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Commerces essentiels.

Chapitre 1

Rue de la Gaité.

Erotique
Remarque.C’est en me promenant que j’ai constaté comment les sex-shops restaient ouverts et donc considérés comme "Essentiels". Ce n’est pas moi qui vais jeter la pierre, moi qui avec mon épouse, plaçons la sexualité libérée comme un cadeau pour l’Humanité.J’ai donc utilisé cette "opportunité" pour fournit un maillage temporel à ce que j’avais vécu il y a quelques années avec mon Ex. C’est ce qui explique le décalage certains entre le confinement utilisé comme excuse et le non-respect des gestes barrières dès que nous sommes en contact avec d’autres…
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On se croirait pendant les vacances d’été, avec les touristes en moins. En plus depuis quelques jours le vent du nord a disparu et le soleil peut nous offrir ce qu’il a de mieux en ce mois d’Avril. On disait en plaisantant : Confinement = Soleil. La vérité n’était pas loin.
Ania et moi nous habitons chez mes parents dans le quartier de la gare Montparnasse à Paris. On ne se plains pas, il y a pire, mais avec eux cela fait assez dense et surtout nous n’avons pas notre intimité. Pour décompresser un peu nous avons pris l’habitude de faire, en amoureux, une promenade dans le quartier. On revient du cimetière du Montparnasse. Je sais cela peut paraître glauque mais c’est un peu comme un jardin avec de beaux arbres et de belles fleurs. On coupe par la Rue de la G…. Les théâtres et les restaurants qui font sa richesse sont fermés, c’est un peu triste. Je ne le crois pas ! Je m’écrie.Quoi ? qu’est-ce qu’il y a ? Me demande Ania.Ben regarde on dirait que c’est ouvert.Oui, sauf qu’il y a un rideau. Et alors ?Commerces essentiels ? Les Sex-shops ? On aura tout vu. Quoiqu’à la réflexion, s’il y a une chose qui continue malgré cette saleté de pandémie c’est bien ça !Ah c’est ça ? Je n’avais jamais fait attention. C’est assez neutre.Ils ne vont pas mettre en vitrine les articles que tu peux trouver à l’intérieur. Tu imagines ?Bien sur je n’avais pas pensé…Tu es déjà entré dans ce genre de boutiques ?Oui, bien sûr. Tu oublies que j’habitais ce quartier. Et encore avant il y en avait au moins deux fois plus. C’est là que j’ai acheté ce que j’avais prévu pour notre nuit de noce. Je pensais que tu l’avais commandé par internet.Non, l’avantage d’ici c’est qu’on peut te conseiller. J’étais venu avec de ta lingerie pour la taille et en recherche d’une idée pour bien marquer ce moment-là. Une vendeuse m’avait aidé.C’est pour cela que tu m’as acheté cet ensemble tout en noir, plutôt du genre veuve-joyeuse. D’évoquer ce cadeau trouble ma compagne. J’ai même l’impression qu’elle rougit. Il s’agissait d’un ensemble de lingerie dite "ouverte" qui est loin de la lingerie confort. Ania a une poitrine qui supporte bien ce genre de soutien-gorge. Il y avait aussi le porte-jarretelle et bas associés. Je voulais marquer notre nuit de noce par autre chose qu’une nuit de plus ensemble. La tenue lui allait à ravir. On l’a essayée avant car cette putain de Covid a tout perturbé. Il n’y a que nos enterrements de vie de célibataires qui s’étaient fait dans les règles.  Oui, Veuve d’une vie de célibataire., Joyeuse de se marier avec moi.La vendeuse ? C’est une femme qui t’a conseillé ? Moi je pensais que dans ce genre de boutique il n’y avait que des hommes.Je ris ! Dans le temps probablement mais à notre époque les femmes sont plus libérées et tu verrais comme… Mais viens entrons, tu te feras ton opinion.Entrer, mais…
Quoi ? Tu as peur ?Non, mais si on nous voyait ?La belle affaire. Allez, vient ! Je l’entraîne. Il faut quelques secondes pour s’habituer à l’éclairage, non pas qu’il soit "glauque" mais parce que nous venons du soleil. Il est loin le temps ou ces lieux étaient uniquement masculins et les proprios l’ont bien compris. En général il y a un homme et une femme, ainsi chaque cliente, client ou couple peut s’adresser à la personne qu’elle "sent" le mieux.Ania me prend la main comme si elle avait besoin d’être rassurée. Pourtant rien ne peut inquiéter ni même questionner. Des rayons comme les autres ! Des clients comme les autres ! Peut-être un peu plus d’hommes que de femmes seules, mais si on compte les couples, la parité n’est pas bien loin. Bienvenue. Dit une voix féminine. La jeune vendeuse est derrière son comptoir. Bonjour.Bonjour. Les réflexes de politesse font de notre entrée une chose bien banale. Mais ne sont pas banales ce que les rayons proposent. D’abord des vidéos, des centaines de vidéos classées par thème et Dieu sait que les thèmes sont nombreux dans ce milieu. Aussi les jouets, du plus simple au plus sophistiqué, du plus petit au plus gros, sans parler des destinations diverses. La lingerie ensuite avec des mannequins aux formes parfaites, qui comme dans n’importe quelle boutique vous font rêver et vous imaginer avec !Elle s’accroche à ma main mais ne refuse pas de me suivre. Elle ne peut ignorer le classement des vidéos, de la plus basique à la plus dérangeante, genre Partouze, Gays, BDSM. Les sex-toys doivent lui paraître plus "classique"" du fait de ceux que nous avons déjà. Quant à la lingerie, ce que je lui ai déjà offert doit lui paraître bien "sage" comparé à ce que les mannequins présentes. C’est quoi, Cabines individuelles et Salles de projection ? Elle me demande alors que deux panneaux indiquent la direction d’un escalier qui descend et un autre qui monte. Elle est mignonne ! Ania à 30 ans, peut parfois se montrer "innocente" alors qu’elle n’est pas particulièrement prude ou coincée. Dans mes bras elle se révèle une maîtresse parfaite. Sa fraîcheur et sa spontanéité vont de pair avec son visage. Elle parait dix ans de moins avec un visage angélique. C’est ce contraste qui surprend. D’abord ceux qui la sous-estiment au vu de son apparence gamine. Dans son travail si au début ils l’ont prise pour une débutante, encore plus débutante qu’un Ingénieur à la sortie de son école, tous sont revenus sur cette première impression. Et moi, probablement que ses aventures d’avant aussi, j’ai été étonné de découvrir une amoureuse bien dans sa peau. Sauf qu’au grand jour, elle donne le change, mais aussi du fait d’une timidité qu’elle doit combattre en permanenceCes pensées et le lieu me rappellent qu’avec le confinement nous n’avons pas vraiment la possibilité de nous exprimer librement pendant l’amour. Mes parents sont la toute la journée et même dans l’intimité de notre chambre nous sommes un peu sur le qui-vive, un état pas vraiment favorable pour se laisser aller. Il faut expliquer qu’avec le premier Covid notre mariage a été annulé et que depuis reporté et reporté. Ses parents et elle veulent à tout prix une belle cérémonie. Dans la foulée on a annulé notre déménagement et du coup réinvestit l’appart de mes parents. Télétravail je vous hait !Je me dis qu’on pourrait profiter d’une cabine pour… Pour l’essayage et du visionnage.A bon. Attends je vais demander si on peut descendre pour regarder. Et je me dirige vers le comptoir. En quelques secondes j’ai loué une cabine pour couple et je reviens vers elle avec un jeton.Pourquoi tu as payé ?Pour avoir le jeton et pouvoir entrer.Mais je…Viens je vais te montrer. Le couloir est assez étroit. On entend ce que les cloisons laissent passer, des bruits qui ne laissent aucun doute sur ce qui est visionné ou peut être vécu. Je réalise que nous ne sommes pas les seuls à être en manque d’intimité. Couples comme nous, couples infidèles, rencontres du net et autres. Ania me regarde. Elle réalise ce que signifie ces bruits. Je vois plus que de l’étonnement, presque de l’inquiétude. C’est vrai que l’ambiance est particulière avec ces gémissements, ses cris, presque exclusivement féminins.Heureusement la porte est là. J’ouvre. En la refermant derrière nous, un silence bienvenu nous accueille.  C’était quoi ça ?Allons Chérie on est dans un sex-shop. Des gens regardent des vidéos. Et en réfléchissant il doit y avoir des couples comme nous qui recherchent un peu d’intimité…Tu veux dire que peut être ce qu’on a entendu ce sont… Je souris. C’est une cabine d’essayage ici ? L’écran…Les miroirs…Le canapé…Je ris franchement. Cela dépend de ce que l’on veut essayer.Coquin, tu m’as entraînée ici…Rien de prémédité, je te jure, mais reconnais que ce serait bête de ne pas en profiter.Mais tes parents ?Je vais leur envoyer un SMS pour leur dire qu’on sera un peu en retard.Oui, s’il te plaît. Mais le réseau ne passe pas. Je vais remonter, cela passera mieux là-haut.Ne me laisse pas toute seule.Je ne serai pas long. Et tu refermeras derrière moi.Bon, d’accord.Je vais te mettre une vidéo pour passer le temps. En deux clics je trouve une vidéo avec le titre "Sous la douche". Cela me parait parfait, probablement pas trop "hard". Ania n’aimerait peut-être pas, alors que sous la douche, ne peut que lui rappeler ce que nous faisons ensemble, sous la douche ou dans le bain. Elle adore dans ces moments-là. Il me faut trois minutes pour monter, appeler mes parents pour les prévenir, et redescendre.Je frappe.  Oui ?C’est moi. Elle ouvre.  C’est bon ?Oui je les ai eus. Et toi, c’est comment ?Comment quoi ?Ben la vidéo ? C’est bien ?Le scénario est minimaliste et peu réaliste. Ah !Oui, la douche était en panne. Elle appelle le plombier et en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, les voilà tous les deux comme… Ce n’est pas le moment pour lui expliquer que le scénario n’est pas le principal objet de ce type de vidéo. Déjà, si au début les deux acteurs étaient habillés, on peut la classer dans "avec scénario".En tout cas la femme est en train de sucer le gars, plombier comme moi je suis mécano, mais qui lui propose un "tuyau" qui n’est pas de cuivre. La pluie de la douche a cessé, ce qui laisse entendre le savant gargouillis d’une gorge qui pompe avec gourmandise. Ils sont jeunes tous les deux. Ils sont beaux tous les deux avec tout ce qu’il faut là où il faut. C’est sexe, mais traité avec délicatesse, même si les gros plans entrent dans le détail. Cela donne une impression de naturel, de vidéo perso, la caméra filmant à travers la vitre du pare-douche.Je surveille Ania du coin de l’œil. Elle regarde. Je vais plaisanter en lui disant " Ferme la bouche Chérie" car par réflexe je vois ses lèvres entrouvertes comme pour accompagner la fille qui fait la fellation. Mais je ne le fais pas. Je la laisse en spectatrice alors que moi je ressens un émoi au bas de mon ventre. Une fois je lui avais proposé que l’on regarde ensemble une vidéo érotique, mais elle avait refusé :"Je n’ai pas besoin de cela ! Mais toi, tu as besoin de ça pour t’exciter ? je ne te suffis pas ? Tu es déjà lassé de moi ?"J’avais fait marche arrière vite fait. Elle avait dit : "Je plaisante" alors que j’essayais maladroitement de me justifier en lui disant que bien sur, elle était toujours ma Muse inspiratrice de baises torrides.Alors, c’était un peu comme une sorte de revanche de la voir regarder sur l’écran le couple se donner du plaisir. La femme se relève et offre sa croupe en s’appuyant contre le carrelage. Évidemment le plombier accepte ce qu’on lui propose. Son long tuyau brillant de salive trouve facilement son chemin. Il la prend. On entend les gémissements de la femme, gémissements plutôt retenus, pas comme dans certaines vidéos ou cela fait "exagéré". Non, on ne s’étonne pas de l’entendre gémir surtout que le couple prend bien soin de bouger dans la cage transparente de la douche italienne nous fournissant une vision multiple de leur plaisir. La femme fait face à nous. Sa poitrine s’écrase contre la vitre, son expression est celle du plaisir, de la jouissance qui vient, qui accompagne le plombier qui respire comme un bûcheron avec des "hans" silencieux mais que notre imagination créée de toute pièce. Je la regarde. Elle est subjuguée par l’écran. Elle est belle. Elle se tient droite, pas du tout "avachie" dans le canapé, droite comme pour se rapprocher et mieux voir. Elle est belle. Il fait beau et elle a mis une robe légère. Ses cuisses sont découvertes. Je me retiens de poser ma main de peur de briser le charme et de ne plus pouvoir le recréer. Elle aussi respire un peu fort. Sa poitrine semble vouloir repousser le tissu pour se donner plus de place. Elle est excitée, je devine ses lobes qui ont gonflés et j’imagine ses tétons pointer. Je voudrais pouvoir l’enlacer. Non, pas l’enlacer, la baiser, la prendre dans un mouvement sans préparation, une possession impérieuse, indispensable irréfléchie… Mais je me contrôle… Pourtant je bande comme un malade. Le couple a terminé. L’homme, le plombier s’est vidé, du moins on l’imagine aux mouvements du couple. Personne dans ces moments-là ne se pose la question. "Tiens, ils ne se sont pas protégés !"L’image disparaît. L’écran se remplit d’icônes, images qui bougent, avec des titres. Tous font allusion à "Plombier". C’est comme certains sites de streaming qui surveillent ce que vous regardez pour vous proposer les bons programmes. Ania tourne son visage vers moi. Je lui souris. Elle est troublée, c’est évident mais elle se reprend.  Et tes parents ça va ? Elle cherche à quoi se raccrocher. Elle a manifestement conscience de ce que la vidéo a déclenché chez elle. Peut-être qu’elle se souvient de la fois ou elle m’a envoyé paître ! On a le temps ne t’en fait pas. Largement le temps d’en regarder une autre. Tiens c’est manifestement dans le même genre. Elle ne proteste pas. Déjà l’image apparaît sur l’écran. Tout de suite je m’aperçois que c’est moins familial, plus "pensé". La porte d’entrée s’ouvre sur un beau black en débardeur et salopette. La femme qui lui ouvre est en robe moulante, ras du bonbon sur des hauts talons, plus âgée, genre cougar. C’est en français mais les dialogues sont minimalistes comme l’est la tenue de la femme qui comme toute épouse vaque à ses occupations dans une tenue plus de pute que de ménagère. Épouse, oui car les premières paroles du plombier sont :"C’est Monsieur At….." qui m’a appelé, il parait que vous avec un problème avec votre évier""Oui, suivez-moi". Répond l’épouse à qui le mari, incrédule ou pervers, à vous de choisir, envoie un exemplaire unique parfaitement représentatif du plombier Français, cela dit sans mépris pour les vrais !Évidemment qu’il la suit, le regard plaqué sur les fesses et les hanches de la femme. La cuisine, l’évier en cause, le gars qui s’allonge sur le sol pour passer la tête sous le meuble. La femme qui tourne autour et qu’une caméra indiscrète nous montre sans culotte. Le pauvre plombier ne peut que voir ce qu’elle lui montre, sans avoir l’air de rien. Mais c’est de l’air dont le gars a besoin, la caméra montrant son visage et son regard hypnotisé par une fente aux lèvres généreuses.Évidemment il bande.Évidemment elle le voit.Évidemment elle ne peut pas le laisser dans cet état, c’est le code des travailleurs du porno qui le stipule.Malgré ce scénario parfaitement improbable ma femme regarde. Pour sa deuxième vidéo elle a droit aux clichés sur les vidéos interraciales, la découverte d’un sexe sombre de bonne taille, de l’épouse qui s’installe pour le prendre en bouche, se positionnant dans un 69 qui permet à la caméra de passer de l’un à l’autre. A nouveau, par réflexe elle entrouvre les lèvres et si je ne lui dis toujours pas : "Ferme la bouche Chérie", je pense :"Il faudrait l’ouvrir bien plus si tu étais à sa place", car comme toute bourgeoise qui se respecte la Cougar est une pro de la pipeJ’ai dû penser si fort qu’elle m’a entendu, car elle tourne son visage vers moi. Je lui souris ne voulant pas la déranger par une remarque idiote et elle retourne au spectacle.Le couple s’active. L’homme a placé ses deux mains de chaque côté de la tête de la femme et l’aide dans son désir de se faire sucer profond.Moi, je pose ma main sur la cuisse de Ania. Elle réagit en posant la sienne par-dessus et je ne sais si c’est moi ou elle qui nous conduit vers son entrecuisse. Je me glisse entre culotte et peau, la main plaquée sur son intimité. Je la masse avec toujours la sienne dans un duo caressant sans chercher à plus. Je veux qu’elle regarde. Je découvre ce plaisir de la voir attirée par ce spectacle. Je défais ma braguette et repoussant le slip arrive à faire sortir ma bite de sa prison ou elle n’arrivait pas à se déployer. Pendant ce temps la femme s’est levée pour venir s’empaler sur le mandrin sombre. Mais et c’est à cela que l’on reconnaît le professionnalisme du réalisateur, c’est en tournant le dos au plombier.. Bien entendu c’est pour nous faire profiter, en gros plan, la différence de couleur se chargeant du contraste, de la lente disparition de la bite dans une fente suintant l’humidité.Je prends la main libre de Ania et je la guide vers mon propre bâton. Ce n’est pas parce qu’il est blanc et plus petit qu’il ne doit pas être apprécié à sa juste valeur. Elle s’en saisit et comme si elle sortait d’un rêve éveillé, tourne le visage vers moi, découvre de visu que moi aussi je bande affichant mon excitation. En souriant elle me caresse, se penche pour déposer un baiser sur mes lèvres et va manifestement aller s’occuper de plus près de ma queue avec sa bouche.Mais je la retiens. En faisant ainsi elle ne va pas pouvoir suivre la vidéo et comme il en reste bien dix minutes, minutes que j’imagine pleines de découvertes, je veux qu’elle en profite. Viens sur moi. Elle ne se fait pas prier et comme elle n’est pas une ménagère qui se promène sans culotte elle a réflexe de l’enlever.Elle monte sur le canapé pour me chevaucher et sans que je lui dise, se place comme la femme de la vidéo, dos à l’homme et face à la caméra pour l’une, face à l’écran pour l’autre.D’une certaine façon elles se regardent. Ma copine descend sur mon vit dans une glissade humide, preuve de son excitation.  Coquine cela t’excite. Je lui susurre à l’oreille et le "Oui" que j’entends ne provient pas de l’écran mais bien de ma compagne.  C’est bon. C’est comme je l’imaginais à l’époque où je l’avais proposé à Ania et qu’elle avait refusé. Un copain m’avait parlé de ce plan et ne jurait que par lui pour transformer des baises, certes agréables, en des parties torride, chargées d’une sexualité différente.Je n’irai pas jusqu’à remercier le confinement car il sous-entend bien plus grave que des envies non satisfaites. Je chasse ces pensées trop proches du monde de là-haut pour revenir dans la cabine. Elle bouge sur moi. Elle se pistonne avec mon mandrin. Au milieu des bruits de la vidéo, j’isole des gémissements qui viennent de ses lèvres. Les miroirs de côté me la montrent de profil, bien droite en quasi équilibre sur moi, le visage orienté vers l’écran. Elle est belle, mais je voudrais la voir encore mieux.Je soulève sa robe et la fait sauter par-dessus tête. Le soutien-gorge suit. Elle est nue sur moi. Sa poitrine oscille doucement au rythme de ses mouvements. J’en constate la fermeté, lobes manifestement gonflés d’excitation. Les tétons pointent et je les frotte avec la paume de mes mains. C’est une caresse qu’elle aime, car elle sait qu’après je vais les saisir entre mes doigts pour les rouler presque jusqu’à la douleur. Elle adore cette caresse et…Mais le couple bouge. L’homme se lève, chassant la ménagère, mais c’est pour la pousser contre le plan de travail appuyant de sa main puissante sur le dos afin qu’elle se penche. Lui, ne lui enlève pas sa robe. Il est vrai qu’elle est assez relevée pour que ses mains puissent s’agripper à la chair des hanches et l’enfiler d’un coup et commencer à la fourrer à un rythme plus rapide que celui de la cavalière. Mais cela ne dure pas longtemps car il retire son engin que le gros plan rend encore plus imposant. Il le prend dans sa main et fait frotter le gland le long de la fente dans un mouvement ascendant pour faire ce que l’on ne peut que comprendre. Il va la prendre par son petit trou. A la façon dont la scène est filmée nous allons avoir droit à une vision "zoomée". Je me demande si pour Ania, cette façon de voir les choses n’est pas dérangeante en apportant une trop large part de réalité. Je saisis ses tétons. Le gland pointe la corolle parfaitement lisse. Je roule chaque téton doucement, essayant de reporter sur mes caresses ce qu’elle et moi voyons, la lente disparition du mandrin noir dans la corolle sombre. Je sens son corps se tétaniser, même sa chatte semble se refermer sur mon mandrin. Est-ce par mes caresses ? Est-ce par ce que la vidéo montre, anneau de chair qui épouse la forme de la tige, avance avec elle, recule avec elle.La ménagère ne se prive pas de dire combien cela la bouleverse. Tout un vocabulaire qui serait choquant mais qui finalement lui va bien, épouse salope qui trompe son mari, ou épouse obéissante qui reçoit le cadeau de son mari, dans tous les cas salope qui se fait défoncer le cul. Ania et moi jouons aussi de cette partition dans le secret de notre chambre. Mais rien à voir avec ce que l’on voit. J’aime la prendre par son petit trou, c’est très étroit et toujours, malgré toutes ces années, chargé de transgression. Elle aime, je le sais car je l’ai questionné ne voulant pas lui imposer ce chemin sans qu’elle ne l’apprécie.Mais là c’est…Moi aussi j’ai des frissons. Les mouvements de ma femme ne me suffisent plus. Je me lève en l’entraînant. Un instant elle se retrouve en déséquilibre, mais je nous stabilise. Je la fais appuyer contre un miroir et elle comprend ce que je veux.Appuyée avec ses mains contre le miroir, jambes écartées, cambrée pour mieux me recueillir. Rien de nouveau pour nous. Si ce n’est que les miroirs de la cabine nous offrent diverses versions de notre couple. Nous ne l’avons jamais fait ainsi, c’est d’une impudeur totale. Je vois le visage de Ania bien en face de moi, elle dont les yeux se cherchent, me voit, louchent pour voir l’écran ou le plombier et la ménagère se démènent pour revenir vers nous, se fermer, se rouvrir. Je vois son visage avec des rides de plaisir. Je la baise maintenant sans retenue. J’envisage un instant de la prendre elle aussi par son petit trou, mais je n’ose pas. Ce serait trop faire la parallèle entre Elle et la ménagère. Non la vidéo doit être source d’inspiration, d’excitation mais il ne faut pas chercher à reproduire ce qui a été enregistré avec probablement plusieurs prises…. 
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Madame, Monsieur, merci pour votre visite. Tout s’est bien passé ?  C’est la vendeuse derrière son comptoir ou nous passons pour rejoindre la sortie.  Merci. Très bien. Au revoir.Au revoir. On va atteindre la porte et je me ravise. Je reviens vers elle. Ania me suit. Je peux vous demander combien vous avez de cabines ?Mais bien sûr. Douze. Douze au total mais seulement Quatre pour couple. Ah !En cette période on aimerait avoir plus pour couple, la demande est très forte.Ah.Oui, avec le confinement beaucoup de couples se cherchent un endroit tranquille, sans les enfants, sans les colocs, sans les parents, enfin vous voyez ce que je veux dire.Bien sûr. Bien sûr que je comprends. Nous venons de l’expérimenter et si c’est le hasard qui nous a conduit ici, je comprends ceux qui viennent trouver un peu d’intimité ici. D’ailleurs si je suis venu questionner la vendeuse c’est avec une idée qui fait son chemin. On est même obligé de prévoir un planning. Vous avez eu de la chance, un couple s’était désisté juste avant votre arrivée.Alors, j’ose ! Si on voulait revenir demain il faudrait que nous fassions comment ?Ania se réveille. Elle me tire par la manche. Un instant. On s’éloigne un peu. Mais qu’est-ce que tu fais ?Tu as entendu on n’est pas tout seul pour…Parce que tu envisages que l’on revienne ?Pourquoi pas ? On a été tranquille…Bien mieux qu’à la maison.Quand même. Pourquoi pas un hôtel ?Si tu veux… Mais ce ne sera pas la même ambiance… Moi j’ai bien aimé, justement à cause de ça. Un peu comme quand on était jeune et qu’on le faisait, un peu ou cela nous prenait. Sans parler des vidéos ! Tu n’as pas aimé ? Un silence mais je vois à son sourire qu’elle le reconnaît. Elle aurait été de mauvaise foi car j’ai encore dans les oreilles ses cris alors que sa jouissance venait s’ajouter à la mienne dans une explosion qui a dû affoler toutes les cabines voisines. Si et tu le sais bien. Mais tu veux me le faire dire, je comprends. C’est une petite vengeance pour la fois où je t’ai refusé de faire ça à la maison.Ah tu t’en souviens.Je n’oublie jamais rien. Est-ce une menace ? Dans le genre, je t’ai à l’œil ? Mais non car elle enchaîne : Si tu veux réserver demain je suis d’accord. C’est ainsi que nous sommes devenus des clients réguliers d’un établissement "essentiel" dans cette période ou l’Essentiel est fluctuant.Les morts ne nous ont plus vu. Est-ce que nous leur avons manqué ? Nous avons choisi de "prendre l’air" dans un milieu confiné. Oh qu’il est drôle !!!On aurait dû choisir l’option abonnement mais Ania n’a pas voulu, remettant en cause notre décision à chaque fois. Un reste de pudeur ? Une façon de dire que c’était exceptionnel et que dès que la vie redeviendrait comme avant, nous oublierions ce moment ?Oublier ? mais comment et surtout pourquoi ? Mon idée était que Ania se sentait "partir", emprunter des chemins qu’elle n’avait pas envisagés dans une sorte de fuite en avant, qu’elle en avait conscience et qu’elle se sentait coupable. Mais coupable de quoi ? Chaque jour nous apportait son lot de découvertes, mais nous étions ensemble.Des petites vidéos "gentillettes" de plombier polisson nous sommes passés à plus chaud. Femmes et hommes qui assumaient leur infidélité. Couples dont le mari appréciait de voir son épouse avec un autre. Couples qui se retrouvaient et, dans une joyeuse ambiance se séparaient pour mieux se retrouver. Trio au service de la femme. Trio au service de l’homme. Et puis soirées dans les clubs, partouzes et gang-bang. Ania, malgré ses pudeurs affichées à la sortie du sex-shop, m’a fait de belles surprises. Comme la fois ou je l’ai retrouvée avec la fameuse lingerie coquine, sans parler de celle comme : On se retrouve là-bas. Elle m’avait dit. En effet elle était là, mystérieuse. Je ne l’avais pas questionnée, cela faisait partie du jeu. Elle avait choisi elle-même la première vidéo. La surprise était de taille, elle avait acheté un petit plug et en plus l’avait installé elle-même dans son petit trou. L’idée lui en était venue d’une vidéo de la veille ou un amant avait demandé à sa maîtresse de mettre un plug avant de la rejoindre dans une sorte de jeu de soumission. Nous n’avions pas ce genre d’objet. Jusqu’à maintenant je m’étais contenté de lui proposer un vibro qui nous permettaient de diversifier un peu nos rencontres et je sais que lorsque je m’absentais, à une époque où on pouvait encore se déplacer, pour mon travail, elle les utilisait. Ces quelques jours avaient changé notre approche à la sexualité. Mais il y avait comme une dichotomie. A la maison, tout était parfaitement normal, comme si dès la porte refermée nous reprenions notre rôle, de jeune couple avec nos habitudes et nos conventions dans une ambiance familiale. La cabine était pour nous une sorte de bulle, de lieu ou on pouvait tout faire, tout se dire. Par exemple on pouvait commenter les vidéos, les moquer si elles étaient irréalistes. Nous choisissions de préférence les vidéos dites "à scénarios", même si parfois pour "clore" une baise je lançais une compilation qui rassemblaient des pratiques particulières. Je suis comme ma copine. Je ne parle pas facilement de sexe, même si je suis capable de totalement me libérer par écrit. Les mots comme cul, bite, pipe restent des gros mots. Ania est encore plus "bridée" que moi. Par exemple si elle avait envie que nous utilisions le vibro elle parlait de" petit truc". C’était, c’est notre quotidien ce qui ne nous empêchait pas d’avoir une sexualité épanouie dans la discrétion de notre chambre. Si je suis incapable de dire " viens j’ai envie de t’enculer", je sais par contre comment l’amener au lit et le faire. Pareil pour Ania qui aime, mais ne me l’avait jamais dit, me sucer jusqu’à ce que je jute dans sa gorge. Mais dans la cabine, c’est un autre monde. Les vidéos de cul ne font pas dans la dentelle et les textes ne sont pas des modèles d’élégance. Toute une ambiance ! Une ambiance qui nous imprègne. D’ailleurs pas seulement dans la cabine mais aussi dans la boutique. J’étais surpris de la désinvolture avec laquelle Ania se promenait dans les rayons attirant mon attention sure :"Tu as vu la taille de ce machin ? Qui peut se le mettre ? Tu me vois avec ça ? "Elle savait aussi se moquer de moi, mais de façon plus discrète en me parlant à l’oreille :"Dis donc pourquoi c’est toujours moi ? Regarde on pourrait acheter ce truc, ça doit être marrant ! "En parlant d’un gode ceinture. 
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En plaisantant elle avait réveillé un souvenir pas très ancien, un souvenir juste avant le premier confinement, pendant mon enterrement de vie de garçon.Avec Ania on ne voulait pas de ces sorties programmées par vos amis et amies. On avait peur que cela dégénère. On ne voulait pas de mec qui vient se mettre à poil devant la future mariée ou d’une fille payée pour se trémousser et "plus si affinité" devant le futur marié. On avait décidé "Ensemble". Ensemble, au même moment, mais après les balades de rigueurs se retrouver non pas dans la même pièce mais dans la même maison, chacun à son étage. La séparation devait être totale, l’escalier une zone barrière. Mais cela avait merdé. Je ne sais pas pour Ania, mais pour moi c’était évident. Je me suis réveillé sans pratiquement me souvenir de rien. Je ne sais pas qui, mais un copain avait dû ajouter un truc dans le cocktail ou tout simplement les copains m’avaient fait dépasser la quantité de verres que j’étais capable d’ingurgiter. En me réveillant j’ai tout de suite vu que ce n’était pas normal car une fille était allongée à côté de moi. Ludiv, mais qu’est-ce que tu fais là ? Elle émerge aussi, mais parait tout de même moi "sonnée" que moi.Ben c’est agréable ! Comme elle voit que je ne plaisante pas.  Sans déconner tu ne te souviens de rien ?Pas vraiment. Mais on l’a fait ? Je pose la question car je suis à poil et qu’elle aussi.A ce point-là ? C’est vexant ! Tu ne te souviens vraiment pas ?Euh, pas grand-chose.Tu ne te rappelle pas que tu as envoyé ton copain là-haut pour m’inviter. L’invitation était sans nuance mais je le reconnais flatteuse. Tu as dit : Pour enterrer ma vie de garçon je ferais bien une entorse. Depuis longtemps Ludiv m’a tapé dans l’œil. Elle est belle et super sexy. Sans déconner. J’ai dit ça ?Texto, j’en suis témoin. C’est une voix derrière moi. Marc un copain, à poil comme moi. Qu’est-ce qu’il fait là ? Mais je verrai cela plus tard, une chose à la fois. Et tu es venue. Et on l’a fait ?Si on l’a fait ? Marc, dis-lui.Parce que tu étais présent ?Ben oui. A ta demande d’ailleurs. Je confirme que vous l’avez fait. Il rit. Et ajoutePas que ça.Qu’est-ce que j’ai fait encore ? Ludivine, excuse-moi. Vraiment, je reconnais bien volontiers que tu… Enfin tu vois… En tout cas merci. Mais je peux te demander de ne pas en parler à Ania. Elle ne comprendrait pas alors que justement on voulait éviter ce genre de débordement. J’ai honte. Si elle le savait ? Et Franck ? Merde Franck il est où ? Il sait que nous avons…Non, rassure-toi. Ni Ania, ni Franck ne le saurons. A la condition que ni toi, ni toi Marc, ne le racontiez. Surtout toi Marc. Si jamais tu caftes, moi je te cafte aussi. Parole de scout. Ludivine se lève, trouve ses vêtements, s’habille et au moment de partir revient vers moi, pose un baiser sur mes lèvres et me susurre à l’oreille. Si un jour tu veux… Appelle-moi… Ania m’avait dit que tu étais… Mais je ne pensais pas à ce point. Et puis aussi bravo pour ta première fois. Sur ce elle quitte la pièce. Il fait encore nuit et avec un peu de chance là-haut tout le monde doit dormir.  J’apprécie à sa juste valeur son compliment. D’autant que Ludivine a la réputation d’être assez coquine et d’ailleurs avec son copain Franck des bruits courent sur des libertés qu’ils s’accorderaient. Mais tant de bruits, tant de médisances, tant de jalousies, circulent. Et si tu me disais un mot sur ta remarque : Pas que ça ? C’est lié à ce qu’elle a dit : Bravo pour la première fois. ?Oui.Mais c’est quoi cette première fois ? Que tu assistes ? Quoi d’autre ?Écoute, moi je n’ai fait que tu m’as demandé.Mais putain qu’est-ce que j’ai demandé ? Tu vas comprendre que je ne me souviens de rien ?Tu n’as pas voulu que coucher avec Ludiv, tu as aussi voulu perdre ton pucelage.Mon pucelage ? Mais de quoi tu parles. Il y a longtemps que j’ai… Mais à ce moment je découvre que j’ai un peu mal au… Non, il n’aurait pas fait ça ! Je passe ma main là où je ressens une douleur. C’est mouillé, c’est…C’est toi qui m’as demandé. Si tu ne me crois pas appelle Ludiv elle te confirmera.  Par-ce-que Ludivine a assisté à ça ! Marc m’a pris par le cul. Je me suis fait sodomiser.  Je te jure, tu as insisté. Tu as même…Quoi ? Quoi de pire ?Tu m’as sucé. Ce n’est pas vrai. La honte. Tu disais qu’il fallait essayer. Ne pas mourir idiot. Tu as beaucoup mal ?Un peu. Quel dommage que tu ne te souviennes pas. On aurait dû filmer. Tu aurais vu que c’était très bien. La première fois tu étais crispé, mais la seconde…Parce qu’il y a eu une seconde ?Oui.Ludivine a assisté à tout ça ? Oui, elle a aussi participé. Elle et moi on…Stop. Plus un mot. Si tu parles de quoique ce soit à quelqu’un je te tue.Ne t’inquiète pas. Je n’en parlerai à personne. Mais avant je veux te dire que si un jour tu veux recommencer, je suis ton homme. Je vais te tuer…Steph tu es Bi. Tu ne le sais peut-être pas, mais crois-moi cette nuit tu….Arrête je vais le faire.Excuse-moi. Je me tais. Alors d’entendre Ania me parler de gode ceinture avec tout ce que cela sous entendais m’avais donné des frissons d’angoisse. Heureusement la Covid avait limité nos soirées et j’avais très peu croisé Ludiv et surtout Marc. J’entendais encore son "Steph tu es Bi" qui sonnait comme une menace. Non je ne suis pas Bi. En tout cas pas dans le sens qu’il pensait. Prendre un mec, à la rigueur et encore il faudrait qu’une fille m’excite bien avant, mais ME faire prendre, Jamais. Je ne vois pas comment un homme peut y trouver du plaisir. Sujet clos ! 
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En dix visites la vendeuse nous connaissait. Aujourd’hui on attend car un couple discute avec elle. Par politesse nous restons en retrait. Pendant que l’homme discute la femme regarde autour d’elle. On la sent curieuse. Elle a l’apparence d’une bourgeoise, comme l’homme qui est en costume. Pas du genre de ceux que l’on croise d’habitude. Son regard tombe sur moi. Je me sens comme mise à nu. Elle regarde ma femme, un sourire à peine marqué et elle revient vers moi avec maintenant un sourire vraiment évident. Elle me fixe, c’en est presque dérangeant. Et puis l’homme qui a terminé avec la vendeuse, lui parle à l’oreille et l’entraîne. Ils se dirigent vers les escaliers, mais c’est dans ceux qui montent à l’étage qu’ils s’engagent. Avant de disparaître, je croise encore le regard de cette bourgeoise qui doit s’être perdue ici !En avançant vers le comptoir, Ania me demande : Tu les connais ? Non.Ah bon. J’avais l’impression qu’elle te regardait bizarrement.Si je peux me permettre. Dit la vendeuse. Je vous en prie. Ce n’est pas parce qu’on est dans un sex-shop qu’on ne doit pas être bien élevé et polis. Ce sont des habitués mais ils ne vont pas comme vous en cabine, ils préfèrent les salons du premier étage.D’accord mais pourquoi elle regardait mon mari comme ça ?Je ne peux pas répondre pour elle, ce serait indiscret. Tout ce que je peux vous dire c’est qu’ils ont commandé un film au salon III. On se regarde. La vendeuse reprend : Si vous voulez aller jeter un œil je peux vous garder votre cabine. Pourquoi pas, dit Ania. Comme je le disais la "Ania ici" est une autre. Nous avons déjà jeté un œil dans les salons de l’étage le troisième jour. Ce sont en réalité de petites pièces avec deux ou trois canapés et un grand écran de projection. Ce n’était pas dans nos envies de se montrer comme certains. Notre cabine nous suffisait.  Tu n’as pas mis de culotte ? C’est plus une constatation qu’une question. Ania qui monte devant moi me montre des rondeurs sans aucune ombre. Non, pourquoi, ça te choque ? Bien sûr que non, voilà encore un exemple de la conversion de mon épouse à une attitude beaucoup plus libre.Le salon est équipé d’un sas dont la porte sur le couloir est ouverte. L’autre équipée d’un hublot est fermée. Si j’ai bien compris les conventions c’est la porte du couloir, ouverte ou fermée qui indique si le salon est accessible.Par le hublot, on devine l’écran en marche et dans une pénombre intimiste on devine des gens installés.Les trois canapés sont placés en fer à cheval. Le central fait face à l’écran, les deux autres sont orientés pour pouvoir regarder le central et l’écran. Ania regarde aussi. Je la questionne du regard. Sa réponse est dans la main qu’elle pose sur la poignée et qui fait ouvrir la porte. Elle passe devant moi…… 
ANIA.
 
La femme et l’homme sont debout devant le canapé central. Dans le canapé de droite deux hommes regardent. Ils nous voient arriver ! Ils nous dévisagent.L’écran montre un couple qui danse langoureusement alors qu’un homme les regarde, tranquillement installé, un verre à la main.  Je suis folle. Qu’est ce qui m’arrive ? J’ai bien vu le regard de la femme vers mon mari. Ce n’était pas juste un coup d’œil en passant. Non, c’était bien plus, un regard de prédatrice, de celles qui sont sûres d’elle, de leur charme, de leur pouvoir de séduction. Elle avait "jaugé" mon mari et ne s’était pas attardée sur moi, me gratifiant juste d’un sourire derrière lequel j’avais senti de l’indifférence, alors qu’elle avait exposé sa dentition parfaite pour lui. La garce c’est comme si elle lui avait dit : Que faites-vous avec elle ? Comme beaucoup elle m’avait catalogué dans la case "Gamine". Une gamine qu’un jeune mâle dévergondait en l’emmenant dans un sex-shop. J’aurais dû la chasser de mes pensées et c’est ce qui se serait produit si la vendeuse, qui nous a à la bonne, n’avait lancé cette information sur les habitués du "salon III". Elle devait avoir une petite idée derrière la tête ou bien juste penser nous rendre service. Pour son excuse, l’environnement ou elle baignait à longueur de journée devait lui faire croire que tous les clients ont une parfaite ouverture d’esprit. Passer de cabine privée, à salon public, devait-être, pour elle jusque monter quelques marches au lieu de les descendre. Si cela était arrivé à notre première visite ou même la seconde ou la troisième, il est évident que cela ne se serait pas passé ainsi. D’abord la vendeuse ne nous aurait pas fait la confidence et même si elle l’avait faite, ma première idée aurait été : "Elle est malade. Elle nous prend pour qui ? Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées !""Déjà la cabine privée et tous les tabous qu’elle brisait m’inquiétait. Nos visites me troublaient. J’y trouvais comme un exutoire à des choses que je n’imaginais pas. Comme excuse je me suis donné l’autorisation, juste provisoire, bien délimitée dans le temps et surtout dans l’espace de ne plus réfléchir et de jouer ce jeu qui manifestement ravissait aussi mon copain. Je n’étais pas dupe de ses efforts. Déjà le choix de la lingerie pour notre nuit de noce était le signe qu’il ne se contenterait pas de baises tranquilles. Je n’avais rien contre. Il faut vivre avec son temps et me foi je n’ai rien contre quelques fantaisies dans l’amour. La preuve, j’étais ici, j’y trouvais du plaisir. Un espace restreint que pour atteindre, je devais passer devant tous ces rayons et ce qu’ils montraient. Et ces vidéos ! Tout ce qu’elles proposaient. Je me sentais comme une pucelle devant une orgie. Mais aussi, jour après jour, comme une abeille dans un champ de fleurs de toute nature, dont le pollen enivre au point de rentrer à la ruche un peu sonnée. Je pouvais lire sur le visage des gens : C’est une gamine. Elle est majeure ? Les jeunes de maintenant, élevés aux sites de cul n’ont plus de limite.  Je me suis immobilisée et Steph m’a gentiment poussé pour se frayer un chemin. Allons-nous asseoir. Il dit tout en nous entraînant vers le troisième canapé. Comment lui dire que nous ne devons pas rester. Que je ne sais pas ce qui m’a pris de monter, pire de le faire en prenant la décision.La femme nous voit. La salope sourit au point que ses dents provoquent des reflets comme une boule de lumière dans un night-club. Ici ce n’est pas "night" mais plutôt "sunrise ou sunset "suivant son état d’esprit.Elle nous regarde. Elle nous provoque. Son mari se charge de la déshabiller, offrant ainsi le corps de sa femme aux regards concupiscents des spectateurs. En face de nous les deux hommes ne se privent pas de commenter ce qu’ils voient. Il est vrai que le déshabillage est vite fait. La robe est partie d’un zip et de quelques boutons au niveau des épaules. Elle ne porte pas de soutien-gorge, elle n’en a pas besoin, la salope montre une poitrine qu’un chirurgien a sculptée suivant son goût ou celui de son mari. Pour le reste c’est comme une photo d’un mannequin présentant un ensemble porte jarretelle, bas avec culotte, culotte à la mode actuelle, c’est-à-dire trop enveloppante à mon goût.Quelques secondes ou le mari vérifie que tout le monde a bien "maté" sa pute de femme. Même ainsi elle garde une sorte d’arrogance. Elle ne nous fixe plus exclusivement du regard. Les autres hommes ont droit aussi à la bienveillance de la star dénudée. Quel est le programme de ce couple ? Juste la faire regarder ? Ou alors un peu plus, baiser devant des spectateurs, exhibitionnisme pervers. Ou encore plus, inviter…Non, il va la baiser devant nous.Il la pousse pour qu’elle s’appuie sur le dossier du canapé. Elle est grande et, les pieds sur le sol, son corps fait un pont jusqu’au dossier. Il lui fait écarter les jambes. Alors il se glisse sous elle, s’assied, et la tête en appui se retrouve face au triangle des cuisses.Une culotte fendue ! Culotte de grand-mère vicieuse ! Mélange de modernité et de lingerie de pute d’une autre époque. On croit avoir tout inventé mais les fentes de certaines de nos petites culotte, comble de notre sexualité, existaient déjà au temps où on ne montrait rien. L’homme qui découvrait sous une robe qui descendait jusqu’aux chevilles, oui l’homme qui découvrait que la belle portait ce type de sous-vêtement devait être aux anges… A condition que ce ne fut pas sa femme, mais une galante, une comédienne, une fille de petite vertu….Il lui bouffe le minou. Ses mains vont en même temps caresser la poitrine dont la forme est parfaite, avec les tétons qui pointent vers le sol et auxquels les mains font des "misères". Des misères que je connais bien, car je les adore. Plus d’une fois alors que Steph me possède il lui suffit de rouler mes tétons entre ses doigts pour que ma jouissance arrive ou soit amplifiée. J’ai au moins un point commun avec la femme. Elle aussi adore ça.Elle fait moins la fière. Elle a perdu de sa superbe. Son visage ne montre plus cette arrogance qui m’exaspérait. Si elle nous regarde ce n’est plus par provocation mais pour partager. Je lui souris, complice malgré moi et troublée par ce spectacle. Ce qui se passe sur le grand écran, ce que j’ai vu sur la télé de la cabine me parait soudain bien fade comparé à ce que le couple nous offre en direct, en présentiel comme on dit maintenant. Une présence qui remplit la pièce. Heureusement le mari a coupé le son et nous pouvons profiter des gémissements de la femme. Elle regarde autour d’elle. Rien n’arrête son regard. Elle est ailleurs. Elle n’a plus besoin de nous voir, elle sait que nous sommes là. Les hommes en face se taisent. Nous aussi. Steph a pris ma main. Lui aussi est troublé. Elle jouit. Elle frotte sa fente sur le visage de son mari dans une ultime recherche du contact. C’est beau. C’est naturel. Un moment j’ai même oublié le lieu un peu glauque et les deux hommes en face. C’était un spectacle pour moi, pour nous. Un cadeau qu’il aurait été dommage de refuser.Le mari se relève. La femme aussi. Ils s’embrassent échangeant probablement le jus de la jouissance de la femelle. C’est un baiser torride mais on sent comme une tendresse dans la façon dont l’homme enveloppe de ses bras le corps de son épouse. Elle lui parle. Aussitôt le regard de l’homme se tourne vers nous. Il acquiesce et avance. Trois mètres et il est là. Il se penche vers Steph et lui parle à l’oreille. Je vois sa surprise. Il regarde vers la femme. Il regarde vers moi. L’homme se penche alors vers moi.  Je proposais à votre ami de venir nous rejoindre. Bien entendu si cela vous agrée. C’est presque plus le ton "ampoulé" de la demande que sa réalité qui m’étonne. La réalité je l’ai vue et revue dans les vidéos que nous visionnons. De nombreuses montrent le mari complaisant, ou des couples libertins. Pourquoi ne suis-je pas vraiment étonnée ? Déçue plutôt ? Il ne demande qu’à mon mari, pas à moi. Ne suis-je donc pas assez désirable pour que cet homme ne s’intéresse pas à moi. Non, il est totalement centré sur son rôle de mari complaisant, de mari Candauliste. Pas question que cette Salope se tape mon mec. Je vais dire non et puis je croise à nouveau son regard. J’y lit du défi. Elle a retrouvé sa morgue. Si je dis non, je passerai pour juste une voyeuse, pas plus, petite joueuse alors qu’Elle joue dans la cour des grands. Mais quelle importance, on ne les connaît pas !Si je dis oui, elle va profiter de mon mec et moi je vais rester sur la touche. Elle a envie de mon mec. Si je lui donne… Pas donné, prêté et avec un peu de chance il va lui donner ce qu’elle souhaite. Elle verra que moi, celle qui reste sur le banc de touche repartira avec lui et que j’ai tout ce qu’il me faut à la maison. Je n’ai pas besoin de chercher des mecs pour compenser un mari défaillant, moi… Si tu as envie, vas-y. Je dis à mon époux qui me questionnait du regard. Je vois sa surprise. Il ne devait pas s’attendre à cela. Alors je me penche vers lui et lui souffle à l’oreille : Je veux bien si tu la déglingues. Je veux qu’elle soit jalouse de moi…Vraiment… Tu es sure ? On n’a jamais…Si tu ne veux pas, laisse tomber. D’une certaine façon à lui aussi je lance un défi. Pour un homme cela ne doit pas être si évident de passer de témoin à acteur.Il se lève. Je sens comme une impatience lorsqu’il fait les trois mètres. La femme sourit et le regard qu’elle me jette est étrange. Plus de défi, du respect peut être.Elle invite Steph à s’asseoir. C’est elle qui se charge de défaire la ceinture, le zip, tirer sur le tissu pour faire apparaître une verge que je reconnais déjà bien en forme. Je suis rassurée, il va assurer. Il va pouvoir…Mais elle ne s’arrête pas là, elle le déshabille totalement. Je n’ai pas à rougir de ce que mon mari montre. Ses épaules, ses pectoraux, son sexe et même ses fesses que la femme ne peut pas voir, oui ses fesses que j’ai vues plus d’une fois attirer le regard des femmes dans un jean moulant ou en maillot sur la plage. Le mari est assis à côté. Lui, d’acteur, d’entremetteur a basculé en voyeur. Il est juste à côté et peut voir sa femme commencer à sucer mon homme. Dès les premiers coups de langue dont la perversité n’a d’égal que le regard que la salope me jette, Steph bande dur. Et oui, mon mec n’est pas comme le tien qui doit bander mou puisque tu as besoin d’un autre pour te faire mettre ! Va, profite bien ma cocotte. Moi je peux en profiter autant que je veux.Elle le suce. Steph la caresse. Les épaules, les seins. Il ne regarde pas de mon côté. Peut-être a-t-il peur de me voir en colère, regrettant mon accord et ne pas pouvoir terminer ce que la femelle a commencé. Elle le pompe. La pute sait y faire. Je vois bien qu’une main a disparu et doit lui caresser les bourses. Je vois aussi qu’à la place d’une gorge c’est un gouffre dans lequel elle trempe le biscuit de mon mec. Pour un peu elle lui boufferait les couilles. Il gronde. Je l’entends de là ou je suis. Il a saisi la tête de ses mains pour la guider mais le mari réfrène ses ardeurs en tendant une capote à la femme. Et, oui, protection avant tout.C’est elle qui déroule le film transparent sur la longue tige. Le mari parle à Steph. Je comprends lorsque je le vois se lever pour se placer derrière la chienne à quatre pattes et la prendre en levrette. Mais je sens une présence à côté de moi. En réalité deux hommes sont venus, sans que je le remarque, s’asseoir de part et d’autre. J’échange un sourire froid avec ces importuns qui me dérangent alors que j’entends une "Ahh" sortir des lèvres de la femme, preuve que mon mec m’a bien écoutée. Il l’a enfilée d’une glissade sans fin et déjà son ventre heurte le cul de la femme. Il agrippe ses hanches et déjà la travaille. Elle couine et…Une main se pose sur ma cuisse. Ma robe assez courte a dû donner des idées à mon voisin et l’autre fait la même chose. Je vais les claquer mais me calme en les excusant de ce geste malvenu. Ils ont dû penser que si j’étais là, dans ce salon à regarder, c’est que je l’avais choisi et donc qu’ils pouvaient imaginer que… Une fille si jeune, pensez bien, ne peut qu’être vicieuse pour venir ici et donc chercher de quoi la satisfaire.Délicatement je retire les deux mains et un sourire d’excuse aux lèvres je me lève. Je me lève et vient m’asseoir à côté du mari. Tous trois constatent ma présence. Je ne sais si cela donne une idée ou que de toute façon c’était son intention, mais le mari ouvre son pantalon pour extraire son engin. J’ai été mauvaise langue. Il ne bande pas mou, au contraire sa trique est flagrante et ma foi son sexe me parait bien impressionnant. Pense-t-il que si je le regarde c’est avec envie car il prend ma main pour la guider vers son membre. Sans réfléchir ma main se referme sur le sexe, le temps d’en constater la dureté mais aussi la taille. Décidément j’ai été mauvaise langue.Tous trois me regardent. Steph s’est arrêté de bourrer la femme. Elle, a les yeux fixés sur le mandrin de son mari et affiche un sourire qui amplifie les coulures de salive de la fellation.Je retire la main, pas de façon brusque comme une pucelle outrée, mais lentement, par choix. Non, je ne suis pas venue pour cela, juste me protéger des autres, ce n’est pas pour…Steph semble rassuré. Il reprend sa baise. Mais la femme se rapproche de son mari et engloutit la verge que j’ai laissée. Un regard de reproche ? Un merci de lui laisser sucer son homme ? Peu importe elle est prise entre deux feux.C’est excitant de les voir si près. Rien à voir avec la froideur d’une vidéo. Ici c’est du vécu, du chaud, chaque soupir, chaque suintement, chaque floc-floc, est bien réel. De voir mon Steph baiser cette Bourge me fournit un plaisir que je n’imaginais pas. Au départ c’était une sorte de bataille muette entre nous, la femelle et moi, mais maintenant je ne suis pas certaine d’avoir fait ce choix juste pour cela. Pourquoi suis-je heureuse de voir son mandrin disparaître dans la fente de cette culotte ridicule ? Pourquoi suis-je même troublée de voir comment la bite du mari est venue remplacer celle de mon homme. Gouffre sans fin, coulures de salives obscènes.Et si cela venait de… Plus d’une fois j’y ai pensé. J’avais essayé de chasser cette idée, cette faute, faute partagée sans qu’il le sache. Dois-je rester de marbre ou à tout le moins afficher une froideur que je ne ressens pas. Si vous voulez, vous pouvez la prendre par son petit trou. Dis le mari entre deux soupirs. Steph ne se le fait pas dire deux fois. Il guide son mandrin un peu plus haut et d’une poussée conquérante encule la femme tout en me souriant comme s’il me disait : C’est bien ce que tu voulais. Oui je voulais qu’il lui laisse un souvenir impérissable. Je sais qu’il en est capable.------------------------------------Mais mon Chéri, je sais que ce n’est pas la seule. Te souviens-tu de Ludivine ? De Ludivine et de Marc, même si Marc n’est pas le sujet actuel. Ce que tu ne sais pas c’est que Ludiv, lorsqu’elle a reçu ton invitation est tout de suite venue m’en parler. Moi aussi j’avais pas mal bu et j’ai dit :"Pourquoi pas, si toi tu me prêtes Franck" ! Mais elle m’a pris au mot et j’ai été "coincée". Alors que tu baisais avec ma copine, moi je me faisais son copain. Après tout moi aussi je pouvais m’offrir ce cadeau juste avant de promettre fidélité. L’égalité homme-femme ne doit pas être un vain mot. Sur le matin lorsqu’elle est revenue et que son copain est descendu elle m’a raconté. J’ai presque été jalouse de savoir que tu l’avais plus que satisfaite. Elle qui est la plus experte d’entre nous. Elle qui n’a pas peur de reconnaître qu’avec son copain Franck, elle a un accord, qui leur permet des aventures. Mais ensuite j’ai eu honte. C’était en partie de ma faute. Il suffisait que je dise non à Ludiv. J’avais bu. Mais est-ce une excuse ? Et toi, même ivre, avais-tu le droit de faire cela ? --------------------------Mais moi aussi je veux qu’elle se souvienne de moi. D’ailleurs je sens la montée d’une chaleur qui me trouble. Pourquoi n’aurais-je pas le droit, moi aussi d’avoir ma part.Trois boutons suffisent à libérer ma poitrine. Steph avait remarqué que je ne portais pas de culotte mais pas de soutif non plus.Je me caresse. Je me soulève pour chasser ma robe, exposant à mon mari et la salope qu’il bourre, la fente que ma main explore.C’est bon. Les autres ont remarqué mon changement. Heureusement l’homme ne cherche pas à me reconquérir. Il me regarde. La chienne aussi avec son regard de coin.Qui jouit le premier, je ne sais. Ce qui est certain c’est que l’homme a juté dans la gorge de sa femme et qu’alors que Steph la bourre si fort qu’elle crie, on voit du foutre couler de ses lèvres. Moi pour tout vous dire je n’ai pas joui. Arrivée avec un train de retard ou simplement plus perturbée que je ne le pensais par la situation si étrange, je ne sais pas. Ce que je sais c’est qu’après, les ayant quittés, abandonnant le couple auprès duquel d’autres hommes proposaient leur service, dans la discrétion de la cabine j’ai pris un pied d’enfer. Stéphane a été rassuré de m’entendre dire, en répondant à sa question. Tu n’es pas fâchée ?". Fâchée de quoi ? C’est moi qui t’ai demandé et tu l’as bien fait couiner la garce. ------------------En partant, la vendeuse nous a donné deux mots, chacun le sien. Le couple nous avait laissé un message. Chère InconnueMerci d’avoir accepté. Grace à votre compagnon j’ai vécu un moment très agréable. Votre présence a apporté une touche érotique indispensable à ce moment délicieux. Je suis persuadée que vous et moi gagnerions à mieux nous connaître. Qu’en pensez-vous ? Je vous laisse mon téléphone.Je vous embrasse.Clotilde.----------------------------------Cher partenaire.Ma femme et moi-même, avons adoré que vous acceptiez de vous joindre à nous. La présence de votre délicieuse et si sexy amie à mon côté a illuminé ce moment d’une touche dont la sensualité n’a échappé à personne. J’aimerais mieux la connaître. Si vous pensez que cette idée puisse être partagée et que vous-même y soyez favorable, contactez-moi. Je vous laisse mon téléphone. Bien entendu mon épouse serait extrêmement heureuse de pouvoir reprendre ce moment d’échange très prometteur. Nous serions heureux de vous recevoir chez nous, dans un environnement, certes moins excitant qu’un sex-shop, mais qui dispose de tout le confort et qui permet de mieux se réaliser. Jean-Charles. 
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STEPHANE
 
J’ai retrouvé ça dans tes affaires. Qu’est-ce que j’en fais ?Ania tient dans la main le papier que m’a laissé Jean-Charles. Retrouvé dans mes affaires ? Elle savait parfaitement que je l’avais déposé dans ma table nuit, comme elle avait fait de même avec le billet de ma fugitive partenaire, Clotilde. Alors pourquoi le sortir pour me le montrer ? Je lui indique que je ne suis pas dupe : Celui de Clotilde est toujours à sa place ? Euh, je crois. Pourquoi ? La menteuse. Elle sait parfaitement où il est. La preuve est que l’autre soir en sortant de la salle de bain j’ai bien vu qu’elle le tenait en main et le lisait. Pour ne pas la mettre mal à l’aise, j’ai fait un peu de bruit avant de franchir le seuil. Je ne peux pas lui en vouloir, moi aussi cela m’arrive de lire le mien et même le sien dans une sorte de nostalgie.La fin du confinement, même si nous travaillions encore chez mes parents, a mis fin à nos escapades en sex-shop. C’était un deal non officiel entre Ania et moi. Je pensais que notre vie allait reprendre son cours avec, j’en étais persuadé, une touche très marquée de fantaisies nouvelles. Mais ce n’a pas été le cas. Même depuis que mes parents sont partis voir nos grands-parents, ce n’est plus vraiment comme avant. Ou alors je me faisais une idée idéalisée d’avant. Il faut dire qu’entre-temps, le " Salon III" m’avait marqué. J’en gardais un souvenir que je devais enjoliver car tout me paraissait si étonnant. Ania qui accepte. La femme qui devant son mari, mon épouse, les autres voyeurs me suce, me demande de la baiser, suce son mari pendant que je l’enfile et, et, Ania qui regarde, qui repousse les avances du mari mais qui se caresse dans une impudeur folle.La prose du couple, écriture d’une autre époque, encre sur papier, mots choisis, avait tout pour troubler. Les compliments sont toujours bons à prendre, mais ils étaient aussi accompagnés de ces propositions que même des mots châtier ne pouvaient dissimuler. Au contraire ces mots étaient pleins de promesses.  Qu’est-ce que tu en fais ? Je ne sais pas moi. Le remettre ou tu l’as trouvé. Ou bien le faire.Le faire ? Faire quoi ?Les appeler.Les appeler ? tu es fou ?Pourquoi ? Pourquoi pas ?Mais cela fait trois mois. Elle a parlé de délai dépassé, pas de refuser, pas de jeter leur proposition, les propositions qui sont malgré une écriture ampoulée bien évidentes. Les revoir c’est prolonger notre première rencontre. C’est accepter que Ania participe avec le "J’aimerais mieux la connaitre" qui doit être pris au sens biblique. Trois mois ! Ce n’est rien ! Juste se faire désirer. On leur a bien laissé un souvenir impérissable, non ? Elle sourit.Toi c’est certain. Tu l’as bien faite couiner la bourgeoise. Couiner ! Voilà un mot qui n’avait jamais franchi la porte du sex-shop. Il vient de prendre vie ici. Peut-être mais toi, en te refusant, tu as donné des idées à son mari. Et je ne parle pas de ta façon de participer sans avoir l’air d’y toucher. Enfin quand je dis "toucher" je devrais dire, frotter ou mieux caresser.Salaud. Elle rit.Alors on les appelle ?  Je demande tout en me disant que je suis fou. De toute façon elle va refuser. Si elle avait voulu aller plus loin il lui suffisait de ne pas relâcher la pression de sa main sur le sexe que l’homme lui proposait. Et si elle ne l’a pas fait dans notre "période sex-shop" ce n’est pas maintenant qu’elle… Non, c’était juste une fois.  Voilà, c’est dit. Même si elle est troublée par l’invitation de l’homme et de la femme, elle ne veut pas. Pourtant dans les deux papiers c’est plus Elle que Moi dont ils parlent. Sa touche érotique ! Sa présence qui a illuminé ! Même la Bourge qui veut mieux la connaître. C’est plus une victoire pour elle que pour moi. Elle n’a rien fait, enfin à part se caresser et le couple ne pense qu’à la revoir. Merde c’est moi qui ai fait le principal, non ? Je me sens coupable. C’est toi qui as accepté, je sais mais j’aurais dû refuser. Maintenant je me sens comme redevable. Si tu as envie de rencontrer cet homme, fais-le. Avec ou sans moi, mais fais-le. Je ne te reprocherai rien. Nous formons un couple. Nous sommes sur un pied d’égalité, égalité pour tout, y compris…Y compris cela. Pour l’instant je me fais l’effet d’un mati infidèle. Même si nous ne sommes pas mariés, je me sens une obligation de fidélité. Même si cette obligation est facile à respecter car aucune autre femme que toi m’attire. Sauf Ludivine. Je ne comprends pas ce que Ludivine vient faire là-dedans. Ludivine, mais pourquoi tu ?Enterrement de vie de garçon. Une dernière fois avant le mariage…Tu vois, au moins Elle, tu la désires. Merde. Elle sait. Mais comment ? Elle doit voir mon air sidéré car : C’est elle qui me l’a dit lorsque ton copain est venu lui proposer de te rejoindre avec une invitation des plus claires.Tu savais. Mais attends tu viens de me dire qu’elle t’a prévenue "AVANT". Pourtant, "ELLE" est bien venue. Je ne comprends pas. Un long silence. Elle est gênée. Je connais cet air boudeur qu’elle prend pour se protéger.  Je n’aurais pas dû t’en parler. Excuse-moi, mais me dire que tu ne désires aucune autre femme n’est pas crédible. Oublie ça, c’est du passé, tout le monde avait trop bu et si j’ai bien compris toi encore plus que les autres. Non, non. Attends que je réfléchisse. Si Elle est venue "APRÈS" t’en avoir parlé, c’est que "TU" étais d’accord. Ludivine n’aurait jamais fait cela autrement.Chéri, je…Non, non. Si je comprends bien… Oh, mais oui, c’est ça. Tu lui as dit qu’elle pouvait… Ania, tu m’as envoyé ta copine pour…Je n’ai rien envoyé du tout. C’est toi qui as demandé, ce n’est pas la même chose. C’est "TOI" qui as commencé.Demandé ! Commencé ? Commencé quoi ? Mais rien. N’en parlons plus puisque je dis que je te pardonne. Tu étais bourré et j’imagine que tes copains t’ont conseillé.Peut-être mais j’imagine que chez toi aussi l’alcool coulait à flot.Oui. J’étais pompette. Et puis il me vient une idée. Si Ania savait pour Ludivine pourquoi elle ne m’en a jamais parlé ? C’était, bourré ou pas, un coup de canif dans le contrat moral qui nous liait. Elle aussi était pompette. Et si…. Ce n’est pas ton genre, alcoolisée ou pas de laisser faire… A moins que… Imaginons que tu lui as donné ton accord. Qu’est-ce que tu as fait toi ? Rien ? Tu es passée à autre chose ! Toi ? Sans être jalouse tu n’aimes pas que je regarde ailleurs… Alors qu’est-ce que tu as fait ? Répond !  Un long silence. Plus ce silence dure, plus je la vois se recroqueviller, me regarder d’un air implorant. Dis-moi. Ania dis-moi.  Elle prend sa respiration. Je m’excuse. Chéri je ne voulais pas. J’avais bu et…Moi aussi, on est donc à égalité, et…Franck. J’ai dit à Ludiv que j’étais d’accord si elle, elle me passait son mec.Franck ?J’étais coincée. Elle a dit oui. Qu’est-ce que je pouvais faire ? Je pense "refuser" mais ce serait déloyal. Elle a raison c’est moi qui avais "commencé" et elle n’a fait que suivre le chemin que j’avais tracé. Avec Franck ? Ludiv, la garce s’est bien gardée de me le dire. Les enfoirés.  Excuse-moi, je m’en veux.Moi aussi. Je réponds. Encore un silence.Ludiv t’as parlé lorsqu’elle est revenue ?Non. Et Franck ?Je ne savais pas pour lui, alors. Ce que je retiens c’est que ce moment "délicat" avec Marc n’est donc pas arrivé aux oreilles de ma copine. Baiser sa meilleure amie suffit. Pas la peine qu’elle sache que je me suis fait sodomiser par un mec. On oublie. Je suggère.Oui. C’est du passé.Alors on fait quoi pour le présent ?Tu veux dire ?Clotilde et Jean-Charles ?Je ne comprends pas ?Mais si, réfléchit. D’ailleurs tu l’as déjà fait. Coquine. Sinon tu ne relirais pas ce qu’il m’a écrit. Finalement on est bien d’accord. J’ai fauté avec Ludivine, tu t’es vengée avec Franck. J’ai fauté avec Clotilde, en toute logique il faudrait que tu…Il faudrait ! Tu t’entends ?C’est comme tu veux. Moi je ne demande rien.Menteur. Tu as bien apprécié avec la Bourge.En mission commandée. Rappelle-toi tu m’as demandé : Fais la couiner la Bourge.Je reconnais mais…Et si on arrêtait cette discussion ? Pourquoi on ne se pose pas les bonnes questions et s’engager à y répondre honnêtement ?Si tu veux.Alors je commence : As-tu été excitée de me voir avec la Bourge ?Oui. Et toi, tu as aimé la baiser ?Oui. Pourquoi ne pas avoir continué avec lui lorsque tu lui tenais le sexe ?je n’ai pas osé. J’avais peur que tu… Si je l’avais fait tu aurais pensé quoi ?Franchement je ne sais pas. Tu as aimé te caresser devant nous ?Oui, mais je n’ai pas joui. C’est après dans la cabine que j’ai vraiment appréciée. Et toi tu as aimé me regarder ?Oh que oui. C’était magnifique. Maintenant répond en toute franchise. Veux-tu que nous les appelions ? Un silence et puis :Et toi ?Moi je réponds oui. On ne risque rien. Ils sont manifestement très "sociables".C’est le moins qu’on puisse dire.Réponds à ma question. Et Toi ?Je crois que oui.Tu comprends tout ce que cela signifie ? Pour moi mais surtout pour toi. Oui. Je ne suis pas innocente à ce point. Il ne faut pas oublier que j’ai reçu une formation pendant le confinement. J’avais un très bon professeur.Il y a une différence entre vidéos et réalité.Rassure toi j’ai bien fait la différence dans le "Salon III." A suivre.
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