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[Concours] La Maîtresse du Roi par ...

Chapitre 1

Erotique
Texte produit dans le cadre d’un concours proposé à XStory.
Règles- L’histoire : libre inspiration pour raconter l’histoire de la première maitresse d’amour de Louis XIV, sa rencontre avec le roi jusqu’à ce qu’elle devienne officiellement maitresse du roi. Vous pouvez ne pas respecter les faits historiques.- Personnages principaux :     - Louise de la Vallière, agée de 18 ans.    - Le roi Louis XIV, agé de 24 ans.    - Vous pouvez bien sûr ajouter d’autres personnages adultes à l’histoire.
Contraintes :- Première phrase : "1662, sous le reigne de louis XIV, à la cour de France."- Fin de la derniere phrase de votre histoire : "devenue la maitresse du roi !"- Nombre de mots : minimum 500, maximum 1000.- Un seul chapitre !
LA MAIRESSE DU ROI PAR RATAFOLIO
1662, sous le règne de Louis XIV à la Cour de France, ou plutôt dans un lieu qui allait devenir la grande Cour de France : Versailles. Naturellement, on ne parle pas du Grand Versailles qui n’était encore qu’un vaste projet. On parle du pavillon de chasse de famille, agrandi par de nouvelles constructions, en éternels travaux ...
— Assez !
Le jeune Louis XIV, futur roi soleil, mit fin à l’engagement qui l’opposait à son maître d’arme, dont il prit congé et alla s’appuyer sur une rambarde, surplombant un de ces lacs qui disparaissent l’été venu. Vêtu pour l’occasion d’une simple tunique, il affectionnait les entraînements aux arts guerriers dans l’ancien repère de chasse royal.
Le roi était las, las de la guerre, las des faux-semblants de la Cour. La mort du Cardinal Mazarin une année plus tôt le laissait seul dans l’exercice du pouvoir. Son Eminence avait été son précepteur, son conseiller : en plus de prodiguer ses conseils sur l’exercice du pouvoir, il enseignait au jeune roi l’art de l’autorité et de l’obéissance. Ce même homme qui lui avait arraché son amour de jeunesse, Marie Mancini, nièce du dit cardinal.
Lui, le Roi de France élu des Dieux, était seul. Il avait pourtant remporté une victoire héroïque à Dunkerque en juin 1658 contre l’Espagne et Condé. Il les avait pliés, comme il l’avait fait pour les provinces revendicatrices : Aix, la Normandie, l’Anjou. Lui, qui avait éradiqué prostitution, mendicité et vagabondage dans la capitale. Lui, encore, qui avait combattu le Jansénisme, ces catholiques qui osaient porter des revendications inacceptables. Le roi d’Espagne se mourrant, il serait également l’homme qui rattacherait les villes frontalières espagnole à la France. Et pourtant, il était seul.
La solitude du pouvoir. Bien entendu, sa femme légitime, Marie-Thérèse d’Autriche l’attendait à Paris, mais il ne s’agissait pour lui que d’une union servant à assurer la frontière franco-espagnole. Il n’éprouvait pour elle ni passion, ni amour, ni amitié. Il s’agissait de deux êtres froids, vivant dans les apparences. Cette grande blonde aux formes généreuses était trop pieuse pour pouvoir constituer ne serait-ce qu’un amusement. Heureusement : une reine n’est là que pour faire perdurer la dynastie. Il s’acquittait de son devoir, sans en tirer de plaisir. Comme le lui avait appris Catho la Borgnesse, à la demande de sa mère.
Il inspira l’air fétide, bien que plus respirable que ses appartements, qui planait dans la plaine. La lassitude, lassitude dans l’exercice du pouvoir, lassitude d’être seul, d’avoir une vie d’apparence ne laissant part à aucun sentiment. Une trainée colorée s’échappa d’un bâtiment du palais, poursuivie par un homme aux cris efféminés. Le roi osa un regard en arrière. Malgré son maquillage fort habile, il reconnu Monsieur son frère en train de s’adonner à ses plaisirs malsains. Il plaint le nobliau qui pensait courtiser une femme, et descendit dans les vergers pour retrouver le calme.
Au détour d’un arbre, un éclat blond attira son regard. Son instinct de chasseur fut mis en éveil, et il donna la chasse. Il courut, et prenant sa proie à revers, il tendit son pied et la gracieuse créature s’écroula de tout son long, au milieu des pommiers en fleur. Le soleil commençait à sombrer inexorablement dans le lointain.
Il se pencha pour examiner sa proie, et bascula en avant. Ouvrant les yeux, il se heurta à deux belles ôpales claires remplies de malice.
— Bonsoir bel inconnu. Ce soir, j’ai confié mon sort à la Lune et me donnerai à celui qui m’aura trouvée.
Avant qu’il ne puisse réagir, deux lèvres frôlèrent les siennes. Un soupçon de romarin chatouilla les narines royales. Le Roi passa sa langue sur les lèvres offertes, y décelant une pointe de miel. Sa main glissa dans les boucles dorées, son nez remonta la joue qui n’était pas maquillée. Pour la première fois, il tenait une femme qui ne se cachait pas sous des artifices.
— Surtout, ne parle pas et laisse la douce symphonie du vent nous bercer.
Les effluves printanière se mêlaient aux odeurs corporelle, se fondant intimement en un mélange sauvage et envoûtant. La main dans les cheveux, il voulut regoûter aux lèvres sucrées mais la jeune fille l’embrassa avec passion. Le souverain fut alors pris d’une transe : mettant un terme au baiser, il apposa son nez dans le cou de sa compagne, respirant les flagrances du désir incarné. Son nez, collé à la peau irisée, descendit jusqu’à l’échancrure des deux seins, dévoilée par le corset. Ses doigts s’emmêlèrent dans le tissage, qu’il finit par couper avec ses dents. L’odeur était plus forte, sa bouche s’entrouvrit pour mordiller une des deux poires, pendant qu’une main pétrissait l’autre avec envie. Un léger gémissement fit resserrer les deux jambes de la dame, faisant prendre conscience au roi qu’il était en position d’accouplement.
Les seins inconnus se virent déposséder de leur attention. Les mains remontèrent le long des jambes, caressant l’intérieur des cuisses, humidifié probablement par la situation inattendue. Le roi commença à perdre raison. Se jetant en arrière, il rabattit la robe sur la poitrine de sa partenaire, qui au comble de la décence n’avait sur elle aucun jupon. Le roi plaqua son nez contre cette cuisse brillante, se repaissant dans cette odeur devenue intime et insoutenable. Il plaqua sa langue contre la peau blanche de ne pas avoir vu le soleil et remonta vers la source des fluides. Toutefois, il colla son nez sur le pubis, délaissant par pudeur les lèvres palpitantes offertes. Il barbouilla ses joues, son nez de ce fluide odorant, avant d’ôter sa culotte d’entrainement.
Il releva son amante afin de la mettre à quatre pattes, mais son regard s’accrocha à ces deux grands yeux pâles, et sa fureur bestiale s’évanouit. Embrassant sa promise d’un soir, il l’installa délicatement sur le dos, et plaçant son vit entre les deux lèvres louissantes (sic), il la pénétra, nageant dans sa félicité.
Louise de la Vallières ne se doutait pas qu’à partir de cette soirée, elle était devenue la maîtresse du roi !"
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