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Confidences conjugales

Chapitre 10

Hétéro
5 avril.

Ça y est, mon petit mari chéri, ça y est ! On l’a fait. Je les ai eus tous les trois ensemble. Tous les trois dedans. Jean, Hayden et Ryan. En même temps. Et c’était divin. Ils ont été absolument adorables. Ils ont tout fait pour me mettre à l’aise. Pour que je me sente bien. Il y a d’abord eu une multitude de caresses un peu partout sur moi. Sur mon visage. Sur mes seins. Sur mon ventre. Sur mes fesses. Sur mes cuisses. Sur ma chatte. Avec leurs mains. Avec leurs bouches. Avec leurs queues. J’étais dans un état ! Je n’étais plus qu’envie. Que désir. Que besoin. D’être prise. Baisée. Tringlée. Défoncée. Je les en ai suppliés.Qu’ils viennent en moi ! Qu’ils viennent m’habiter !
Ça a été Hayden le premier. Qui a tranquillement constaté.‒ Tu dégoulines de mouille, petite caille !Et il s’est enfoncé dans ma chatte. J’ai soupiré d’aise. Elle me comble, sa bite. C’est celle des trois que je préfère, et de loin, avoir dedans. Il n’a pas bougé tout de suite. Il a attendu que Ryan me soit venu derrière. Ce qui s’est fait sans peine. Tu m’as si souvent rendu visite, toi, de ce côté-là, que je suis très réceptive et que je peux accueillir des calibres de taille respectable, ce qui, en l’occurrence, est le cas de Ryan.
C’est ensemble, en même temps, qu’ils se sont mis en mouvement tous les deux tandis que Jean venait offrir sa queue à mes lèvres. Je me suis ruée dessus. Je l’ai happée, enfournée. Et j’ai complètement perdu la tête. J’étais dans un état second. J’ai joui. Deux fois. Trois fois. Peut-être quatre, je ne sais plus. Et j’ai eu leur plaisir, à tous les trois. J’ai eu leur sperme. Et leurs tendres remerciements.
Ils m’ont comblée. Et on recommencera, ça, c’est sûr ! Je ne regrette qu’une chose, c’est de ne pas m’être adonnée plus tôt à ce genre de pratique. C’est de ne pas l’avoir découverte avec toi. Oh, mais il n’est pas trop tard. Il n’est jamais trop tard. Parce que… les vacances approchent à grands pas. On les a posées tous les deux en juillet. Pour être ensemble. Avec, comme perspective, que je rentre les passer en métropole. Mais les choses peuvent aussi avoir lieu dans l’autre sens. J’ai trop envie de vivre ça avec toi ici. On verra. Affaire à suivre.
En attendant, que je te parle un peu d’eux… Jean, j’ai déjà eu l’occasion de t’entretenir un peu de lui. Côté sexe, il assure, ça, on peut pas dire le contraire. T’es sûre de prendre ton pied. Et comme il faut. T’en redemandes. Il y a pas beaucoup de mecs capables de te faire jouir comme ça. Pour le reste, je sais pas trop quoi dire. Il a un côté rassurant, oui, ça, c’est sûr. Tu sens qu’il a beaucoup d’expérience dans toutes sortes de domaines. Qu’il a beaucoup vécu. Peut-être souffert. Mais c’est quelqu’un qui parle très peu de lui. Et à qui il ne te viendrait pas à l’idée de te confier vraiment. Tu as le sentiment que tu ne serais pas entendue là où c’est important pour toi. Mais bon, c’est pas vraiment ce que je lui demande.
Hayden, c’est tout l’inverse. T’as qu’une envie, quand tu le vois, c’est de te laisser aller contre sa poitrine et de t’abandonner. De lui dire tout de toi. Je le fais. Petit à petit. Pour ça, on se revoit. En dehors des deux autres. On parle. On parle beaucoup. Surtout moi, mais lui aussi. Ce dont il n’a pas vraiment l’habitude. Il y va à petits pas. Du bout des lèvres. Du bout de lui. Il a tout juste trente ans. Il a connu bien des galères. Dans son boulot, aussi bien que dans sa vie sentimentale. Il est trop gentil comme type. Et on en profite. Sans arrêt il se fait avoir. Moi, il m’attendrit. Il m’émeut. J’ai envie de lui. Il a envie de moi. Et ça se termine au lit. Que nous deux, cette fois. Après, on y reste. On y parle. Longtemps.
Ryan, lui, c’est le boute-en-train de service. Toujours le mot pour rire. On t’attrape de ces fous rires avec lui. Il est jamais sérieux. Sauf quand il baise, mais à part ça…Ça t’a quand même un petit côté un peu factice, moi, je trouve. Et je ne peux pas m’empêcher de me demander ce qui se cache derrière. Une amertume ? Une souffrance ? Bon, mais j’arrête. Tu vas encore m’accuser, sinon, de faire de la psychanalyse de Super Marché.
Zoé et Jean se sont rabibochés. Je ne sais pas ce qu’il y a eu : elle ne veut pas en parler. Par contre, moi, il faut que je lui raconte, en long, en large et en travers, notre petite partie de jambes en l’air à tous les quatre. Elle revient sans arrêt là-dessus. À l’évidence, ça l’excite. Et il lui faut toujours plus de détails. En tout cas, elle compte bien être là la prochaine fois.‒ Je veux voir ça ! Ah, oui, alors, je veux voir ça ! Et je vais me taper un de ces putains d’orgasme en vous regardant vous envoyer en l’air !Elle ne parle pas de participer. Ou de prendre ma place. Jamais. Mais de regarder, alors ça, oui ! 
C’est une voyeuse-née en fait, Zoé. Et maintenant qu’on se connaît un peu mieux, elle se laisse aller aux confidences. Elle a opéré tout un quadrillage de l’île. Elle connaît tous les endroits où il y a « quelque chose » à voir. Ceux où ça peut potentiellement se produire. Elle est capable de passer des heures et des heures à l’affût juste pour le plaisir de voir un couple batifoler. Ou une queue à l’air. Elle a quantité de souvenirs et d’anecdotes à me raconter. À croire qu’elle passe la quasi-totalité de son temps libre à ça. Ce qui est vraisemblablement le cas. Je note d’ailleurs au passage, à toutes fins utiles, qu’elle apprécie de mater, comme elle dit, aussi bien les femmes que les hommes.

En ce qui concerne Gabriel, notre collègue « mystérieux », c’est le statu quo. Et je ne suis pas convaincue que nous arriverons à quoi que ce soit. De toute façon, dans l’état actuel des choses, ça ne fait pas partie de mes priorités. Ni, apparemment, de celles de Zoé non plus. Elle est beaucoup plus préoccupée par ce qui se passe et va encore se passer entre « mes trois hommes » et moi.Je vais d’ailleurs, de ce pas, aller retrouver Hayden.
Je t’embrasse, mon petit mari. Je t’aime.
ÉLODIE

9 avril.
Mon Élodie,
Je te soupçonne d’être en train de tomber quelque peu amoureuse de cet Hayden. Est-ce que je me sens jaloux ? Non. On en a maintes et maintes fois parlé. On peut parfaitement aimer plusieurs personnes à la fois. Et ce qu’on donne à l’un n’est pas retiré à l’autre. Vis en toute sérénité ce que tu as à vivre. Et ne me cache rien. C’est la seule chose que je te demande.
J’avais eu, tu t’en souviens sans doute, la visite d’Hugo le vendredi soir. Je l’avais libéré de sa cage. Il s’était branlé et s’était précipitamment enfui, lorsque Sarah l’avait appelé, en oubliant au pied du canapé la photo d’elle dont il venait de se servir pour se donner du plaisir.
Le lendemain matin, le samedi, à huit heures à peine, c’est un coup de sonnette impérieux qui m’a tiré du sommeil. Je me suis levé au radar. J’ai comaté jusqu’à la porte. J’ai ouvert. C’était elle. C’était Sarah.‒ Je viens la chercher.De quoi elle me parlait, là ?‒ Ben, la photo. La photo de moi qu’Hugo a oubliée.‒ Ah, oui !
Je suis allé la lui chercher, la lui ai rapportée.‒ Qu’est-ce qu’elle faisait dans votre chambre ?Ce qu’elle…Je me suis troublé. J’ai lamentablement bafouillé.Elle a haussé les épaules.‒ Fermez-la, va ! Ou vous allez vous enfoncer. Payez-moi un café, tiens, plutôt.Un café. Oui. Un café. Je suis allé le lui préparer.
Je le lui ai tendu.‒ Merci.Elle a bu, à petites gorgées voluptueuses. M’a rendu la tasse.‒ Bon, mais pour ce qu’on a décidé, là…‒ Décidé ?‒ Mais oui, vous savez bien, qu’on vous mettrait un petit moment en cage. Quelques heures. Que vous puissiez me dire ce que vous ressentez, ce que ça vous fait, tout ça…On n’avait rien décidé du tout, c’était elle qui… Mais je n’ai pas protesté. Je n’ai rien dit. Je n’étais pas en position de force. À cause de la photo qui s’était comme par hasard retrouvée dans ma chambre. Elle n’avait pas été dupe et je me sentais coupable, ce qu’elle avait parfaitement perçu. Et puis aussi, il fallait bien reconnaître que la perspective de ses mains sur moi pour m’enfourner là-dedans était particulièrement alléchante… Et je me suis tu.
Elle a aussitôt enchaîné.‒ Je vous en ai trouvé une. Qui devrait être à votre taille. Je passerai demain soir. Je serai à pied d’œuvre comme ça lundi matin pour vous la poser. Que vous l’ayez au boulot…Elle ne m’a pas laissé le temps de lui répondre quoi que ce soit.‒ Bon, mais faut que j’y aille ! J’ai plein de trucs à faire aujourd’hui.Et elle m’a planté là.
Le dimanche soir, c’est avec Alexis qu’elle a fait son apparition.‒ Ça dérange pas ?Ça dérangeait pas, non ! Bien sûr que non. Ça dérangeait d’autant moins que je savais pertinemment que, dans la chambre d’amis, ils allaient s’en donner à cœur joie. Que ça allait être un festival d’hululements, de feulements et de soupirs énamourés.Ce qui a bien évidemment été le cas. Et je les ai accompagnés d’une main convaincue.
J’étais sous la douche, le lendemain matin, quand elle a surgi dans la salle de bains, en petite culotte rose. Sans rien d’autre. Mais la cage à la main…Elle a attendu que je me suis séché, frictionné et elle me l’a tendue.‒ Allez, enfilez ça !
Je suis resté abasourdi. Hein ? Mais ce n’était pas comme ça du tout que j’avais envisagé les choses.‒ Ben alors, qu’est-ce que vous attendez ? Vous imaginez tout de même pas que c’est moi qui vais vous la mettre, non ?Ben si, justement ! C’est ce que je m’étais imaginé. Mais je n’ai rien dit. À cause de la photo. De peur qu’elle n’aille raconter partout dans la boîte que je me branlais sur des photos d’elle. Ce n’était de toute façon que pour quelques heures. Ensuite on n’en parlerait plus. Et j’ai entrepris de m’enfermer. Sans la regarder, pour ne pas être tenté de bander. J’ai bien un peu tâtonné, mais j’y suis malgré tout parvenu sans trop de difficultés.Elle a tendu la main.‒ La clef !Qu’elle a jetée dans son nécessaire à maquillage, sur la tablette du lavabo.Elle est sortie de sa petite culotte qu’elle a abandonnée à même le sol et elle est allée me remplacer sous la douche.Elle a voulu s’élancer, ma queue. Elle n’a pas pu.
Une fois au bureau, elle s’est fait un malin plaisir de me maintenir sur des charbons ardents.‒ Vous m’avez entendue cette nuit avec Alexis ? Ben oui, forcément ! Vu comment j’ai braillé ! Faut dire aussi que c’est quatre doigts qu’il m’avait enfilés dedans. Et alors ça, c’est un truc ! Vous pouvez pas savoir, vous, parce que vous êtes pas une femme, mais ça vous fait de ces sensations ! C’est comme avoir deux queues dedans en même temps. Je veux dire… Pas une devant et une derrière. Non. Deux devant. Dans la chatte. C’est pas souvent qu’on a l’occasion, malheureusement…Elle me regardait, du coin de l’œil, me dandiner sur ma chaise, ma queue retenue à l’étroit dans cette satanée cage de chasteté.
Elle a marqué un long temps d’arrêt. A repris.‒ N’empêche que c’est sacrément efficace, cet appareil ! Le type, ça l’accroche complètement à toi. Il y a plus que toi qui comptes. Regardez Hugo ! Avant, il avait rien de plus pressé que d’aller se branler sur tout un tas de nanas, mais maintenant même ça, il y a que sur moi qu’il se le fait quand on le libère. Vous l’avez vu vous-même vendredi. C’est sur une photo de moi et de personne d’autre qu’il s’est fait du bien.
Elle a gratté une petite tache, du bout de l’ongle, sur son clavier d’ordinateur.‒ Vous en avez pensé quoi, vous ?‒ Pensé ? De ?‒ Ben, de cette photo, tiens !Rien. Je savais pas. Pas grand-chose. J’avais pas…
Elle a éclaté de rire.‒ Prenez-moi bien pour une imbécile ! Pourquoi elle était dans votre chambre alors ? Elle y est venue toute seule ?Elle a haussé les épaules.‒ Si vous croyez que je le vois pas que vous me bandez sans arrêt dessus. C’est pour ça, faudrait que je vous la laisse en fait, la cage, quand on est au boulot. Que vous puissiez vous consacrer complètement à votre travail. Et que moi, j’aie la paix. Oui, c’est ce qu’on devrait faire. Et c’est ce qu’on va faire d’ailleurs. Sûrement. On verra ça.
Une fois la journée de travail terminée, elle ne me l’a pas retirée.‒ Sûrement qu’on va le faire ici ! Au risque qu’on nous surprenne. Vous êtes vraiment pas bien, vous, hein, par moments, dans votre tête. Non, non, non ! Je passerai ce soir chez vous. C’est là qu’on l’enlèvera.
Il y aurait évidemment bien eu une autre solution. Qu’elle me donne la clef. Je ne le lui ai pas suggéré. Parce qu’elle avait dit « on », ce qui pouvait me laisser espérer qu’elle procéderait elle-même à l’opération. Vain espoir : sur le coup de huit heures, elle m’a téléphoné.‒ J’ai un empêchement de dernière minute. On verra ça demain…
Et donc, c’est enchâssé dans ce truc de métal que je t’écris ce soir. Est-ce que c’est désagréable ? Oui et non. On n’est pas libre de ses mouvements, ça, c’est sûr ! On est constamment rappelé à l’ordre. C’est là qu’on se rend compte qu’au cours d’une journée, on bande des dizaines et des dizaines de fois sans s’en apercevoir.Mais par ailleurs, psychologiquement, c’est extrêmement troublant. Et assez voluptueux, il faut bien le reconnaître…
En attendant, je tombe de sommeil. Cette journée m’a épuisé.
Je t’embrasse, mon Élodie. Je t’aime.
ARNAUD
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