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La Coloc’

Chapitre 20

Gay
La porte à peine refermée, Nicolas, toujours à poil et à moitié en érection s’effondre dans un fauteuil. Je m’installe sur le canapé en face de lui. Je bande toujours à fond tant cette soirée m’a ravagé le cerveau. Nicolas a envie de revenir sur ce qu’il vient de se passer.
— Putain... quel mec ! T’as vu ça ?— Quoi, sa queue ?— Oui, mais pas seulement. Sa chatte... cette façon de s’asseoir sur nous comme si c’était totalement anodin... J’ai jamais vu un truc pareil...— Ca t’a excité ?— Complètement... j’ai du mal à m’en remettre...
Nicolas joue doucement avec son pénis et son prépuce qui cache et révèle à mes yeux son gros gland violacé.
— Tu penses qu’il se tape des clients tous les soirs ?— ... Non... je pense que ce soir, il était vraiment motivé... par nous.— T’as envie de le revoir ?— Oui...ça serait sympa. Mais je me vois mal me faire baiser par lui... et toi ?— Non, pareil... pas possible... sa queue est juste pas envisageable...— Tu penses que ça lui pose un problème ?— Peut-être... il en est fier, je crois, mais ça doit pas être si simple...— Moi j’aime bien quand le mec me l’avale complètement...— Oui... moi aussi... je pense que nous on est à la taille maxi pour ça...
Nicolas se concentre sur son sexe et je me masturbe en le regardant. J’ai furieusement envie qu’il me suce.
— Nicolas ?— Oui ?— ... Non rien...

Nicolas me regarde dans les yeux.
— Tu veux que je te suce non ?—..... Oui... j’aimerais bien...— Tu peux demander... faut pas être gêné... j’aime bien te faire plaisir.
Nicolas vient s’agenouiller entre mes cuisses et commence une fellation sublime. D’abord en léchant mon gland découvert comme une glace qui fonderait sur sa langue brulante. Il poursuit jusqu’à m’avaler totalement dans une gorge profonde qui me fait presque m’évanouir de plaisir. Il s’arrête juste au moment où je sens que je vais jouir. A nouveau, j’admire son adresse et son intuition.Il se rassied en face de moi. J’ai envie de me faire jouir, mais je veux aussi faire durer le plaisir.
Nicolas reprend notre conversation.
— Tu aurais joui dans son cul tout à l’heure ?— Pendant la double ? ... non... je crois pas... c’était bizarre... j’étais complètement chaud et en même temps, il me manquait quelque chose.— Oui... moi pareil... mais j’ai adoré sentir ma queue contre la tienne...— C’est pas évident comme ça... je pense que c’est top pour le passif...— Oui... t’as raison. Moi je préfère sentir la chatte du mec tout autour de ma queue... tu vois... quand tu sens qu’il te baise avec son anus comme une bonne bouche...— Oui... je vois bien.
Nous sommes à deux doigts de sombrer dans une forme de somnolence... comme pour nous réparer après ces trop fortes émotions...
— Julien ?— Oui ?
Je sors de ma torpeur...
— Tu me prends ?— Là ? Maintenant ?— Oui... j’ai envie... depuis tout à l’heure... en fait, je voulais ta queue pour moi...
Je suis épuisé. J’ai plutôt envie de dormir, mais Nicolas glisse sur le fauteuil, lève les jambes, les écarte et passe la main droite sous sa cuisse pour venir se caresser le trou...
— Regarde... ma chatte a envie de toi.
Il joue à écarter les bords de son orifice poilu et se pénètre avec l’index.Le spectacle me rend dingue et je sens ma verge prête à exploser. Je me lève, trouve une capote et du gel un peu dans la précipitation et je viens me pencher vers Nicolas toujours affalé dans le fauteuil, les jambes en l’air et le cul offert à ma pénétration.
— Viens... viens me baiser...
Je ne me fais pas prier. Il est tard. J’ai envie d’aller dormir, mais je dois jouir avant.J’appuie mon gland sur ce trou que je commence à bien connaître... je m’enfonce facilement, les anneaux fermes de son intimité s’ouvrent pour m’absorber tout entier.
— Baise-moi bien...
Je le pilonne sauvagement. Trop de testostérone accumulée ce soir. Je ne réfléchis plus... il faut que j’éjacule... et le corps bandant de Nicolas est mon paradis en cette heure avancée de la nuit...
— Oh oui !!!!! C’est bon... Putain... baise-moi bien.....
Je sens mon gland avalé... objet de toutes les attentions de sa chatte poilue... Je vais jouir...
— Ouiiiiiii... jouis Julien...
et au moment où mon sperme jaillit pour remplir la capote au fond du ventre brulant... Nicolas me déchire la conscience :
— JE T’AIME !!!!!!!
Quoi ? Que vient-il de dire ? Est-ce que ces mots ont un sens ce soir ? Les a-t-il prononcés parce qu’il prenait son pied et basculait dans une extase hors de son contrôle ou les pensait-il ? Les pense-t-il ? Faut-il que j’ouvre les yeux sur quelque chose qui ne serait pas qu’une attirance physique, bestiale, irrésistible ????Je m’effondre sur lui, la queue prisonnière de son cul velu baigne dans mon jus au fond de la capote. Son regard fixé au plafond revient vers moi. Il me fixe et me sourit...
— Julien...
Je ne sais pas si je dois lui répondre.
Je t’aime...
J’avais bien entendu et voici que je dois me résoudre à l’évidence. J’ai envie de pleurer. Envie de fuir et de rester.
Il écarte les bras et me serre contre lui.
Je pose mes lèvres sur les siennes. Nous nous embrassons longuement puis, presque à bout de souffle, j’abandonne sa bouche.
Je plonge les yeux dans les siens...
— Je t’aime Nicolas...— Viens dormir avec moi...
Nous nous levons comme dans un état second. Douche, brosse à dents, extinction des lumières et nous nous retrouvons dans le noir, dans son lit, enlacés dans les bras l’un de l’autre. Ma langue contre la sienne, mon gland dur à nouveau contre le sien qui laisse couler sur mon pénis quelques gouttes de lubrifiant. Nous nous serrons presque à nous étouffer pendant qu’au bas de nos ventres, nos queues s’écrasent.
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