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Comment j'ai abandonné le romantisme

Chapitre 4

Hétéro
Si j’avais eu besoin d’un coup de fouet pour rebander, j’étais pour le coup servi.
Et si ma bouche venait de prendre quatre-vingts ans d’un coup, mon sexe, lui, avait conservé une rigidité capable de casser un barreau de chaise et pourquoi pas, la salle à manger toute entière.
Cette fille était incroyable...elle venait de se prendre un orgasme qui la laissait pantelante, presque comateuse, et elle en redemandait immédiatement...
Je suis vraiment bien tombé moi...
J’allais me retourner pour ouvrir le tiroir en question, quand un détail soudain me frappa :
— Attends Jessica, tu as des capotes dans ton salon ?!
— Dans toutes les pièces de la maison si tu veux tout savoir, on ne prévoit jamais assez, tu sais... Ajoutant à cela un mouvement de tête vers l’arrière, comme si elle voulait se recoiffer, et qui achevait de la rendre ravissante.
Bigre ! Certains auraient songé à plusieurs qualificatifs peu flatteurs, voire orduriers, après avoir pris connaissance de cette « précaution ». Mais ce n’était pas dans ma nature de penser cela.
Jessica est une femme libre et qui assume ce qu’elle est après tout, et je n’ai pas de commentaires à y apporter.
Sauf le fait que vraiment, j’adore les rousses...
Après ce bref échange, j’ouvre le tiroir, et découvre une quantité astronomique de préservatifs...je me demande d’ailleurs si, à ce stade, on n’est d’ailleurs pas au-delà de la simple prévoyance.
En tout cas, s’il y avait demain une apocalypse, on ne mourrait ici ni d’ennui ni de maladie...
Je me demandais comment elle avait pu se procurer tout cela, avant de me rappeler qu’elle était infirmière...

Bon, tu joueras les Sherlock Holmes plus tard, mec...J’en saisis un au hasard...que Jessica me demande alors de lui donner.
Elle l’attrape, l’ouvre et place le cercle de caoutchouc sur mon gland et le déroule le long de ma verge.
Là encore, c’était une première pour moi...Mais, cette fille se cachait-elle où depuis tant d’années ?
— Maintenant, fais-moi l’amour.
Je ne me fais pas prier pour lui obéir, je m’allonge sur elle et l’embrasse. Le goût de la cyprine ne semble pas la déranger.
Au contraire, elle me presse contre elle et s’acharne sur ma langue et ma bouche, l’explorant et la raclant comme on lécherait les bords et les fonds de la casserole remplie de chocolat fondu.
Je lève alors les yeux et remarque que le rideau de la fenêtre en face de nous n’est pas fermé et qu’il donne sur le couloir de l’immeuble d’en face : tous ceux qui passent peuvent nous voir ! Et peut-être même nous a-t-on déjà vus !
Ma pudeur naturelle reprend alors le dessus : je veux bien faire de nouvelles expériences avec Jessica, mais l’exhibitionnisme, non.
Je me décolle donc d’elle et lui dis :
— Attends Jessica, je vais tirer le rideau; je n’ai pas envie que quelqu’un nous voie en train de baiser...
Aussitôt cette formalité accomplie, je reviens sur ma belle qui, avant de m’embrasser, me dit d’une voix douce, mais teintée d’autorité, voire peut-être d’agacement :
— Moi je ne baise pas, je fais l’amour.
Et pendant que notre balai humide reprend de plus belle, je ne peux empêcher que cette exigence lexicale contraste avec la liberté de ton et de mœurs dont elle fait preuve depuis notre rencontre.
Et inévitablement, ce paradoxe instille en moi un début d’inquiétude...
Début d’inquiétude qui disparaît aussi vite que la tolérance dans un stade de foot un soir de derby, lorsque je sens ma queue qui frotte contre les poils pubiens de Jessica.
Je décide de l’exciter davantage : ayant vu cela dans un film, je saisis mon sexe par la base et le frotte contre l’entrée de son vagin, sans la pénétrer ; l’effet attendu ne se fut pas attendre :
— Oh...c’est bon ça...ah...
Son corps se tordait à nouveau, et son souffle devenait court et saccadé.
Je décidais de continuer un petit peu.
— _ Qu’est-ce que tu attends ? Mets-la-moi...
— Non...pas tout de suite, lui dis-je doucement.
Tout son corps témoigne de sa frustration et de son envie, elle remue péniblement, submergée par le plaisir, son cerveau est incapable de la faire réagir plus vivement.
Pourtant, dans un souffle qui semble être un supplice pour elle, elle me dit :
— Pourquoi ? Vas-y...je n’en peux plus...
Je souris, ne dis rien, et accentue mes frottements...
— Ahhh...vas-y, s’il te plaît...mets-la-moi...
Encore un peu, elle est bientôt prête...
— Ouhh...ahhhh... s’il... te... plaît... n’attends plus... j’ai envie de ta queue...
Elle fond littéralement sous mes yeux, nous y sommes presque...
— Ohhh, je t’en priAHHHHHHHH !
Ne la laissant pas finir sa phrase, je lui enfonce sans la prévenir mon sexe entre ses lèvres intimes.
La pénétration est facile tant elle glisse comme une patinoire.
Le cap est franchi, et cette sensation divine m’arrache également un cri rauque :
— OHHHHH, c’est bon !!!!
Je reste quelques secondes immobile, afin de m’habituer à l’étroitesse de son conduit, et pour ne pas lui faire mal. Puis je commence de lents va-et-vient, mes bras posés autour des siens, ma tête entre ses seins...
Je me redresse sur mes mains, mes mouvements de bassins continuent pendant que je la regarde.
Ses yeux sont clos, de petits cris étouffés sortent parfois de sa bouche. Elle aime ce que je lui fais.
Elle passe ses mains autour de mes épaules, caresse ma nuque puis mes cheveux, tendrement, langoureusement, presque... amoureusement même...
Déjà, mes coups de boutoir se font plus rapides, elle enserre mes fesses avec ses jambes, s’agrippant à moi pour ne plus me laisser partir, mais aussi pour accroître la profondeur à laquelle s’enfonce mon sexe.
Dans le même temps, elle ondule du bassin, son excitation est extrême.
Son souffle devient irrégulier, ses gestes saccadés. Les caresses du début se font moins tendres, moins maîtrisées.
— Oui... Oui... c’est bon... continue, finit-elle par souffler.
Ses mots m’excitent et m’enhardissent.
Tout en gardant mon allure, je commence à lui lécher les seins, comme je le faisais juste avant le cunnilingus de tout à l’heure qui semble déjà bien loin, au vu de ce que nous sommes en train de faire.
Sa réaction ne se fait pas attendre.
— Ahhhh...oui...comme ça...c’est génial !
Je suis tout à son plaisir, me concentrant pour la voir à nouveau prendre son pied et plus fort que tout à l’heure.
Bon sang...Que j’aime voir une femme jouir !
Ma langue parcourt ces collines déjà connues, mais qui m’émerveillent toujours autant...
Non. A qui vais-je faire croire que je m’émerveille ? Il faut que je sois honnête, je me régale, je me prends mon pied, je m’excite, mais je ne m’émerveille pas.
Je veux lui faire l’amour, je veux qu’elle jouisse, je veux jouir, atteindre l’orgasme et éjaculer en elle.
Mais il n’y a pas de romantisme là-dedans, pas de poésie, pas de sentiments.
Juste et uniquement du plaisir.
Je lui lèche donc les seins, je les mordille ; elle réagit, j’aime cela.
Cependant, son canapé n’est pas très large et je dois me concentrer pour ne pas glisser par terre. C’est le moment de changer de position.
Je me retire de Jessica qui me regarde incrédule, et lui dit :
— Mets-toi à quatre pattes, je vais te prendre en levrette.
Rassurée, elle me répond :
— Oh oui, vas-y.
Jessica se retourne, et m’offre une vue magnifique sur ses fesses.
Je n’attends pas, je n’admire pas, j’enfonce sans autre forme de procès mon sexe.
— HANNN...J’y suis !
— Oh oui, je te sens bien là, vas-y.
— Oui...je vais te faire jouir comme jamais.
La pénétration reprend, plus forte, plus vive, plus bestiale.
Néanmoins, je me retiens, je ne veux pas partir trop vite.
Mes hanches claquent sur ses fesses, je vois ma queue rentrer et sortir de son corps et ses cheveux qui ondulent. Le rythme est rapide, chaque aller-retour lui arrache un souffle, d’autant plus qu’elle l’accompagne d’un mouvement de hanche de façon, là encore, à me faire pénétrer plus profondément.
Au bout de quelques minutes, son corps se raidit, se contracte, et elle se met à gémir :
— Ohhhhhhhhhhh ! Ouiiiiiiiiiiiiiii !
Indiscutablement, elle venait de jouir, et d’un bel orgasme. Et malgré cela, elle continue d’imprimer un rythme violent de balancier avec ses fesses.
— Ah mon Dieu ! C’était bon...continue ! T’arrête pas surtout !
Encouragé par cette première jouissance, et surtout comprenant qu’elle en voulait encore, je poursuis mes mouvements et redouble d’intensité. Et, bien qu’elle semble absorbée par son plaisir, Jessica me surprend en me disant :
— C’est super ce que tu me fais, mais...fais-toi du bien aussi.
Décidément, cette fille m’étonnait, car, en effet, je me retenais pour ne pas partir trop vite et m’assurer de la faire jouir, et elle s’en était rendu compte...assurément, elle avait bien profité de la vie depuis sa rupture...
Cette simple phrase avait suffi à me faire larguer les amarres : je me découvre alors une fougue que je ne connaissais pas. J’augmente encore le rythme, la pilonnant de mes coups de reins, et ressentant surtout davantage l’étroitesse de son vagin autour de ma verge, me procurant un plaisir d’une rare intensité.
Puis, je la vois qui porte la main à son entrejambe, réalisant des mouvements circulaires qui ne laissent aucune équivoque sur ce qu’elle est en train de faire, d’autant plus que par moments, ses doigts entrent en contact de ma queue.
C’était, là encore, quelque chose d’inédit pour moi, et de terriblement excitant.
La suite se déroula bien entendu : mes mouvements de balancier, ceux de ses mains, nos halètements mêlés remplissant la pièce finirent par avoir raison de nous, et surtout de moi, sentant le point de non-retour approcher, entre deux grognements, je lui dis :
— Jessica...je vais finir...je vais finir, ça vient...
— Oui...viens, vas-y ! Viens !
— Oui, je viens ! Je viens ! Je vieennnnsss ! OUIIIIIIII !
Nous jouîmes en même temps, nos synapses submergées par le plaisir immense que nous ressentions...mes mouvements s’arrêtent, je m’affalai sur elle, notre respiration devint difficile, nos peaux étaient luisantes et glissantes.
Nous n’avions plus la force de ne rien faire, nous ne disions rien.
Le silence à peine troublé par nos souffles timides régnait alors, là où quelques secondes plus tôt, le vacarme des corps en exultation rendait inaudible la fureur du monde entier.
Après quelques minutes, Jessica, tout en caressant mon dos du bout de ses doigts, rompit cette sourde harmonie :
— C’était...formidable...Tu fais très très bien l’amour, mais j’imagine qu’on te la déjà dit.
En fait, non, réalisais-je. Je n’avais jamais eu à rougir de mes précédentes, mais trop rares; expériences passées; mais jamais je n’avais connu un tel déchaînement.
Je me contentais d’un simple remerciement.
La suite, là encore, fut terriblement banale. Nous nous sommes enlacés, embrassés, puis je me suis rhabillé. Nous nous promettons de nous revoir le lendemain, car même si ni l’un, ni l’autre, ne travaillions le samedi, il nous semblait normal de ne pas dormir ensemble le premier soir.
Nous échangeâmes nos numéros de téléphone, et je me suis retrouvé sur le trottoir.
Bon, il s’agit maintenant de retourner à la voiture. Je regarde ma montre : il est cinq heures du matin, j’étais resté quatre heures chez elle !
Sans trop savoir pourquoi, je me retourne et regarde vers ce qui me semble être une fenêtre de son appartement. Tout est éteint à l’étage, toute trace de cette étrange soirée avait dorénavant disparu, me projetant néanmoins dans l’inconnu et me laissait avec de nombreuses questions.
Evidemment, il s’agirait maintenant de savoir jusqu’où irait cette aventure avec Jessica, et de ce que je comptais faire avec Marie-Maude ; mais, plus que toute autre chose, je m’interrogeais sur cette étrange impression que je ressentais venant d’elle.
En effet, ses gestes, ses regards, ses étreintes...il y avait chez cette presque inconnue une tendresse que je ne pouvais m’empêcher de trouver par trop incohérente ou au mieux, imprudente...
J’atteignis finalement ma voiture, et décidai d’arrêter là ma réflexion, m’estimant finalement trop fatigué pour réfléchir sérieusement à tout cela ce soir; et c’est mécaniquement que je tournais la clef de contact.
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