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Concours " Le déjeuner sur l'herbe" : Au bois de Saint-Amand

Chapitre 1

Divers
En ce bel après-midi d’été, Paul avait insisté pour qu’on fît atteler la calèche afin de se rendre au bois de Saint -Amand. Son frère, Louis, ayant abondé dans son sens, l’affaire était entendue. L’épouse de ce dernier, Héloïse, avait prévu quelques provisions, en cas de fringale, ainsi qu’une nappe d’une blancheur pareille à la neige. Et Alice, la cousine invitée, avait suivi.
Une fois parvenus à l’orée du bois, Paul les entraîna vers le lieu qu’il avait repéré. Ils se trouvèrent face à une petite clairière, bien ombragée, avec, au fond, une mare d’eau claire, alimentée par un ruisseau.Ils admirent volontiers que l’endroit était fort agréable et ombragé de surcroît. C’est que ce début du mois de juillet 1870, était chaud. On aida Héloïse à déployer la nappe sur l’herbe, tout en déplorant qu’une telle blancheur ne résisterait pas longtemps.
Une fois assis, ils échangèrent des banalités, jusqu’à ce que Paul les amène au sujet qui lui tenait à cœur :— N’est-il pas vrai que ce lieu évoque le décor d’un tableau, qui fait encore scandale ? Je veux parler du Déjeuner sur l’herbe, d’Edouard Manet. Et en ce lieu particulièrement isolé, il m’est apparu amusant d’en faire un tableau vivant.
Louis esquissa un sourire ; connaissant le tableau, il devinait le désir de son frère. Cette extravagance, collait bien à son personnage. Louis, lui-même n’était pas le petit bourgeois engoncé dans ses principes : la bagatelle tenait une grande place dans ses plaisirs.
Tout en parlant, Paul jetait de furtifs regards sur Alice. Depuis son arrivée, il était devenu plus qu’empressé, auprès d’elle. Et quand Louis l’avait vue, il n’avait pas été insensible à son charme. Mais il s’était retenu, craignant, bien à tort d’ailleurs, qu’Héloïse ne lui fît une crise de jalousie.
À ce train- là, leurs regards finirent par se croiser. Paul s’attendit à ce qu’Alice baissât les yeux, gage d’une bonne éducation. Elle n’en fit rien, y ajoutant même un sourire narquois. Louis ne tarda pas à remarquer la chose :— Eh bien, que vous arrive-t-il, tous les deux ? Et vous, Alice, que je sache, vous n’avez rien d’une gourgandine !Elle se tourna vers Louis :— Qu’en savez-vous, mon cousin ? Et je ne suis pas si ignorante en peinture. Je connais assez bien ce tableau. À voir les yeux brillants de Paul, je m’imagine dans le rôle de la femme nue, n’est-ce-pas ?
Ainsi interpellé, Paul se défendit, maladroitement :— Je n’ai rien dit de tel, Alice... vous... vous méprenez !— Allons, Paul, depuis que je suis arrivée, vous me couvez du regard. Vous cherchez un modèle à peindre ? Un modèle nu, ça va de soi. Et votre choix s’est porté sur moi. C’est bien ça ?Les yeux d’Alice pétillaient de malice :— Et si j’exauçais votre vœu ? Qu’en diriez-vous, Héloïse, Louis ?Visiblement, Louis n’y voyait aucun inconvénient. Qu’allait décider Héloïse, seule susceptible d’interrompre cet emballement ?— Je vois bien que mon beau-frère ne nous a amenés ici que dans ce but. Et comme Alice me parait consentante, il serait malséant de refuser. S’il me plaît de donner licence à mon époux ? Je ne suis pas aussi jalouse que vous l’imaginiez !Ils avaient écouté en silence le propos d’Héloïse, stupéfaits tout de même de sa largesse d’esprit. Elle ajouta :— Puisqu’il y a cette mare, je vais m’y rendre aussitôt. J’ai les pieds quelque peu endoloris et l’eau fraîche me fera du bien. Amusez-vous...« Amusez-vous »... Louis n’en croyait pas ses oreilles. Héloïse, une libertine ?Et, leur tournant le dos, elle se dirigea vers la mare.
Alice se leva. Ses chaussures retirées, elle commença un lent effeuillage. La robe d’abord, puis un jupon. Et le reste suivit. Opération facilitée par l’aide de Louis, qu’elle avait sollicitée. Puis, une fois nue, elle s’allongea sur la nappe, se tenant sur un coude. Paul la dévorait du regard. Cette peau claire et satinée le subjuguait. Alice avait des jolis seins et leurs tétons semblables à des myrtilles. — Alors, Paul ? C’est bien la position de la dame sur le tableau, n’est-ce-pas ? N’êtes- vous pas ici pour faire une esquisse, un croquis ?
Paul était stupéfait. Il ne s’attendait pas à ce que sa cousine le moquât gentiment. Plus fine mouche qu’il ne le croyait, en tout cas. Alice sentit une main se poser sur son épaule : Louis venait de donner le la. Il lui caressa ainsi jusqu’à l’avant-bras. Puis, glissant la main sous son bras à elle, il la posa sur son sein, avant d’exciter le téton en le frottant avec la paume. Alice ne tarda guère à réagir à ce genre de caresse :— Voyons, Louis, vous me faites des chatouilles ! Paul sourit. La respiration haletante de sa cousine prouvait que c’était bien plus que cela. De son côté, Louis s’étonnait que son frère restât ainsi, immobile, comme fasciné par le spectacle.
Louis, s’en donnait à cœur joie, utilisant ses deux mains : tandis que l’une taquinait un téton, l’autre flattait la hanche d’Alice. Paul tourna son regard vers la mare : Héloïse marchait dans l’eau jusqu’aux chevilles, ignorant superbement ce qui se passait. Alors, il se mit à caresser les jambes d’Alice, jusqu’aux genoux. Tentatrice, cette dernière ouvrit légèrement ses cuisses, suffisamment pour qu’il aperçoive la petite touffe de poils bruns qui signalait la porte de l’amour. Le trésor suprême qu’une femme peut offrir était à portée de sa main. Il se pencha, allongea le bras, se pencha encore...
Paul sentit son corps chuter, puis plus rien. Il ouvrit un œil, puis l’autre. Son regard fut accroché par le sourire énigmatique de la Joconde. Il fit un effort : ne s’apprêtait-il pas à toucher le sexe de sa cousine ? Il en était si près ! Que faisait-il donc, allongé sur ce tapis ? Puis, les choses se remettant en place dans sa tête, il se rendit compte que loin de cet endroit idyllique, il était dans sa chambre... Tombé du lit ! D’où cette vision de la Joconde, reproduction fixée au mur. Il avait fait un rêve, et quel rêve...
Il se remit debout. Ce rêve était puissant, puisqu’il lui avait laissé l’ébauche d’une érection. Il lui revint en mémoire qu’au cours du déjeuner, sa mère lui avait glissé :— Paul, nous avons reçu ce matin une lettre de ta cousine Alice. Elle nous rend visite pour quelques jours. Comme elle arrivera demain, par le train de 11 heures, je suppose que tu pourras te libérer pour aller la chercher à la gare.
Alice... Paul s’était senti sur un nuage. Était-il amoureux de sa cousine ? Ou, plus prosaïquement, de son corps ? Il se murmurait qu’Alice n’était pas une forteresse imprenable, qu’il fallait juste imaginer le stratagème qui la déciderait à dévoiler son corps. Et si c’était Le déjeuner sur l’herbe ?
Paul s’approcha de la fenêtre. Dehors, le soleil commençait à décliner. Il sourit, s’imaginant demander à Alice :— Dites-moi, cousine, seriez-vous tentée par une promenade au bois de Saint- Amand, en ce bel après-midi d’été ?
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