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Conter une Amour

Chapitre 2

Ce dîner avec Elle - II

SM / Fétichisme
La porte d’entrée de la maison s’ouvre, quelques secondes après que la sonnette a retenti sous mon doigt, sur un petit homme débraillé à la barbe rousse en désordre et au regard fatigué caché derrière ses grosses lunettes de vue. Matthieu ne s’embête même pas à retirer le gros pétard pincé au coin de ses lèvres pour nous saluer d’un ton ironique.
— AH ! Quand même ! Z’êtes venus en marchant sur les mains ou quoi ?— Tu vois le truc blanc partout, là ? Ça s’appelle de la neige…— J’vois pas le rapport.— Ben c’est dangereux de rouler à soixante-dix sur la neige !— Pff… Toujours aussi fragile, le citadin. Allez rentrez, ça caille ! Et tire là-dessus, ça va te détendre.— Mec, j’vais pas fumer, je conduis !— J’vois pas le rapport.
Nous le regardons toustes les deux, mi-amusées mi-blasées. Si l’on pouvait résumer une relation à une expression, notre amitié avec Matthieu serait un affectueux soupir las.De longues secondes s’écoulent avant qu’il lâche un :
— … Mouais. Azilis, tu fumes ?— Ça dépend… t’as mis quoi dedans ? Nan parce que si c’est du romarin tu peux te le garder, hein…
L’argumentaire de notre ami ne te convainc pas, et tu déclines poliment l’offre. Débarrassés de nos manteaux, nous rencontrons dans le salon agréablement chauffé un homme semblant approcher la quarantaine, de taille moyenne, aux longs cheveux châtains se teintant doucement de blanc noués en catogan. Il nous accueille avec un sourire avenant que ne détrompe pas son regard aux yeux noisette.Matthieu nous introduit nonchalamment en décapsulant des bières vouées à rejoindre les autres bouteilles vides abandonnées sur la table.
— Azilis, Nico, Ambroise.
L’homme a un certain charme. Il semble un peu timide mais a de la conversation, et porte toujours ce sourire sympathique qui le rend facilement attachant. Comme toujours, je garde intérieurement un peu de méfiance envers lui, par principe : tant d’hommes peuvent se donner une image de mecs safe et finir par violemment la détromper par la suite… D’autant que Matthieu, s’il est pétri de bonnes intentions, n’est pas toujours un modèle de lucidité, il faut l’admettre. Comme il vient encore de nous le montrer avec cet accueil lunaire…
Ceci dit, je te vois engager plutôt facilement la conversation avec cet Ambroise, toi qui parfois peux avoir des difficultés à côtoyer ou même approcher des hommes que tu ne connais pas. Tu te sens visiblement en sécurité avec les personnes présentes ici. Et moi aussi, je me sens plus serein de constater qu’il n’a pas de regards déplacés envers toi, ni ne montre d’envie de te séduire. Il semble porter un regard sain et bienveillant sur notre couple. Après nos petites exhibitions aventureuses au restaurant, je dois bien avouer que c’était déjà beaucoup d’émotions d’un coup pour moi aussi. Tu connais ma jalousie…
Malgré tout, l’esprit échauffé par les péripéties de la soirée, j’y songe…
Cela fait un moment qu’une envie se développe chez moi : l’envie d’accueillir un autre homme dans nos ébats. L’envie de te traiter, de te voir comme je t’aime dans le sexe : en invitant un homme supplémentaire à venir te rendre encore plus belle à mes yeux… en décorant avec moi ton visage, ton corps et ta bouche de nos mâles laitances… et de te voir adorer ça. Une envie qui fait lentement son chemin chez toi comme chez moi malgré, ou plutôt en parallèle à, notre attachement très fort et exclusif l’une à l’autre.
En ce moment, nous en sommes à l’étape où nous nous familiarisons avec l’exhibition, tout en restant physiquement dans l’intimité de notre couple. Nous pouvons remercier internet pour ça : l’ouverture de notre chaîne porno amateur de couple a, de ce point de vue, été notre expérience la plus excitante de ces dernières semaines. Nous étions pourtant loin d’en avoir besoin, d’autant moins à ce stade de notre relation ; mais le coup de fouet que cette dimension "publique" a mis dans notre vie sexuelle en a décuplé l’intensité... et la fusion entre nous.
En observant, en écoutant cet Ambroise, son comportement, sa gestuelle, ses mots, sa voix, je me dis que peut-être… Peut-être, lui, un jour…?Mais je visualise furtivement l’image en mon for intérieur, et je constate que ça ne sera pas pour tout de suite. L’idée que quelqu’un d’autre t’approche de cette façon reste encore au-delà de ce que je peux supporter pour le moment. Laissons à cette envie le temps nécessaire pour faire son chemin, sans la presser…

La discussion s’est orientée sur la science-fiction entre Ambroise et moi, un sujet dont nous sommes apparemment tous deux amateurs, mais qui te dépasse toujours complètement malgré mes tentatives répétées pour t’y intéresser. Tu en profites donc pour t’échapper et rejoindre Matthieu sur la terrasse. Lui continue à tirer sur sa clope à la composition incertaine, tandis que tu l’accompagnes avec une de tes roulées tout ce qu’il y a de plus ordinaires, emmitouflée dans ta cape pour te prémunir du froid du mieux que tu peux.
Mon envie de toi a beau s’être un peu calmée en présence de nos camarades, elle est toujours présente dans mon ventre, dans ma poitrine, irradiant sa chaleur comme de l’eau bouillante dans une casserole couverte… En plus, je sais que je porte l’odeur de sexe sale si particulière qui est au cœur de notre obsession sensorielle dans l’érotisme ensemble… Je peux le sentir selon la position dans laquelle je m’installe, et tu sais dans quel état de désir ça me met à ton égard…
Je t’observe fréquemment de l’autre côté de la fenêtre, et l’envie transpire de mes iris. Tu l’as vu, et depuis tu fais exprès de m’ignorer : ton regard fuit sciemment le mien, ça se voit. Tu recommences tes effronteries de la soirée…
Je profite d’un creux dans la conversation avec Ambroise pour lâcher un long bâillement exagéré, installant ainsi le prétexte de la fatigue pour amorcer notre départ prochain.
Malicieusement, je glisse la discrétion d’une main sous ma ceinture puis l’en ressors, avant de venir te rejoindre. L’air froid me fait immédiatement frissonner à l’ouverture de la porte-fenêtre.
— T’en veux toujours pas ? me dit Matthieu en me tendant à nouveau le bédo.
Je retiens un sourire.
— Ça va aller, merci. Ça m’inspire pas, ton truc ! Mon Cœur, je peux…?
Tu me regardes avec surprise, sachant fort bien que je ne fume pourtant jamais le tabac, ou presque, mais me tends malgré tout ta cigarette. J’y dépose mes lèvres, aspire une bouffée, m’efforce de ne pas tousser en la sentant agresser mes poumons, et te la ramène directement à la bouche entre mes doigts…
Tes océans braqués sur les miens me disent immédiatement que tu as senti. Je laisse traîner mes doigts sur tes lèvres quelques secondes de plus que nécessaire pour imposer à tes narines l’odeur que j’y ai déposé, en te regardant dans les yeux sans ciller.
— On ne va pas tarder, ma Chérie ?
Tu hoches la tête en guise d’approbation. Je me penche alors sur toi pour déposer un long baiser sur ta joue, et tu m’entends te murmurer à l’oreille :
— Ne fume pas trop, salope. Je te veux pleinement lucide quand je m’occuperai de toi en rentrant…
Je pourrais presque sentir la chaleur de ton rougissement d’ici. Heureusement pour toi que la pénombre la cache…

Vingt minutes plus tard, nos contacts échangés avec Ambroise en nous promettant de nous revoir bientôt, nous revoilà à nouveau marchant dans une neige épaisse pour rejoindre la voiture. Tu me regardes avec surprise me diriger du même côté que toi, côté passager.
— C’est de l’autre côté le volant, Amoureux mien…
Mais tu me vois venir. Tu sais que cette fois nous serons bientôt rentrées, et que je meurs d’envie de toi…Je te plaque de face contre la portière encore fermée, sans violence mais avec une fermeté qui te prive totalement de ta liberté de mouvement. D’un geste, je te prive de ta canne, la posant debout contre la voiture, à peine à portée de mon grand bras, et donc trop loin pour le tien. Tes mains prennent place dans les miennes, la droite dans ton dos, la gauche contre ta bouche. Mon bassin se plaque contre ton fessier, et tu sens mon érection saillir au bas de ton dos.
Sans lâcher ta petite main gauche, j’insère entièrement mon index et mon majeur entre tes lèvres qui s’ouvrent toutes seules à leur approche. Ma bouche vient mordiller le creux de ton cou, tirer sur le lobe de ton oreille.
— Lèche, petite traînée… C’est un avant-goût de ce qui t’attend en rentrant, alors j’espère que ça te plaît… Tu as multiplié les insolences ce soir, et je vais toutes te les faire assumer une par une…
Avant de te libérer complètement, et sans te laisser le temps de te remettre d’aplomb sur tes jambes, je soulève ta jupe d’une main, assez pour révéler entièrement à mes yeux ton petit cul nu que j’aime tant. L’autre main se pose sur ta fesse ; le pouce la caresse une seconde, les doigts la pincent fermement mais sans douleur, puis une fessée s’y abat, sonore, immédiatement suivie d’une deuxième qui te fait pousser un petit gémissement de surprise.
Tes jambes tremblent quand je te relâche, et je reprends ta main dans la mienne, cette fois pour t’aider à te tenir debout, tandis que mon autre main te rend ta canne.
— Allez, installe-toi… On sera bientôt rentrées…

Une demi-heure plus tard, te sentant fourbue par la soirée, je me présente devant ta portière ouverte.
— Donne.
Tu me regardes avec étonnement. Puis, après un moment d’hésitation, ta canne, déjà plantée sur le sol pour que tu sortes, se retrouve dans ma main.Je la glisse alors dans ma ceinture où elle se coince d’elle-même, tout comme, en d’autres temps, aurait pu s’y coincer une épée.
Ma main se tend à nouveau. Cette fois, c’est la tienne qu’elle demande, et tu ne tardes pas à l’y déposer, t’appuyant sur la chevalerie de ton amoureux pour te hisser hors du véhicule. Un geste que j’aurais fait pour un homme comme pour toi.Durant ce temps, pas un instant mes ciels ne quittent tes ciels. Tu te sens toute petite sous leur poids... et tu sais que dans l’heure qui suit, ça ne va pas s’arranger.
Le "clac” de la portière à peine émis, je passe habilement mon poignet derrière tes genoux et te bascule dans mes bras, à l’horizontale. Te voilà toute contenue comme tu aimes… aucun effort à faire. J’aime toujours autant constater à quel point, même ainsi, tu es faite pour me correspondre parfaitement. Ton si beau petit corps me semble à chaque fois faire la taille et le poids idéal pour que ma grande morphologie, peu sportive mais à la condition physique honorable, puisse te tenir ainsi confortablement et sans heurts…
— Héhé… Pourquoi tu me portes, mon Homme ?— Parce que j’en ai envie… Parce que je peux… Parce que tu es à moi, et que j’ai envie de te le rappeler…— Ooww...— C’est pas vrai ?— Si c’est vrai... j’aime seulement quand tu me le rappelles...— Et moi quand tu le dis...— Hummmm... — Dis-le... — Je suis à toi, Nicolas. — C’est bien vrai, ça... mais en m’embrassant tu serais plus crédible. — Mais... tu vas te taper les escaliers tout seul pour nous deux alors ?— T’occupe... Embrasse-moi, j’ai dit.
Dans cette position, je ne peux pas facilement me pencher vers ton visage, alors c’est toi qui, t’accrochant à mon cou, dois approcher tes lèvres pour m’embrasser. Ma bouche s’empare de la tienne, et tu sens immédiatement que je n’ai rien perdu de mon désir à ton égard…

Il ne nous faut que quelques petites minutes pour être à la porte de l’appartement, où je renonce immédiatement à cacher l’essoufflement que m’a causé l’effort, sous ton sourire amusé.
— C’est ça, moque toi !— On n’assume pas, mon Chéri ?— Oh si, j’assume totalement… Et toi ?— Et moi quoi ?— Et toi, tu vas assumer ton comportement de toute la soirée...?— Il est deux heures du matin, ça fait tard, non ?— J’en ai rien à foutre. C’était une question rhétorique, tu vas assumer ta soirée.— Hummmm... Dit comme ça... Oui, mon Mâle.
Je scrute ton visage pour y chercher un éventuel signe de réticence de ta part. Malgré mes ordres qui ne semblent pas tolérer de refus, je fais toujours attention à ce que tu veuilles autant que moi ce que j’ai envie de te faire. Et tu le sais parfaitement ; c’est bien pour ça que tu peux te sentir en sécurité en me laissant aller aussi loin avec toi…
Mais nul refus n’apparaît sur ton visage. Je ne vois que tes joues qui rougissent, ta gorge qui se met à déglutir une salive à l’abondance soudaine, tes lèvres qui semblent vouloir s’ouvrir toutes seules, et tes genoux qui tremblent, pressés de se retrouver pliés au sol, devant moi. Pour l’instant, c’est debout que je te pose, qu’on voie dans quelle forme tu te sens maintenant que nous sommes rentrées...
Aucun mal-être ne vient obscurcir ton visage. Deux heures du mat’, tu l’as dit... et je me félicite de t’avoir fait avaler cette gélule d’opium médical, qui doit être au maximum de son effet à présent. Je le devine à tes pupilles de chat plus que dilatées, et à ton regard sur moi sans équivoque...
— T’es quand même une sacrée s... Je sais à quoi tu penses, Azilis. Tu sais que tes yeux sont vraiment très sexuels, là ?— A voir ce que me renvoient les tiens, oui, j’imagine.
Du bout d’un index, je croche le milieu de ton balcon, et je t’attire à moi...
— Tu veux bien me rappeler pour "quoi" tu suces, Azilis ?— Comme si tu le savais pas...
Ma main passe dans ton dos. D’un effleurement, je dévale tout le creux de ta colonne, passe sous l’arrière de ta jupe, remonte en caressant la peau nue que tu caches dans ce coin, et t’empoigne une fesse avec autorité.
— Je répète ma question... Pour quoi est-ce que je te fais sucer, Azilis ?— Hummmm... Pour l’odeur et... pour le goût ?— Exactement. Donc...?— Donc là tu attends de moi que j’aille me... enfin tu sais...— Je veux l’entendre.— ... me laver les dents ? — Ce serait la moindre des choses, tu ne crois pas ? — Si...— Alors exécution. Ah et tiens, tant qu’on y est : profites-en pour retirer ton haut et ton bustier... Tu n’en auras plus besoin.
Espiègle et docile comme tu l’es dans ces cas-là, je suis persuadé que tu vas faire le plus vite possible pour revenir.En voyant ton petit cul s’éloigner vers la salle de bains, je sais donc que je n’ai que quelques minutes devant moi pour reprendre mon souffle et un peu de contenance...
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