, je suis prêt à reconsidérer la quasi-exclusivité de mes pratiques. Je n’offre mon trou que rarement et à condition que le mec me fasse perdre mes moyens. Dans l’état où m’a mis Nicolas, je crois que les critères sont réunis et je commence à avoir une envie sincère et probablement irrépressible de sentir la chaleur de sa queue au fond de moi. Je comprends que j’ai envie de faire l’amour avec lui depuis ce matin quand il est apparu à poil dans la cuisine. Je me suis vu à la place de Luc dont j’ai compris sans savoir pourquoi qu’il avait grimpé aux rideaux en se faisant prendre une bonne partie de la nuit par mon colocataire.
Je me reconcentre sur l’anus de Nicolas qui lui aussi s’ouvre petit à petit sous l’effet de mes caresses buccales. Je comprends cela comme une invitation, mais je n’ose pas aller plus loin pour le moment. Je le laisse avancer ses pions. Ce qu’il fait bientôt en enfonçant, enfin... son index dans mon intimité folle de plaisir. C’est lent, doux et divin. Je ressens l’avancée de chaque millimètre alors que le diamètre d’un doigt n’est pas supposé produire des effets exceptionnels dans le cul d’un mâle en rut comme je le suis à cet instant précis. Mais comme Nicolas m’a emmené dans un monde de sensations sublimées ce soir, et qu’en plus je n’ai pas l’habitude de me faire baiser, je sens chaque détail de la pénétration de son doigt magique. J’ai l’impression qu’il me remplit, non pas par son volume, mais par l’intention mentale qu’y met Nicolas. Ce sont le doigt et l’âme de Nicolas qui me fouillent. Il ME pénètre.
Je sens qu’il le fait en restant attentif à chaque souffle de ma respiration, à chaque contraction de mes muscles, à chaque frisson de ma peau. J’ai envie de m’abandonner entre ses mains pour recevoir plus tard l’assaut de son sexe... mais sous ma langue son trou entrouvert semble réclamer autre chose et je laisse libre cours à mon envie de l’explorer. J’entre à mon tour mon index droit dans son anus qui s’écarte doucement sur mon passage. Il se contracte et la fermeté de son emprise sur mon doigt augmente encore mon érection. J’imagine déjà ma queue dans cet étau... et je sens ma queue qui laisse échapper un jet de mouille...

Dans ce genre de situation, je suis toujours partagé entre l’abandon et l’action. Est-ce que je le laisse me pénétrer de sa belle queue puissante ou est-ce que je prends l’initiative de m’enfoncer en lui pour jouir de ce sentiment de possession si particulier ? Sa langue sur mon anus m’électrise. Comme le déménagement d’hier m’a un peu fatigué, je me laisse un peu aller et c’est presque dans une demi-conscience que je l’entends bouger dans la chambre. Mon anus mouillé par sa langue experte est abandonné. Il ouvre un tiroir, un autre puis revient s’allonger sur le lit. Je me mets sur le dos pour le regarder, pour l’admirer et il vient s’agenouiller à mes pieds. Il saisit mes chevilles et lève mes jambes en les repliant. Je lui offre alors mon cul impatient que je tends vers sa queue. Il commence par me bouffer le cul avec encore plus d’ardeur que tout à l’heure.
Son menton râpeux de la barbe qui a poussé aujourd’hui me brûle l’anus, mais je donnerais n’importe quoi pour qu’il continue éternellement.
Il me maintient les jambes écartées et j’aime le contact de ses mains musclées sur le dessous de mes cuisses. J’ai un peu l’impression de lui montrer une facette animale de moi, mené par ses désirs et le plaisir purement physique de sa bouche sur ma chatte ouverte.
Il aime bouffer les culs de mecs, cela se sent et se voit dans la lueur de ses yeux clair. Il me laisse reposer les pieds sur le lit et ouvre le sachet d’une capote qu’il déroule sur son sexe dressé. Puis il enduit son pénis prêt à l’action de gel. Ses doigts gluants du lubrifiant viennent se poser sur mon trou. Il me prépare avec soin et beaucoup de douceur. Le contact est un peu froid sur ma rosace échauffée par ses caresses est totalement jouissif.
C’est donc lui qui va me prendre. Je me sens bien avec lui. Ses mains saisissent à nouveau mes jambes et mes pieds touchent presque le mur au-dessus de ma tête quand il me met en position pour subir son premier assaut. Mon cul est offert au maximum, ma raie poilue ne lui cache rien de mon anus brillant de gel. Il avance un peu maladroitement sur les genoux, le lit est un peu mou et nous roulons comme sur un bateau. Il trouve son équilibre et vient poser son gros gland dur contre mon trou. J’ai envie de lui, à hurler. Il s’enfonce en moi et en même temps je vais vers lui pour l’absorber. Le gland me fait un peu mal au passage de la première barrière, mais c’est supportable. L’effet du gel généreusement étalé se fait sentir et je comprends qu’il a déjà enfoncé une bonne longueur de sa verge dans mon ventre. Je le sens en moi, comme s’il m’était familier, assez épais pour me sentir bien rempli, mais pas trop non plus au risque de me faire mal et de me pousser à renoncer.
Je ne cherche pas la performance et absorbant des sexes ou des godes de tailles ahurissantes. Je veux sentir la queue de mon amant à sa place dans mon anus, comme si cet accouplement était la plus naturelle des choses entre des hommes qui s’attirent.
Il commence des mouvements de va-et-vient dans mon cul en chaleur et j’aime la puissance maîtrisée de ses coups de reins. Je vois mentalement ses petites fesses poilues se contracter au moment où sa queue avance au fond de moi.

— Ca va ?
Il s’inquiète de moi avec douceur.
— Oui, ça va !— Je te fais pas mal ?— Non... c’est trop bon...— Cool !
Il continue à me ramoner le ventre, je ne quitte pas ses yeux dans lesquels je lis maintenant quelque chose de plus sauvage, comme un éloignement dans un monde où il se concentrerait sur les sensations procurées par son sexe à l’œuvre. Puis il semble revenir à lui, à notre présence partagée.
Il plie les bras sur lesquels il s’appuie pour se maintenir en équilibre pendant qu’il me baise activement et vient poser ses lèvres sur les miennes. Baiser terriblement humain et bestial à la fois.
Il murmure...
— J’adore ton cul.
J’hésite...
— J’adore ta queue.— Je sens que tu me baises bien la queue pendant que je te baise le cul. C’est génial.
...
— Je comprends ce que tu veux dire...
Je connais parfois cette sensation d’un cul de mec qui s’empare de ma queue comme s’il s’agissait d’une bouche experte. Certains sont des conduits chauds et glissants... d’autres de véritables sexes qui déclenchent d’étonnantes éjaculations.
Il reprend... cherchant presque ses mots...
— C’est trop bon...— Continue... baise-moi bien...
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