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Conter une Amour

Chapitre 1

Ce dîner avec Elle - I

SM / Fétichisme
Ce texte prend la suite de l’histoire du - presque - même nom publiée chez Ardsy. Si vous ne l’avez pas encore lue, filez donc le faire ! Bienvenue dans notre histoire…

Le silence se fait un instant dans l’habitacle de la voiture qui nous protège de la neige, et seul le ronronnement du moteur, au bruit aussi blanc que le paysage environnant, nous accompagne. Je sens sur moi ton regard intrigué tandis que je scrute la route.
Après que je t’aie fait sortir au restaurant en portant sur toi l’odeur de ma semence ; après que j’aie intentionnellement donné ta culotte - mouillée et sans nul doute très odorante - au serveur ; après que je t’aie fait l’inviter toi-même - à ton insu - à visiter notre site d’exhibition ; après, finalement, que je t’aie fait jouir dans une ruelle sous la neige et sous mes doigts… Après tout ça, tu t’imaginais sans doute que je n’aurais qu’une hâte : celle de te ramener à la maison pour, enfin, t’utiliser sexuellement à ma convenance.
A vrai dire, c’était effectivement le programme, à l’origine. Je brûle d’envie, et je sais que tu le sens. A chaque fois que ma main se dirige vers le pommeau de vitesse de la voiture, tu te demandes si je vais poser la main sur ta cuisse, en relevant ta jupe pour que mes doigts refroidis viennent te faire frissonner en touchant directement ta peau. A chaque fois que je tourne le regard vers toi, tu attends de savoir quel ordre obscène ma voix va bien pouvoir t’imposer. A chaque fois que notre véhicule ralentit sous une pression du frein, tu te demandes si je vais enfin nous faire nous arrêter, t’ordonner de sortir et te pencher contre le premier arbre venu pour te sauter comme une putain.
Mais de tout cela, je me retiens encore, malgré le désir, malgré l’érection qui ne semble pas vouloir cesser de déformer mon pantalon, et dont je sais qu’elle ne quitte pas le coin de ton regard…
— T’es sûr que tu veux vraiment prolonger la soirée…? — Et pourquoi je le serais pas ?— Moi je vois au moins une grosse raison pour laquelle tu voudrais rentrer au plus vite… — Est-ce que tu serais en train d’insinuer que je n’ai pas de self-contrôle?— Loin de moi cette idée, mon Chéri…— Fais la maline, va… Tu sais que si je “perds” ce contrôle en présence d’autres gens, c’est pas moi qui serai le plus gêné…
La répartie semble te manquer l’espace d’un instant, et je te sens déjà rougir d’imaginer ce que je peux bien te réserver. Un petit sourire en coin se dessine quelques secondes sur mes lèvres…
— On va chez Matthieu ?— Woaw, t’es forte ! C’est le fait que je m’engage sur le chemin de sa maison qui t’a mis la puce à l’oreille ?
Tu me tires la langue de manière appuyée avant de reprendre :
— A cette heure-là ?
— Ben oui, pourquoi pas ?— Tu l’as prévenu au moins ?— Non, à l’improviste…— T’es sérieux ?— Mais non, banane ! Il m’a laissé un message quand on était encore au resto, je lui ai dit qu’on était dans les parages et il m’a proposé de passer…— Il est encore debout à cette heure ?— Il a un pote de passage. Un gars safe, apparemment. Bon, c’est Matthieu, donc ça vaut ce que ça vaut… Mais il nous connaît, il ne nous inviterait pas en présence d’un emmerdeur…
Cette dernière précision te rassure, et je dois admettre que je préfère ça aussi. Malgré mon apparente assurance, je n’étais pas toujours entièrement serein en invitant ce serveur à notre table ce soir, après les œillades appuyées qu’il t’avait faites. Je sais que les regards de ce genre peuvent très facilement te mettre mal à l’aise, et me maintiens toujours vigilant dans les situations qui peuvent s’y prêter, afin de te les éviter autant que possible. Sans doute qu’un peu de restes de possessivité de ma part jouent également dans cette posture que je prends… Quoiqu’il en soit, je suis rassuré de me dire que la fin de cette soirée se déroulera dans un cadre sécurisant, où ni regards ni remarques ne viendront te heurter.
Je gare la voiture près d’un arbre, à distance de l’entrée de la maison et sans couper le contact, ce qui te fait hausser les sourcils.
— Tu vas pas au bout…?— Nan. J’ai à m’occuper de ton cas avant. Sors et va te mettre devant la voiture, Azilis.— Mais…— Maintenant.
Tu reconnais le ton que je mets dans ces mots et, après une seconde, t’exécutes, frissonnante à la fois de froid et d’une excitation qui, bien vite, s’invite une fois de plus. Je te laisse aller là où je te l’ai ordonné, où tu me regardes sans me voir, dans la lueur des phares qui me permettent d’admirer ta beauté angélique… Un plaisir des yeux que je ne m’autorise qu’un bref instant avant d’ouvrir la portière pour te rejoindre. Il ne s’agirait pas que je te retrouve gelée sur place.
Je me place devant toi, où ma taille imposante te protège de l’éblouissement que les phares te causaient. Le froid me pince à mon tour quand je retire mon manteau, que je fais tomber à mes pieds, dans la neige.
— Allez. Tu sais très bien quoi faire…
Bien sûr que tu le sais. Tu sais que je mets la veste au sol pour protéger tes genoux, parce que c’est à genoux que je te veux, les mains sagement posées sur tes cuisses, le visage relevé pour me regarder dans les yeux. Dieux, que tu es belle comme ça… Tes océans en attente, en amour, en vénération, plongés dans les miens qui t’admirent autant qu’ils te dominent, autant qu’ils te caressent.
— Je ne suis pas sûr que tu portes assez l’odeur qui convient à ce que tu prétends être pour moi, Azilis. Il faut y remédier, tu ne penses pas ?— … — Je ne t’ai pas entendue…— … Oui, mon Homme.Oui, il faut que tu donnes à ta suceuse l’odeur qui lui est adaptée à tout moment. Dis-le…— Oui, mon Mâle, il faut que tu donnes à ta suceuse l’odeur qui lui est adaptée à tout moment.— Encore.— Il faut que tu donnes à ta suceuse l’odeur qui lui est adaptée à tout moment.— C’est bien…
Je te sens te liquéfier sur place. Quant à moi, je dois me retenir de toutes mes forces pour ne pas te sauter dessus immédiatement tant j’ai envie de toi… Je suis dur comme la pierre dans mon boxer, et ça commence à être inconfortable…
Je te caresse le visage à deux mains, dans un contact aussi doux physiquement qu’empreint de supériorité mentalement. Les mains sont faites pour saisir, pour prendre, et les miennes s’affairent, par ce geste, à te prendre, à te faire mienne. Et tu ressens cet acte comme moi, pour ce qu’il est, au plus profond de ta chair. Toutes mes caresses, tout mon regard, toute mon expression te disent sans équivoque notre vérité : Tu m’appartiens.
D’une main, j’abaisse ma braguette et en agrandis l’ouverture autant que possible sans défaire le bouton. Il me semble même sentir l’odeur d’ici, cette odeur que j’aime presque autant que toi, ce témoin de mes envies les plus sales, que je vais fatalement finir par assouvir avec toi.
Je reprends ton visage entre mes mains et le plaque dans cette fente avec une douce fermeté, en veillant bien à ce que ton petit nez s’insère dans l’ouverture.
— Inspire bien… C’est toi, ça. C’est toi qui m’as chauffé toute la soirée, espèce d’allumeuse. Tu n’as vraiment été qu’une insolente petite salope, et crois-moi, tu vas encore avoir à l’assumer… mais d’ici là, je veux rappeler à ton bon souvenir ce qui t’attend… Allez, voilà, inspire fort, on n’a pas toute la nuit.
Je te laisse une trentaine de secondes dans cette position, sans me retenir de te frotter le visage par de minuscules mouvements que mes mains lui imposent contre mon pantalon. J’entends ton souffle s’appesantir, étouffé par les couches de tissus dans lesquelles je te fais respirer.
En temps normal, je ferais durer bien plus longtemps cet acte, mais nous sommes attendues et ne pouvons de toute façon pas nous attarder une heure dans ce froid… Mais je n’en ai pas encore fini avec toi pour autant.
Ton visage recule lentement, fermement entre mes mains, qui le relèvent pour m’assurer que ton regard vienne croiser le mien. Tu sens la luxure dans mes yeux, tu sens que je peine à la retenir, mais tu sais aussi que je la retiendrai quoiqu’il en soit. Tu me connais : je ne supporte pas de perdre le contrôle…
Tu me regardes essoufflée, les pupilles dilatées d’excitation, les joues rouges.
— Ça te plaît ce que tu sens ?— Oh putain… Oui, Nicolas… Oui ça me plaît…— Je m’en doutais… On n’a pas le temps de traîner alors on reprendra plus tard, mais on n’a pas tout à fait fini ici… Montre moi le visage que cette odeur appelle chez toi.
L’ordre est presque superflu tant ton expression s’adapte de manière automatique à cette situation. Ta bouche s’ouvre en un bel ovale parfait, tes lèvres s’ourlent, ta langue sort, à plat, luisante d’une salive abondante. La perfection.
Ma main maintenant froide glisse dans la chaleur de mon pantalon et, quelques secondes plus tard, mon sexe en sort, tendu, aussi droit que le permet sa courbure naturelle qui le fait pencher à gauche… Son prépuce le recouvre presque entièrement, à l’exception de l’extrémité qui s’ouvre naturellement sur un petit centimètre de diamètre, où tu peux voir luire une accumulation de mâle lubrifiant. Il n’y a qu’avec toi que ça s’humidifie comme ça, ça aussi tu le sais…
— Ne bouge pas ! Sois sage, et tu auras peut-être ce que tu veux en rentrant… Pour l’instant je vais seulement m’occuper de rappeler à ta bouche à quoi elle me sert en priorité…
Et pour suivre mes mots, ma queue tenue par trois de mes doigts vient se poser doucement sur ta langue offerte. Un soupir m’échappe, et il me faut toute ma volonté pour ne pas te baiser la bouche ici et maintenant… Au lieu de ça, je pointe l’extrémité du gland sur tes lèvres et les caresse avec, les enduisant soigneusement du fluide odorant qui en suinte. Tu obéis sagement, ta bouche reste parfaitement immobile, ton regard naturellement soumis sous l’ordre silencieux que lui intime le mien.
— Embrasse-la. Avec amour.
Alors, sans te lécher les lèvres, car tu sais que je ne t’y ai pas autorisée, tu les poses délicatement autour de la gaine de peau de mon membre. Ta langue se place brièvement dans l’ouverture, caresse le méat qui laisse encore doucement échapper son jus de désir… L’expression de délice gustatif que je vois sur ton visage semble répondre parfaitement à celle du bonheur que le mien doit afficher. Un bonheur que ta bouche me donne autant par la vue que par le toucher…
Le froid revient au bout de mon sexe, renforcé par l’humidité de ta salive, quand tes lèvres le quittent dans un très sensuel son de baiser appuyé.
— Encore une fois.— Oui, mon Homme…
Je résiste à te le demander une troisième fois après cela… Au lieu de ça, je saisis ton menton entre mon index et mon pouce, me penche au-dessus de toi et t’embrasse à pleine bouche. Je sens encore sur tes lèvres le goût et l’odeur de mon envie sexuelle, de ma queue désormais mûre pour que tu la dégustes… Tu pues le sexe, et je t’aime encore plus fort comme ça.
— Ça fera l’affaire… Allez, debout, on y va.
Tu prends appui sur mon bras que je te tends pour t’aider à te relever et te blottis amoureusement contre moi. Je récupère maladroitement mon manteau au sol, le secoue pour le débarrasser de la neige qui s’y est collée, et l’enfile. Puis, verrouillant la voiture derrière nous, nous nous dirigeons en hâte vers la maison de notre ami, désormais pressées de nous y réchauffer, tandis que j’entends ta petite bouche profiter du goût que je viens d’y laisser.
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