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Comment je suis passé de youtuber à youporner

Chapitre 3

Une petite affaire qui tourne

Hétéro
Deux ans  plus tard, dans une maison, une jeune fille dort, en nuisette, dans sa chambre. Sous ce fin vêtement en soie, on devine des formes généreuses. Soudain, une silhouette s’immisce dans la chambre. Cette masse est un homme cagoulé et d’une corpulence conséquente. Cette fille qui somnolait se réveille soudainement après que cet homme lui mette sa main sur sa bouche.    -         Pas bouger ! Si tu ne veux pas qu’il t’arrive la moindre merde, tu vas m’obéir, Ok ? -         MMMhhh ! Tenta-t-elle de répondre accompagné d’un hochement de tête. -         Bien ! Maintenant, je vais retirer ma main mais tu ne vas pas crier OK ? Si jamais tu cries, je te cogne. C’est compris ? -         Mmmmhh ! Acquiesça-t-elle d’un autre hochement de tête. -         Parfait ! Bon …. Pour pas que tu fasses de connerie, je vais t’attacher les mains dans le dos, comme ça, il n’y aura pas de problème. -         Qui êtes-vous ? Qu’est-ce que  ….. Qu’est-ce que vous voulez ? Demanda-t-elle apeurée.  -         Tu le sauras bien assez tôt ….. dit alors cet homme la contemplant apeurée et allongée sur le lit. Ses mains attachées dans le dos ayant pour conséquence de faire ressortir encore plus sa poitrine. -         Ne me faites pas de mal s’il vous plait. -        Ne soit pas inquiète. Si tu te comportes bien et que tu fais bien tout ce que je te demande, tout se passera bien. Tu sais tous les jours, quand je passe devant chez toi, je te vois dans ton jardin, à aguicher tout le monde avec ton aire provocateur. Tu t’allonges à moitié à poil, à la vue de tous pour prendre un bain de soleil. Tu croyais vraiment que narguer tout le monde de la sorte n’aurait pas de conséquence ? dit-il alors en s’allongeant à côté d’elle et en commençant à la caresser -         Je fais ce que je veux chez moi. Mais vous ne m’avez toujours pas répondu. Lui demanda-t-elle, craignant ce qu’il avait en tête. -         Pour qui je suis, je te dirais juste que je suis un « admirateur ». -         Que me voulez-vous ? De l’argent ? Je n’en ai pas beaucoup.  -         Non ce n’est pas du fric que je veux. D’après ce que je sais tu as un petit copain ? -         Oui et il ne devrait pas tarder à revenir. -         Menteuse. Je sais de source sûre qu’il ne reviendra pas avant demain. -         …… -         Je devrais te cogner pour m’avoir menti. -         Pardon. Non s’il vous plait ne me frappez pas, pitié ! -         Je te pardonne. Ce serait dommage d’abimer un si jolie minois. Dit-il en lui caressant la joue -         Si vous alliez au but qu’on en finisse ? dit-elle après avoir tourné la tête pour arrêter cette caresse. -         Ok, comme tu veux. Ainsi ce soir tu allais dormir seule ? Et bien j’ai le plaisir de t’annoncer que ce ne sera finalement pas le cas. -         Quoi ? Mais que voulez-vous dire ? -         Ne fais pas semblant de ne pas comprendre. Ce soir, JE serais ton petit copain.
 -         Quoi ? … Mais non. -         Oh que si. Ce soir, tu feras avec moi tout ce que tu fais habituellement avec ton mec. Et tu as intérêt à te montrer TRES gentille avec moi sinon …. Dit-il alors juste avant de sortir un couteau et en faisant vagabonder le bout de la lame à quelques centimètres du visage de sa victime. -         …. Promis je ferais ce que vous voudrez. Dit-elle alors résignée. -         Bien …. Tu vas voir, on va bien s’amuser Dit-il alors en coupant les bretelles de la nuisette avant de finalement décider de la découper afin de dévoiler la poitrine de la demoiselle au grand jour. -         ……. -         T’as vraiment une sacrée paire. Je sens que je vais me régaler. Dit-il avant de passer à l’action.  
 Cette fille était en train de se faire sucer et ploter les seins par ce type cagoulé. Elle n’attendait qu’une chose que ça se termine au plus vite. Puis, après quelques minutes, il se mit debout pour se déshabiller et lui présenter sa queue pour qu’elle le suce. Elle s’est alors exécuté mais sans réelle conviction. Ce qu’il fallait c’était surtout ne pas le décevoir. Le visiteur masqué a alors empoigné la tête de cette fille pour lui donner la cadence mais il s’arrêta avant la jouissance. 
 -         Bon ! maintenant c’est à toi de prendre ton pied. -         Qu’est-ce que vous allez me faire ? -         Que du bien. Dit-il alors en lui écartant les cuisses et en commençant à lui lécher l’entrejambe.  
 Son agresseur était en train de lui faire un cunnilingus de toute beauté. Il savait comment faire. Pendant que cette langue experte lui faisait du bien, cette pauvre victime sentait ses seins se faire masser avec frénésie par les deux mains puissantes de son visiteur. Elle redoutait la suite et elle n’avait aucune envie de donner satisfaction à cet homme. Elle finit malgré tout par pousser des petits cris étouffés qui n’ont pas échappé à son amant du moment.    -         Ah bah tu vois, je savais que t’aimerais ça. -         C’était un réflexe. -         Bah voyons. Bon il est temps de passer aux choses sérieuses. Dit-il alors en se positionnant entre les jambes écartées de la demoiselle, sa queue recouverte, prête à la pénétrer.  
 Cette pauvre fille était en train de se faire prendre par ce type cagoulé qu’elle ne connaissait ni d’Eve ni d’Adam. Elle sentait son souffle haletant et quand il tentait de l’embrasser, elle voulait tourner la tête mais il lui tenait le visage. Cette situation a duré un moment jusqu’à sa plus grande crainte.    -         C’est ton mec sur cette photo ? -         Oui  -         Je n’aime pas sa gueule. Je vais la ranger dans le tiroir, comme ça on …. Eh ! Mais c’est quoi ça ? -         C’est rien. Laissez ça. -         Je connais ça. C’est un test de grossesse. Et il est négatif. Oh mais il y en a d’autre la dedans, c’est un élevage ? ils sont tous négatifs. -         Et alors ? Ce sont mes affaires. -         Alors comme ça t’essaye d’avoir un môme ? et visiblement ça ne marche pas fort. -         Mêlez-vous de ce qui vous regarde. -         Oh mais je me mêle de ce qui me regarde. Tu te souviens ? Ce soir je suis ton petit copain et un petit copain doit rendre heureuse sa copine. -         Que voulez-vous dire. -        Je vais faire ma B.A du jour. Comme t’as l’air d’avoir du mal à faire un gosse, je vais t’y aider. Dit-il en faisant un signe de la main comme pour virer le préservatif qu’il avait mis. -         Je ne vois pas comment …. Oh non pas ça. -         Oh que si. Si lui est pas foutu de t’en faire un, moi je vais m’en charger à sa place. -         Non s’il vous plait. Je …. -         Ah qu’est-ce que j’ai dit ? dit-il en brandissant le couteau.  
 Cette fille était en train de se faire prendre. Si encore elle prenait la pilule, elle aurait pu prendre du bon temps et se laisser aller mais là non. C’était la période idéale pour elle en plus. Elle était en plein ovulation. Ils avaient prévu de retenter leur chance pour faire un bébé avec son mec le lendemain à son retour. Elle a alors essayé tout ce qui pouvait être tenté. Elle l’a supplié d’arrêter, il a refusé en la menaçant de son couteau. Elle lui a dit qu’il pouvait l’enculer, car dans son idée les hommes aimaient ça, il a refusé en lui disant qu’il avait un bon fond, qu’il ne voulait lui faire que du bien et pas lui faire mal. Il continua en rajoutant qu’il allait bientôt jouir et sur un ton mâtiné de sadisme, qu’il tenait vraiment à lui « rendre service » en l’engrossant. Cet homme continuait à limer de plus en plus frénétiquement. Ses soupirs se faisaient de plus en plus Rauques. Il lui tenait les jambes relevées pour ne pas qu’elle bouge et ainsi avoir un meilleur accès à son entrejambe. Il la forçait à l’embrasser et parfois lui léchait la joue. Tout ça a continué jusqu’à ce moment où cet homme a fini par lâcher la purée dans le ventre de la demoiselle qui poussait un grand « NOOONNN ! » de désespoir. Il a continué à limer pour lâcher les dernières goutes tout en la regardant, un sourire satisfait aux lèvres. Cet homme s’est alors relevé, soulagé et satisfait, contemplant ce qu’il venait de faire, voyant sa victime recroquevillée sur elle-même en train de pleurer.    -         Non, Ce n’est pas ce que je voulais dit-elle alors en pleurant. -         Tu vas arrêter de chialer ? Je t’ai donné ce que tu voulais non ? Tu devrais être contente. dit-il hypocritement en commençant à se rhabiller. -         Oui mais pas avec vous. C’est avec mon fiancé que je voulais avoir un bébé. -         Tu chipotes. T’auras qu’à lui dire que c’est le sien. Il n’en saura rien. Tu sais, d’après les statistiques, entre cinq à dix pour-cent des gamins ne seraient pas élevé par leur père biologique. Tu ne seras ni la première ni la dernière. Continua-t-il en finissant de s’habiller -         Et c’est sensé me rassurer ? -         T’en fait ce que tu veux mais sache quand même que si ça ne marche pas je le saurais et je serais ravi de revenir te remettre un coup dans le cornet. Lui dit-il avec un sourire sadique à deux centimètre de son oreille, s’étant rapproché d’elle pour lui rouler une dernière galoche.  
 Ce n’est qu’une fois rhabillé qu’il sorti de la pièce la laissant seule, pleurant toute les larmes de son corps. C’est à ce moment-là qu’une voix se fit entendre dans la pièce : « Couper ! Elle est bonne on la garde ». Cette fille se releva avec un grand sourire.   Et oui ! Tout ce qu’il venait de se passer c’était une des nombreuses scènes que j’ai tournée. Moi, Max de youtube, celui qu’on appelait « le gars dans sa cave ». Le temps d’une vidéo, je devenais mon alter égo BOB ou encore « BOB Rapist » (Surnom souvent repris dans les commentaires de mes vidéos). Alors que ma partenaire discutait avec mon comparse (oui parce que je ne travaille pas seul, obliger d’être deux au minimum), moi je me changeais en vitesse. J’échangeai mon pantalon noir, facile à retirer grâce aux scratchs sur les côtés façon Chippendale, par un jean bleu classique. Je virais aussi ma cagoule en virant mon T-shirt Marcel, le remplaçant par un autre T-shirt à manche aux couleurs d’un manga à succès du moment. Ensuite, lunette de vue et …. Oh merde, La v’la qui me cherche, je l’entends ! Vite, je m’assois devant mon PC, je lance un début de montage vidéo, je mets mon casque et je fais semblant de travailler.  -         Bob ? T’es là ? Oups pardon, je ne vous avais pas vu. -         Ce n’est pas grave ai-je dit en reprenant ma vraie voix. -         Je cherche Bob. Je viens de tourner avec lui et ….. -         Bob ? Oh bah comme d’hab, il a dû se tirer. -         Ah ! Dommage. J’aurais bien voulu voir son visage. -         Vous n’êtes pas la première. Le problème c’est que lui veut rester anonyme. Du coup, il prend son enveloppe et il se fait la valise.  
 Ouf ! C’était moins une. J’ai failli me faire griller. C’est là que mon comparse, manuel s’est pointé. Manuel, ou manu, est en fait un jeune étudiant en audiovisuel. Je l’ai rencontré par hasard en convention alors que j’avais repris Youtube depuis quelques mois. Il était venu me faire signer un autographe et m’a demandé si j’acceptais les stagiaires. Je ne lui ai pas répondu de suite. Il m’a donné son numéro de téléphone et on a négocié ça. Plus tard, Il a bien compris, voyant mon matériel, que j’avais une autre activité. J’avais commencé mes vidéos solos, en freelance avec des prostituées que je payais mais je voyais la limite de tout ça. Du coup contre rétribution financière, je lui ai proposé de m’aider et il a accepté. Pour lui ça faisait une aide financière et en plus c’était pile poil dans son domaine.    Quand Manu est arrivé, il a dit « Ah vous avez fait connaissance ? Lui c’est Max, un Youtuber qui m’aide au montage ». Il me faisait passer pour son larbin mais c’était parfait pour dissiper les doutes que cette fille pouvait avoir, m’ayant reconnu lors de mes critiques de films ou de séries sur le net. Toutefois, il m’a fait peur me proposant à moi max et pas Bob, de tourner devant la caméra pour une scène post générique. Heureusement rien de sexuel. Je devais jouer le petit ami, six mois plus tard. Prèt à partir au boulot en embrassant sa femme, je devais lui dire que j’étais content de devenir Papa, je devais sortir puis elle devait se mettre à pleurer, sa main sur son faux ventre de femme enceinte, sachant ce qu’elle avait subi, laissant ainsi pensé qu’elle portait l’enfant de son visiteur masqué. Cette scène, je n’y avais pas pensé et on a repris plus tard le concept pour d’autres vidéos. La fille s’est barrée avec sa petite enveloppe et avec Manu on s’est posé.    -         PFFF ! J’ai failli me faire griller. -         Désolé mais elle voulait vraiment te voir à visage découvert. J’ai tout fait pour la retenir. -       Avec une étudiante comme elle, je préfère rester anonyme. A l’époque où je payais des putes pour mes vidéos, je les payais plus mais en échange de leur silence. Là c’est sportif. -         Comment tu trouves cette idée de scène post générique ? -      C’est un super concept. Je sais déjà comment faire pour le montage. Je vais rajouter un fondu sur le côté comme pour une bulle de BD relatant un souvenir douloureux. -         Pour le moment où tu fais semblant de retirer la capote, tu vas faire comment ? -         Facile ! je vais rajouter un plan du sol avec une capote déroulée qui tombe au sol. C’est simple et efficace. -         Oui et appliquer un filtre aussi parce que à un moment je crois qu’on la voit encore. Surtout quand tu te retires.  -         T’inquiète je gère. Je m’y connais en effet spéciaux rudimentaires et retouches d’images. ça va le faire. Bon bah merci pour ton aide. Tiens ta paie. -         Merci  -         Ah et aussi n’oublie pas que c’est moi le patron ici. -         Tu sais si j’ai dit que je t’employais c’était pour …. -         Je sais, c’était pour brouiller les pistes. T’as été malin sur ce coup. Bon bah à la prochaine.  
 Ouf ! Ce tournage était fini. Comme vous l’aurez compris, je ne pouvais plus assurer sur les deux tableaux. Il me fallait un cameraman. Manu est une perle. Il maitrise le matériel à la perfection. Ainsi je cumulais deux activités, Mes vidéos YouTube, où je parlais de cinéma, série et télévision actuel ou ancienne, et de l’autre, il y avait « l’Underground », autrement dit le porno. Pour cette dernière activité, soit je demandais à des Escort girl, soit des étudiantes (ou quiconque ayant repondu à mes annonces) ayant besoin d’arrondir ses fin de mois. J’ai même eu quelques mères célibataires. Physiquement, j’ai un peu changé. Vous n’allez pas me croire mais je me suis mis au sport ….. Arrêtez de vous marrer au fond, ce n’est pas des conneries. J’ai perdu en graisse et gagner un peu en muscle à force de pousser de la fonte. Au niveau thune, je gagne bien ma vie. J’ai toujours mes revenus mobiliers avec mes loyers. D’ailleurs, j’ai racheté un autre appartement entre temps. J’ai gardé le même principe qu’avec Kathy : un site avec les vidéos intégrales et les vidéos tronquées sur les sites de streaming faisant office de pub pour le site (mais tout de même monétisées), et bien sûr à cela s’ajoute les abonnements à mon site, les banderoles publicitaires, les revenus des sites de parrainage comme UTIP et autres pour les revenus YouTube. La monétisation sur cette plateforme étant devenue inexistante ou difficile.   Quand j’ai repris YouTube d’ailleurs, J’ai changé mon format de vidéo pour un plus « sage ». J’ai retenu la leçon de ma précédente mésaventure. J’ai retrouvé une bonne partie de ma communauté et ça, ça m’a fait chaud au cœur quand je me suis repointé en convention, de voir qu’on ne m’avait pas oublié. Je leur disais que ma collaboration avec Bob était finie (histoire de me dédouaner de mon alter ego format X) et qu’aujourd’hui était venu le temps de la sagesse, fini les conneries !    Franchement, l’arrivée de Manu pour collaborer avec moi ça a été un grand soulagement. Comme il a ses études en audiovisuel, je lui laissais le montage de mes vidéos YouTube et je le mentionnais au générique. Ça lui servait pour ses rapports de stages ou compte rendu d’activité pratique. Moi je me chargeais de la partie adulte. J’ai loué un local qui me sert de studio, pour entreposer le matos et faire les tournages. C’est que ça commence à être une entreprise qui marche mine de rien car, oui, je me suis enregistré comme auto entrepreneur. Mon père en était ravi. J’avais monté ma boite d’audiovisuel mais quand il me demandait plus de détail sur ce que je faisais, je parlais de ma « couverture médiatique officielle » uniquement.   Pour les tournages, ma foi ça se passe super bien. Manu me couvrait pour que personne ne connaisse mon visage. Ça l’amusait beaucoup. Il me filmait en pleine action avec ma partenaire du moment et moi je faisais le montage. Vous allez me dire pourquoi un montage alors qu’il n’y a qu’une caméra ? Et bien je vous répondrais qu’en fait j’en avais plein d’autres. Souvenez-vous des mini-cameras chez Kathy. J’ai tout récupéré car elle ne s’en servait plus. J’ai plus de nouvelle d’elle d’ailleurs. Vous savez ce qu’on dit « loin des yeux, loin du cœur ». Enfin bref, au moment de tourner, Manu activait tout le dispositif en plus de sa caméra à main ce qui permettait de varier les angles de vue. En plus, il fallait aussi effacer l’ombre du cameraman sur le mur ou à l’image quand on voyait le bout d’un membre. C’est du travail mine de rien.   Pour les vidéos, j’ai plusieurs types, Les cagoulées et non cagoulées. Pour les non cagoulés mon visage est flouté ou grimé. Ma partenaire est toujours une Escort, discrétion oblige. Au fur et à mesure, j’en ai sélectionné plusieurs qui alternent chacune leur tour. Pour elles, ça fait un client fidèle et moi ça me permet de tourner régulièrement. Avec les Escort, je fais toutes les vidéos du style entretien d’embauche, prof particulier et cours à domicile, …. Y en a une en particulier que j’ai rappelé plus souvent. Elle s’appellait Sonia et elle suivait des cours d’art dramatique. Elle était bien souvent à fond dans ses personnages. On a fait une scène de rapport forcé dans la voiture genre jeune fille prise en stop.   On était trois dans la voiture. Manuel était allongé dans le coffre pour pas qu’on le voit. On avait placé les caméras dans la voiture. En intro on avait filmé le plan du pouce levé et elle qui monte. Ensuite, Manu monitorait les cameras depuis sa position. On s’est servi de la blague du routier  qui disait qu’elle était la quatrième femme enceinte qu’il prenait en stop ce mois-ci. Elle devait répondre qu’elle n’était pas enceinte et moi je devais poursuivre par « Ah bon ? Ce n’est pas grave. On a encore du chemin avant d’arriver ». Vous voyez le délire ? Ensuite, on s’arrêtait et je lui faisais le coup du « on baise ou je te laisse là ? ». Et elle devait accepter. Bien sûr, elle connaissait le scenario avant. Fallait la voir avec moi en train de la prendre, Elle pleurait sur commande avec des « Non Pitié, Arrêtez ! » ou encore des « Non, pas ça ! » alors que j’allais l’enculer et accompagné de « ça fait trop mal arrêtez, Je vous en supplie. » quand j’étais en action bien planté dans son rectum.   Toutes ces filles qui répondent à mes annonces pour passer devant la caméra savent ce qui les attend. Manuel leur fait un briefing. Toutes n’ont pas accepté, certaines sont parties. Dans ce cas, bon prince, Je leur paye le taxi pour le retour mais c’est tout.   Sur mon site, j’ai un système de forum où les abonnés peuvent me faire des suggestions. J’en retiens certaines et pas d’autre. Il y en a eu une notamment qui a été une de nos meilleures vidéos. Mon local étant en réalité une maison, je devais me présenter habillé en plombier à la porte d’entrée et la fille devait m’ouvrir faisant penser qu’on était chez elle. Elle pensait que moi, Max, j’étais Bob mais on avait prévu tout un stratagème pour lui faire penser le contraire. Il était prévu que je fasse semblant de faire de la plomberie jusqu’à ce que Manu, armé d’une fausse matraque, fasse semblant de m’assommer et m’attache façon saucissonnage, se faisant ainsi passer pour Bob. La fille, chez qui la scène était censée se dérouler, devait regarder la télé pensant que je travaillais. En fait je reprenais mon rôle de Bob, qui venait de s’introduire dans la maison en profitant de l’intervention du plombier pour entrer, qui allait abuser d’elle dans tous les sens et repartir. La fille devait ensuite me détacher pour qu’on fasse semblant de partir porter plainte à la police. ça c’était pour le déroulement de la vidéo.   Pour m’attacher tout seul, j’avais trouvé une corde de magicien avec des nœuds spéciaux qui se serraient tous seuls. C’était parfait. Donc j’ai fait semblant de me faire assommer (en fait cette scène a été tourné après car au moment de l’action, je sortais de ma salopette, changeais de T-shirt et mettais ma cagoule) et ensuite, je me suis pointé par derrière pour faire ce qui était prévu avec ma partenaire. Après avoir abusé d’elle, je devais l’attacher et me barrer par la porte. Manu devait la filmer réussissant à se détacher. Pendant ce temps je re-rentrais dans la pièce où j’étais normalement assommé et attaché. Là je virais mes fringues pour reprendre ma précédente tenue. Je m’attachais avec les cordages et j’attendais la suite.   Une fois détachée, La fille était persuadée que moi Max, j’étais Bob. La scène post générique avait pour but de l’en persuader du contraire. Alors qu’elle discutait avec Manu, moi j’étais en place. C’est là que j’ai commencé à appeler à l’aide. Quand Manu et la fille se sont pointés, J’ai bien vu que dans son regard elle ne comprenait rien de ce qu’il se passait.  -         A l’aide ! Ai-je crié  -         C’est quoi ce bordel ! Ahahahaha ! demanda alors Manu avant d’éclater de rire en me voyant. -         Arrête de te marrer et détache-moi …. Connard de Bob. Si jamais je l’attrape. -         Mais comment tu as fait ton compte. -       C’est Bob. Il devait juste m’enfermer dans un placard au lieu de ça il m’a attaché et m’a bâillonné. Je n’ai rien pu faire. En frottant mon visage contre le mur j’ai fini par retirer le bâillon. Il n’a visiblement pas supporté la mauvaise blague que je lui ai faite l’autre jour. Il est rancunier ce con. ….. Mais qu’est-ce que t’attend pour me détacher ? -         Non je vais te laisser comme ça.  -         Hein ? mais pourquoi ? -         Je viens d’avoir une super idée pour une scène poste générique.  -         Comment ça ? -        Tu vas faire semblant d’être assommé et c’est la fille qui, après s’être détaché, va te trouver c’est elle qui va te détacher avant de partir tous les deux porter plainte à la police. -         Chuis pas convaincu mais fait vite ça commence à me faire mal.
   On a tourné la scène et la fille m’a alors posé la question qui la torturait depuis un moment « mais alors, ce n’est pas toi Bob ? ». Avec manu, on s’est regardé avant de partir dans un fou rire. Je lui ai quand même dit que j’aimerai bien, ne serait-ce que pour pouvoir tirer un coup de temps en temps, mais que je n’étais pas lui. De ma réponse elle en est ressortie déçue. On lui a donné sa petite enveloppe et elle est partie mais avant de claquer la porte, elle a quand même fait une déclaration : « Bon bah merci. Max, je suis déçu que tu ne sois pas Bob. Moi qui me faisais une joie de le voir à visage découvert …. En tout cas, c’était sympa. … Ah oui, au fait Max, si jamais tu as envie de sortir de l’ombre et de remplacer Bob, appelle moi ».   Cette dernière phrase, m’a fait buggé. Est-ce que je lui plaisais ? Que fallait-il comprendre ? Me voyant immobile, limite léthargique, Manu m’a sorti de ma léthargie en me faisant une tape dans le dos et en me lançant un « Bravo Mec ! T’as une touche ».   Après ça, je n’ai pas essayé quoi que ce soit avec elle. J’avais vraiment cru à une blague. Je suis revenu à ma petite vie. Avec Manu on était très attentif au forum du site et le moins qu’on puisse dire c’était que je plaisais à un public Gay avec mon côté nounours. Je trouvais ça gênant parce que moi je ne l’étais pas. On lisait des fois des mecs qui disaient, « j’aurais vraiment aimé être à la place de la fille » ou encore « viens visiter mon petit trou. Il te sera toujours ouvert ». Ce n’était que quelques exemples parmi tant d’autres. Voyant ça, Manu m’a proposé quelque chose.    -         Dis-moi, T’as jamais voulu faire, ne serait-ce qu’une vidéo avec un mec ? -         Ça ne va pas non ? Je ne veux pas me faire enculer. -         Mais qui te parle de ça ? Le style de vidéo plait au public. Il s’agit juste de remplacer la fille par un mec. Pas tout le temps, juste une fois ou deux. Tu fais ça avec un petit minet passif qui ….. -         C’est non. -         Mais réfléchis-y -         Je ne suis pas homo. Je n’en ai pas envie. -         Ce n’est pas une question d’être homo ou d’en avoir envie. C’est question de satisfaire ton public, d’évoluer avec lui pour le fidéliser. -         Non ! -         Regarde le cinéma. Tu crois vraiment que Michel Serrault était une folle tordue quand il a fait la cage aux folles ? Tu crois vraiment qu’Hugo Weaving, l’agent Smith dans Matrix, était travelo quand il a fait Priscilla folle du désert ? C’étaient des rôles de composition. -         Mouais ….. Mais moi c’est les filles qui me font bander. Pas les mecs. -         Ça, ça peut se contourner. Viagra, produit spécialisés, …. -         T’as l’air bien au courant toi ? -        Je vais sur Internet, c’est tout. Tu sais, si le public se lasse, il finit par ne plus regarder et ne plus s’abonner. C’est comme dans certaines série de super héros ou autre. Pour garder l’attention il faut un power up ou un changement radical des personnages. Je te demande d’y réfléchir. -         …. Tes arguments ne sont pas dénués de sens mais c’est de les faire moi-même qui me dérange. -         Déjà tu y réfléchi. C’est déjà pas mal. -         Ouais …. Je ne garantis rien.
   C’est vrai que Manu avait mis le doigt sur quelque chose. Devais-je passer à autre chose ? Honnêtement je suis resté longtemps indécis mais ….. Oui j’ai fini par le faire. Sauf qu’on m’a un peu forcé la main.
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